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Flagellation

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Laflagellation est un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec unfouet, des lanières, ou une tige souple, ou encore tout autre objet du même type.

Souvent utilisé commechâtiment corporel, dans certains cas comme unetorture, laflagellation a aussi des usages religieux ou érotiques.

Comme châtiment corporel, ou moyen de torture

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Le fouet a été utilisé par toutes les civilisations et est encore employé dans certains pays ou régions, comme ceux appliquant lacharia.

Dans latorture, la flagellation est souvent un préliminaire à d'autres tortures. Le nombre de coups est généralement très élevé. Si les coups infligés sont trop nombreux, ils peuvent conduire à la mort.

LesRomains utilisaient commechâtiment corporel lafustigation (par desverges ou lefustis, « bâton »), peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis car jugée moins infamante[1] ; la flagellation avec un fouet (leflagellum[2]) ou leflagrum appliquée aux non-citoyens, libres ou esclaves qui ont commis des actes criminels ; laverberatio (littéralement « coup ») est le châtiment le plus sévère : administrée par lefustis ou leflagrum à une telle intensité qu'elle mutile le supplicié, voire le tue, cette torture est souvent le préliminaire à lapeine de mort, même si les sources divergent. Pour la loi Valeria de-300,Tite-Live etCicéron (Pro Rabirio) indiquent qu'un flagellé ne peut être mis à mort, alors que d'autres auteurs (Cicéron dans laRépublique ,Valère Maxime etDenys d'Halicarnasse) distinguent les verges de l'exécution[3]. Les définitions de ces châtiments ayant souvent tendance à se recouvrir, elles étaient rarement précisées par écrit dans les sentences de jugement[4]. Le droit romain ne fixait pas le nombre de coups donnés (il dépendait bien souvent du caprice du bourreau ou de la nécessité de maintenir en vie le torturé avant qu'il soit crucifié[5]) alors que ledroit hébraïque le limitait à 40 afin d'éviter la mort du supplicié[6].

AuMoyen Âge, la flagellation est répandue en France, comme partout dans le monde, excepté dans lanoblesse[7]. Ce sera également le cas durant toute la période de l'Ancien Régime.

AuxXVIIIe et XIXe siècles, la bastonnade et la flagellation avec une corde goudronnée étaient des punitions fréquemment pratiquées dans lesbagnes, dans lamarine et durant l'esclavage. EnFrance, la dernière flagellation pénale publique fut administrée en 1786 à laComtesse de la Motte pour son rôle dans l'affaire du collier de la reine ; la flagellation pénale et éducative sera interdite en 1830. Elle reste néanmoins en vigueur dans la marine, en tant que pratique disciplinaire, ainsi que dans les bagnes et les colonies (pour les esclaves), jusqu'au décret du 12 mars 1848. EnSuède, elle retirée de la liste des peines acceptables de lajustice militaire en 1882.

EnAngleterre, la coutume disciplinaire de la flagellation reste longtemps ancrée dans les mœurs ; ce qui explique que les auteurs anglo-saxons auront souvent recours aux scènes de flagellation dans leurs romans, selon le modèle victorien d'une « éducation à l'anglaise ».

De nos jours, la flagellation est une sanction pénale enArabie saoudite et enIran. Elle est également utilisée pour réprimer différents délits dans plusieurs régions du monde. On peut citer entre autres, leSoudan, l'Indonésie,Singapour, laMalaisie, lesultanat de Brunei, etc.

Enfin, depuis toujours, des fustigations plus bénignes à l'égard des enfants ou adolescents sont répandues. Ce type de punition est généralement interdit dans les écoles aujourd'hui, mais subsiste dans différents pays à travers le monde.

Comme moyen de faire pénitence

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Article détaillé :Flagellation de Jésus.

