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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Lafamille Gagne de Perrigny est une famille noble deBourgogne qui a compté plusieurs magistrats et notables dijonnais (XVIe – XVIIIe siècle). Cette famille, branche aînée de la familleGaigne d'Ornée, a possédé plusieurs seigneuries dans la région dijonnaise, dontPerrigny-lès-Dijon, ainsi que dans la Bresse louhannaise.
Il semble que l'origine de cette famille bourguignonne, issue desGaigne d'Ornée, soitautunoise. Au début duXVIe siècle, Barthélemy Gaigne, seigneur d'Ornée et de Porcheresse, est ainsi procureur du roi àAutun. Ses armoiries sont :"d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois molettes d'éperon colletées d'or, celle de la pointe soutenue d'un croissant d'argent". La devise est :"In Me Fel Nullum". Il est ensuite procureur général auParlement de Bourgogne, àDijon (1516). Réprimandé sur sa façon de servir en 1523, il doit faire amende honorable. Son fils, également appelé Barthélemy Gaigne, est aussi procureur général à ce parlement (1545). Il devient conseiller en 1551 et lègue en 1576 cet office à son fils, Jean Gaigne (?-1615). Ce dernier soutient les intérêts du roi Henri IV, au contraire de la branche cadette de la famille, celle de son frère André, maître des comptes (1579). En 1594, lors de la « trahison » de Jacques Laverne,maire de Dijon, Jean Gaigne est enfermé dans une tour de la ville, sa tête ayant été mise à prix par le parti du duc de Mayenne. Il ne la sauve qu'en payant la somme de 500 écus. On le fait évader secrètement et, escorté de trente cavaliers, il rejoint sa compagnie restée fidèle àSemur. Le, au lendemain de la lutte, il rompt définitivement avec l'autre branche de la famille. Il adopte alors le nom de"Gagne", en remplacement de"Gaigne", et supprime dans ses armoiries le chevron et le croissant. Plus tard, le blason sera porté par deux licornes au naturel et la devise deviendra :"Recalcitrantem Cogo".
AuXVIIe siècle, son fils, Nicolas Gagne (1580-?), épouse Claude Joly, fille d'Antoine Joly, baron deBlaisy et greffier en chef au parlement dijonnais (1612). Il devient ensuite trésorier général de lagénéralité de Bourgogne. Enrichi, il achète en 1650Perrigny, une petite seigneurie proche de Dijon où il s'installe. Son fils, Antoine-Bernard Gagne (1623-1686), conseiller depuis 1645, hérite de ce domaine[1]. En 1675, celui-ci estprésident à mortier au Parlement de Dijon, ville dans laquelle il se fait construire un hôtel particulier[2]. En 1676, Antoine-Bernard acquiert également un autre domaine : lechâteau du Sauvement (àCiry-le-Noble). Par la suite, d'autres domaines bourguignons entreront, souvent par mariage ou héritage, dans cette famille :Pouilly-sur-Saône,Pagny-la-Ville,Simard, ... Elle commence alors à être distinguée par l'appellation"Gagne de Perrigny", du nom de la seigneurie d'origine. Antoine (1645-1711), fils aîné et aussi conseiller au parlement (1674), reçoit lors de son mariage, en 1677, la promesse d'obtenir Perrigny. Il hérite de son père en 1686. Son frère, Jean-Baptiste, donnera naissance à la branche des Gagne, seigneurs dePouilly. Quant à leur sœur, elle épouse Benoit-Bernard Bouhier, marquis de Beaumanoir (Lantenay) et président du Grand Conseil (1642-1682).
