Fénay est située à 10 km en limite sud deDijon Métropole, à l'intersection des autoroutesA31 etA311 et sur les importants axes routiers de la RD 996 (axe nord-sudDijon-Seurre) et de la RD 108 (axe est-ouest).
Les coordonnées géodésiques de la mairie sont : 47°14'54 de latitude Nord et 5°03'54 de longitude Est. Le point culminant de la commune (251 mètres) est situé aufort de Beauregard.
Sur une superficie de1 046 hectares, on compte 700 ha de terres agricoles et 103 ha de forêts (65 ha à Fénay, 36,5 ha à Chevigny et 1,65 ha à Domois). Le territoire de la commune est traversé par trois cours d'eau : laSansfond (ouCent-Fonts), laVaraude et le « fossé de Chevigny »[1].
La zone bâtie de Fénay se répartit sur les trois hameaux :
Domois, au nord, constitué initialement autour de deux fermes et d'un petit château, connait un essor lié à sa proximité de la zone industrielle deLongvic. Outre l'orphelinat fondé en 1880, Domois abrite surtout des lotissements pavillonnaires ;
Chevigny, au centre et en bordure de la RD 996, étalé sur une légère pente en direction de l'est, abrite la majorité des services publics ;
Fénay, au sud et également en bordure de la RD 996, constitue le vieux village historique.
Fénay est dotée de deux zones artisanales : une zone située en bordure de la RD 996 à Fénay, une autre à Chevigny. Elles comptent une quarantaine de petites entreprises.
Le Conservatoire des Sites Naturels de Bourgogne, héritier du Conservatoire des sites bourguignons fondé en 1986[2], est localisé à Fénay depuis 2001[3].
Au, Fénay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (76,5 %), zones urbanisées (10,7 %), forêts (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Au cours de prospections au lieu-ditLa Petite fin, des outils en silex et en chaille locale ont été découverts[15]. L'industrie lithique se compose de plusieurs racloirs, de bifaces et d'une limace, ce qui date le gisement auMoustérien, culture duPaléolithique Moyen caractéristique de l'Homme de Neandertal en Europe.
Par photographie aérienne, des traces d'enceintes ou d'enclos protohistoriques ont aussi été identifiées sur divers sites :Au Breuil,Pièce de la Croix Sud,la Grande Fin,les Herbues de Poissy, derrière leClos de Domois[16]...
Au temps des Gaulois, le territoire de Fénay est situé dans une région à la jonction de trois états celtes : l'Éduie, territoire desÉduens, de laSaône auMorvan (Bibracte), la Lingonie, pays desLingons, au nord de l'Ouche, et laSéquanie, domaine desSéquanes, à l'est de laSaône. C'est une zone sans frontière où on se dispute les terrains de chasse et les passages de communication des périphéries (vallées de laSaône et de l'Ouche, axe nord-sud de la "côte").
Durant la période gallo-romaine, unevoie romaine, d'axe nord-sud et reliantLyon (Lugdunum) àLangres puisTrèves, est construite. Appelée"Via Agrippa", elle est encore visible entre Fénay etPerrigny-lès-Dijon, où elle est connue sous le nom de "Chemin des Romains". Par ailleurs, deux sites gallo-romains ont été identifiés (lieux-dits"Au Breuil" et"Les Herbues de Poissy") et des vestiges de la même époque trouvés ("La Pièce Rouge")[16].
Le plus ancien document écrit concernant Fénay date de 679 ; il s'agit d'une donation de terre rédigée en latin. En 783, c'est Vulfricius qui donne à l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon tout ce qu'il possède à laVilla Duemensis (Domois). Ce hameau, rattaché au finage deLongvic(finis longoviana) jusqu'en 870, entre alors dans lepagus attuairiorum (pays attuarien ou Attuyer). Fénay, Chevigny, mais aussiSaulon(Campus Salomonis), font, quant à eux, partie dupagus oscarensis (ouOscheret, "pays de l'Ouche"). AuIXe siècle, à propos d'une rente bâtie à sa source, la rivièreSansfond est mentionnée avec son hydronyme originel de"Cent-fonts". AuXe siècle, une donation de Rathérius, archidiacre deSaint-Étienne, cite encore la vigne et les terres arables de Domois ().
