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Renaissance (parti)

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Pour les articles homonymes, voirRenaissance (homonymie),REM,LRM,EM etRE.

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« En marche » redirige ici. Pour les autres significations, voirEn marche (homonymie).

Renaissance
Image illustrative de l’article Renaissance (parti)
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire généralGabriel Attal
Fondation(En marche)
(La République en marche)
(Renaissance)
Fusion deLa République en marche
Agir
Territoires de progrès
Scission dansLes Nouveaux Démocrates(2020)
Siège68,rue du Rocher
75008Paris
Président d'honneurEmmanuel Macron[1]
Secrétaires généraux déléguésDavid Amiel
Pieyre-Alexandre Anglade
Antoine Armand
Brigitte Bourguignon
Thomas Cazenave
Anne Genetet
Olivia Grégoire
Guillaume Gouffier-Valente
Valérie Hayer
Xavier Iacovelli
Guillaume Kasbarian
Fabienne Keller
Brigitte Klinkert
Fadila Khattabi
Marie Lebec
Roland Lescure
Thani Mohamed Soilihi
Bertrand Mas-Fraissinet
Ambroise Méjean
Agnès Pannier-Runacher
Franck Riester
Marlène Schiappa
Prisca Thevenot[1]
Mouvement de jeunesseLes Jeunes avec Macron
Présidente du Conseil nationalÉlisabeth Borne
PositionnementCentre gauche[2],[3],[4] àdroite[5],[6],[7],[8], voireextrême centre[9],[10],[11],[12],[13],[14] ouattrape-tout[15],[16],[17]
IdéologieSocial-libéralisme[18],[19]
Réformisme[20],[21]
Europhilie[22],[23],[24],[25]
Troisième voie[26],[27]
Transformisme[28],[27]
Affiliation nationaleEnsemble
Groupe au Parlement européenRenew Europe
Adhérents8 500[29]()
CouleursBleu marine etblanc

Jaune[30]

Site webparti-renaissance.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationaleGabriel Attal(EPR)
SénatFrançois Patriat(RDPI)
Parlement européenValérie Hayer(RE)
Représentation
Députés
87  / 577
Sénateurs
14  / 348
Députés européens
5  / 81
Présidence de conseils départementaux
2  / 95
Présidence de conseils régionaux
1  / 17
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
3  / 279
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Renaissance (RE) est unparti politique français lancé parEmmanuel Macron en sous l'appellationEn marche (EM) puisLa République en marche (LREM) de 2017 à 2022. Le parti a dirigé la coalitionEnsemble pour la République pour lesélections législatives de 2022 et2024.

Après avoir été éluprésident de la République en 2017, Emmanuel Macron démissionne de la présidence du mouvement qu'il a fondé. Le parti remporte avec ses alliés une majorité absolue auxélections législatives qui suivent avec 351 sièges sur 577, mais la perd (245 sièges) lors decelles de juin 2022, suivant laréélection d'Emmanuel Macron à la tête de l'État en mai. En, le parti change officiellement de nom et lesmicro-partisAgir etTerritoires de progrès fusionnent avec Renaissance.

Depuis le, le secrétaire général de Renaissance estGabriel Attal, président dugroupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale.

Historique

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Prélude

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Emmanuel Macron, fondateur du parti dont il est ensuite devenu président d'honneur.

Le nom de domaineen-marche.fr est enregistré le[31]. L'Association pour le renouvellement de la vie politique (ARVP) est déclarée le dans leVal-de-Marne[32]. Concomitamment est déclarée l'Association de financement du parti Association pour le renouvellement de la vie politique (AFRVP), qui fait office demicro-parti[33],[34]. ARVP est inscrite auregistre du commerce et des sociétés le, sous la raison sociale « EMA EN MARCHE »[35].

L'association La Gauche libre est déclarée le à Paris[36]. Il s'agit d'unlaboratoire d'idées créé afin de peser sur les débats de lacampagne présidentielle de 2017 par les partisans d'Emmanuel Macron du collectifLes Jeunes avec Macron (JAM), créé en 2015 et qui revendique 2 900 adhérents[37],[38] et devenu l'organisation de jeunesse de la République en marche au début de 2018[39]. L'initiative ne vient pas d'Emmanuel Macron, mais il s'intéresse au projet. Et à partir du, les instigateurs des JAM sont en lien avec les équipes d'Emmanuel Macron, qui veut créer son propre mouvement[40],[41].