AuXVIIIe siècle, la famille Gagne continue de donner des conseillers au parlement de Bourgogne : Philibert-Bernard Gagne de Perrigny, fils d'Antoine et petit-fils d'Antoine-Bernard ; François-Aimé-J. (en 1712) ; Jean-Baptiste, alors appelé "Gagne de Pouilly" (de 1737 à 1775). Philibert-Bernard Gagne (1689-1759) marque grandement cette famille, de par sa longévité mais surtout, en raison de son influence parmi la société des magistrats dijonnais. Seigneur de Perrigny en 1711, conseiller du roi, il devient président à mortier auParlement de Bourgogne à seulement 25 ans, le. Par son mariage avec Jeanne-Marie de Thésut, fille de Jean de Thésut, sieur de Ragy, il s'établit aussi en Bresse. Il gagne surtout en influence grâce à ce beau-père, intendant du gouverneur de Bourgogne et ayant ses accès à Versailles. Au milieu du siècle, au faîte de sa puissance, ce notable entreprend une série de travaux dans ses domaines de la plaine dijonnaise. À son décès, son fils Antoine-Jean lui succède (1759). Celui-ci récupère aussi le comté deSaulon de sa tante Claude-Marie qui avait épousé le seigneur local, Pierre-Bernard Legrand, et en conservait l'usufruit étant veuve (1766). Il hérite aussi de nombreux domaines en Bresse au décès de sa mère (1773) ainsi qu'à la disparition de sa grand-tante, Madame de Chamillard (1774). À la tête de tous ces domaines (Perrigny, Saulon, Pouilly, Simard, etc), lui aussi connait les honneurs : maître des requêtes à Paris, il est gouverneur deLouhans en 1766, comte de Perrigny en 1768 puis est reçu aux États de Bourgogne en 1769. Après 1774, Antoine-Jean Gagne est aussi comte de Louhans et marquis deBantanges.
La seigneurie dePerrigny-lès-Dijon, avec le hameau deDomois, est achetée par Nicolas Gagne le, pour 30 000 livres, à Louis de Pernes, un colonel d'infanterie élu aux États généraux de Bourgogne qui s'est lourdement endetté. Ce petit fief, ancienne propriété deNicolas Rolin puis de son fils Guillaume Rolin de Beauchamp, porte alors un vieux château médiéval reconstruit du temps de l'illustre chancelier (milieu duXVe siècle). Son fils, Antoine-Bernard Gagne, outre son hôtel particulier dijonnais bien plus confortable, acquiert aussi lechâteau du Sauvement en 1676. Le domaine patrinien passe ensuite à Antoine Gagne, son fils (1686). Philibert-Bernard Gagne de Perrigny hérite à son tour du fief en 1711.
En ce début deXVIIIe siècle, Philibert-Bernard Gagne décide d'aménager ses domaines et de reconstruire les châteaux dans un style moderne. Pour le château dePouilly, des plans sont commandés à l'architecte Jean-Antoine Caristie. À Perrigny, un projet est confié à l'architecteClaude Desgots : il prévoit la démolition de l'édifice médiéval pour le remplacer par une construction d'allure classique (avant 1727). Le parc adjacent est redessiné et planté d'essences rares et des allées ombragées sont tracées dans le petit bois environnant ainsi que sur les chemins d'accès au domaine. En 1768, Perrigny, avec Domois et la rente de la Sansfond, est érigé en comté au profit d'Antoine-Jean Gagne, nouveau propriétaire depuis 1759.
Grâce à un mariage avec Pierre-François-Bernard Legrand, dernier seigneur local au milieu duXVIIIe siècle, la famille Gagne de Perrigny domine aussiSaulon, comté depuis 1657. Rapidement veuve (vers 1715), Claude-Marie Gagne hérite en 1727 de son propre fils, Alexandre (lui-même héritier de son frère aîné Antoine en 1722). Elle conserve alors l'usufruit du domaine jusqu'à sa cession à Antoine-Jean Gagne de Perrigny en 1766, deux ans avant sa propre mort. Plusieurs écarts sont rattachés à ce comté : le vieux manoir deLayer, le hameau deFénay, une partie deChevigny (l'autre appartenant à la Sainte-Chapelle de Dijon),Barges, l'étang de Sathenay,Noiron-lès-Cîteaux (aujourd'hui,Noiron-sous-Gevrey) et même une tour àIs-sur-Tille. Le château de Saulon date duXVIIe siècle. Confortable, il est parfois préféré aux différents chantiers en cours, d'autant plus que l'hôtel dijonnais a été vendu vers 1740 au Trésorier des États de Bourgogne,Marc-Antoine Chartraire de Montigny. Après 1768, Antoine-Jean Gagne réunit ses deux comtés, Perrigny et Saulon, pour constituer un seul ensemble.
