Cet article concerne les définitions biologique et sociologique de la femme. Pour l'être humain, voirHomo sapiens. Pour les autres significations, voirFemme (homonymie).
Anatomiquement, la taille et la masse musculaire des femmes sont en moyenne inférieures à celles des hommes, et leurvoix plus aigüe ; mais la différence anatomique principale concerne lebassin, plus large en moyenne, probablement du fait d'unehistoire évolutive facilitant l'accouchement. Avec lapuberté, ledimorphisme sexuel matérialisé par lescaractères sexuels secondaires (notamment lesseins) s'accentue.
L'espérance de vie des femmes est plus élevée que celle deshommes, mais leur espérance de vie en bonne santé est similaire.
Laplace des femmes dans la société, tant en public qu'en privé, a beaucoup évolué au cours de l'histoire et en fonction des civilisations. La plupart desmythes etreligions voient dans la femme la compagne de l'homme, destinée à lui donner des enfants. Les rôles de lavierge, symboliquement associée à lapureté, et de lamère, associée au caractère protecteur et nourricier, y sont vus très positivement. Le rôle de laséductrice, incarnation de la tentation, est en revanche lié à des représentations culturelles plus ambivalentes voire négatives.
Une femme est l'être qui, dans l'espècehumaine, appartient ausexeféminin[1],[2],[3] — dans le langage courant, il est relatif à l'être concerné d'âgeadulte, à la différence du termefille[2]. Le terme « femme » est également utilisé par certainssociologues et courantsféministes pour désigner un individu de sexe masculin ouintersexe s'identifiant comme degenre féminin[4],[Note 1],[Note 2]. Cette définition ne fait pas l'unanimité et est critiquée par de nombreuses féministes qui considèrent que« la catégorie "femme" est fondée sur une différence biologique irréductible[7],[8]. »
Dans l'espèce humaine, le sexe génétique des individus est déterminé par la23e paire de chromosomes ou chromosomes sexuels, dont les deux possibilités sont XX (féminin) et XY (masculin). Pour le sexe féminin, la paire de chromosomes sexuels XX est constituée à lafécondation par l'union d'unovule maternel, qui est toujours porteur d'unchromosome X, et d’unspermatozoïde paternel, qui est porteur ici d'un chromosome X également[16].
À la naissance, la structure de la glande mammaire est inachevée et comporte une ramification de canaux galactophores primordiaux. L'arrêt du fonctionnement placentaire s'accompagne d'une suppression des œstrogènes maternels qui provoque de manière transitoire, dans les deux sexes, un état congestif des seins et une sécrétion lactée[22]. À ce stade, les glandes mammaires n'évoluent plus chez le garçon. Chez la fille, elles restent au repos jusqu’à la puberté, où leur évolution amène le développement desseins.
L'appareil génital interne féminin se compose duclitoris (qui dispose de larges racines internes)[23], duvagin, de l'utérus, destrompes utérines et desovaires[24]. Ses fonctions sont très différentes de celles de l'appareil génital masculin : il permet la migration desspermatozoïdes du fond du vagin jusqu’à la trompe utérine, puis la migration de l’embryon jusqu'à la cavité utérine et enfin l'implantation de l’embryon et son développement dans l’utérus jusqu'à l'accouchement. Toutefois, il existe des similitudes avec l'appareil masculin, notamment en ce qui concerne la production et le transport desgamètes depuis les gonades, la production deshormones sexuelles et le rôle dans l'excitation sexuelle et l'orgasme[25].
S’étendant de l’utérus à la vulve et situé entre lavessie et l’urètre en avant et lerectum en arrière, le vagin est un conduit musculo-membraneux[25] mesurant environ huit centimètres[26]. Il reçoit lepénis et l'éjaculat lors des rapports sexuels[24]. Le vagin est très élastique et extensible, puisqu'il s'agrandit considérablement lors de l'accouchement[24]. Sa sensibilité est sujette à une grande variabilité individuelle[25] ; elle est plus importante dans sa partie inférieure et dépend des muscles dupérinée[25].
L'utérus est l'organe de lanidation et du développement dufœtus. Il est composé de trois couches musculaires lisses et l'intérieur comprend l'endomètre, soumis auxvariations menstruelles. L'utérus est en forme de cône, la pointe du bas formant lecol de l'utérus — qui mène au vagin — et les extrémités latérales supérieures débouchant sur lestrompes utérines ou trompes de Fallope[27]. Le col de l'utérus secrète laglaire cervicale produite par les glandes du canal cervical en période pré-ovulatoire.
La taille de l'utérus varie entre l'enfance, la puberté, la grossesse — où il s'adapte à la taille du fœtus — et la ménopause[24].