Dans lareligionchrétienne, la flagellation est unsymbole fort, car cette torture fut utilisée par les Romains surJésus-Christ avant sacrucifixion. C'est pour cette raison que des groupes deFlagellants se forment auMoyen Âge, surtout enAllemagne et enHongrie. Allant de ville en ville, ils s'autoflagellent avec desdisciplines pour fairepénitence, en s'unissant de cœur et en esprit à la Passion de Jésus pour qu'il leur permette, par ces souffrances semblables aux siennes, d'expier leurs péchés. Ils enjoignent à toute personne de venir se faire châtier pour obtenir la rémission de ses péchés. En 1509, le papeClément VII les condamne à l'Inquisition. Néanmoins, en France, la confrérie des Blancs-Battus, fondée parHenri III, utilise les mêmes méthodes et ses adeptes se rendent en procession jusqu'àNotre-Dame de Paris, en se fouettant en cadence. En 1601, leparlement de Paris interdit définitivement cette procession. Mais le fouet demeure un douloureux correcteur des vices, et jusqu'au Moyen Âge, les verges, dans l'idée d'une imitation christique, sont un des outils les plus utilisés de la répression.Rabelais etMontaigne s'insurgent d'ailleurs contre les maîtres armés de fouets.

La flagellation se pratiquait et se pratique encore dans certains ordres religieux catholiques. Le pasteur H.J. Hegger, ancien rédemptoriste, livre ce témoignage dans son autobiographieDu couvent à l'Évangile (Paris, Bergers et Mages,1959) :

« Deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi soir, les Rédemptoristes s'infligent une flagellation en commun. Chacun se tient dans le corridor, à la porte de sa chambre. Après quelques prières, les lumières sont éteintes et chacun se déshabille. Au moment où est entonné lePsaume 51 (Miserere mei Deus), chacun s'administre sa raclée. Puis on récite leSalve Regina et quelques autres oraisons. Le tout dure environ dix minutes. Pendant le chant du cantique de Siméon, aux mots : «...lumière des Gentils », les lampes sont rallumées. La flagellation se pratique avec un faisceau de cordes, durcies à leurs extrémités par de la résine. »

De même, deschiites pratiquent l'autoflagellation pour commémorer lapassion d'al-Husayn à l'occasion de la fête de l'Ashoura[8].

Dans la littérature érotique

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Sans avoir connu la fortune du terme « enfer », le mot « flagellation » désigne à la Bibliothèque nationale une série de cotes sous lesquelles ont été regroupés à partir du début duXXe siècle des ouvrages de plus en plus nombreux depuis les années 1880, traitant sous forme historique ou romancée de la flagellation.

Dans le domaine de l'édition, c'est le succès des œuvres deLeopold von Sacher-Masoch, assez tôt traduites en français, et la notoriété des travaux deRichard von Krafft-Ebing, fondateur des concepts de « sadisme » et « masochisme », qui marquent les débuts d'une vague éditoriale qui durera jusqu'à la fin des années 1930.La Vénus à la fourrure (1870) fait presque figure de roman fondateur, dont les héros, Séverin et Wanda, qui usent et abusent de la flagellation en tant qu'éveilleuse de sensaphrodisiaque, furent inspirés à l'auteur par le souvenir traumatique d'une flagellation de son oncle par sa tante à laquelle il assista en secret. Toute sa vie, Sacher-Masoch sera hanté par la figure de cette femme, ne se séparant jamais de sa fourrure et de son fouet, « cette créature qui, par sa force et sa beauté brutales, paraissait créée pour mettre insolemment son pied sur la nuque de l'humanité ». Une part importante des publications françaises liées à ce genre est constituée de traductions (ou prétendues telles) de l'anglais. Raymond-Josué Seckel précise que « la flagellation, qualifiée en anglais comme en français (une fois n'est pas coutume) de “vice anglais” (english vice), a en effet été le thème dominant d'une part importante de la littérature érotique anglaise dans la seconde moitié duXIXe siècle. »[9]

