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Flying Whales

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Flying Whales
logo de Flying Whales
Logotype de l'entreprise

Création[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
FondateursSébastien Bougon(d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridiqueSociété par actions simplifiée[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège socialSuresnes
Drapeau de la France France
DirectionSébastien Bougon(d)(depuis)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
PrésidentSébastien Bougon(d)(depuis)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
ActivitéIngénierie, études techniques(d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
SIREN788658946Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenneFR89788658946Voir et modifier les données sur Wikidata
Site webwww.flying-whales.com
fr.flying-whales.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Fonds propres63 millions d'euros en 2019[3]
Chiffre d'affaires416 700()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
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Flying Whales[a 1] est unestart-up fondée par Sébastien Bougon en[4]. Elle collecte desfonds, dans le but de construire et d'exploiter desballons dirigeables à structure rigide. Les futursaérostats sont destinés aux transports de charges lourdes ou indivisibles.

À l'origine, la société est créée pour permettre à l'ONF d'agrandir sa zone d'exploitation des forêts, notamment celles qui sont difficilement accessibles ou éloignées de toute infrastructure[5].

Le projet de ballon dirigeable est dénommé LCA60T.

Historique

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Le projet se développe lors d’une phase de pré-étude à partir de 2013 jusqu’en 2016. Il est retenu dans les 34 plans du programmeNouvelle France Industrielle lancé le 12 septembre 2013[6],[7].

La régionNouvelle-Aquitaine, l’ONF et le constructeur aéronautique chinoisAVIC participent à une premièrelevée de fonds en 2017, pour un montant de 10 millions d’euros, au profit de Flying Whales[3].

Bpifrance annonce en, un investissement de 25 millions d’euros pour soutenir ce projet de dirigeable gros porteur, dans le cadre du programme d'investissements d'avenir (PIA). Le LCA60T représente un investissement enR&D de 61 millions d’euros sur 4 ans.

Une deuxièmelevée de fonds est réalisée en 2019, pour un montant de 30 millions d’euros avec denouveaux partenaires[8] dont le gouvernement québécois qui entre au capital de l’entreprise en octobre de la même année via la société d’ÉtatInvestissement Québec[9].

En, la start-up signe un protocole de coopération avec une société delogistique industrielle, Idea[10]. Le développement du dirigeable et la construction de l'usine, sur un terrain de 50 hectares àLaruscade, représente un investissement total de 450 millions d'euros[11],[12]. Cette nouvelle activité pourrait être potentiellement à l’origine de la création de 200 à 300 emplois[13].

Début 2021, Flying Whales entre auFT120, un label du gouvernement français dédié aux startups en phase de croissance[14].

En octobre 2021, Flying Whales et la Collectivité Territoriale deGuyane annoncent la signature d’un accord de partenariat portant sur une étude de trois ans visant à évaluer l’apport potentiel du LCA60T dans le désenclavement de la région[15].

Une troisièmelevée de fonds d'un montant 122 millions d'euros, est annoncé fin. L'État français entre au capital par l'intermédiaire deFrench Tech souveraineté, un fond créé dans le cadre du planFrance Relance. LaPrincipauté de Monaco entre également au capital, via la société nationale de financement. Le gouvernement du Québec, par l'intermédiaire d'Investissement Québec renforce sa position[16], tout comme ALIAD la filiale d'Air Liquide et leGroupe ADP, qui augmentent également leurs participations[17],[18],[19]. Cette troisième levée de fonds permet de boucler le plan de financement initial estimé à 450 millions d'euros[17].

En février 2023, lastartup rejoint leNext40[20].

Dirigeable LCA60T

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L'entreprise développe un projet de grand ballon dirigeable à structure rigide : le LCA60T (pour Large Capacity Airship 60 Tons)[21]. Sa propulsion hybride, thermique et électrique, est conçue parPratt & Whitney ainsi queSafran[3],[22]. Lecahier des charges de l'appareil, développé conjointement avec l'ONF, indique qu'il doit être capable de charger et décharger sa cargaison avec un système de treuil, en restant en l'air, en état stationnaire et sans infrastructure au sol[23].

Conception

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Lors de la première campagne d’essais en soufflerie, qui s’est déroulée en 2018 à l’Institut de mécanique des fluides de Lille, l’ONERA a utilisé une maquette du LCA60T au 1/150ème pour simuler l’évolutionaérodynamique du dirigeable en conditions de vol. La maquette utilisée enmécanique des fluides numérique, permet d'optimiser le« modèle grandeur » par rapport aux contraintes environnementales (vent, pluie, neige, …)[24].