Les deux trompes utérines conduisent l'ovule de l'ovaire jusqu'à l'utérus. C'est également dans cet organe que se produit lafécondation. Elles sont souvent représentées symétriques, en forme de cornes recourbées vers la partie inférieure du corps, bien que la dissymétrie soit fréquente[28]. Les deux ovaires produisent les ovules et sécrètent une partie des hormones sexuelles[29].
Organes génitaux externes
Représentation artistique de 1850, à propos de l'auto-examen féminin.
Les grandes lèvres forment les replis externes de la vulve. Leur face externe est recouverte de poils, tandis que la face interne est glabre, de couleur rosée et humide[25]. Les petites lèvres, situées à l'intérieur des grandes, sont aussi glabres, rosées et humides : elles ont un aspect demuqueuse bien qu'il s'agisse depeau[31]. À l'avant, les petites lèvres forment deux replis autour de la partie externe dugland du clitoris : leprépuce et le frein. Levestibule, à l'intérieur des petites lèvres, se compose duméat urétral et des orifices duvagin avec l'hymen, desglandes de Bartholin et desglandes de Skene qui produisent lessécrétions vaginales[25].
Le clitoris est un organe de l'appareil reproducteur féminin dont la partie visible se situe au sommet despetites lèvres ; il forme une proéminence d’environ 0,7 à1 centimètre de diamètre, et s’avère être la conjonction, en profondeur, de deux racines de dix centimètres qui entourent levagin et l’urètre. Cet organe joue un rôle important dans l’excitation sexuelle et lecomportement de reproduction, en particulier en favorisant le développement de la motivation sexuelle et de la jouissance.
Période de maturité sexuelle
Lamaturité sexuelle d'une femme, période de la vie pendant laquelle elle a la capacité de se reproduire, est bornée par les étapes de lapuberté et de laménopause. Elle commence à l'adolescence[32], à notre époque de façon de plus en plus précoce[33], pour se terminer entre 45 et 55 ans[34].
Lesquelette de la femme est généralement plus petit que celui de l'homme, mais il n'y a pas de différences fondamentales entre les deux sexes, hormis la forme dubassin[36]. Pour les deux sexes, celle-ci est avant tout adaptée à labipédie, mais, pour la femme, permet également l'accouchement[37]. Le sexe est souvent aisément identifiable à la forme du bassin : c'est un indicateur de diagnostic sexuel pour lamédecine légale et l'archéologie[37].
Le bassin de la femme est plus léger, plus large et plus fin que celui de l'homme. Lesdétroits inférieur etsupérieur sont plus grands[37]. L'angle subpubien, formé par les deux branches ischio-pubiennes à la jonction avec lasymphyse pubienne, est d'environ 75°[39] tandis que chez l'homme, il est rarement supérieur à 60°. Toutefois, les trois formes les plus courantes de bassin (androïde, gynécoïde et anthropoïde) peuvent être partagées chez l'un ou l'autre sexe[37].
Lesseins des femmes sont plus développés que ceux des hommes. Implantés entre la3e et la6ecôte, les seins reposent sur legrand pectoral[40]. Richement vascularisés, ils sont essentiellement composés detissu adipeux. Souvent asymétriques[25], ils ont des dimensions et des formes différentes selon les individus, qui dépendent de lagénétique et de ladiététique[40].
Les seins s'accroissent à lapuberté par le développement du système glandulaire et l'apport detissu adipeux. Chez la plupart des femmes, la taille des seins augmente durant lecycle menstruel et durant la grossesse. Lorsqu'une femme a eu plusieurs enfants, les seins sont plus volumineux et pendants. Chez une femme âgée, le sein rétrécit, du fait de l'atrophie des glandes mammaires et de la diminution du tissu adipeux[40].
L’aréole est une zone circulaire, pigmentée et en relief qui contient quinze à vingtglandes sébacées. Lemamelon se situe dans l'aréole et contient lescanaux galactophores. Cette zone est fortementinnervée et donc sensible[25]. Lors de l'allaitement, les glandes sébacées produisent une huile qui protègent le sein du mâchonnement et les glandes mammaires sécrètent lelait[40].
Les femmes ont uneespérance de vie plus élevée que celle des hommes. En 2010, dans les pays de l'Union européenne, les femmes vivent en moyenne3,5 ans de plus que les hommes, l'écart variant entre les pays, de1,9 an enGrèce à5,3 ans enEstonie. Toutefois l'espérance de vie en bonne santé est en Europe quasiment identique, avec des écarts entre hommes et femmes de 0,2 à0,8 ans en moyenne, en faveur des femmes[41].
Il nait légèrement moins de femmes que d'hommes (environ104 garçons pour100 filles). Ce phénomène est appelésurmasculinité à la naissance.