Lancement et débuts

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Le, Emmanuel Macron annonce àAmiens, sa ville de naissance, la création d’un« mouvement politique nouveau » baptisé« En marche ! », qu'il déclare« pas à droite, pas à gauche »[42] et dont le sigle reprend les initiales de son fondateur[43],[44].

Le nom a été choisi au terme d'une réflexion au printemps 2016 entre le patron de l'agence Jésus et Gabriel,Adrien Taquet, et les premiers compagnons de route d'Emmanuel Macron,Benjamin Griveaux,Cédric O etIsmaël Emelien, issus des réseaux deDominique Strauss-Kahn[45] ; le premier indique :« On s'est appuyés sur la rhétorique du mouvement, du dynamisme, des verrous à faire sauter. Sur le plan de lasyntaxe, il fallait aussi rompre les codes avec les dénominations habituelles de parti, aller vers des mots simples et forts commePodemos [« nous pouvons », en espagnol] à l'étranger »[46]. Le parti se présente avec un point d'exclamation : « En marche ! »[46],[47].

Avec cette initiative,Emmanuel Macron assume pour la première fois son ambition de se présenter à uneélection présidentielle[48]. De nombreux observateurs politiques et médias avancent qu'il envisage de le faire dès 2016, notamment en raison de collectes de fonds qu'il organise[49]. Le lancement fait l'objet d'une forte couverture médiatique[50] ; il s'accompagne d'un pic de requêtes concernant Emmanuel Macron surGoogle etWikipédia[51] et de tensions avecFrançois Hollande sur la question de la loyauté du ministre à son égard[52]. Lors de son entretien du,François Hollande déclare qu'Emmanuel Macron est tenu à la« solidarité » gouvernementale et à la nécessité de« servir jusqu'au bout » sans« démarche personnelle et encore moins présidentielle »[53]. Dans les semaines qui suivent la fondation d'En marche, ce dernier bénéficie d'une hausse notable dans les sondages d'opinion, dont certains le situent comme le mieux placé à gauche en vue de l'élection présidentielle française de 2017[54],[55].

Faisant le rapport d'une réunion de chercheurs consacrée à l'émergence du parti,Mediapart indique qu'« en s'appuyant sur les nombreux témoignages de responsables du PS, ainsi que sur les propos — souvent rapportés — de François Hollande, [le politologue] Éric Treille (Arènes – Rennes) démontre […] comment les socialistes au pouvoir ont non seulement laissé Emmanuel Macron lancer En Marche !, mais l’y ont en plus aidé, considérant dans un premier temps son mouvement comme un satellite du PS, capable d’élargir son spectre et de « ratisser plus large », tout en contrecarrant la candidature de Manuel Valls ». Éric Treille précise qu'« en face, les proches de Valls utilisent aussi la candidature d’Emmanuel Macron pour empêcher François Hollande »[56].

Le mouvement lance en une« grande marche » qui vise à recueillir 100 000 témoignages par duporte-à-porte afin d'élaborer un« plan d'action ». Emmanuel Macron présente l'opération comme« le premier temps essentiel de la construction [du] mouvement »[57]. 4 000 volontaires sont mobilisés pour cette opération[44] sous la houlette deLudovic Chaker, responsable des opérations[58]. Les milliers de questionnaires administrés par le porte-à-porte sont en grande majorité dépouillés par desalgorithmes[44], puis traités, selon le mouvement, par un groupe de 200 experts[59]. Sur les 100 000 « discussions » menées par les militants d'En marche, un quart des questionnaires ont été remplis[60]. Il a été fait appel pour cette opération au cabinet de conseil Liegey Muller Pons, spécialisé dans les campagnes électorales et membre de l’équipe deFrançois Hollande lors de lacampagne présidentielle de 2012[61]. L'analyse sémantique des questions ouvertes a été effectuée par Proxem afin de faire ressortir les principales craintes, attentes et espoirs des Français et pouvoir construire le programme politique au plus proche des attentes des citoyens[62]. Le parti prend ensuite de le nom de « La République en marche » en 2017[63].

Campagne présidentielle de 2017

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Article détaillé :Campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017.
Présentation du programme d'Emmanuel Macron dans la commune d'Andelnans avecFrançois Patriat,.

Dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron organise de nombreux meetings à compter de mi-2016[64],[65],[66],[67],[68],[69].

Le premier a lieu le àParis, à laMaison de la Mutualité[70]. Il rassemble une quarantaine de parlementaires, dontNicole Bricq, d'anciennes personnalités politiques telles queRenaud Dutreil ou issues de la société civile à l'instar d'Erik Orsenna[71] etAlexandre Jardin, ou encore la veuve deMichel Rocard[72]. Emmanuel Macron affirme vouloir porter son mouvement« jusqu’à 2017 et jusqu’à la victoire »[73].Manuel Valls, qu'il critique sans le nommer lors de son discours, exprime publiquement son agacement[74].

Emmanuel Macron commence à lever le voile sur ses propositions le à Paris, au cours de son « premier grand meeting », une « démonstration de force » où il rassemble 15 000 personnes selonFrance Info, un évènement qui a coûté environ 400 000 euros. Il centre son discours sur le travail et la protection sociale. Il ne veut pas remettre en cause la semaine de 35 heures de travail et le salaire minimum, propose un bouclier social pour les plus fragiles, veut augmenter la prime d'activité, et entend reconstituer les marges des entreprises[67],[75],[76],[77],[78].

Une cellule de riposte en ligne, ayant pour vocation de relayer les messages de campagne et de lutter contre la désinformation, est dirigée par Pierre Le Texier etMounir Mahjoubi, ancien Président duConseil national du numérique[79]. En, malgré les précautions mises en place (protection desserveurs, cloisonnement des accès etbases de données isolées[80]) l'entourage d'Emmanuel Macron estime que le mouvement En marche est victime de« plusieurs centaines d'attaques » informatiques chaque jour[81] et que 50 % du trafic serait « malveillant »[82].

Article connexe :MacronLeaks.

Le, Emmanuel Macron, au coude à coude dans les sondages avecMarine Le Pen une semaine avant le premier tour, tient le plus grand meeting de sa campagne, dans la plus grande salle de France, à Bercy (Paris), devant 20 000 personnes[83],[84],[85],[86]. Le soir, son passage au journal télévisé de TF1 recueille 25 % d'audience[87],[84]. Quelques jours avant le premier tour, une campagne dedémarchage téléphonique massive est effectuée : six millions de personnes reçoivent un appel automatique les invitant à voter pour Emmanuel Macron[88],[89].

Le, Emmanuel Macron termine en tête du premier tour de l'élection présidentielle, obtenant 24,01 % des voix. Opposé à la candidate duFront national,Marine Le Pen pour le second tour, il bénéficie du soutien de nombreuses personnalités de gauche comme de droite, au nom du « front républicain ». Emmanuel Macron est élu avec 66,10 % des voix[90].

Finalement, la campagne d'Emmanuel Macron a coûté 16,8 millions d'euros, ce qui fait de lui le candidat le plus dépensier pour l'élection présidentielle de 2017[91],[92],[93].

Élections législatives de 2017

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Christophe Castaner, délégué général de LREM de 2017 à 2018.

Le, au lendemain du second tour de l'élection présidentielle, le secrétaire général du mouvement,Richard Ferrand, présente une nouvelle dénomination du parti,« La République en marche ! » (LREM)[94],[47]. Emmanuel Macron quitte alors la présidence du parti,Catherine Barbaroux assurant l'intérim jusqu'au[95],[96].

Afin de présenter des candidats sous sa propre étiquette dans toutes lescirconscriptions auxélections législatives de 2017, le parti lance un appel à candidatures sur Internet[97]. Les candidats peuvent appartenir à un autre parti politique mais doivent s'engager à se présenter uniquement, pour le scrutin, sous la bannière La République en marche et siéger à l'Assemblée nationale dans ce même groupe parlementaire, excepté pour les élusMoDem[98],[95]. Le, Richard Ferrand présente une liste paritaire de 428 candidats investis avec l'étiquette LREM. Les investitures sont décidées« sans aucune concertation locale » par une commission centrale selon des critères définis par Emmanuel Macron, ce qui fait de La République en marche l'organisation« la plus verticale de tous les grands partis politiques français »[99].