En 1728, par reprise de fief, Philibert-Bernard Gagne devient seigneur deSimard, deBessandrey[3] et deQuain[4], dans laBresse louhannaise. Ces domaines appartenaient depuis le milieu duXVIIe siècle à la famille de Thésut, sa belle-famille ; Philibert-Bernard Gagne avait en effet épousé Jeanne-Marie de Thésut en 1713. Cette dernière, veuve en 1759, consacre son temps et des moyens à cette région. Elle comble de bienfaits l'église de Simard et fonde un lit pour un pauvre de ce village à l'hôpital de Louhans (1764). Au décès de sa mère, le, Antoine-Jean Gagne hérite des domaines[5]. Par ailleurs, peu avant sa mort en 1759, Philibert-Bernard Gagne hérite également deSaint-Bonnet-en-Bresse, une seigneurie qui appartenait aux Gonthier, famille de sa grand-mère.
Élisabeth-Marie Guyet (1656-1709), femme d'Antoine Gagne et mère de Philibert-Bernard, avait un frère, François Guyet. Conseiller d'État, maître des requêtes ordinaires puis intendant des Finances à Lyon, celui-ci est possessioné en Bresse : baron deSaint-Germain-du-Plain et d'Ouroux, marquis deBantanges (1696), baron (1711) puis comte (1724) deLouhans. Il devient même gouverneur de cette ville en 1722. À sa mort, sa fille unique, Philiberte-Thérèse Guyet, diteMadame de Chamillard[6], hérite de ces domaines. Au milieu duXVIIIe siècle, elle accroît encore son patrimoine par plusieurs acquisitions : châtellenie royale deSagy, seigneuries de Charangeroux, Rupt et La Vicheresse àSaint-Usuge,Simandre et La Vanoise ainsi que la seigneurie deSaint-Étienne-en-Bresse (en 1759). Au décès de Madame de Chamillard (1774), son neveu, Antoine-Jean Gagne, gouverneur de Louhans depuis 1766 et possessioné dans la région au décès de sa mère l'année précédente, reçoit l'ensemble de ces terres bressanes[5].
Par ses fonctions de conseillers ou de présidents à mortier, la famille Gagne de Perrigny s'impose parmi la noblesse de robe dijonnaise. Philibert-Bernard Gagne fréquente ainsi le salon littéraire demadame Des Vieux. Mais cette famille défend surtout les intérêts des parlementaires face aux officiers des États de Bourgogne. En 1744, quand Jacques de Varenne, secrétaire en chef des États, plaide pour la présidente Fyot de La Marche, il s'attire les foudres de Philibert-Bernard Gagne. Celui-ci déclare :« Une femme colère peut tout dire, un impudent tout écrire ; on rit de l'une, on méprise l'autre : tous deux sont sans conséquence. »[7],[8] C'est que ces magistrats sont opposés à une perte de leurs pouvoirs et autres prérogatives face au pouvoir administratif. Le chancelierd'Aguesseau doit finalement intervenir pour calmer les protagonistes. Leur noblesse est réaffirmée par les titres de leurs domaines : le comté de Saulon entre dans la famille par mariage et, en 1768, c'est le vieux domaine de Perrigny qui est érigé en comté. Cette famille obtient également des charges : Antoine-Jean est gouverneur de Louhans le.
Les Gagne de Perrigny sont aussi représentés dans le clergé. Claudine Gagne de Perrigny (1723-1809), fille de Philibert-Bernard Gagne et sœur d'Antoine-Jean, est abbesse deNotre-Dame de Tart. Quant à l'abbaye desGénovéfains deChâtillon, elle est remaniée en 1739 par son avant-dernierabbé commendataire, Aimé-Claude-François Gagne de Perrigny[9], un ancien chanoine deSaint-Étienne de Dijon. Celui-ci est aussi abbé deLivry et chanoine deNotre-Dame de Paris, ville où il décédera. En outre, il représente le clergé parmi les Élus des États de Bourgogne, de 1727 à 1730, puis encore de 1736 à 1739. Aimé-Claude-François Gagne de Perrigny utilise son influence pour faire imprimer à Dijon la"Relation de la fête donnée par les Élus de Bourgogne au sujet de la naissance de Monseigneur le Dauphin".
