Le territoire municipal de Fontenay-le-Comte s’étend sur3 416 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 28 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 2 et 68 mètres[2],[3]. Le relief de Fontenay-le-Comte est relativement vallonné, excepté le quartier des Loges situé sur une zone alluvionnaire.
Lecoteau sur lequel s'est établie la ville, dernier contrefort dubocage, représente par sa situation dominante une position forte contre un agresseur éventuel. Au pied, larivièreVendée disperse ses eaux en plusieurs bras enserrant des îlotsalluvionnaires inondés à la saison des fortescrues. De part et d'autre, la plaine se déploie versLuçon etNiort, lemarais est là tout proche avec ses îles et ses terres non fixées.
Fontenay-le-Comte est aujourd'hui la petite ville qui centralise l'ensemble du Sud-Vendée. Mais elle fut tout d'abord la capitale duBas-Poitou puis la préfecture de département de laVendée tout juste né avant de céder ce titre àLa Roche-sur-Yon.
Depuis quelques années, la commune semble se tourner vers les villes moyennes voisines que sont Niort et La Rochelle pour former un pôle métropolitain de taille à peser entre les deux grandes métropoles que sontBordeaux etNantes.
Au sud de la Vendée, Fontenay-le-Comte se situe au carrefour de trois types de paysages bien différents : aux portes duMarais poitevin, duBocage vendéen, et duNiortais. Au fil des millénaires, la rivière de laVendée a sculpté le relief local.
Malgré sa faible altitude (entre 5 et 30 mètres), le relief de Fontenay-le-Comte est relativement montueux, sauf le quartier des Loges situé sur une zonealluvionnaire très plate.
LaVendée, affluent de laSèvre Niortaise, arrose la ville et traverse la commune du nord-est au sud-ouest. Son affluent de rive droite, la Longèves, sert de limite de communes au sud avecLongèves puisAuzay[6].
Au, Fontenay-le-Comte est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Fontenay-le-Comte[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 2],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fontenay-le-Comte, dont elle est la commune-centre[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (52,4 %), zones urbanisées (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), prairies (3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Lagare ferroviaire de la ville a fermé en 1969. Désormais, la desserte entransport collectif interurbain s'effectue principalement au départ de lagare routière, dénommée localement pôle d'échange multi-usages (PEMU), située face à la plaine des sports sur l'avenue Charles de Gaulle.
Cette gare routière est desservie par les lignes routières régulières 15, 16, 17 et 520 du réseau de transport régionalAléop[19], ainsi que par plusieurs lignes scolaires. Les lignes régulières permettent notamment la liaison avec les villes de Niort, La Rochelle, Luçon et La Roche-sur-Yon.
La gare dispose de 30 quais pour les cars et d'un quai pour le réseau urbain Fontélys. Elle disposa d'un guichet ouvert du lundi au vendredi jusqu'en janvier 2022[20].
Voies piétonnes
La rue des Loges.
La ville a plusieurs rues réservées aux piétons, comme la rue des Loges, rue historique et riche en patrimoine ; ou bien encore la Transfontenaisienne qui emprunte le tracé de l'ancienne voie ferrée..
La ville s'articule autour d'une rue principale, la rue de la République (et ses prolongements comme la rueClemenceau, la rueRabelais et le boulevardHoche). C'est dans cette rue que se situent la mairie, l'église Notre-Dame, le musée, différents commerces, l'ECC, les accès au centre-ville historique. Dans la rue Rabelais, se regroupent différents établissements scolaires (lycées Rabelais et Notre-Dame, Collège Saint-Joseph, écoles primaires Sainte-Trinité etFlorence Arthaud...).
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations contenues dans cette section proviennent[21].
La ville comporte plusieurs ponts traversant laVendée :
Le pont Neuf.Le Pont neuf datant de 1775 (sur des plans de l'ingénieur Parent de Curzon). Ce nouveau pont a permis le franchissement de la route royale, deNantes àLimoges. Il fut diversement appelé "Pont Royal" en 1780 et "Pont de la Fraternité" en 1793[22]. Le pont sera élargi en 1950 parÉmile Boutin.