Néanmoins, le thème n'est pas absent de la littérature desXVIIe siècle et duXVIIIe siècle et l'œuvre dumarquis de Sade, notammentJustine ou les Malheurs de la vertu (1791), tout comme son iconographie, est riche en scènes de flagellation. On peut également citerThérèse philosophe (1748), attribuée en partie àJean-Baptiste Boyer d'Argens. Il en va de même de la littérature médicale, où la frontière est ténue entre la flagellation comme remède contre l'impuissance et l'usage du fouet comme « aphrodisiaque externe ». Sous l'Empire, l'actriceÉmilie Contat (1770-1846) fouettait ses amants, dont le célèbreJoseph Fouché, ministre de la Police de Bonaparte. À la même époque, àLondres, la mode des sévices bat son plein. Un peu partout en Europe se pratique « le jeu de l'esclave », qui consiste à se faire fouetter et humilier entièrement nu. Dès lors, la littérature se fait l'écho de telles pratiques, en y ajoutant le plaisir du texte proprement dit lié à une rhétorique du désir, une alliance qu'on trouvait déjà en creux chezJean-Jacques Rousseau, lorsque dansLes Confessions, le jeune homme reçoit la fessée de Mademoiselle Lambercier.

À partir de la fin duXIXe siècle des éditeurs spécialisés associent la réédition de textes médicaux et la publication de compilations historiques ou romans, prétexte à diffuser des textes à connotation érotique sur l'usage du fouet. Les scènes de flagellation y ont des cadres variés : bordels, pensionnats, couvents ou hôpitaux. Parmi ces éditeurs notoires, on peut citerAuguste Brancart, àBruxelles et àAmsterdam, Paul Harry Ferdinando (plus connu sous le nom deCharles Carrington) àLondres puis àParis,Jean Fort, entre 1905 et 1939 à Paris[10]. Dans sonAnthologie de la fessée et de la flagellation (La Musardine, 1998), Alexandre Dupouy, estime à plus de 700 les romans flagellomaniaques écrits entre 1890 et 1940.

Un des principaux et premiers ouvrages français traitant de la flagellation d'un point de vue « priapi-médico-philosophique » (selon la formule d'une réimpression de 1885) est leTraité du fouet et de ses effets sur le physique de l'amour, ou Aphrodisiaque externe, ouvrage médico-philosophique, suivi d'une dissertation sur tous les moyens capables d'exciter aux plaisirs de l'amour, par D*****, deFrançois Amédée Doppet (1753-1799), initialement paru en 1788 et qui connut plusieurs réimpressions un siècle plus tard. Il s'agit d'une compilation qui reprend les contributions d'auteurs anciens sur l'excitation sexuelle provoquée par la flagellation, notamment dans les couvents. Doppet avait été précédé dans cette veine par le médecin allemand Johann Heinrich Meibom (1590-1655), auteur d'unDe usus flagrorum in re medica et veneria (traduit en français en 1795), qui défendait l'utilité des coups pour stimuler l'activité sexuelle[11]. Parmi les ouvrages publiés en pleine vogue de la « flagellation » à la fin duXIXe siècle, on peut citer :Souvenirs de Mrs. Martinett, par E. D. auteur de « Jupes troussées », dont la paternité n'a pas été réellement élucidée et qui est publié par Auguste Brancart, sous son enseigne de l’Imprimerie de la Société Cosmopolite. L'institutrice Mrs. Martinett y enseigne les bons principes à ses élèves, à l'aide de l'instrument qui porte son nom.