Les mariages permettent aussi à cette famille de maintenir son rang parmi la société des magistrats dijonnais. Philibert-Bernard (1689-1759), par son heureux mariage avec Jeanne-Marie de Thésut (1693-1773), accroît son influence et son domaine, notamment dans la Bresse louhannaise (Simard). Sa tante, Jeanne-Claude-Marie Gagne de Perrigny (1648-1724), épouse Benoit Bernard Bouhier (1642-1682), marquis de Beaumanoir ; elle est la mère du notable dijonnaisBouhier de Lantenay (1672-1746), président auParlement de Dijon. Le comté de Saulon entre dans le patrimoine familial par le mariage de sa sœur, Claude-Marie Gagne (?-1768), avec Pierre-François-Bernard Legrand, également président au parlement dijonnais. Quant à sa fille, Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny (1722-1811)[10], elle s'unit le à un conseiller duParlement de Bourgogne promis à un grand avenir parlementaire,Bénigne Le Gouz de Saint-Seine (1719-1800). De même, la fille de ce couple, Jeanne-Marie Le Gouz de Saint-Seine (1747-1778)[11], est choisie en 1766 pour être la seconde épouse du présidentCharles de Brosses, célébrité d'alors. D'ailleurs, son oncle, Antoine-Jean, fils de Philibert-Bernard Gagne, avait déjà offert quelques années auparavant le marbre antique découvert sur le chantier du château de Perrigny pour participer à la réalisation du mausolée de la première femme du président de Brosses, morte en 1761. De son côté, entre 1773 et 1774, Antoine-Jean hérite par deux fois de vastes domaines situés en Bresse louhannaise : il bénéficie ainsi des unions matrimoniales de son père et de son grand-père avec les familles de Thésut et Guyet-Chamillard.
Pourtant, il semble que cette famille connaisse un certain revers de fortune ou, tout au moins, un relatif déclin à la fin duXVIIIe siècle. L'hôtel particulier dijonnais doit être vendu en 1740 au Trésorier des États de Bourgogne,Marc-Antoine Chartraire de Montigny. L'aménagement du château de Perrigny n'est pas complètement achevé comme le prévoyait le projet initial du Claude Desgots. En 1768, la banalité du four est revendue aux habitants du village de Perrigny[12],[13]. Le"Petit Bois" aménagé environnant ce domaine doit lui aussi être vendu : il est rendu à l'agriculture dans les années 1770[14]. Par ailleurs, les unions matrimoniales ont aussi des conséquences fâcheuses. Lechâteau du Sauvement, apporté en dot par Jeanne-Claude-Bernardine Gagne de Perrigny (?-1773), sort définitivement de la famille en 1766. Il échoit à son mari,Louis-Barnabé de Beaudéan (1714-1791), comte de Parabère[15].
La descendance mâle des Gagne de Perrigny pose également problème. Le deuxième fils de Philibert-Bernard, Abraham-Michel Gagne de Perrigny, meurt à Fribourg en 1745. Le dernier seigneur de Perrigny et Saulon, le comte Antoine-Jean, tente pourtant de réaffirmer un peu ses prérogatives, dont le droit de haute-justice, en dressant le terrier de Perrigny (1779). Mais à l'inverse, à Louhans, il renonce provisoirement à certains droits de péage sur les bourgeois (1778). Le, il décède à Paris, lui aussi sans postérité mâle (sa fille, Françoise-Bernardine, a un enfant qui décède en 1760). Les deux domaines des environs dijonnais, avec toutes leurs dépendances, passent à lafamille de Clermont-Tonnerre, en la personne du jeune marquis deMontoison, Anne-Charles de Clermont (1773-1855)[12]. Celui-ci est en effet l'arrière-petit-fils, du côté maternel, de Jean de Thésut, le beau-père de Philibert-Bernard Gagne. Le dernier représentant de la famille est alors Jean-Baptiste Gagne de Perrigny, baron de Pouilly. En 1789, il lègue ses domaines (Pouilly, Simard...), ses titres et son nom à son parent, Bénigne-Alexandre-Barthélemy Le Gouz de Saint-Seine (1763-1828), petit-fils de Bernard-Philibert et dernier comte de Louhans.