Sens
La sensibilitéolfactive est meilleure pour les femmes que pour les hommes, notamment pour les femmes en âge de procréer[42]. L'olfaction évolue au cours decycle menstruel et est le plus fort durant l'ovulation[42]. Lors de la grossesse, de nombreux témoignages font état de l'accroissement de la sensibilité de l'odorat, toutefois, plusieurs études ne sont pas parvenues à prouver une hyperosmie lors de la grossesse[43].
Psychomotricité
Selon certaines études[44], les femmes présenteraient desaptitudes psychomotrices différentes de celles des hommes : elles seraient notamment plus aptes à maîtriser les subtilités dulangage et auraient plus d'adresse manuelle, tandis que les hommes seraient plus performants en matière d'orientation dans l'espace et de raisonnement logique[45],[46]. Ces études sont sujettes à des critiques portant notamment sur les tailles d'échantillonsstatistiquement trop restreints.
La femme est féconde dès laménarche, qui survient en général vers l'âge de onze ans, jusqu'à laménopause qui survient, elle, vers la cinquantaine, et qui estpropre à l'espèce humaine. Lecycle ovarien dure environ28 jours, et est marqué par lesmenstruations. Contrairement à la plupart des espèces deprimates, il n'existe pas dechaleurs, et la période de meilleure fécondité n'est donc pas décelable par lesmâles. Cependant, il est avéré que lecomportement sexuel des femmes, notamment lors de la recherche d'un partenaire sexuel, est sensiblement différent pendant l'œstrus. L'attirance sexuelle augmente avec l'âge, ainsi que lamaturité sexuelle[48].
Lagestation chez la femme est appeléegrossesse, et dure neuf mois. Une femme gravide est dite enceinte. La grossesse est le plus souvent mono-embryonnaire. En France, entre 1995 et 1996, unaccouchement sur 70 donne lieu à desnaissances multiples,jumeaux ou triplés[49]. Laparturition, quant à elle, est appelée accouchement. L'accouchement s'effectue le plus souvent dans la douleur, en raison du volume de la boîte crânienne de l'enfant. Leplacenta est éliminé[50].
La lactation humaine est liée à la maternité. En fin de grossesse, les cellules mammaires évoluent en cellules sécrétoires, entamant la phase colostrale (lactogénèse de stade I) qui perdure deux ou trois jours après la naissance. Elle est suivie par la montée laiteuse, déclenchée par la chute du taux des hormones placentaires qui installe la phase lactée (lactogénèse de stade II). La production de lait augmente et s'adapte aux besoins de l'enfant[51].
Les femmes sont en général plus durement touchées que les hommes par les problèmes de développement. LeProgramme des Nations unies pour le développement (Pnud) mesure cela avec deux indices composites de développement humain :
l'ISDH, indicateur sexo-spécifique de développement humain ;
l'IPF, indicateur de la participation des femmes.
Dans son rapport[53] paru en2005 sur l'état de la population mondiale, leFonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dresse une liste de chiffres montrant l'inégalité dont font l'objet les femmes par rapport aux hommes dans le monde. Parmi tous ces chiffres, on peut noter celui du nombre de femmesanalphabètes,600 millions, soit le double de celui des hommes.
En 2014, deux tiers des analphabètes adultes dans le monde sont des femmes. Plus de trois quarts des 758 000 000 analphabètes dans le monde se trouvent enAsie du sud et enAfrique subsaharienne[54].
Les femmes ont acquis bien après les hommes et à des périodes différentes suivant les pays, un statut de citoyenne à part entière. Ainsi ledroit de vote leur a été reconnu pour la première fois en1869 dans leWyoming,1893 enNouvelle-Zélande, en1907 enFinlande russe (où pour la première fois elles peuvent aussi être élues), en1918 auCanada (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà accordé le droit de vote au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1944 au Québec),1919 enAllemagne et 25 ans plus tard en1944 enFrance. Depuis lesannées 1960, le mouvement féministe a fortement contribué à faire inscrire dans le droit civil l'égalité entre hommes et femmes[55].
Dans un grand nombre[Combien ?] de pays du monde, les femmes et les hommes ont légalement les mêmes droits et donc théoriquement accès aux mêmes fonctions et positions. Le passage réel d'une égalité théorique à une égalité factuelle constitue un sujet de débat, en raison entre autres d'une persistance d'unedivision sexuée du travail[55].
Divorce
Les femmes sont plus susceptibles de demander ledivorce que les hommes, elles sont à l’origine de près de trois quarts des divorces contentieux. Dans plus de 80 % des cas, ce sont les femmes qui obtiennent la garde des enfants. En France, dans les deux tiers des cas, la résidence du ménage est attribuée à la femme[56].
