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Filiæ maestæ JerusalemRV 638 | |
![]() Portrait présumé d'Antonio Vivaldi en 1723 (musée international et bibliothèque de la musique de Bologne) | |
Genre | Motet,musique sacrée,musique baroque |
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Musique | Antonio Vivaldi |
Texte | Filiæ mæstæ Jerusalem[1] |
Dates de composition | Vers1715 en musique classique |
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Filiæ mæstæ Jerusalem (« Filles affligées deJérusalem », en français[2]) est unmotet duXVIIIe siècle, enlatin, d'Antonio Vivaldi (1678-1741), introduction auMiserere RV 638,Psaume 50 dulivre des Psaumes de laBible[3].
Vivaldi est un des compositeurs et violonistes virtuoses les plus importants de toute l'Europebaroque, en particulier avec son œuvreLes Quatre Saisons.
Il compose vers 1715, à la même période que sonNisi Dominus, ses œuvres actuellement cataloguées RV 638 et RV 641[4], deuxmotets introductifs pour mettre en musique le thème de « laPietà » (littéralement : « la Pitié » : la ViergeMarie (mère de Jésus) enMater dolorosa, pleurant de douleur son fils mort qu'elle tient sur ses genoux au pied de lacroix). Ce motet est l'un des deux. Intitulé d'après sonincipitFiliæ mestæ Jerusalem (RV 638), il est écrit pour unevoix d'altosolo, deuxviolons, unalto à cordes, et labasse continue (fréquemment tenue par uneviole de gambe et un clavier)[5], introduction auPsaume 50 (Miserere), chanté pendant laSemaine sainte[6] (commémoration de laPassion du Christ, suivie de saRésurrection àPâques).
Cette œuvre chante latristesse des « femmes affligées deJérusalem » qui pleurent la souffrance duChrist (saPassion et samort sur la croix). Elle conclut sur le motMiserere (« aie pitié », enfrançais) pour introduire lepsaumeMiserere qui suit (à ce jour présumé perdu)[7].