Pour les articles homonymes, voirMay.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activités | Banquier,collectionneur d'œuvres d'art ![]() |
Propriétaire de | |
---|---|
Membre de |
Ernest May (né le àStrasbourg et mort le àParis[1]) est un banquier et collectionneur d'art français du début duXXe siècle.
Ernest May est le fils de Samuel May (1805-1871), marchand de chevaux, et de Mathilde, née Beer-Orchel, tous les deux de confession israélite.
En1888, Ernest May est directeur-administrateur de laBanque franco-égyptienne qui rachète àGustave Eiffel la moitié du capital de la société anonyme de latour Eiffel pour 2,5 millions de francs[2].
En1889, il est chargé de piloter sa transformation enBanque internationale de Paris (BIP), établissement très vite « en pointe dans nombre d'affaires minières, notamment en Afrique australe ». Elle lance cette année-là la création de laCompagnie générale des mines d'or, dont laSociété générale prend 20 % du capital[3].
En1897, il est président duComptoir national d'escompte de Paris (CNEP) constitué après la faillite du « Comptoir national d'escompte de Paris » (CEP) en1889[4]. En1901, la Banque franco-égyptienne, devenue laBanque internationale de Paris (BIP) et toujours sous le contrôle d'Ernest May, a fusionné avec laBanque Française d'Afrique du Sud pour donner naissance à laBanque Française pour le Commerce et l'Industrie (BFCI), créée avecMaurice Rouvier, qui deviendraministre des finances l'année des suivantes, en1902.
Il se consacra également aux télécommunications et devient président de laSociété industrielle des téléphones et de laCompagnie française des câbles télégraphiques.
Il était également administrateur des houillères de Janon-Terrenoire, des houillères de la Haute-Cappe, de la Société française de dragages et travaux publics, etc.
Il est l'un des membres d'honneur de laSociété Nationale des Beaux Arts en 1913[5].
Ernest May était propriétaire duchâteau de la Couharde, un vaste domaine situé à la fois sur la commune deGrosrouvre et sur celle deLa Queue-lez-Yvelines, dans lesYvelines. Amateur de toiles impressionnistes, qu'il achète à partir de1875, pour les installer dans un décor traditionnel fait de boiseries, de portières, de paravents, de meubles Louis XV et de glaces murales. Il a inspiré l'un des tableaux deDegas,Portrait à la Bourse[6].
Marié à Marie Ferré, fille d'Emmanuel Ferré (1830-1925), avocat et directeur de laCaisse d'Escompte àBrest, et de Marie-Françoise Stenfort, il est le père notamment de :