L’ensemble des simulations de vol et la reproduction des conditions météorologiques nécessitent une grande puissance de calcul, que l’entreprise satisfait alors en s’appuyant sur le cloud public d’Amazon Web Services[25].

Pour la réalisation du dirigeable,Assystem, une société spécialisée dans l’ingénierie, envisage une construction« stéréo-lithographique », plutôt que des techniques d'assemblage traditionnelles[26].

Les sociétésEpsilon composite,Zodiac Aerosafety Systems, REEL et Tecalemit Aerospace étudient la réalisation de la structure en composite, les enveloppes, le système de gestion de la charge utile et les systèmes de ballastage.

En, Flying Whales regroupe quarante entreprises au sein d'unconsortium[17].

Capacités techniques

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Le LCA60T utilise l’hélium comme gaz porteur[27].

En, le groupe français d’électronique et de défenseThales annonce la signature d’un partenariat avec Flying Whales, pour équiper le cockpit du LCA60T de sa suiteavionique Flytx. C'est une version à deux écrans tactiles de son système de calculateur critique de vol. Ces technologies lui confèreraient un niveau d’interaction « inédit »[28].

L’entreprise française Safran, via sa filialeSafran Electrical & Power, s’est également prononcée en octobre 2021 sur la signature d’un accord avec Flying Whales portant sur les systèmes de génération et de distribution d’électricité qui composeront le LCA60T. Fournis par le groupe industriel, ces équipements auront pour tâche d’alimenter les réseaux internes et non-dédiés à la propulsion du dirigeable, en comprenant les convertisseurs de puissance et les batteries de l’aéronef[29],[30].

Principaux partenaires et actionnaires

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Bpifrance est partenaire du projet avec un investissement de 25 millions d’euros réalisé en[31].

En, AVIC General France, unefiliale del'avionneur chinoisAVIC, entre au capital de Flying Whales[32].

Lors de la premièreaugmentation de capital en 2017, d'un montant de 10 millions d’euros, une structure capitalistique à deux niveaux est mise en place, avec d'un côté uneholding : Fl Wh Holdco et de l'autre unesociété par actions simplifiée : Flying Whales SAS. Laholding regroupe le fondateur M. Bougon (avec 76,88 %), la régionNouvelle-Aquitaine (avec 14,84 %), des personnes physiques réunies dans SEAFIVE (avec 5,99 %) et l’ONF (avec 2,28 %)[3].

En 2017, Flying Whales SAS est détenu par cette holding à hauteur de 75,01 % et par AVIC General France avec 24,99 %. Cette dernière bénéficie d’une clause anti-dilution, via un mécanisme de « sharecall option »[3].

En 2019, la société annonce l'entrée dans son capital de troisgroupes industriels français : leGroupe ADP,Bouygues etAir liquide. Cela s'est fait par l'intermédiaire d'ADP ingénierie pour le Groupe ADP et par l'intermédiaire d'ALIAD pourAir liquide, safiliale spécialisée dans lecapital risque[21],[33].

En 2021, le groupe AVIC[34] se retire officiellement du capital de Flying Whales, avec le rachat de la totalité des parts de l’avionneur chinois (24,99%) par les actionnaires français de l'entreprise et le groupe bancaireOddo BHF[35].

Évaluation de la société par la Commission des participations et des transferts

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Lors de cette augmentation de capital, après avis de la Commission, la région Nouvelle-Aquitaine avec 7,75 millions d'euros, les groupes industriels privés ADP, Bouygues et Air liquide ; Thémaris etfamily office ZOE effectuent un investissement total de 15,25 millions d'euros, dans Fl Wh Holdco[3]. Le capital de Flying Whales SAS augmente de 30 millions d’euros, avec 15 millions d’euros pourAVIC General France, après exercice de sa « sharecall option » et 15 millions d’euros pourInvestissement Québec (IQ), pour le compte dugouvernement du Québec[3]. 5 millions d'euros supplémentaires sont prévus pour la filiale canadienne de Flying Whales[21],[36].