En 1902 le journalisteCharles Virmaître (1835-1903) fait paraîtreLes Flagellants et les flagellés de Paris, une compilation d'anecdotes, lettres, potins sur les conduites d'esclavage sexuel consenti et sollicité. L'ouvrage est publié par Charles Carrington, qui édite aussi à la même époqueLa Flagellation amoureuse (1904) de Jean de Villiot (pseudonyme de Georges Grassal), et cosigne lui-même avecHugues Rebell (1867-1905) etHector France (1837-1908), sous le même pseudonyme collectif de Jean de Villiot, uneÉtude sur la flagellation à travers le monde, aux points de vue historique, médical, religieux, domestique et conjugal avec un exposé documentaire de la flagellation dans les écoles anglaises et les prisons militaires. Parmi d'innombrables autres ouvrages, on peut mentionnerMaisons de flagellation, traité sur les méthodes employées par les flagellomanes, écrit par le Docteur Fowler (pseudonyme) et édité par Jean Fort en 1911, avec une préface de Pierre de Jusange (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom dePierre Mac Orlan) et de nombreux croquis deFrédillo représentant d'étonnants instruments de flagellation ;Le Règne de la cravache et de la bottine (1913) de Bernard Valonnes, qui se partage entre récits de masochisme et récits de flagellation ;La Clinique des cauchemars (1937) de Jean Vergerie, publié à compte d'auteur et illustré par Sadie-Mazo, qui oscille entre pornographie et épouvante ;L'Amour fouetté (vers 1930) de Gaston Vincennes (pseudonyme de Gaston Bonhomme). On trouve aussi des scènes de flagellation dans d'autres récits érotiques très célèbres de cette époque, commeLes Onze Mille Verges (1907) deGuillaume Apollinaire ouTrois filles de leur mère (écrit vers 1910, et publié sous le manteau parRené Bonnel en 1926) dePierre Louÿs.

Pierre Mac Orlan (1882-1970) a signé plusieurs ouvrages érotiques, sous son véritable nom, Pierre Dumarchey, ou sous d'autres pseudonymes (Pierre du Bourdel, Sadie Blackeyes), pour la plupart publiés par Jean Fort, où la flagellation, entre autres sévices et plaisirs, est largement présente :La Comtesse au fouet, belle et terrible (l'homme-chien), roman d'une héroïne de Sacher-Masoch (1908), livre sado-masochiste où les héros évoluent dans les hauts lieux de la bonne société fin-de-siècle (Saint-Pétersbourg, Naples, Nice, Monte-Carlo) ; une succession de mauvais traitements et de viols intituléeLes Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange ou Les Aventures libertines d'une Demoiselle de Qualité sous la Terreur (1910) ;Mademoiselle de Mustelle et ses amies. Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse (1913), roman d'apprentissage d'une jeune fille, qui sera réédité en 1928 parRené Bonnel etPascal Pia, sous les allures d'un pastiche de la collection de Hachette la « Bibliothèque rose » ;Petite dactylo, suivi deLes Belles clientes deM. Brozen et deLe Maître d'école, avec un choix de lettres concernant les faits curieux touchant la flagellation des Misses et des Femmes (1914), qui est une suite de plusieurs récits dont l'action se passe à Londres et qui présentent tous les degrés de la flagellation.

Le roman de flagellation, genre déjà marginal, voire ultra-confidentiel, disparaît avant laSeconde Guerre mondiale. Quelques hommages, légèrement pastiches, lui seront rendus à l'occasion, telMonsieur dresse sa bonne (1996) deEsparbec.

Le romanHistoire d'O dePauline Réage, remet à la mode le fouet dans ses pratiques sadomasochistes.

En 1968, dans le FilmAngélique et le Sultan (tiré du roman d'Anne et Serge Golon) l’héroïne (Angélique) emprisonnée dans le harem du sultan, se rebelle contre les instructions d'Osman Ferradji, eunuque chargé du harem et pour la punir, le Sultan la fait fouetter dans une scène devenue culte, fortement érotique.

Objets utilisés

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Fouet à lanières de cuir, au musée des tortures àFribourg-en-Brisgau.