La liste des candidats compte initialement également 24 parlementaires sortants, tous membres de l'ancienne majorité présidentielle[100]. Après son entrée au sein du gouvernement d’Édouard Philippe,Bruno Le Maire est également investi par le parti[101]. Certains candidats investis sont mis en cause sur leur probité : Richard Ferrand pour un montage financier profitant à son épouse quand il était responsable mutualiste[102], un location d'un bien indigne pour Véronique Avril en Seine-Saint-Denis[103],Marielle de Sarnez sur un possible usage inapproprié de collaborateurs du Parlement européen[104]. Initialement présentés comme investis, les députésFrançois-Michel Lambert etThierry Robert se voient par la suite retirés de la liste actualisée, leur casier n'étant pas vierge ; cependant, personne d'autre n'est investi dans leur circonscription.

Un article duMonde effectue une analyse détaillée des candidats aux législatives en déterminant ceux qui ont déjà eu un mandat électif et leur origine partisane (90 sont des adhérents du PS et 80 du MoDem, 10 seulement de LR et une trentaine de l'UDI)[105]. Selon les calculs deLaurent de Boissieu, 42 % des candidats La République en marche viennent de la société civile, 29 % de la gauche, 15 % du centre et 13 % de la droite[106].

Scrutin sénatorial de 2017

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Lesélections sénatoriales de septembre 2017 sont un échec pour LREM, qui compte après le scrutin 21 sièges, soit sept de moins qu'avant[107], alors qu'elle espérait initialement doubler son nombre d'élus[108]. Le parti relativise ce résultat en notant que le scrutin sénatorial est« la conséquence arithmétique des élections de 2014 et 2015 »[109].

Congrès de 2017 et 2018

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Stanislas Guerini, élu délégué général de LREM en 2018.

Le, une centaine de membres du parti annonce quitter le parti, dénonçant une« offense aux principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d'organisation digne de l'Ancien Régime » et le« culte de la personnalité » enversEmmanuel etBrigitte Macron. Ces démissions interviennent la veille du congrès de LREM, où seulement environ deux cents adhérents tirés au sort (sur un total de 380 000 militants) intègrent le conseil national et prennent part à l'élection du nouveau délégué général.Christophe Castaner, qui a le soutien d'Emmanuel Macron, est le seul candidat[110],[111]. Il est élu délégué général du mouvement à l'unanimité des présents, moins deux voix, pour un mandat de trois ans[112]. Il succède à la direction collégiale assurée parAstrid Panosyan,Arnaud Leroy etBariza Khiari.

Le Conseil comporte environ 800 membres[113], parmi lesquels :

  • 200 adhérents tirés au sort de manière paritaire, dont 40 animateurs locaux ;
  • 45 élus locaux adhérents tirés au sort ;
  • les membres de droit du mouvement : les référents départementaux, deParis et des Français de l'étranger, les membres dugouvernement ayant adhéré au mouvement, les parlementaires (député,sénateur etdéputé européen) adhérents du mouvement, les adhérents élus des grandes collectivités territoriales et 15 personnalités désignées au regard de leur contribution à la vie du mouvement[114].

Le deuxième congrès du parti se tient le pour désigner le successeur de Christophe Castaner.Stanislas Guerini est élu avec 82 % des voix face àJoachim Son-Forget.Mediapart indique :« Plus de la moitié des 750 membres du conseil (députés, membres du gouvernement, sénateurs, militants et animateurs locaux tirés au sort), qui composent le corps électoral du mouvement, n’avaient pas pris la peine de se déplacer. De nombreux députés ont préféré retourner en circonscription, des maires de petites communes sont restés auprès de leurs administrés »[115].Libération évoque de son côté un parti« totalement transparent depuis 2017 » et« devenu immobile »[116].

Élections européennes de 2019

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Nathalie Loiseau, tête de liste aux élections européennes de 2019.

Avec leMoDem,Agir, leMouvement radical, l’Alliance centriste et l’Union des démocrates et des écologistes, LREM présente la liste « Renaissance », conduite par l’ancienne ministre chargée des Affaires européennesNathalie Loiseau[117],[118]. Celle-ci arrive en deuxième position du scrutin, avec 22,4 % des suffrages exprimés, un point derrière la liste duRassemblement national, mais avec le même nombre de députés européens[119].