Au début duXIIe siècle, après des périodes de calamités (pluies, peste de 1089, hiver rigoureux de 1126), les religieux deSaint-Bénigne puis ceux deCîteaux étendent leurs possessions sur le territoire fédinois (moulins, étangs, etc.). Ainsi, le moulin des étangs aurait une origine cistercienne[17]. L'appartenance à Saint-Bénigne de l'église de Fénay est confirmée par des bulles pontificales :Alexandre III (1177),Célestin III (1193). En 1187, leduc de BourgogneHugues III donne le domaine de Fénay à la commune deDijon. Trop éloigné, elle le rétrocède en 1196 à son fils,Eudes III, en échange d'avantagesbanaux sur les foires et sur les Juifs de la ville qui, considérés comme serfs, devaient alors payer une redevance[18],[19]. Par la suite, la prépondérance ducal sur les lieux semble s'effacer ; divers seigneurs sont alors signalés... En 1277, dame Adeline de Domois est propriétaire dePerrigny et Domois. Le monticule avoisinant la fontaine de Chevigny pourrait représenter l'emplacement d'un château des seigneurs de Chaudenay, arrivés à Fénay en 1311(information à vérifier). Toujours auXIVe siècle, on connait un chevalier Eudes,"sire de Demois", époux d'Alix, dame de Bressey, inhumé à Bonvaux[19] alors que Fénay etSaulon sont la propriété du seigneur deTalmay (notamment Hugues de Pontailler). Une recherche de feux de 1378 dénombre alors 19 foyers à Fénay et 4 à Chevigny comme à Domois.
À la fin du Moyen Âge, Fénay comme Chevigny sont aussi comptés, avec la"grange de Demois", parmi les villages retrayants de lachâtellenie ducale deRouvres[20]. Même sans appartenir à cette seigneurie, le duc de Bourgogne autorise les villageois à venir se retirer dans la cour de son château roburien en échange de contributions, ceci afin de profiter de sa protection potentiellement utile en cette période troublée desXIVe siècle etXVe siècle. En 1365 et 1369, Fénay participe donc au financement du renforcement des murs de la basse-cour de la forteresse. Ces contributions sont renouvelées plusieurs fois, notamment pour entretenir les "empierrements" du "chastel" roburien (de 1373 à 1375, en 1378 et en 1380). Les dangers des années du ducJean Sans Peur nécessitent de nouveaux appels de fonds (1411). Parfois, la participation est manuelle : en 1419, le prévôt de Rouvres mande la population pour le nettoyage des fossés du château[21]. AuXVe siècle, les seigneurs deSaulon, qui appartiennent alors à lafamille de Saulx, dominent aussi Fénay. Ainsi, Étard de Saulx, également seigneur d'Orain, mort en 1477, et son épouse Antoinette de Dinteville (morte en 1516) sont inhumés en l'église paroissiale Saint-Martin, à Fénay. Pour Domois, le lieu est toujours dépendant des seigneurs dePerrigny (familles de Perrigny,de Bauffremont puisRolin). Quant à Chevigny, il appartient pour partie à la Sainte-Chapelle de Dijon, pour l'autre, plus petite, à Fénay-Saulon.
En 1492, un bornage est effectué sur le territoire de Fénay à la demande de laChambre des comptes. Il s'agit de définir la redevance des avoines due (un boisseau par journal). Le terroir fédinois porte alors 39 propriétaires principaux. Leterrier deRouvres de 1537 précise, lui, que"la grange de Demois, fief dont les maisons sont démolies", doit une livre de cire à la châtellenie. On remarque toujours cette distinction qui perdurera entre le statut particulier de Domois et celui des deux autres hameaux, dans la dépendance de Saulon ou de la Sainte-Chapelle de Dijon[22]. En 1576, la seigneurie de Saulon est reprise par Jean de Neufchese, fils de Bénigne de Saulx. Au cours de la même période, Domois suit le statut dePerrigny et change plusieurs fois de mains à l'occasion de mariages : le hameau dépend alors successivement des familles Chambellan (Nicolas Chambellan épouse l'héritière désargentée Suzanne Rolin), d'Épinac (Jean puis, après 1583, Gaspard d'Épinac) et Pernes (Claude, fille de Gaspard d'Épinac, épouse le colonel d'infanterie Louis de Pernes en 1620).