Plusieurs objets peuvent être utilisés pour flageller une personne (voici une liste non exhaustive) :

Bibliographie

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  • Jacques Boileau,Histoire des flagellants où l'on fait voir le bon et le mauvais usage des flagellations parmi les chrétiens, Amsterdam, F. Vander Plaats, 1701 ; rééd. présentée et annotée parClaude Louis-Combet, Montbonnot-Saint-Martin, J. Millon, 1986
  • Thérèse philosophe, Paris, 1748 ; fac-similé de l'édition de Paris (?), vers 1780, avec une introduction de Jacques Duprilot, Genève-Paris, éditions Slatkine, 1980
  • François Amédée Doppet,Traité du fouet et de ses effets sur le physique de l'amour, ou Aphrodisiaque externe, ouvrage médico-philosophique, suivi d'une dissertation sur tous les moyens capables d'exciter aux plaisirs de l'amour, par D*****, 1788. Rééditions : Bordeaux, Éditions Ducros, Bordeaux, 1970 ; Paris, Éditions Payot-Rivages, 2011 ; avec des illustrations deJean-Claude Pertuzé, Toulouse, Éditions Ed, 2013
  • Donatien Alphonse François de Sade,Justine ou les Malheurs de la vertu, « En Hollande, chez les Libraires associés » (en réalité, Paris, Girouard), 1791 ;Œuvres, t. II, édition établie parMichel Delon, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1995
  • Jean de Villiot (pseudonyme collectif deCharles Carrington,Hugues Rebell etHector France),Étude sur la flagellation à travers le monde, aux points de vue historique, médical, religieux, domestique et conjugal avec un exposé documentaire de la flagellation dans les écoles anglaises et les prisons militaires, Paris, Charles Carrington, 1901
  • Charles Virmaître,Les Flagellants et les flagellés de Paris, Paris, Charles Carrington, 1902
  • Jean de Villiot (pseudonyme de Georges Grassal),La Flagellation amoureuse, Paris, Charles Carrington, 1904
  • Leopold von Sacher-Masoch,La Vénus à la fourrure, traduit par Raphaël Ledos de Beaufort, Paris, Charles Carrington, 1902
  • Leopold von Sacher-Masoch,La Czarine noire et autres contes sur la flagellation, traduit par D. Dolorès, Paris, Charles Carrington, 1907
  • Leopold von Sacher-Masoch,Fouets et fourrures, édition établie et présentée par Emmanuel Dazin, Bègles, Le Castor astral, 1995
  • Docteur Fowler (pseudonyme),Maisons de flagellation, traité sur les méthodes employées par les flagellomanes, avec une préface de Pierre de Jusange (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan) et des croquis deFrédillo, Paris, Jean Fort, 1911
  • Bernard Valonnes,Le Règne de la cravache et de la bottine, Sceaux, Select-Bibliothèque, 1913
  • Pierre Dumarchey, connu sous le nom dePierre Mac Orlan,La Comtesse au fouet, belle et terrible (l'homme-chien), roman d'une héroïne de Sacher-Masoch, Paris, Jean Fort, 1908 ; rééd. Toulouse, Héliot presse, 1990
  • Pierre du Bourdel (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan),Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange ou Les Aventures libertines d'une Demoiselle de Qualité sous la Terreur, « Québec, Sweetgra's » (en réalité : Paris, Jean Fort) 1910 ; rééd. Paris, La Musardine, 2000
  • Pierre du Bourdel (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan),Mademoiselle de Mustelle et ses amies. Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse, « Québec, Sweetgra's » (en réalité : Paris, Jean Fort), 1913 ; rééd. Paris, La Musardine, 1999
  • Sadie Blackeyes (pseudonyme de Pierre Dumarchey, connu sous le nom de Pierre Mac Orlan),Petite dactylo, suivi deLes Belles clientes deM. Brozen et deLe Maître d'école, avec un choix de lettres concernant les faits curieux touchant la flagellation des misses et des femmes, Paris, Jean Fort, coll. « Les Orties blanches », avec 32 illustrations de G. Smit, 1914 ; rééd. Paris, La Musardine, 2005
  • André Lorulot,La flagellation et les perversions sexuelles - l'amour, la religion et le fouet, à travers la cruauté les aberrations de la sexualité, Paris, Idée Libre, 1956
  • Jean-Jacques Pauvert,Anthologie historique des lectures érotiques, vol. 2 « De Sade à Victoria 1791-1904 » et vol. 3 « De Guillaume Apollinaire à Philippe Pétain. 1905-1944 », Paris, Éditions Stock, 1995Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Esparbec (pseudonyme de Georges Pailler),Monsieur dresse sa bonne, Paris, Média 1000, 1996
  • Alexandre Dupouy,Anthologie de la fessée et de la flagellation, Paris, La Musardine, 1998Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Patrick Vandermeersch,La Chair de la passion. Une histoire de foi : La Flagellation, Paris, Le Cerf, 2002
  • Jean-Pierre Dutel,Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement entre 1880 et 1920, vol. 1, Paris, chez l'auteur rue Jacques Callot, 2002(ISBN 978-2-9517742-0-9)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Pierre Dutel,Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement entre 1920 et 1970, vol. 2, Paris, chez l'auteur rue Jacques Callot, 2005
  • Philippe Di Folco (dir.),Dictionnaire de la pornographie, préface deJean-Claude Carrière, Paris,Presses universitaires de France, 2005(ISBN 978-2-130544-14-2)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Raymond-Josué Seckel, « La flagellation »,L'Enfer de la Bibliothèque. Éros au secret, sous la dir. de Marie-Françoise Quignard et Raymond-Josué Seckel, Paris, Bibliothèque nationale de France, 2007, pp. 347-354Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en)Peter Moskos (en),In Defense of Flogging,New York,Basic Books,, 192 p.(ISBN 978-0-465-02379-0)
  • Boris Klein,D'un usage curieux en médecine : Réflexions sur De l'utilité de la flagellation de J.-H. Meibom, Paris, Éditions Classiques Garnier, coll. « Constitution de la modernité », 2016