Selon le rapport annuel d'Oxfam sur les inégalités mondiales de janvier 2020, 18 % des ministres et 24 % des parlementaires dans le monde sont des femmes[57].
Domaines socio-professionnels
Les Lavandières, activité traditionnellement associée aux femmes, parDaniel Ridgway Knight vers 1898.En Occident, depuis leXXe siècle de plus en plus de femmes exercent des métiers autrefois réservés aux hommes.
Les femmes et les hommes sont inégaux devant lesemplois et lessalaires. En moyenne, les femmes ont unrevenu inférieur à celui des hommes dans tous les pays du monde. L'indice d'égalité salariale développé par leforum économique mondial est inférieur à 1 pour l'ensemble des pays du monde[59],[60].
Dans les entreprises, les femmes sont de moins en moins présentes à mesure que l'échelon hiérarchique augmente[65]. Par exemple, en France et en Allemagne, 70 % des chefs d'entreprise sont des hommes[66]. Bien que les inégalités salariales sont en grande partie explicables par des différences de postes, d'expérience et de volume horaire[67], les femmes restent moins payées que les hommes après ajustement de ces variables[67],[61]. C'est particulièrement vrai pour les postes les plus qualifiés, que ce soit en raison d'une solidarité masculine ou de la division familiale du travail[68].
La persistance d'un choix de métiers différents entre homme et femme, ainsi que la prise de congés parentaux et de temps partiels plus importante chez les femmes lorsqu'un couple a un enfant, sont des facteurs eux-mêmes analysés comme résultants de normes sociales sexistes[69].
Plus largement, les hommes détiennent 50 % de richesses de plus que les femmes dans le monde, selon le rapport annuel d'Oxfam sur les inégalités mondiales de janvier 2020[57].
Politique
Angela Merkel (en vert), seule femme parmi les chefs d'État et de gouvernement duG8, le 7 juin 2007.
En science, les femmes sont moins présentes que les hommes. Par exemple, seuls 3 % des détenteurs deprix Nobel sont des femmes[73]. Les historiensMargaret W. Rossiter,Londa Schiebinger etYaël Nazé ont mis en lumière les inégalités entre les hommes et les femmes dans les milieux scientifiques. Margaret Rossiter a développé les concepts de ségrégations hiérarchique et territoriale[74] comme l'effet Matilda — par lequel les contributions des femmes scientifiques sont dévaluées, puis attribuées à des collègues masculins — et l'effet de harem[75],[76].
Attirer davantage de filles et de femmes dans l’éducation et les carrières liées aux sciences permettrait de progresser vers une plus grande égalité des genres. Les filles sont souvent élevées pour croire que les sciences sont des matières « masculines » et que les aptitudes féminines dans ce domaine sont intrinsèquement inférieures à celles des hommes. Cela peut saper la confiance en soi de filles, leur intérêt et leur inclination à étudier les matières desSTEM[77].
Le manque d’intérêt des filles pour l’étude des sciences signalé dans divers contextes est souvent considéré comme lié à une inégalité dans l'accès et l’expérience d’activités éducatives liées aux sciences au domicile ou dans d’autres environnements[78]. Selon l’étude PISA 2012, les garçons avaient plus de chances que les filles de participer à des activités extrascolaires se rapportant aux sciences, telles que le visionnement d’émissions de télévision sur les sciences, la visite de sites web sur les sujets scientifiques ou la lecture d’articles sur les sciences dans des journaux ou des magazines. Les familles aux ressources limitées n’ont peut-être pas les moyens, le temps ou les contacts nécessaires pour promouvoir l’apprentissage par leurs enfants des mathématiques et des sciences. Cela a été documenté comme un facteur affectant la participation des filles aux programmes d’ingénierie en République de Corée et aux États-Unis, entre autres contextes[79],[80].
Certaines disciplinessportives, comme les sports de ballons, sont organisées sans mixité[81]. Pour les disciplines pratiquées à la fois par des hommes et par des femmes, la règle courante consiste à comparer les performances des femmes exclusivement entre elles. Dans la plupart des compétitions mixtes, telles que le marathon, où les hommes et les femmes sont ensemble, les organisateurs appliquent cette règle de comparaison entre hommes d'un côté et entre femmes d'un autre : cette pratique peut provoquer des problèmes d'équité si une concurrente bénéficie de la présence de "lièvres" masculins à ses côtés. Les disciplines qui ne réservent aux femmes aucune catégorie particulière et, donc où la performance de chacun est comparée sans distinction homme/femme, sont peu nombreuses ; la plupart des sports hippiques, la course automobile et la voile appartiennent à ce dernier type de discipline.