Au milieu duXVIIIe siècle, le comté de Saulon, qui comprend Layer-le-Franc,Barges, les étangs de Sathenay,Noiron-lès-Cîteaux, mais aussi Fénay (ainsi qu'une toute petite partie de Chevigny), passe à son tour à la familleGagne de Perrigny. Claude-Marie Gagne, petite-fille d'Antoine-Bernard, a épousé le dernier comte de Saulon, Pierre-François-Bernard Legrand, président au parlement de Dijon qui a succédé à son père Jacques en 1686[23]. Veuve assez tôt, elle hérite même de son fils Alexandre en 1727, lui-même héritier de son frère aîné Antoine (1722). Ayant conservé l'usufruit, elle lègue finalement cet ensemble à son neveu, Antoine-Jean Gagne de Perrigny, en 1768. Fénay compte alors 25 feux, tandis que la majorité de Chevigny (30 feux) appartient encore à la Sainte-Chapelle de Dijon. Domois (5 feux) est toujours dépendant de Perrigny, comme la rente de la Sansfond. La même année, la seigneurie de Perrigny-Domois est érigée en comté. Celui-ci est rapidement réuni au comté de Saulon par Antoine-Jean Gagne qui rassemble ainsi tous ses fiefs en un seul domaine. Le comte n'ayant pas d'enfant, toutes ces seigneuries passent, à son décès en 1783, au jeune Anne-Charlesde Clermont (1773-1855), de la lignée des marquis deMontoison (maison de Clermont-Tonnerre). Destiné à la carrière militaire, ce seigneur émigre à la Révolution pour combattre dans l'armée des princes.
Pendant laRévolution, les hameaux de Fénay (environ 20 feux), Chevigny (environ 20 feux également) et Domois sont rassemblés pour constituer une seule commune (). Si Domois quitte donc le giron de Perrigny, la ferme de la Sansfond, elle, est rattachée à ce village, pourtant plus éloigné, pour des raisons foncières. Quant au hameau de Fénay, il est séparé deSaulon. L'ensemble communal est constitué autour du noyau administratif central de Chevigny mais prend le nom de Fénay, siège de l'église paroissiale. De 1793 à 1801, la commune de Fénay appartient au canton deRouvres qui reprend une partie des limites de l'ancienne châtellenie (abolie en 1782). Puis, à partir duConsulat, Fénay rejoint le canton deGevrey, village alors en essor. À Domois, la chapelle de la Vierge prétendument fondée par les ducs de Bourgogne[19] est démolie en 1800. Sa statue, réputée miraculeuse, est alors transférée en l'église de Fénay (avant de revenir au clos de Domois en 1879). L'esprit révolutionnaire sera à nouveau présent chez les Fédinois par la constitution d'une compagnie deGarde nationale (1831) ; sabres et fusils seront d'ailleurs utilisés plus tard par les pompiers de la commune.