Notes et références

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  1. Pierre Carnac,Saint Suaire de Turin, A. Lefeuvre,,p. 44
  2. Diminutif deflagrum, littéralement « petit fouet », ce diminutif s'applique non à sa taille mais à la finesse de ses cordes tortillées et nouées.
  3. Histoire du droit pénal romain, Les Belles Lettres, p. 134.
  4. Theodor Mommsen,Le droit pénal romain, Volume 3, A. Fontemoing,,p. 333
  5. (en) Frederick T. Zugibe,The Crucifixion of Jesus. A Forensic Inquiry, Rowman & Littlefield,,p. 20
  6. Pierre Barbet,La Passion de Jésus-Christ selon le chirurgien Pierre Barbet, Mediaspaul Editions,(lire en ligne),p. 76
  7. Michel Bénézech, « La violence de la justice : tortures et châtiments corporels dans l’histoire »
  8. Le Pointmagazine, « A Kerbala, tout de noir vêtus, les chiites célèbrent l'Achoura », surLe Point,(consulté le)
  9. Raymond-Josué Seckel, « La flagellation »,L'Enfer de la Bibliothèque. Éros au secret, sous la dir. de Marie-Françoise Quignard et Raymond-Josué Seckel, Bibliothèque nationale de France, 2007,p. 347.
  10. Cf. Jean-Pierre Dutel,Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement entre 1880 et 1920, vol. 1, Paris, chez l'auteur rue Jacques Callot, 2002(ISBN 978-2-9517742-0-9)
  11. Voir à ce sujet les commentaires de Boris Klein,D'un usage curieux en médecine : Réflexions sur De l'utilité de la flagellation de J.-H. Meibom, Paris, Éditions Classiques Garnier, 2016.
  12. « Gabon : la justice saisie pour torture présumée sur un ancien député »,TV5MONDE,‎(lire en ligne, consulté le).
  13. JoshuaHammer,Les résistants de Tombouctou : Prêts à tout pour sauver les manuscrits les plus précieux du monde,Arthaud,, 331 p.(ISBN 978-2-08-138686-0,lire en ligne).
  14. « Gard: Il fouette son fils avec des câbles de fil électrique, le père écroué », surwww.20minutes.fr(consulté le).
  15. Chantal David, « WATTIGNIES - Deux ans de prison pour avoir fouetté sa compagne « pour la punir » »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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