Dans le sport professionnel, les salaires et les primes des femmes sont le plus souvent inférieurs à ceux des hommes : le sport masculin étant plus diffusé dans les médias et suscitant donc plus de revenus. Lefootball et lecyclisme sont des exemples frappants. Les principales disciplines qui comptent des femmes comme athlètes de renommée internationale sont l'athlétisme, la gymnastique, la natation, le tennis, le patinage artistique et la voile.
Dans le monde échiquéen, des prix spéciaux sont souvent attribués aux femmes ; parfois, les catégories sont distinctes, ou bien les joueurs/joueuses sont ensemble mais les classements sont distincts. Ceci est dû à une volonté d'encourager la participation féminine dans une activité notoirement masculine, encouragement dont les effets ont pu être constatés. Cependant ce système de récompenses est souvent compris comme s'adaptant à une différence de capacités entre hommes et femmes (et peut être parfois adopté pour ce motif). La seule mesure en faveur de la mixité qui n'encourt pas cette supposition est le quota : une équipe de division trois ou plus doit présenter au moins une femme. Si cette femme est le plus souvent au dernier échiquier, c'est dû à la faible population de joueuses laquelle induit une faible population de fortes joueuses. Là encore, ce fait est souvent perçu comme le signe de la supériorité des capacités masculines.
Des droits et devoirs familiaux différents sont attribués traditionnellement en fonction du sexe. Dans les pays où la polygamie est autorisée[Note 3], celle-ci est presque toujourspolygyne.
L'activité sexuelle et amoureuse des femmes est discriminée en rapport à celle des hommes, ce qui constitue undouble standard. En effet, l'un des clichés les plus frappants concerne la discrimination sur l'âge des partenaires, la femme ayant socialement injonction à être (ou au minimum à paraître) plus jeune que son compagnon, ce qui est constitutif d'une discrimination importante.
Si les femmes sont globalement moins exposées aux assassinats que les hommes, dans la sphère familiale et conjugale les statistiques s'inversent, et en 2014 elles représentent 75 % des victimes dans le monde[82].
Selon les pays, la violence conjugale touche entre 15 % et 70 % des femmes[83].
En France, entre 2010 et 2012, une étude de l'Insee et de l'ONDRP sur les Français de 18 à59 ans montre que 201 000 femmes et 74 000 hommes déclarent avoir été victimes deviolences conjugales[84]. Letaux de plainte pour les violences conjugales est de 16 % pour les femmes et 7 % pour les hommes[84], le plus faible taux de plainte des hommes s'explique par unbiais culturel, les hommes n'osant pas porter plainte contre leur conjointe[85].
83 000 femmes et 13 000 hommes sondés déclarent avoir été victimes deviols et le taux de plainte est de 11 % pour les femmes et un taux non significatif pour les hommes[84],[86]. En dehors du ménage, les femmes sont plus exposées aux violences sexuelles que les hommes (0,6 % des femmes pour 0,2 % des hommes en moyenne entre 2012 et 2016[87], soit trois fois plus[86])[87].
Selon le rapport d'enquête « Cadre de vie et sécurité » 2017, en moyenne entre 2012 et 2016, les femmes sont plus concernées par les violences au sein du ménage que les hommes : en moyenne, chaque année entre 2012 et 2016, 1,1 % des femmes âgées de 18 à75 ans déclarent avoir subi des violences tandis que cette proportion est de 0,6 % des hommes du même âge[88]. Leconjoint est l'auteur dans 59 % des cas des violences physiques et dans 61 % des cas des violences sexuelles subies au sein du ménage[88].
Périodes de guerre
Femme en pleurs devant son mari tuéDes femmes vétéranes des forces armées lors d'une cérémonie commémorative.
De nombreuses femmes dans le monde sont victimes de la guerre : victimes de la violence, déplacées, détenues, veuves, séparées de leurs proches et plus spécifiquement victimes de viols. Si la guerre et la violence, aujourd’hui, n’épargnent personne, les hommes, les femmes, les garçons et les filles sont touchés de façons différentes[89].
L’impact de la guerre sur les femmes dépend en grande partie de la mesure dans laquelle leur sécurité personnelle est touchée, des moyens qu’elles ont pour assurer leur survie et celle de leur famille, des éventuelles blessures ou pertes qu’elles subissent et, en pareil cas, de la manière dont elles en sont affectées. Leur sort résulte aussi, souvent, de ce qui est arrivé aux hommes de la famille.