Élections municipales de 2020

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Pour lesélections municipales de 2020, LREM se fixe l'objectif d'obtenir 10 000 conseillers municipaux (sur un total de 500 000 élus)[120],[121]. Le parti investit 592 têtes de liste dans les villes de plus de 9 000 habitants, dont 289 revenant à des adhérents[121].

Entre les deux tours, le parti forme 76 alliances avec la droite et 33 avec la gauche dans les villes de plus de 9 000 habitants ; des alliances sont notamment formées avec des listes de droite face à des listes EELV ou d'union de la gauche, dans de grandes villes commeBordeaux,Strasbourg etTours[120]. Les dirigeants de LREM justifient ce déséquilibre par le fait que les maires sortants de droite sont plus nombreux compte tenu du succès de la droite lors desélections de 2014 ;Marie Guévenoux, coprésidente de la commission nationale d’investiture de LREM, affirme avoir« même plutôt envie de nouer des alliances à gauche, mais cela n’a pas été possible »[120].

Confiant après les résultats électoraux deslégislatives eteuropéennes, le parti ne conquiert aucunegrande ville au terme du scrutin et compte seulement 146 maires soutenus ou investis dans les communes de plus de 9 000 habitants[122].

Élections régionales et départementales de 2021

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Lesélections régionales etdépartementales de 2021 sont marquées par une nouvelle déroute de la majorité : aucune région n'est conquise et seul le ministre des Outre-merSébastien Lecornu remporte le département de l'Eure[123]. Bertrand Bellanger parvient de son côté à conserver laSeine-Maritime grâce aux élusLes Républicains[124].

La plupart des listes de LREM sont éliminées dès le premier tour des régionales[125], et le parti échoue ainsi à mettre de nombreux présidents de région commeXavier Bertrand en ballotage et à se positionner en« faiseurs de rois »[126] face au risque d'une région remportée par le Rassemblement national[127]. SeulRenaud Muselier accepte une alliance avec LREM dès le premier tour enProvence-Alpes-Côte d’Azur, s'attirant les foudres de son parti[128].

Ce nouvel échec local acte d'une difficulté au parti à s'implanter au niveau local[128].

Élections présidentielle et législatives de 2022

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Lors de l'élection présidentielle de 2022, le parti parvient à faire réélire son candidat, le président sortantEmmanuel Macron, face àMarine Le Pen. La coalition présidentielleEnsemble dont LREM est le principal membre ne parvient cependant pas à conserver sa majorité à l'Assemblée nationale lors desélections législatives, le groupe LREM passant de 267 à 170 députés. Il reste le principal groupe de la législature.

Changement de nom

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En mars 2022, Emmanuel Macron plaide pour la formation d'un nouveau parti englobant tous les partis de lamajorité présidentielle[129],[130]. Le 5 avril 2022 est enregistré un parti sous le nom de Renaissance[131]. Le, le parti politique Renaissance prend officiellement le nom de « Ensemble pour la majorité présidentielle »[132] de même que l'association pour son financement[133] et devient une alliance englobant les partis de la majorité présidentielle.

Bien que n'ayant pas encore changé de nom, le parti est désigné sous le nom de Renaissance par le ministère de l'Intérieur lors des législatives de 2022[134]. De même, le groupe parlementaire à l'Assemblée nationale porte le nom de groupe Renaissance[135]. Celui-ci englobe les députés des partis Agir et Territoires de progrès.

Le 17 septembre 2022, La République en marche se transforme officiellement en Renaissance.Emmanuel Macron en devient le président d'honneur etStéphane Séjourné est élu secrétaire général de Renaissance à la suite du vote des adhérents au congrès de 2022[136]. La fusion ultérieure du nouveau parti avecTerritoires de progrès doit être tranchée par les adhérents au cours des mois suivants.Agir a voté en faveur de devenir un parti associé à Renaissance.

Élections européennes et législatives de 2024

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Après le mauvais résultat réalisé par la liste de la majorité présidentielle auxélections européennes de 2024, le président de la République,Emmanuel Macron, annoncedissoudre l'Assemblée nationale et convoquer desélections législatives anticipées les et[137].

La majorité présidentielle repart unie et est rejointe par l'Union des démocrates et indépendants derrière la bannière commune « Ensemble pour la République »[138]. Ces élections sont marquées par une défaite pour la majorité présidentielle, qui perd près de cent sièges, dans une assemblée où latripartition se consolide[139].

