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Fey | ||||
![]() Église de Fey. | ||||
![]() Armoiries | ||||
Administration | ||||
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Pays | ![]() | |||
Canton | ![]() | |||
District | Gros-de-Vaud | |||
Communes limitrophes | Rueyres,Bercher,Boulens,Montanaire,Montilliez,Villars-le-Terroir,Vuarrens,Pailly | |||
Syndic | François Guignard | |||
NPA | 1044 | |||
No OFS | 5522 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 762 hab.(31 décembre 2023) | |||
Densité | 104 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 40′ 31″ nord, 6° 40′ 59″ est | |||
Altitude | 639 m | |||
Superficie | 7,35 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte :Suisse Géolocalisation sur la carte :Suisse Géolocalisation sur la carte :canton de Vaud | ||||
Liens | ||||
Site web | www.fey-vd.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Fey est unecommunesuisse ducanton de Vaud, située dans ledistrict du Gros-de-Vaud. Elle fait partie dudistrict d'Échallens entre 1803 et 2007.
La commune faisait partie dudistrict d'Échallens et, depuis le1er septembre 2008, elle appartient au nouveaudistrict du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avecRueyres,Bercher,Boulens,Montanaire,Montilliez,Villars-le-Terroir,Vuarrens etPailly.
La commune se situe sur lePlateau suisse, dans la région duGros-de-Vaud entre les vallées de laMentue et duSauteru. Elle se trouve entre la forêt dePlan Bois à l'ouest et celle duBois des Planches à l'est. La commune est rurale et abrite notamment des fermes. La culture descéréales ainsi que desbetteraves sucrières marque les paysages de la commune sur un plateau relativement plat : d'une altitude moyenne de 640 mètres, il culmine à 685 mètres un peu au sud du village de Fey.
Outre le village de Fey, la commune compte plusieurs exploitations agricoles dispersées sur son territoire.
Premières mentions :Feio (vers 1152-1160) ;Guillemus de Fai (1154) ;Fei (1228).Fey dérive du latinfagus signifiant hêtre. Le mot passe par l'arpitanfoyard oufayard, qui a donné Fey ou Fay[3] .
D'argent au hêtre arraché de sinople. Ces armoiries «parlantes» de la commune apparaissent à l'église en 1905, sur un vitrail offert par un paroissien[4].
Le village dépendait anciennement de laseigneurie de Bercher et fut auXIIe siècle une possession de lafamille de Cossonay. Après l'invasionbernoise de 1536, Fey est inclus dans lebailliage d'Yverdon[5].
Château de Bourjod. Ancien château seigneurial qui s'élevait sur un monticule boisé séparant le Sauteruz et le ruisseau du Château, dit aussi de Combettaz. Il était situé sur la commune de Fey, au sud du village dePailly. La seigneurie de Bourjod comprenait le village de Pailly et une partie des villages deVuarrens et deVuarrengel. Elle avait été détachée de la grande seigneurie deBelmont qui dépendait deGrandson. Le château est attesté en 1323. Au début duXVe siècle, il menace ruine. Ses matériaux ont en partie servi à la construction de l'église de Pailly au début duXVIIe siècle, puis encore en 1816 à l'édification de la Laiterie[6].
Temple. L'ancienne église catholique Saint-Étienne, mentionnée déjà en 1166, est devenue temple protestant à la Réforme. Cloche de 1508 déposée dans le chœur. L'édifice a été reconstruit en 1702 par l'architecte bernoisSamuel Jenner (architecte) sous forme d'une grande salle de prédication avec chevet à cinq pans, ajourés chacun d'une baie en plein cintre. La date de 1702 est gravée sur la clef de la fenêtre orientale. Deux bancs, d'origine, sont datés 1702. Les charpentiers Jean-Jacques et Jean-Balthasar Jaunin ont laissé leurs initiales sur un écu apposé à un poteau de la galerie « IIIMI/1702/BI »[7]. Vitrail de 1909 attribuable àClément Heaton[8].
Grenier (place du Bicentenaire 16). Édifice caractéristique de cette typologie de bâtiments, daté 1711, mais probablement plus ancien[8].
Les habitants de la commune sont surnommés les Ratons[9], parce que les enfants allaient quémander à manger dans les villages voisins en période de disette[10].
La population de Fey est de 513 habitants en 1850. Elle diminue jusqu'à 447 habitants en 1880, puis passe à 498 personnes en 1910. La population baisse à nouveau à 306 personnes en 1970, avant de presque doubler en quarante ans, remontant à 562 en 2010.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Fey possède 762 habitants en 2023[1]. Sa densité de population atteint 104hab./km².
En 2000, la population de Fey est composée de 214 hommes (50,7 %) et 208 femmes (49,3 %). La langue la plus parlée est lefrançais, avec 408 personnes (95,3 %). Les deuxièmes langues sont l'allemand et leportugais, avec 6 personnes (1,4 %) pour chacune d'entre elles. La quatrième langue est l'espagnol (5 ou 1,2 %). Il y a 394 personnes suisses (92,1 %) et 34 personnes étrangères (7,9 %). Sur le plan religieux, la communautéprotestante est la plus importante avec 271 personnes (63,3 %), suivie descatholiques (89 ou 20,8 %). 45 personnes (10,5 %) n'ont aucune appartenance religieuse[11].
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Fey entre 1850 et 2010[12] :
Lors desélections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 31,79 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent leParti socialiste suisse avec 21,38 % des suffrages et leParti libéral-radical avec 15,52 %[13].
Lors des élections cantonales auGrand Conseil de mars 2011, les habitants de la commune ont voté pour leParti libéral-radical à 28,5 %, l'Union démocratique du centre à 19,95 %,les Verts à 19,78 %, leParti socialiste à 19,43 % et l'Alliance du centre à 12,35 %[14].
Sur le plan communal, Fey est dirigé par unemunicipalité formée de 7 membres et dirigée par unsyndic pour l'exécutif et unConseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[15].
Jusqu'au milieu duXXe siècle, l'économie de la commune était essentiellement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore une part importante de l'emploi local de nos jours. Pendant les dernières décennies, le village s'est transformé avec la création de plusieurs zones résidentielles occupées par des personnes travaillant dans larégion lausannoise ou d'Yverdon-les-Bains ; cette mutation s'est accompagnée de la création de plusieurs petites entreprises locales, principalement de service.
Fey fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. La commune est desservie depuis1889 par la ligne de train régionale duchemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher qui s'arrête à lahalte de Fey[16]. La localité est aussi desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont un service deCarPostal[17].
Trois personnalités politiques vaudoises sont nées à Fey. Il s'agit d'Henri Carrard (1766-1820) qui fut juriste et membre duGrand Conseil helvétique, puis du premierGrand Conseil vaudois,Alfred Jaunin (1900-1986) président de l'Union des syndicats agricoles romands, etconseiller national et enfinÉdouard Debétaz (1917-1999) juriste,conseiller d'État, conseiller national, etconseiller aux États[18].
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