Barthélémy Gaigne(finXVe siècle - débutXVIe siècle)x ?│└─>Barthélémy Gaigne(? - 4.6.1545)Seigneur d'Ornée et de la Porcheresse, avocat du roi (Autun), │procureur général au Parlement de Bourgogne (1516) x Huguette de Poillot(fille deDenis de Poillot et de Jeanne de Poussot) │ ├─>Barthélémy Gaigne(? - Dijon 9.2.1576)Procureur Général au Parlement de Bourgogne │ x Michelle de Jacquot(fille de Jean de Jacquot et de Marthe de Godran) │ │ │ ├─>Jean Gaigne(? - 1615)Conseiller au Parlement de Bourgogne │ │ x Guillemette d'Andrieu │ │ │ │ │ └─>Nicolas Gagne(22.1.1580 - ?)Trésorier général des finances de Bourgogne, Bugey et pays de Gex │ │ x Claude Joly(fille d'Antoine Joly, baron de Blaisy, greffier en chef au Parlement de Dijon │ │ │et de Jeanne Morin ; mariée le 1.3.1612) │ │ │ │ │ └─>Antoine-Bernard Gagne(13.12.1623 - Dijon 23.6.1686)Conseiller au Parlement de Bourgogne (1645), │ │ │Président à mortier au parlement de Bourgogne (1675) │ │ x Jacqueline Gonthier(mariée le 1.1.1647, morte en 15.5.1689) │ │ │ │ │ ├─>Antoine Gagne(31.12.1645 - 7.7.1711)Conseiller au Parlement de Bourgogne │ │ │ x Élisabeth-Marie Guyet(16.12.1656 - 18.12.1709)mariée le 22.2.1677 │ │ │ │(sœur de François Guyet, comte deLouhans et marquis deBantanges) │ │ │ │ │ │ │ ├─>Philibert-Bernard Gagne de Perrigny(Dijon 10.8.1689 - Dijon 14.9.1759) │ │ │ │ │Président à mortier Parlement de Bourgogne (1715-1756) │ │ │ │ x Jeanne-Marie de Thésut(Dijon 19.3.1693 - Dijon 2.8.1773) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Antoine-Jean Gagne de Perrigny(30.9.1714 - Paris 13.6.1783)Comte de Perrigny et de Louhans, marquis de Bantanges │ │ │ │ │ x Victoire-Anne de Lamoignon de Courson │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Françoise-Bernardine Gagne de Perrigny │ │ │ │ │ x N. Trudaine de Montigny(mariage le 15.3.1756) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─> un enfant décédé en 1760 │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Abraham-Michel Gagne de Perrigny(? - Fribourg 1745) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Marguerite-Philiberte Gagne de Perrigny(Dijon 30.10.1722 - Dijon 9.6.1811) │ │ │ │ │ xBénigne Le Gouz de Saint-Seine(1719 - 1800)(mariage le 17.7.1742 à Dijon) │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─> * Jeanne-Marie Le Gouz de Saint-Seine(1747-1778)2nde épouse deCharles de Brosses │ │ │ │ │ * Suzanne-Charlotte Le Gouz de Saint-Seine(née en 1748) │ │ │ │ │ * Bénigne-Bernard Le Gouz de Saint-Seine(1748-1774)Chevalier │ │ │ │ │ * Bénigne-Alexandre Barthélemy Le Gouz-Gagne de Saint-Seine(1763 - Lyon 1828) │ │ │ │ │Dernier comte de Louhans, il hérite en 1789 des dernières possessions des Gagne de Perrigny │ │ │ │ │ainsi que celles de son père en 1800. │ │ │ │ │ * Cécile-Julie-Félicité Le Gouz de Saint-Seine(née en 1765) │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Claudine-Françoise-Michelle Gagne de Perrigny(Dijon 29.9.1723 - 1809) │ │ │ │ │Abbesse de Notre-Dame de Tart │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jeanne-Claude-Bernardine-Marie Gagne de Perrigny(? - 2.8.1773) │ │ │ │ x Louis-Barnabé de BaudéanComte de Parabère, marquis de Pardaillan (mariage le 18.3.1760) │ │ │ │ │ │ │ └─>Claude-Marie