Durant la première moitié duXIXe siècle, la commune de Fénay se développe et affirme son autonomie par rapport à Saulon : maison commune et école séparées en 1848, transfert de propriété sur la mare Saint-Martin (mais avec droit d'usage pour Saulon)... De nouvelles constructions sont entreprises : lavoir de Chevigny (de 1807 à 1840), avec un abreuvoir en 1849 ; lavoir de Domois qui ne sera cependant pas utilisé par manque d'eau (1836) ; lavoir de Fénay("fontaine Saint-Martin") à la place de la mare (1843). La recherche d'autonomie va même jusqu'à amener les Fédinois à demander au préfet, en 1848, la séparation des hameaux pour constituer deux communes indépendantes : Fénay et Chevigny-Domois. Le minimum de 300 habitants par entité n'étant pas réuni, cette demande n'aboutit pas. En 1856, le curé Quillot[27] compte 109 feux : les 410 habitants de la commune se répartissent ainsi : 123 à Fénay (33 "feux"), 241 à Chevigny (69 "feux") et 46 à Domois (7 "feux"). Au milieu du siècle, les tuileries "fédinoises" (la tuilerie des étangs ainsi que la "petite" et la "grande" tuilerie proche deSaulon) produisent de 700 000 à 800 000 tuiles par an. On propage aussi la culture de la vigne sur le finage avec un cépage "gamay" d'Arcenant réputé plus résistant. Pendant la guerre de 1870-1871, on note le passage de soldats prussiens. Entre 1877 et 1881, lefort de Beauregard est édifié au point culminant de la commune afin de contribuer à laceinture défensive de Dijon (Système Séré de Rivières). Un orphelinat est également construit au clos de Domois en 1880. L'école-mairie de Chevigny, elle, ouvre ses portes en 1885[28].
LeXXe siècle s'ouvre par le premier conflit mondial de 1914-1918 qui emporte dix-neuf hommes de la commune. Durant la seconde guerre mondiale (1939-1945), deux Fédinois sont "morts pour la France". Sous l'Occupation, une batterie de laFlak, laDCA allemande, est installée près dufort de Beauregard afin de participer au système de défense de la base aérienne militaire voisine deLongvic[29]. Le, un avion alliéP-47 Thunderbolt, de retour de mission de bombardement sur Besançon, est abattu par la flak. Le pilote saute en parachute. Récupéré par un habitant du village, il est caché puis exfiltré par des maquis[30],[31].
Après guerre, la commune poursuit son développement. Elle s'agrandit et se modernise : adduction d'eau (1950),remembrement rural (1954). Un premier lotissement s'implante à Domois en 1960. Il y est suivi d'une nouvelle école élémentaire couplée à un système de ramassage scolaire entre les trois hameaux de la commune (1972)[32]. La même année, le ramassage des ordures ménagères est organisé et le SIVOM deSaulon-la-Chapelle qui vient d'être crée. Installations sportives (vestiaires, terrains aménagés, salle omnisport) et zones artisanales (Fénay, Domois) sortent de terre. En un demi-siècle, la population communale a triplé[33]!
La commune de Fénay est constituée en 1790 par le regroupement de trois hameaux : Fénay, Domois et Chevigny. En 1793(An II), on trouve le nom "Feney". Puis, après 1801(Bulletin des Lois), la commune s'appelle "Fenay" ou "Fénay"[34].
On notera une particularité de cette commune: la mairie se situe sur le territoire du hameau de Chevigny, l'église sur celui de Fénay, et l'école est à Domois.
Depuis 1793, des recensements de population sont régulièrement assurés.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2022, la commune comptait 1 724 habitants[Note 2], en évolution de +8,22 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'église Saint-Martin de Fénay date duXIIIe siècle : elle était alors placée sous le patronage desBénédictins deSaint-Bénigne et remplaçait un édifice précédent (cité en 1177). Elle est l'église paroissiale des communes de Fénay (et donc aussi des hameaux de Domois et Chevigny) et deSaulon-la-Rue. Celle-ci fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[39].
Également appelé "Fort Fauconnet", cet édifice militaire bâti à la fin duXIXe siècle, de 1877 à 1881, appartient ausystème Séré de Rivières. Il devait participer à la défense de l'agglomération dijonnaise. Aujourd'hui désaffecté, il a été restauré et est ouvert au public lors des Journées du Patrimoine.
À l'origine, l'abbé Chanlon souhaitait préparer les orphelins à la vie en leur donnant un métier. Il encourage la création de différents ateliers : imprimerie (1892), menuiserie, forge, cordonnerie. Une ferme permet aussi l'apprentissage du travail de la terre. En 1971, l'orphelinat devient laïc. Il prend le nom de « Foyer de Domois » : les ateliers disparaissent, des enfants relevant de soins médico-éducatifs sont accueillis. En 1993, le foyer devient l'« Institut Éducatif et Thérapeutique ». Un centre d'insertion par le travail, notamment spécialisé dans le recyclage de matériel informatique, s'est établi dans une partie des lieux[46].