Passerelle piétonne sur le quai Poey d'Avant (1925,Abel Filuzeau)
Le nouveau pont des Sardines, construit en 1910, il remplace l'ancien pont des Sardines de 1666.
Viaduc anciennement emprunté par la ligne Fontenay-Bressuire-Thouars.
Le 3 février 1793, la Convention nationale décrète que« la ville de Fontenay-le-Comte, chef-lieu du département de la Vendée, s'appellera désormais Fontenay-le-Peuple. »[24],[25].
L'origine de Fontenay-le-Comte est inconnue. La découverte de nombreuxsilex taillés ou polis montre que le lieu était habité de très longue date.
Les premiers peuplements du site de Fontenay-le-Comte datent de laPréhistoire et s'expliquent sans doute par la présence d'ungué permettant la traversée de la Vendée.
Une voie allant du midi vers le nord-ouest traverse à l'endroit où les eaux sont les moins profondes. Ce gué, surmonté d'une chaussée et facilitant le passage obligé pour la circulation des marchandises et des gens, a imposé l'édification de moyens de protection. Des maisons, qui n'étaient peut-être que deshuttes, sont venues jouxter ces constructions, se plaçant ainsi sous leur protection en cette période troublée. La sûreté du lieu étant établie, ce point de rencontre servait de halte et de relais et se prêtait aux échanges. La mise au jour auXIXe siècle de nombreux débris et demonnaies à Fontenay et dans les environs atteste la présence humaine.
La ville devient alors la propriété d'Alphonse de Poitiers, frère du roi. C'est depuis cette époque qu'elle se voit attribuer le surnom dele-Comte. Au décès de ce prince le, la ville retourne à la Couronne,Philippe le Hardi en prenant la possession et s'y rendant la même année.
Fontenay-le-Comte devient alors la capitale duBas-Poitou.
Elle connaît un développement économique important dès leMoyen Âge grâce à l'industrie dudrap et ducuir. Éprouvée par lesAnglais en1361, puis reconquise11 ans plus tard par les Français dirigés parBertrand du Guesclin, la ville est fortement ébranlée pendant laguerre de Cent Ans. Après cela, elle conserve bien la protection royale.
En mars1471,Louis XI érige la cité encommune. La charte accordée donne pour raison cette libéralité : « que la ville est assise en grands trépas et assez près de la mer, environnée de bon pays fertil, qu'elle est ancienne et grandement renommée au pays de Poitou, qu'elle a un chastel ancien, grandement fortifié le temps passé, au moyen duquel et de la scituation de la dite ville, y a très grands fréquentations du faict de marchandises et mesmement de draperie qui s'y fait et œuvre chaque jour, ce qui fait que plusieurs étrangers et autres de la dite ville y font leur refuge et leur demeurance et mesmement un temps d'hostillité de guerre, tant en la dite ville, qui est fortifiée et grandement emparée de murailles de fossez, qu'aussi ses bourgs et faubourgs qui sont fortifiés de fossez. »[28]. À la Renaissance, sa renommée est confortée par le rassemblement dans ses murs d'uneélite intellectuelle dont la renommée s'étend hors des limites duroyaume, une dimension telle queFrançoisIer donne à la cité sa devise de « Fontaine et source jaillissante des beaux esprits ».
LaRenaissance est pour Fontenay-le-Comte une époque de splendeur avec la construction des plus beaux édifices de la ville : le château de Terre-Neuve, les hôtels particuliers et l'emblème de la ville : la fontaine des Quatre-Tias. Sesfoires d'antan étaient également réputées. Le commerce y était important et particulièrement celui deschevaux et desmulets, très prisés desEspagnols. De ces foires, celles du et de la Saint-Venant ont disparu. Seule celle de laSaint-Jean a trouvé son prolongement dans l'actuelle "Foire Exposition".
