Ne pas confondre avec le peintreFrans Verbeeck
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![]() Circuit Het Volk (1970 et 1972) Amstel Gold Race (1971) Flèche wallonne (1974) |
Frans Verbeeck est uncoureur cyclistebelge, né le àLangdorp. Surnommé le « Laitier de Wilsele », il est professionnel de 1963 à 1977, à l'exception de la saison 1967. Au cours de ces années, il a remporté plus de 150 victoires, dont la plupart sur des courses d'un jour, sur lesquelles il compte également d’innombrables places d'honneur. Ses principaux succès sont lechampionnat de Belgique en 1973, leCircuit Het Volk en 1970 et 1972, l'Amstel Gold Race en1971, laFlèche wallonne en1974 et leTour du Luxembourg en 1975 et 1976.
Paradoxalement, un de ses plus grands titres de gloire est d'être demeuré le seul à résister à unEddy Merckx impérial dans leTour des Flandres 1975, au cours d'une course d'anthologie, finissant finalement deuxième après avoir cédé à seulement quelques kilomètres du but.
Passé professionnel à 22 ans en avec l'équipe belge Marcel Kint-Reno[1], il obtient quelques bons résultats, mais sans victoires notables[2]. Il est notamment deuxième duGrand Prix de Francfort 1965, neuvième deParis-Bruxelles 1965 et septième duCircuit Het Volk 1966. Comme ce ne sont pas les résultats escomptés et que ses primes ne sont pas suffisantes, il décide en 1967, à 25 ans, de quitter le vélo pour aller travailler dans la ferme laitière familiale. Cette expérience lui vaut le surnom du « Laitier de Wilsele »[2].
L'adieu au cyclisme ne dure pas longtemps. À la fin de l'année 1967, il est temporairement embauché en tant que directeur adjoint de la petite équipeGoldor-Gerka. En, il retourne courir sur les compétitions professionnelles[2]. Les durs entraînements de l'hiver 1968-1969 sont récompensés par de nombreux succès et places d'honneur dans les saisons suivantes. En 1969 il est deuxième deParis-Tours. En 1970, après son arrivée chezGeens-Watneys, il remporte leCircuit Het Volk. L'année suivante, il gagne l'Amstel Gold Race, puis à nouveau le Circuit Het Volk en 1972[2]. Il gagne égalementGand-Wevelgem, mais est ensuite rétrogradé à la cinquième place en raison d'un sprint irrégulier[3]. Dans ces années, il se classe également troisième duTour des Flandres 1972, deuxième (1970) et troisième (1971) deLiège-Bastogne-Liège, ainsi que troisième duTour de Lombardie 1971.
Au début des années 1970, il s'établit comme l'un des adversaires principals du « Cannibale »Eddy Merckx lors des classiques du printemps[2]. Entre 1970 et 1977, il monte sur le podium d'une classique treize fois, gagnant seulement à deux reprises. Il en tire bientôt une réputation d'« éternel second »[2]. En 1973, il est à la fois deuxième deGand-Wevelgem, de l'Amstel Gold Race et, pour seulement deux centimètres, deLiège-Bastogne-Liège, battu à trois reprises par Merckx[2]. Il parvient à décrocher en juin le titre dechampion de Belgique sur route . L'année suivante, il gagne laFlèche wallonne, puis se classe deuxième duTour des Flandres. En 1975, il cumule les places d'honneur : deuxième duTour des Flandres (derrière Merckx), deGand-Wevelgem et de laFlèche wallonne[2]. Après des succès lors duGrand Prix E3 en 1975 et duGrand Prix de l'Escaut l'année suivante, il arrête sa carrière à la fin de la saison 1977[1].
En 1977, il fonde la société de vêtements de sport Vermarc (« Ver » est la première partie du nom de famille, « Marc » le nom du fils). En 2019, elle fournit les maillots aux formations cyclistes professionnellesDeceuninck-Quick Step,Lotto-Soudal,Sport Vlaanderen-Baloise,SEG Racing Academy,Telenet-Fidea etWallonie-Bruxelles[4]. En 2012, elle avait également comme client laFédération belge d'athlétisme et le club de football d'Oud-Heverlee Louvain.
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