En effet, par exemple pendant laPremière Guerre mondiale, les femmes françaises ont été appelées par le gouvernement pour assurer les tâches masculines puisque les hommes sont partis au combat. Elles ont assuré les récoltes des champs, elles ont travaillé également dans les usines d'armement (les munitionnettes) afin de contribuer à l'effort de guerre. Elles jouaient également le rôle de soutien moral auprès des troupes en étant marraine de guerre. Les femmes s'engagent comme infirmières, elles sont conductrices de tramway. Certaines sont même au combat comme lesamazones russes. À la suite de ces différents rôles, les femmes souhaitent avoir le droit de vote et leur émancipation. Elles obtiendront seulement le droit de vote en 1944 pour la France, de même que pour le Québec. Au retour des hommes traumatisés, l'émancipation de la femme semble difficile car ils préfèrent une femme consolatrice[90].
La protection des femmes en temps de guerre est consacrée par ledroit international humanitaire (DIH), qui lie aussi bien lesÉtats que les groupes d’opposition armés. Cette branche du droit, dont les quatreConventions de Genève de 1949 et leurs deux protocoles additionnels (Protocole I,Protocole II) du, protège les femmes en tant que personnes civiles et que combattantes capturées ou blessées. Nombre de ses règles relèvent dudroit coutumier et ont donc force obligatoire pour les parties à un conflit que celles-ci aient ratifié ou non les traités pertinents.
Lors des guerres des civilisations proche-orientales, quelques femmes souveraines se sont investies dans les actions militaires et les femmes de cours, possession du vaincu, étaient considérées commebutin de guerre. Les femmes du peuple subissaient les exactions de guerre, dont les déportations, comme le reste de la population[99].
Les filles, n'étant pas formées à l'art de la guerre ne pouvaient donc pas défendre la cité. Considérées comme moins utiles que les garçons, elles étaient plus souventexposées qu'eux, c'est-à-dire abandonnées dans la nature, ou vendues commeesclaves (Stobée[100] rappelle la formule : « Un garçon, on l'élève toujours, même si on est pauvre ; une fille, on l'expose, même si on est riche. ») Dans les cas où elles étaient élevées, elles bénéficiaient de moins de soins et d'attention.
La misogynie est courante et les femmes sont éloignées de la vie intellectuelle de la cité. Sémonide d'Amorgos dit d'ailleurs que« c'estZeus qui a créé le mal suprême : les femmes », faisant référence aumythe dePandore. On trouve, cependant, quelques exceptions, notamment à l'école pythagoricienne qui avait en son sein lamathématicienne,médecin etphilosopheThéano[101].
De plus, à Sparte les femmes sont considérées, sinon comme égales des hommes, du moins comme jouant un rôle primordial dans la Cité. Ainsi reçoivent-elles une éducation fondée sur l'apprentissage de la musique et de la danse, mais ayant aussi pour but de développer leur solidité physique : course à pied, lancer du disque et du javelot. Il n'est pas rare de voir des femmes monter à cheval et, à l'instar des hommes, une partie de leur formation (l'Agôgè) inclut des activités de lutte. LesSpartiates considéraient en effet que seules des femmes solides et vigoureuses pouvaient donner naissance à de futurs grands soldats, et cela conformément à la structure belliciste de leur société[réf. nécessaire].
DansLysistrata, unecomédie de411 av. J.-C.,Aristophane imagine les femmes faisant une« grève du sexe », afin de raisonner leurs maris et établir la paix entre les cités :« Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
ÀRome, le statut civil de la femme est initialement déterminé par son rôle par rapport aux hommes :
puella,virgo (jeune fille) : la fille reçoit essentiellement une instruction domestique ; elle porte, comme le garçon,une bulle qu'elle abandonne le jour de son mariage ;
uxor,conjux (épouse) : les filles semarient à partir de 14 ans environ, puis de plus en plus tôt au cours des siècles (vers 12 ans à la fin de l'Empire romain d'occident)[102] ; la femme est considérée comme une mineure qui passe par le mariage de l'autorité du père à celle de son mari ; il convient cependant de remarquer que ce statut est aussi celui de la plupart des hommes de la maison, soumis à l'autorité du patriarche ;
matrona,materfamilias (mère de famille) : en tant que mère, la femme est gardienne du foyer.
LeCode de Théodose comporte plus de deux cents lois détaillant le statut de la femme au Bas-Empire romain[103],[104].
Lezoroastrisme affirme l'égalité entre hommes et femmes. Il y a peu de sources sur la place des femmes dans la Perse antique mais les tablettes élamites retrouvées àPersépolis montrent cependant qu'elles travaillaient au même titre que les hommes et recevaient le même salaire. À noter aussi que sous la dynastie sassanide deux femmes sont brièvement montées sur le trône.
