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Fritz Sperling (1911 - 1958) est un homme politique allemand. Communiste duKPD, il a été victime d'uneépuration politique enRDA.
Fils d'un mineur de laRuhr, Fritz Sperling voit le jour le[1], àAlgrange, enLorraine annexée. Après sa scolarité à Duisbourg, il devient comptable. En 1931, il adhère à laLigue des jeunes communistes d'Allemagne (KJVD), puis auKPD l’année suivante. Arrêté le, après l'arrivée des nazis au pouvoir, il est retenu plusieurs mois en détention préventive. Libéré, il poursuit ses activités politiques, et séjourne àMoscou en 1935, où il suit une formation destinée aux militants de l'Internationale communiste, à l'École internationale Lénine.
En 1937, Sperling émigre en Suisse pour échapper aux poursuites du régime nazi. Il adhère auNationalkomitee Freies Deutschland. En 1941, les autorités suisses l'arrêtent pour propagande communiste. Il est alors envoyé dans unSonderlager àGordola dans le district deLocarno. Dès la capitulation des troupes allemandes, en 1945, Sperling revient en Allemagne, où il est nommé président du parti communiste bavarois. En 1946, il fait partie du comité de direction duParti socialiste unifié d'Allemagne (SED)[1].
Sperling est arrêté et détenu à Berlin-Hohenschönhausen en 1951, pour des raisons politiques. Interrogé par leKGB et laStasi, il est alors torturé[2]. Après deux ans de détention et un procès à charge[3], où il est accusé d'être un criminel fasciste, il est condamné à sept ans de prison le[1]. Gracié au printemps 1956, Sperling est libéré, mais non réhabilité. Affaibli par ses années de détention, Fritz Sperling décède à Berlin le. Il est inhumé àBerlin-Friedrichsfelde.
Fritz Sperling sera officiellement réhabilité par lePDS, le parti socialiste est-allemand, en 1990[1].