Récemment une communauté religieuse, la « Fraternité Sitio », a construit sur le site son prieuré indépendamment du Clos.
L’arboretum, implanté sur le hameau de Domois en 1995, présente 28 essences différentes, dont 16 feuillues et 12 résineuses, pour un total d’environ 120 plants.
De gueules papelonné d'or, à la rose du même boutonnée de sable dans la première pièce du chef, à la divise d'azur brochante, au lion aussi d'or brochant sur le tout.
Détails
Ce blason évoque les trois hameaux de Fénay. Le bleu de la rivièreSansfond représente Chevigny. La rose, symbole marial de Notre-Dame, représente Domois. Les tuiles représentent Fénay (et ses anciennes tuileries). Le tout est lié par le lion des armes de lafamille de Saulx, anciens seigneurs deSaulon et maîtres des lieux (jusqu'auXVIe siècle). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Source :Le cœur du Sabot (la lettre aux adhérents du Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne), « 1986-2011 : 25 ans de protection de la nature », n° 9, 2011.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑On peut aussi évoquer une autre hypothèse, celle d'une appartenance à la Sainte-Chapelle de Dijon, créée par le ducHugues III de Bourgogne, et qui possédera ultérieurement une partie de Chevigny, près de la Sansfond et de la voie romaine("Bois de la Sainte-Chapelle").
↑Garnier (Joseph),Chartes de communes et d'affranchissements en Bourgogne, Dijon, 1867.
↑D'ailleurs, signe de cette "dépendance", et comme presque tous les villages de cette châtellenie seulement supprimée en 1782, Fénay appartiendra logiquement au canton de Rouvres onze ans plus tard, de 1793 à 1801, avant d'être rattaché à celui de Gevrey.
↑Frignet (Georges),Rouvres : la châtellenie et le château au temps des deux premiers ducs Valois de Bourgogne ( vers 1360 – vers 1420 ), Paris, 2005.Lien vers la thèse de M. Georges Frignet
↑On signalera le Bois de la Sainte-Chapelle à l'ouest de Chevigny, près de la Sansfond et de la voie romaine.
↑Jacques Legrand, marié à Catherine de Canouville-Raffetot, a trois fils : Pierre-François-Bernard, l'aîné qui lui succède, Jacques-Alexandre et Jean.
↑Sources : Hennquin (Gilles),Résistance en Côte d'Or, (tome 3, qui corrige une première version erronée du tome 1). &Site Histavia21
↑Détails des faits : Date : 27 août 1944, vers 13h45. Avion :US P47D-27-RE THUNDERBOLT Sérial 42-27351 Code: 8N-lettre. Pilote :FL-Leader William Albert Mac CORMICK Junior Mat O-441850Photographie du pilote. Circonstances : départ de la base de Beuzeville _ALG A6_ (Manche) ; mission de bombardement de voies vers Besançon ; abattu par la DCA au retour de sa mission. Conséquences : après saut en parachute, le pilote est récupéré près de la ferme de la Sansfond par M. René Junot, hébergé par M. Édouard Ménétrier, transmis au maquis Dubois, puis à un autre maquis près de Saint-Claude (Jura). La carcasse de l'avion a chuté près du cimetière de Fénay.
↑De 1972 à 1985, les élèves de la commune seront répartis sur deux sites : celui de Domois et l'ancien, à la mairie-école de Chevigny, avant tout réservé aux maternelles. En 1985, école maternelle et primaire sont regroupées en un même site, celui de Domois. Le 11 novembre 1999, le groupe scolaire est baptisé "Groupe Jean-Pierre HALM" au cours d’une cérémonie organisée par monsieur Mercey-Bon, maire de Fénay, qui saluait la mémoire de l’ancien maire de Fénay (de 1971 à 1995) décédé quelques mois auparavant.