L'année1560 marque le début de la propagation duprotestantisme dans la contrée et la ville est le théâtre de luttes très dures entrecatholiques ethuguenots. En l'espace de25 ans, Fontenay-le-Comte fut prise et reprise huit fois, causant de nombreux dommages à la cité. L’un de ces sièges aboutit à la prise de la ville par leduc de Montpensier en 1575[29].
Henri III de Navarre, futurHenri IV, est à la tête du parti huguenot. Au début de l'année1587, il séjourne àMarans, localité proche de vingtkilomètres. En février,Catherine de Médicis, désirant le rencontrer, car à la recherche d'un apaisement à ces querelles politiques et religieuses qui ruinent le pays, est à Fontenay. Mais la méfiance règne dans les deux camps et l'entrevue ne peut avoir lieu, aucun se résigne à se rendre à l'invitation de l'autre.
Henri vient mettre lesiège devant Fontenay en mai1587 et s'empare de la ville,Sully l'accompagne.
Le,Richelieu y est de passage, se rendant àLuçon pour y prendre possession de son évêché.Louis XIII y fait un court séjour en 1621, année où le château fort est démantelé.
Larévocation de l'édit de Nantes en 1685 porte un coup fatal à la cité. La fuite de nombreux huguenots lui fait perdre une grande partie de son commerce et particulièrement celui desdraperies. Cette période est l'une des plus sombres de son histoire et marque son déclin.
LaRévolution française marque un tournant pour la ville. Le, l'Assemblée nationale décide que Fontenay-le-Comte sera le chef-lieu duDépartement Occidental du Poitou, qu'on appelleraVendée. 1793 n'épargne pas la cité, placée à la limite de laVendée militaire. Elle subit toutes sortes d'exactions consécutives aux troubles révolutionnaires. Les « Blancs » s'en emparent le ; ils l'évacuent trois jours plus tard après avoir libéré de nombreux prisonniers. Il y eut environ 230 exécutions auxquelles il faut ajouter un grand nombre de prisonniers qui moururent faute de soins. C'est alors que, pour peu de temps, le, la ville s'appelleraFontenay-le-Peuple, laConvention souhaitant faire disparaître toute trace de l'Ancien Régime. La ville reste républicaine et constitue un point d'appui des républicains dans laguerre de Vendée. Environ230 personnes furent guillotinées sur la place Viète durant cette période[21].
En1804,Napoléon Ier, jugeant Fontenay trop excentrée et souhaitant pacifier laVendée, transfère la préfecture de Fontenay dans la ville nouvelle deNapoléon (La Roche-sur-Yon). Fontenay-le-Peuple redevient Fontenay-le-Comte. En1812, la commune devient sous-préfecture de laVendée à la place deMontaigu. Le[31], l'Empereur et son épouseJoséphine de Beauharnais arrivent à Fontenay, venant d'Espagne pour en partir le lendemain. Un fontenaisien et général de l'Empire,Augustin-Daniel Belliard, se distingua notamment dans les différentesguerres napoléoniennes. Il fut pair de France et ambassadeur àBruxelles sous laRestauration où il prit une part importante aux accords qui scellèrent l'indépendance de laBelgique.
La ville connait de graves inondations le 4 novembre 1960. Elle à nouveau inondée le 3 janvier 1961[33]. Par la suite, des travaux seront entrepris afin de réfecter la Vendée par l'entrepriseDodin en 1962[34].
Dès 1969, les lignes ferroviaires non rentables sont fermées et le service des voyageurs est reporté sur la route. L'ancien bâtiment voyageurs et laplateforme de la gare sont intégrés dans le nouvel espace culturel de la ville, dénommé « René Cassin-La-Gare » et inauguré le[35].
Fontenay-le-Comte est une commune traditionnellement classée à droite, qui a connu une poussée de la gauche entre 1995 et 2014.François Hollande arrive en tête au second tour lors de l'élection présidentielles de 2012, et en2017 c'estEmmanuel Macron qui remporte l'élection pour la ville.
