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Cet article est uneébauche concernant uneunité ou formation militairefrançaise.
Force d'action rapide | |
![]() Insigne de la force d'action rapide. | |
Création | 1er juillet 1984 |
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Dissolution | 1998 |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre française |
Type | Corps d'armée |
Effectif | 47 000 en 1990 |
Garnison | QG :Maisons-Laffitte |
Équipement | Blindés légers, armement antichar, hélicoptères. |
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Laforce d'action rapide (FAR) était uncorps d'armée de l'Armée de terre française, créé le lors de la réorganisation de celle-ci dans le cadre de la loino 83-606 du portant approbation de la programmation militaire pour lesannées 1984-1988 ; elle devait pouvoir être déployée rapidement en Centre-Europe et sur les théâtres d'opérations extérieures en cas de crise subite dans des conflits dits intermédiaires. Le siège de cette unité était situé àMaisons-Laffitte. Elle a été dissoute en 1998.
La force d'action rapide est créée le1er juillet 1984 par le ministre de la défenseCharles Hernu qui a agi à l’insu duChef d'État-Major des arméesJeannou Lacaze, mais dont l’un des concepteurs, le général Fricaud-Chagnaud, commandant la mission militaire française auprès de l’OTAN à Bruxelles renseignait celui-ci[1].
Elle est durant les années 1980 le3e pilier de l'Armée de terre française avec la1re armée et ladéfense opérationnelle du territoire. Dans l'hypothèse d'une offensive dupacte de Varsovie, la mission de la FAR était d'engager, le plus vite possible et le plus en avant, des unités françaises en Allemagne, en privilégiant la mobilité plutôt que la puissance. Ce groupement de forces, pouvant s’opposer, grâce à l’action dans la profondeur de la composante aéromobile, à un groupement de manœuvre opératif (GMO) de l'armée soviétique, soit un groupement de forces autonome, de la valeur de deux à trois divisions blindées, agissant en avant des Gros dupacte de Varsovie, sous la forme d’un raid en direction du Rhin[1].
Dans le contexte de laguerre froide, la FAR devait servir de preuve que l'Armée française participerait à la défense de l'Europe occidentale, et pas seulement comme réserve, sans que cela soit automatique ni qu'elle ait à passer sous commandement de l'OTAN dès le temps de paix[2].
La FAR regroupait environ 47 000 hommes répartis entre cinq divisions dispersées sur le territoire métropolitain, comprenant 240 hélicoptères de combat etde manœuvre, 216 blindés légers (72AMX-10RC, 72ERC-90 et 72AML-90), 200 tubes d'artillerie, 5 000 armes antichars en 1990.
Elle est dissoute le 30 juin 1998 dans le cadre de la professionnalisation de l'Armée de terre.
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