En 2019, Fl Wh Holdco est détenu par M. Sébastien Bougon (avec 38,12 % de participation), la Région Nouvelle-Aquitaine (32,99 %), Air Liquide, ADP, Bouygues, Thémaris, family office ZOE (avec 24,79 %), SEAFIVE (2,97 %), et l’ONF (1,13 %)[3].

Flying Whales SAS est détenu à 50,02 % par Fl Wh Holdco, à 24,99 % parAVIC General France et à 24,99 % parInvestissement Québec (IQ)[3].

Le, la Commission présidée par M. Bertrand Schneiter, à la suite du rapport de l'expert, conclut à une valorisation de Flying Whales d’environ 63 millions d’euros. Elle détermine également, une valorisation des titres Fl Wh Holdco de l’ordre de 31,5 millions d’euros[3].

Problématique technique et économique

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Critiques du projet

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Un dirigeable gros porteur à propulsion hybride comme le LCA60T cherche à transporter des charges lourdes avec unbilan carbone plus faible que les transports routiers ou aériens traditionnels. SelonTransport et environnement, une organisation européenne regroupant une cinquantaine d'ONG, l’innovation pour réduire les émissions du transport aérien est importante, mais les projets de construction de ballons dirigeables apparaissent plus comme une distraction que comme une véritable solution pour réduire l’impact environnemental du secteur. Aucune étude de l’organisation n’a cependant permis de confirmer cette thèse[37].

ÀOttawa en, leministère de l'Innovation, des Sciences et de l'Industrie n’a pas encore donné son autorisation d’exploitation à la filiale québécoise. Le gouvernement fédéral (Ottawa) s’interroge sur le risque d’espionnage industriel ou sur la perte de propriété intellectuelle du fait de la présence de la « société d’État chinoiseAVIC » dans l'actionnariat de Flying Whales SAS (avec 24,99 %). Cependant, cela ne concerne que la filiale québécoise (les 5 millions d'euros)[38].

Dans un article du quotidienLe Devoir, publié àMontréal en, Jérome Beaugrand-Champagne regrette le placement d'Investissement Québec. Il s'inquiète aussi de la« transformation en application militaire des dirigeables une fois équipé de radars et de senseurs »[39].

François Legault, le premier ministre duQuébec depuis 2018, défend avec vigueur le projet et incite les québécois à « se réconcilier avec la prise de risques ». Des experts mandatés par l’anciengouvernement Couillard avait jugé ce projet « irréaliste »[40].

À la suite du retrait d'AVIC en 2021 et de la levée du véto d'Investissement Canada,Investissement Québec renforce sa position dans la start-up en, avec un investissement évalué à 55 millions dedollars canadiens[18].

Notes et références

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Notes

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  1. Le nomFlying Whales signifiebaleines volantes en français.