On retrouve dans la ville des espaces verts tels que le parc Baron, qui comprend les vestiges de l'ancien château-fort ainsi que le Parcabout, mais encore des voies cyclables telles la Transfontenaysienne.
Ouvert dans les années 1970, il remplace l'ancienne école primaire supérieure de jeunes filles de 1885, aménagée dans un bâtiment construit en 1852[47], dans locaux actuels de laMission Locale. Il a subi de grands travaux de rénovation entre 2018 et 2020[48].
Le collège communal est ouvert en 1888, dans les locaux de l'actuelle EIMD. Nommé en 1930 collège Viète, en hommage au mathématicienFrançois Viète, il déménage en 1981 dans un nouveau bâtiment[21].
Ouvert en 1878, à la suite de la disposition d'Alexis Mignon et de Blanche Vinet de leurhôtel particulier àMonseigneur Catteau, évêque de Luçon, dans le but de créer un établissement d'instruction secondaire[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 13 806 habitants[Note 6], en évolution de +2,85 % par rapport à 2016 (Vendée : +5,33 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 26,8 %, soit au-dessous de la moyenne départementale (31,6 %) et le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 38,5 %, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 333 hommes pour 6 969 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[51]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,4
90 ou +
3,5
13,1
75-89 ans
16,2
21,1
60-74 ans
23,5
18
45-59 ans
19,5
16,1
30-44 ans
12,3
17,3
15-29 ans
12,6
13,1
0-14 ans
12,5
Pyramide des âges du département de laVendée en 2021 en pourcentage[Insee 1]
Jours du marché : mercredi (aux Halles couvertes) - samedi (uniquement le matin pour le marché couvert et l'alimentaire)
Des visites guidées tout au long de l'année (des guides conférenciers présentent le patrimoine de la ville : arcades de laplace Belliard, maisons à pan de bois,Hôtel de la Sénéchaussée,Fontaine des Quatre Tias, quartier des Loges ou vestiges du château du parc Baron…)
Le Festival du film de Fontenay-le-Comte : à l’initiative de l’Association Kinozoom, de la Société Cinéode et du Cinéma Le Renaissance, le Festival du Film de Fontenay-le-Comte naît en 2012. (mars-avril)
Biennale : se déroule depuis plus d'un siècle les années paires (week-end de la Pentecôte).
Festival des Nuits Courtes : le festival de musiques actuelles lancé en 2017 regroupe différents artistes de la scènehexagonale et internationale (octobre).
La Lyre fontenaisienne, créée en 1884 par un industriel local, Georges Gandriau[21]. Elle exerce toujours actuellement sous le nom d'Harmonie de Fontenay-le-Comte.
Pour le bassin d’emploi de Fontenay-le-Comte, qui s’étend sur 104 communes et près de 122 000 habitants,Pôle emploi totalise 9 315demandeurs d’emploi, toutes catégories confondues, au, soit une baisse de 3,7 % par rapport à 2018. Côté recruteurs, on comptabilise 388 offres d’emploi, toujours en 2019, soit une hausse de 54 % par rapport à 2018. Les principales offres se situent dans letertiaire pour 82 %[54].Ce secteur est en effet celui qui emploie le plus dans cette région, avec 77 % des emplois, suivi par les secteurs de l'industrie (17 %), de la construction (6 %) et de l'agriculture (1 %)[55].
On peut signaler les entreprises et éléments suivants présents sur la commune :
En 2009, le groupesuédoisSKF annonce la fermeture de l'usine de roulements à billes (S.V.R. Société Vendéenne de Roulements) où travaillent340 personnes[56].
Soriba : société vendéenne (siège àChallans) de béton préfabriqués, l'unité à Fontenay se spécialise dans la production de gaines de désenfumage/ventilation et d’escaliers monoblocs en béton[57],[58].