De nombreusesstatuettes féminines, nomméesVénus, ont été retrouvées en Europe et au Proche-Orient et datées duPaléolithique supérieur. Ces statuettes présentent généralement des proportions exagérées du ventre, des fesses, des seins et de la vulve. Du fait de l'absence d'écriture, le fait qu'elles soient l'objet d'unculte est débattu par la communauté scientifique.Marija Gimbutas plaide cependant pour l'apparition dans une société indo-européenne primitive d'un culte de ladéesse mère. Les proportions exagérées sont très certainement reliées à lafécondité et aux mystères de lagénération de la vie[105].
À partir de l'utilisation des métaux, la société s'oriente vers une organisationtripartite« prêtre, guerrier, producteur »patriarcale[107]. Les déesses s'effacent devant les dieux, qui deviennent de plus en plus nombreux[105]. Les déesses représentent l'amour (par exempleAphrodite) ou le foyer commeFrigg, bien qu'il subsiste des figures féminines aux rôles guerriers tellesArtémis ouAthéna[107]. Elles sont fortement associées à lasexualité, sont souvent en couple, parfoisincestueux commeIsis etOsiris et les temples antiques sont des lieux deprostitution dès leIIIe millénaire av. J.-C.[107]. On retrouve toutefois dans de très nombreuses cultures et religions l'archétype d'une Déesse-mère, ou Grande-mère,« femme maternelle et bienfaisante » :Astarté,Isis, Dea, Syria, Mâyâ,Mari, Marica,Magna Mater (Cybèle), Anaïstis,Aphrodite ,Rhéa,Déméter, Myriam,Chalchiuhtlicue ou Shing-Moo[108] ou encoreGuanyin.
Religions contemporaines
La plupart des religions contemporaines possèdent un livre sacré (Bible,Coran,Mahabharata...). Les femmes sont rarement présentes dans les textes : 80 % des personnages de la Bible sont des hommes, trois sourates sur 114 ont partiellement ou totalement pour objet une femme dans le Coran et un livre sur dix-huit du Mahabharata est consacré à la femme[109]. Cette sous-représentation s'explique souvent par les thèmes guerriers abordés qui laissent peu de place aux femmes[109].
La représentation féminine ne ressort donc que par les récits populaires, tels le culte desicônes de lareligion orthodoxe ou les célébrationshindoues autour deShiva. Les religions qui n'admettent que l'« écriture officielle », comme l'islam, lejudaïsme ou leprotestantisme, accordent aux femmes un rôle mineur[109].
Lejudaïsme assigne des rôles précis aux hommes et aux femmes, en particulier chez lesjuifs orthodoxes : les femmes n’ont généralement pas accès aurabbinat et sont perçues comme« impures » pendant leur périodemenstruelle. Lesrelations sexuelles horsmariage sont prohibées et les couples doivent se soumettre aux règles de laniddah (« lois de la pureté familiale »). Ledivorce et larépudiation sont permis mais découragés. L’avortement est autorisé dans les cas suivants : si le fœtus met en danger la vie de la mère, le fœtus est mal formé, ou que la mère soit incapable mentalement d'assumer la grossesse. Lacontraception n'est tolérée que dans certains cas et pour une durée définie. Lapolygamie, traditionnellement permise, est interdite depuis leXIe siècle.
Avec la mise en valeur de laVierge Marie, lechristianisme va progressivement renverser les valeurs attribuées à la sexualité des femmes. Il faudra dix siècles pour que les déesses du plaisir charnel laissent la place à lachasteté et à l'amour spirituel de Marie[107].
Leprotestantisme prône le sacerdoce universel et donc celui des femmes. Néanmoins les libertés et interdits décrétés par la religion concernant les femmes varient très fortement selon les courants protestants, du plus libéral jusqu'au plus orthodoxe.
L'islam n’admet pas la confusion des rôles masculin et féminin, ni lasexualité en dehors de l’union du couple. Cette religion offre la possibilité dedivorce sous certaines conditions[Note 6]. L'homme musulman a le devoir de protéger son épouse et de lui laisser libre choix de ses activités. La femme a le droit de travailler ou de divorcer sans le consentement de son époux[Note 7]. La femme est perçue comme « impure » en période de menstruation et pour « soulager » ce phénomène biologique elle est interdite de prière. L'islam permet l'avortement dans certaines situations précises, quand par exemple la conservation dufœtus met la vie de la mère en danger. Lapolygamie est permise par le Coran à la condition que la femme soit consentante et que l'homme ne privilégie aucune de ses femmes ; il devra leur donner de l'argent et s'occuper d'elles de manière strictement égale, il ne pourra avoir que quatre épouses au plus et sous le consentement de ses premières épouses.
Bouddhisme
Kannon (et tous ses alias en Asie) est l'archétype de la Mère miséricordieuse[111].