Le, la composition dugouvernement Michel Barnier est annoncée ; Ensemble pour la République obtient vingt-et-un postes ministériels, dont douze pour Renaissance. L'adoption de lamotion de censure du 4 décembre 2024 en France entraîne, le, la formation d'un nouveau gouvernement, legouvernement François Bayrou, où Renaissance se voit attribuer quatorze postes ministériels, parmi les vingt-trois postes accordés à Ensemble.

Positionnement politique

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Revendiqué par le parti

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Emmanuel Macron, membre duParti socialiste (PS) de 2006 à 2009[140],[141] et ministre de l'Économie sousFrançois Hollande lorsqu'il crée le mouvement, se décrit comme « degauche » en 2015[142] comme en 2016[143],[144]. En, il déclare vouloir proposer une offre politiqueprogressiste, opposée auconservatisme, en rassemblant àgauche comme à droite[52]. En 2021, la majorité des sympathisants de Renaissance se considèrent comme de « centre droit »[145].

Médias et observateurs

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En 2017, LREM est classé aucentre de l'échiquier politique par l'AFP[146] ou àgauche parLaurent de Boissieu[147].La Croix indique qu'En marche« ambitionne de rassembler largement, depuis lessociaux-démocrates jusqu'auxgaullistes sociaux »[148]. Il est considéré comme un« parti attrape-tout » parLe Parisien[15], parVirginie Martin de laKedge Business School[16], parLe Figaro[17], parSlate[149], ou parFrédéric Dabi de l'Ifop[150]. Le politologue Julien Fretel place LREM entre le centre gauche et le centre droit[151].

Le politologue Fabien Escalona le qualifie de« business firm party » (« parti-entreprise »), à l'instar deForza Italia à son lancement parSilvio Berlusconi, enItalie, ou de l’Union du centre démocratique (UCD), enEspagne[28]. De son côté,Pierre Martin compare LREM auParti démocrate italien (centre gauche), estimant qu'ils relèvent tous deux d'« un centre libéral-mondialisateur »[152].Ouest-France le présente commesocial-libéral[153].

Emmanuel Macron est comparé àAlbert Rivera, dirigeant du parti politique espagnol centristeCiudadanos, parLe Point[154] comme parMediapart[155]. Ciudadanos apporte d'ailleurs son soutien à Emmanuel Macron en, voyant en lui un« réformiste »[156]. L'historien Christophe Barret estime qu'il s'agit de deux« partis à ranger dans la catégorie des réformismes de droite » mais souligne que leur comparaison est limitée par des spécificités nationales : si Emmanuel Macron« est toujours censé évoluer à gauche » et« s'en prend aux chômeurs », Ciudadanos« est l'allié de la droite » et ne peut tenir« un discours anti-assistés » en raison de« la profondeur de la crise sociale »[157].

Après lesélections européennes de mai 2019, le parti est classé au centre parLibération[2],Atlantico[158] et le professeur de sciences politiques Julien Fretel[159], captant l'électorat du centre droit de l'échiquier politique selonFrance 24[160] etLa République du Centre[161]. Pour l'AFP, LREM cible« le centre droit en France, le centre gauche en Europe »[162].

Lors desélections municipales de 2020, LREM forme quelque 150 alliances avec des listes de droite contre 60 avec des listes de gauche[163].

En mai 2021, quatre ans après l'élection présidentielle française de 2017,France 3 Centre-Val de Loire souligne une certaine droitisation du parti présidentiel[164].

Opinion publique

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En, la perception qu'ont les Français de LREM était de 21 % à gauche ou au centre gauche, 33 % au centre et 28 % à droite ou au centre droit. En, cette perception se déplace vers la droite, avec 14 % des Français qui le classent au centre gauche ou à gauche, 21 % au centre, 45 % à droite ou au centre droit et 15 % dans aucune de ces classifications[165].

En, sur un axe gauche-droite allant de 0 à 10, les Français s'attribuaient un positionnement moyen de 5,5 et attribuaient à Emmanuel Macron un positionnement de 5,2, notes qui passent respectivement à 5,6 et 6,2 en[166]. En, le sondeurJérôme Fourquet, de l'IFOP, indique que« les pertes à gauche sont compensées par le ralliement d’une partie de la droite »[167].