Horo Quartz (l'usine Étoile dont les plans ont été conçus par le peintreGeorges Mathieu) : Informatique, systèmes de gestion du temps en entreprises[59].
Samro : liquidé en 2012, l'entreprise de fabrication de remorques est reprise en 2013 par l'industriel Trouillet. Elle a toujours un site de fabrication à Fontenay[60].
Biscuits Cantreau : racheté en 2007 par le groupe Bouvard[61].
La commune a reçu le prix national de l'art de vivre (1996), et elle a obtenu le prix Ville Lumière en 2002 récompensant son plan d'éclairage architectural du centre historique.
Église Notre-Dame de Charzais, rue des Chasteigners (À ne pas confondre avec l'église Notre-Dame, rue René-Moreau). Église de plan encroix latine àchevet plat. Elle comprend un seul vaisseau couvert de voûtes d'ogives. Leclocher en façade surplombe unportail à tympan, enarc d'ogive, portant l'inscription« Si quis sitit, veniat ad me » (« vous qui avez soif, venez à moi »). De plan carré, ce clocher est muni de baies géminées et d'uneflèche de pierre cantonnée de clochetons.
Église Saint-Médard, rue de la Villa Gallo Romaine.
Le juriste et humaniste poitevinAndré Tiraqueau (1488-1558), modèle du Grand juge de Myrelingues dansPantagruel, auteur deDe nobilitate etDe poenis moderandis.
Frédéric, Auguste, Ernest Causel (Fontenay-le-Comte, 30 juillet 1872 -Montechino,Italie, 13 décembre 1903), directeur des mines de pétrole de Montechino (Italie) pour la société française des pétroles[63],[64], inhumé à Fontenay-le-Comte (cimetière Notre-Dame)[65].
Françoise Gandriau, (née le 16 juillet 1775 à Fontenay-le-Comte et guillotinèe le 6 mars 1794 àLassay-les-Châteaux) est surnommée la « petite Émigrée ».
Le peintreMérovak (1874-1955), fils de Jules Robuchon.
Marcelle Bunlet (1900-1991), soprano dramatique, née à Fontenay-le-Comte.
Georges Simenon (1903-1989) : a vécu auchâteau de Terre-Neuve de 1940 à 1942. Il a situé au cœur de la ville l'action de son romanMaigret a peur. Il y a rédigéJe me souviens…, ensemble de lettres destinées à son fils Marc qui constitue la première partie dePedigree[66].
Abel Thomas (1920-2003) : homme politique français, y est né.
D'azur à la fontaine jaillissante de trois pièces d'argent au bassin maçonné de sable.
Commentaires : Blason adopté par délibération du Conseil municipal en 1927. Il existe d'autres blasonnements :De sable, tranché d'argent ; à une fontaine d'or brochant sur le tout (Malte-Brun,la France illustrée, tome V, 1884) ; aussiD'azur, à une fontaine à bassin d'argent, côtoyée de deux licornes debout d'argent sommées d'or, à unefleur de lys en chef (Malte-Brun,la France illustrée, tome V, 1884).
Ladevise de Fontenay-le-Comte est :Fons Fontanacum Felicium Ingeniorum Scaturigo. (Fontenay, fontaine et source de beaux esprits). Elle vient peut-être deFrançois 1er[67].
Robert Aujard et François-Xavier Grelet,Fontenay-le-Comte : Ville renaissance[68]
William Chevillon,Notre-Dame de Fontenay-le-Comte, un monument dans son territoire, Centre vendéen de recherches historiques, La Roche-sur-Yon, 2023, 72 p.
À la découverte de...Fontenay-le-Comte, William Chevillon, Les Indispensables, éditions du CVRH, 2020[69]
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fontenay-le-Comte comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑ab etc« Fontenay-le-Comte, carte interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Reculer le zoom (en haut à gauche) pour mieux voir les communes limitrophes.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée enitalique, cela signifie qu’une nouvelleentité est créée.