Références

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  1. abcd ete« https://www.societe.com/societe/flying-whales-788658946.html »
  2. a etbSirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. abcdefghi etjBertrand Schneiter, « Commission des participations et des transferts »[PDF], sureconomie.gouv.fr,
  4. « Société Flying Whales à SURESNES (Chiffre d'affaires, bilans, résultat) avec Verif.com - Siren 788658946 », surwww.verif.com(consulté le)
  5. Pierre Monnier, « Flying Whales, le dirigeable qui envoie du bois »,usinenouvelle.com,(consulté le)
  6. « [Communiqué] Flying Whales : le design du futur aéronef LCA60T dévoilé »Accès libre, surusinenouvelle.com,(consulté le)
  7. economie.gouv, « LA nouvelle france industrielle »,eonomie.gouv,‎(lire en ligne)
  8. Rémi Amalvy, « Flying Whales lève 30 millions d'euros de plus pour ses dirigeables Made in France »Accès payant, surusinenouvelle.com,(consulté le)
  9. « Coopération entre le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et le gouvernement du Québec - Dirigeables à charges lourdes : Québec annonce la création d'emplois qualifiés au cours des quatre prochaines années et l'implantation d'une usine de production de dirigeables », surwww.quebec.ca(consulté le)
  10. Pierre Lascourrèges, « Gironde : Flying Whales renforce son projet d’usine à Laruscade », surSudOuest.fr,(consulté le)
  11. Nicolas César, « Gironde : Le plus grand dirigeable du monde sera construit à Laruscade », surSudOuest.fr,(consulté le)
  12. Renaud Solacroup, « On construira le plus grand dirigeable du monde à Laruscade »,Haute Gironde,‎(ISSN 1261-8519)
  13. Nicolas César, « Gironde : Le plus grand dirigeable du monde sera construit à Laruscade »Accès libre, sursudouest.fr,(consulté le)
  14. Léna Corot, « La seconde édition des FT120 et Next 40 accueille 30 nouveaux entrants », surusine-digitale.fr,(consulté le)
  15. « Flying Whales : le dirigeable du futur, un nouveau transport cargo écologique envisagé en Guyane », surGuyane la1re(consulté le)
  16. Elsa Provenzano, « La start-up girondine Flying Whales lève 122 millions d’euros », surwww.20minutes.fr,(consulté le)
  17. ab etcOlivier Jame, « Le financement de son dirigeable bouclé, Flying Whales vise une production française puis mondiale »,L'Usine Nouvelle,‎(lire en ligne, consulté le)
  18. a etbAndré Dubuc, « Flying Whales | Québec investit 55 millions dans des dirigeables géants », surLa Presse,(consulté le)
  19. Thomas Leroy, « Dans la course aux dirigeables du futur, le français Flying Whales lève 122 millions », surBFM Business,(consulté le)
  20. VictorVasseur, « Flying Whales, Verkor, Zeplug : ces start-up qui intègrent le prestigieux label Next40 », surFrance Inter,(consulté le)
  21. ab etcFrank Niedercorn, « Flying Whales ouvre son capital à ADP, Bouygues et Air Liquide », surlesechos.fr,(consulté le)
  22. (en-CA) Frédéric Tomesco, « Flying Whales poised to lift off in Montreal thanks to Quebec investment », surmontrealgazette.com,(consulté le)
  23. « Au Bourget, les dirigeables-débardeurs de Flying Whales s’envolent avec l’ONF », surOffice national des forêts,(consulté le)
  24. Guillaume Belan, Anaïs Gripon et Romain Schalck, « L’ONERA et Flying Whales terminent la première campagne d’essais en soufflerie du dirigeable LCA60T »[PDF], suronera.fr,(consulté le)
  25. « Le dirigeable de Flying Whales vole déjà… dans les nuages d’AWS », surLeMagIT(consulté le)
  26. Sybille Aoudjhane, « Le futur dirigeable de Flying Whales séduit Bpifrance », surusinenouvelle.com,
  27. Frank Niedercorn, « Flying Whales ouvre son capital à ADP, Bouygues et Air Liquide »Accès libre, surlesechos.fr,(consulté le)
  28. L'UsineNouvelle, « Thales embarque à bord du dirigeable de Flying Whales »,usinenouvelle.com,‎(lire en ligne, consulté le)
  29. Antoine Vermeersch, « Après Thales, Safran rejoint le projet de dirigeable de Flying Whales »Accès payant, surusinenouvelle.com,(consulté le)
  30. Véronique Guillermard, « Safran embarque à bord du dirigeable de Flying Whales »Accès payant, surlefigaro.fr,(consulté le)
  31. « ENQUETE. Flying Whales : 90 millions d'euros d’argent public investis et toujours aucun prototype de dirigeable », surFranceinfo,(consulté le)
  32. ThibaultProux, « AVIC G.A. entre au capital de Flying Whales », surportail-aviation.com,(consulté le)
  33. « Flying Whales: levée de fonds de 30 millions d'euros | Societe.Tech », sursociete.tech,(consulté le)
  34. « Flying Whales atterrit en Gironde mais largue son actionnaire chinois », surLes Echos,(consulté le)
  35. « Dirigeables-cargos | Flying Whales veut relancer ses projets au Québec », surLa Presse,(consulté le)
  36. Frank Niedercorn, « Flying Whales va produire ses dirigeables au Québec », surlesechos.fr,(consulté le)
  37. Nathan Cocquempot, « Le ballon dirigeable, une solution d’avenir pour le transport de marchandises ? », surLe Monde.fr,(consulté le)
  38. AlexandreRobillard, « Flying Whales : Ottawa craint que la Chine espionne », surjournaldequebec.com,(consulté le)
  39. Jérome Beaugrand-Champagne, « Un investissement douteux de Québec dans les ballons dirigeables », surLe Devoir,(consulté le)
  40. Hugo Pilon-Larose, « Flying Whales : François Legault défend le projet de dirigeables », surlapresse.ca,(consulté le)

Articles connexes

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Liens externes

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