Gagne de Perrignymorte en 1768 ? │ │ │ x Pierre-François-Bernard Legrand deSaulonmort vers 1715 ? │ │ │ │ │ │ │ ├─> Antoinemort en 1722 │ │ │ └─> Alexandremort en 1727 │ │ │ │ │ ├─>Jeanne-Claude-Marie Gagne de Perrigny(1648-1724) │ │ │ x Benoit-Bernard BouhierMarquis de Beaumanoir, président au Grand Conseil (1642 - 1682) │ │ │ │(mariage en 8.1670) │ │ │ │ │ │ │ └─>Antoine-Bernard Bouhier de LantenayMarquis de Beaumanoir, │ │ │Premier président au Parlement de Dijon (1672 - 1746) │ │ │ │ │ └─>Jean-Baptiste Gagne de Perrigny │ │ x ? Lenet │ │ │ │ │ ├─>Antoine-Bernard Gagne de Perrigny │ │ │ │ │ ├─>A(i)mé-Claude-François Gagne de Perrigny(? - Paris 1756)Abbé commendataire des Génovéfains, │ │ │deChâtillon et deLivry, chanoine deNotre-Dame de Paris │ │ │Élu du clergé des États de Bourgogne (1727-1730, puis (1736-1739) │ │ │ │ │ │ ? ─>Jean-Baptiste Gagne de Perrigny(1714 - 3.5.1789)Dernier seigneur dePouilly, │ │ │conseiller au parlement de Bourgogne (1737-1775) │ │ │ │ │ └─>Bénigne Gagne de Perrigny │ │ x François de FolinMarquis, seigneur deVillecomte │ │ │ └─>André de Gaigne │ x Jeanne Carnot │ │ │ ├─>François de Gaigne(? - 1631)Avocat au parlement de Dijon, substitut du procureur général │ │ │en la prévôté de Gondreville │ │ x Jeanne Sibille │ │ │ │ │ ├─>Nicolas de Gaigne(14.8.1588 - ?)Substitut du procureur général en la prévôté de Gondreville │ │ │ x Toussainte Maillot │ │ │ │ │ │ │ ├─>Nicolas de Gaigne(11.4.1628 - ?)Substitut du procureur général en la prévôté de Gondreville │ │ │ │ x Élisabeth de Cuny │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Jean de Gaigne(13.2.1653 - ?)Grand prévôt de la principauté souveraine de Lixheim │ │ │ │ x Henriette Notaire │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Toussaint de Gaigne(9.3.1681 - 1742)Lieutenant au régiment de Mercy-Cuirassiers │ │ │ │ x Marie-Claire Alliot │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Ignace-Nicolas de Gaigne │ │ │ │ │ │ │ │ │ ├─>Jeanne-Louise de Gaigne │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Alexis-Toussaint de Gaigne(22.2.1741 - 1817)Officier au régiment │ │ │ │ │de Muray-Infanterie │ │ │ │ x Antoinette-Joséphien-Louise-Félicité de Frely de Sonnenthal │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Louis-Toussaint de Gaigne │ │ │ │ x Antoinette Wezedsky de Vosda │ │ │ │ │ │ │ │ │ └─>Louis-Antoine de Gaigne(Prague 1833 - ?) │ │ │ │ x Clémence Czintala de Melitiez │ │ │ │ │ │ │ ├─>Philibert de Gaigne │ │ │ │ │ │ │ └─>Bastienne de Gaigne │ │ │ x N. Loys │ │ │ │ │ ├─>Marie de Gaigne │ │ │ x François de Vernier │ │ │ │ │ ├─>Anne de Gaigne │ │ │ x Pierre de Saint-Séverin │ │ │ │ │ └─>Suzanne de Gaigne(1614 - ?) │ │ │ ├─>Jean de Gaigne(1571 - ?)Chevalier de Malte │ │ │ ├─>Bénigne de Gaigne │ │ x Salomon Ferrand │ │ │ ├─>Pierrette de Gaigne │ │ x Louis Clément │ │ │ x Marguerite des Barres │ │ │ └─>Bernarde de Gaigne │ x Hugues Le Compasseur │ x Chrétienne de Godran(fille de Pierre de Godran et d'Anne de Poligny) │ └─>Bénigne de Gaigne(1539 - ?) x Philibert Milletot
D'azur au chevron d'or accompagné de trois molettes du même, celle de la pointe soutenue d'un croissant d'argent.[17]
D'azur à trois molettes d'éperon colletées d'or.[18]