Le BouddhaSakyamuni a donné aux femmes la pleine ordination. Cependant, au fil du temps, le nombre de nonnes s'est moins développé que celui des moines dans les paysbouddhistes. Ainsi, auTibet, elles étaient 27 000 avant l'invasion chinoise de1959[112] alors qu'il y avait environ 592 000 moines[113].
Par contre, les femmes laïques ont joué un grand rôle au Tibet par le fait que Padmasambhava - le fondateur du bouddhisme tantrique au Tibet - et son équipe ont fondé la communauté rouge, donc monastique composée de moines et de nonnes, et la communauté blanche formée de laïcs tant hommes et femmes. Les femmes et les hommes de cette communauté blanche pouvaient se marier, et devenir lamas. Parmi les nombreuses femmes dont s'honore le bouddhisme tibétain, citons Yeshe Tsogyal, Jomo Manmo, Nigouma, Matchik Labrön et Ashi Khandro. Il y a eu aussi des lignées familiales de maîtres à disciples, voire de mère à fille. Les maîtres femmes ont surtout existé au sein de l'école nyingma, et moins dans les écoles sakya et géloug.
Dans les arts
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La représentation de la femme dans lesarts visuels est le reflet despudeurs et destabous imposés ou des audaces permises dans les sociétés humaines selon les époques et les cultures :
Lessculptures grecques antiques de femmes nues ne détaillent pas leur intimité en ne présentant« aucune ouverture ou légère séparation des monticules pelviens », mais ne cachent pas leurs seins[116].
Dans les cultures préhistoriques, les formes architecturales sont inspirées des femmes, la forme primitive essentielle étant la « grotte-utérus »[118],[119]. AuIer siècle av. J.-C.,Vitruve fait les liens entre l'ordre ionique et les proportions féminines — le diamètre de la colonne ionique correspondant à un huitième de sa hauteur — , tandis que l'ordre corinthien « représente la délicatesse d’une jeune fille, à qui l’âge rend la taille plus dégagée et plus susceptible de recevoir les ornements qui peuvent augmenter la beauté naturelle »[118],[120]. Plus récemment, une symbolique féminine a été identifiée dans « les espaces et les caractéristiques architecturauxutérins – grotte, salle, formes organiques, l’englobant, l’accueillant »[118],[121].
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Le sujet a été l'objet des réflexions de philosophes ou écrivains[122][réf. incomplète] :
Denis Diderot : « Il n’y a que les femmes qui sachent aimer ; les hommes n’y entendent rien » ;
Sigmund Freud : « Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n’ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question : Que veulent-elles au juste? » ;
Honoré de Balzac : « La femme est une lyre qui ne livre ses secrets qu’à celui qui sait en jouer » ;
Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine ; c'est l'ensemble de la civilisation qui élabore ce produit intermédiaire entre le mâle et le castrat qu'on qualifie de féminin. » ;
Emmanuel Kant : « Par le mariage la femme devient libre, par lui, l’homme perd sa liberté » ;
Victor Hugo : « Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contrepoids au droit de l’homme le droit de la femme ».
Dans la psychologie
Dans la culture populaire
Symbolisme
Symboles de Vénus et Lilith.
Desastres ont reçu des symboles liés à la femme, c'est le cas deVénus, une planète dusystème solaire nommée d'après la déesse romaine de l'amourVénus. Un astre fictif nomméLune noire est associé àLilith, potentielle première femme d'Adam et démon de la nuit[réf. souhaitée].
↑« Elle est de tous les événements mondains et est élue Femme de l'année par la société scandinave de New York[5]. »
↑« Surgeons are becoming more capable of constructing artificial genitalia, but these “add-ons” do not change the biological sex of the recipients, who are no more capable of playing the reproductive roles of the opposite biological sex than they were without the surgery[6]. »
↑La polygamie n'existe plus de nos jours que dans quelques rares sociétés comme lesGuanches auxîles Canaries, ainsi que dans des peuples minoritaires ou aux faibles effectifs (comme auMali). Voir les articlesPolygamie etPolyandrie
↑Dans le catéchisme de l'Église catholique, au numéro 2383, on lit en effet« La séparation des époux avec maintien du lien matrimonial peut être légitime en certains cas prévus par le Droit canonique (cf. ⇒ CIC, cann. 1151-1155). Si le divorce civil reste la seule manière possible d’assurer certains droits légitimes, le soin des enfants ou la défense du patrimoine, il peut être toléré sans constituer une faute morale ».
↑L’Église catholique romaine ne reconnaît ni ledivorce, ni larépudiation, sauf en cas d'adultère, conformément aux textes néotestamentaires (Mt 19. 9;Mc 10. 2-12;Lc 16. 18). Le remariage n'est possible qu'après le décès du conjoint.
↑Le divorce en islam, Coran S.65:1-7 ou S.2:226/30.
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