Esker France | |
![]() Locaux d'Esker France à Villeurbanne. | |
Création | 1985 |
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Fondateurs | Jean-Michel Bérard |
Forme juridique | Société anonyme à directoire et conseil de surveillance |
Action | Euronext Growth |
Siège social | Villeurbanne![]() |
Directeurs | Jean-Michel Bérard (président du directoire) Emmanuel Olivier (directeur général) |
Activité | Logiciels et services informatiques |
Produits | Logiciels et services de dématérialisation de documents |
Effectif | 1000 (2023) |
SIREN | 331518498![]() |
Site web | www.esker.fr |
Chiffre d'affaires | 205,3 millions d'€ (2024) 178,6 millions d'€ (2023) |
Résultat net | 17,9 millions d'euros en 2022 |
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Esker est une entreprise française, créée en 1985, active dans le secteur de l'automatisation des processus documentaires et dans ladématérialisation des documents de gestion. Elle gère une plateformecloud qui automatise les processus métier pour les cyclesprocure-to-pay (P2P) etorder-to-cash (O2C). Elle est cotée en bourse en France[1] et aux États-Unis[2].
En 1985, Jean-Michel Bérard et Benoît Borrits créentEuropean Software Kernel, société fournissant des services informatiques pour Unix et PC après leurs études à l’INSA de Lyon[3]. En 1989, ils lancent Tun, un logiciel d’émulation de terminaux qui connecte des PC à des serveurs centraux sousUnix[réf. souhaitée]. Des filiales sont ouvertes au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en Italie et aux USA[4].
Pour soutenir la croissance internationale, le PDG s'expatrie auxÉtats-Unis. En 1995, l'entreprise ouvre son capital à deux sociétés decapital-risque[5]. En 1997, Esker entre enbourse sur leSecond Marché de Paris[6].
La société réalise des acquisitions : un distributeur en Australie en 1997, et deux sociétés américaines, Teubner (Stillwater) en 1998 et Persoft (Madison) en 1999[7].
En 2000, Esker change de secteur d'activité pour ladématérialisation des documents dans les entreprises. Jean-Michel Bérard reçoit le PrixErnst & Young de l’Entrepreneur de l'année, tandis que le marché boursier s’effondre de 30 %, avec l'éclatement de labulle Internet.
En 2001, la société américaine VSI, spécialisée dans les serveurs de fax, est rachetée par Esker[8]. Elle lance DeliveryWare, un service de dématérialisation, et Flydoc, un servicecloud de courrier et fax à la demande en 2004[9]. En 2008, l'entreprise a des filiales àSingapour etKuala Lumpur, enMalaisie[10].
En 2010, Esker transfère sa cotation sur Alternext (désormaisEuronext Growth)[11]. La société adopte laméthode agile pour le département Recherche et développement en 2011[12].
En 2015, elle fait l'acquisition de la solution américaine de recouvrement TermSync[13]. Elle crée un partenariat avecNeoPost et les deux sociétés fondent une entreprise commune[14]. Esker rachète la société allemande e-integration en 2016[15].
En 2020, Esker signe des partenariats avec lesFuji Xerox[16] etKPMG aux Pays Bas[17].
En 2021, Esker commercialise Esker Pay[18] . Le, elle fait l'acquisition de la société Market Dojo (sourcing)[19].
Esker figure dans le « Gartner Magic Quadrant » pour ses solutions « Procure-to-pay » (en 2020)[20].
En septembre 2024, Esker a annoncé son acquisition dans le cadre d'uneoffre publique d'achat (OPA) menée par le fonds d'investissement Bridgepoint, accompagné de General Atlantic[21].
Le, Esker annonce son retrait de laBourse de Paris, une décision motivée par la volonté d'accélérer sa stratégie de croissance indépendante[22].
Esker vend des solutions d'automatisation et de dématérialisation de documents en modecloud, intégrant des technologies d'intelligence artificielle (IA) pour les métiers de la finance, des achats et du service client[23].
Le siège social de la société est situé àVilleurbanne[24]. Esker compte 15 filiales dans le monde[25].