Évolution de l'électorat

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Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les électeurs d'En marche sont majoritairement degauche, avec une forte proportion provenant duParti socialiste[168], comme pour leslégislatives de juin 2017[169], ainsi que pour ses représentants[170].

Lors desélections européennes de mai 2019, l'institutOpinionWay indique que 51 % des électeurs se disant de droite ont voté LREM, contre 26 % ayant voté Emmanuel Macron en 2017, comme 19 % des électeurs se disant de gauche contre 39 % en 2017[171].

Une étude de l'IFOP parue en juillet 2020 constate une droitisation des sympathisants LREM. Alors qu'ils se situaient, sur une échelle de 0 à 10 (le chiffre 0 pour la position la plus à gauche et le 10 pour la plus à droite), à 5,6 (proche du centre droit) en, ils se situent sur le chiffre 6,7 (proche de la droite) en[172].

En 2024, d'un point de vue démographique, Renaissance « a disparu dans la jeunesse » : 4 % d’intention de vote chez les 18-24 ans contre 29 % chez les plus de 70 ans. SelonGilles Finchelstein, secrétaire général de laFondation Jean-Jaurès, aucun parti ne connaît un tel grand écart : sur 100 électeurs de Renaissance, les deux tiers ont alors plus de 60 ans[173].

D'un point de vue sociologique, le parti s’est marginalisé dans le salariat : 12 % chez les salariés du public et 14 % chez les salariés du privé. Cette diminution concerne également les cadres supérieurs, où, bien qu'avec 21 %, le parti réalise son meilleur score, il ne devance le Rassemblement national que de 2 points[173].

Identité visuelle

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  • Premier logo, déposé à l'INPI le 8 avril 2016[174].
    Premier logo, déposé à l'INPI le[174].
  • Second logo, déposé à l'INPI le 9 février 2017[175].
    Second logo, déposé à l'INPI le[175].
  • Troisième logo, déposé à l'INPI le 7 mai 2017[176].
    Troisième logo, déposé à l'INPI le[176].
  • Alternative visuelle utilisée.
    Alternative visuelle utilisée.
  • Logotype actuel de Renaissance.
    Logotype actuel de Renaissance.
  • Logotype alternatif de Renaissance.
    Logotype alternatif de Renaissance.

Organisation

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Identité juridique

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Le mouvement repose juridiquement sur deuxassociations : l'« Association pour le renouvellement de la vie politique » et l'Association de financement du parti « Association pour le renouvellement de la vie politique » (AFRVP) ; toutes deux sont déclarées le (annonces publiées auJournal officiel le) et domiciliées33, rue Danton auKremlin-Bicêtre[177],[178],[179],[180].

L'Obs souligne que ses statuts sont« très classiques, communs à tous les partis politiques »[180]. Elle s'appuie sur unmicro-parti visant à assurer son financement, qui a reçu l'agrément de laCommission nationale des comptes de campagne et des financements politiques et qui est présidé par Christian Dargnat, ex-directeur général deBNP Paribas Asset Management[180],[179].

Après la mise en ligne du site internet du mouvement,Mediapart relève que sa directrice de publication est Véronique Bolhuis, compagne du directeur de l’Institut MontaigneLaurent Bigorgne, et que l’association En marche a pour domiciliation l’adresse du domicile privé de Véronique Bolhuis et Laurent Bigorgne[181]. Après la publication de l'article, le site retire l'adresse exacte de la domiciliation et indique que le directeur de publication est l’association « En marche »[181]. Véronique Bolhuis est également la présidente de l'association depuis le dépôt des premiers statuts en jusqu'à l'été 2016, et n'occupe plus de fonction officielle dans l’organigramme du mouvement depuis[180],[182]. En marche dément tout lien avec l'Institut Montaigne et affirme que Laurent Bigorgne ne joue aucun rôle auprès du mouvement, tout en reconnaissant qu'il est une connaissance de longue date d'Emmanuel Macron[182].

Le logotype manuscrit « En marche » est ensuite déposé à l'Institut national de la propriété industrielle le[174]. Ce logo est indépendant de l'association « En marche » qui — elle — existe depuis 1994. Un nouveau logo, non manuscrit, est déposé à l'INPI le[175].

Le, Emmanuel Macron annonce vouloir rebaptiser le mouvement après le, officialiser son statut de parti et interdire la double appartenance[183]. PourJean-Pierre Mignard, En marche est un parti et la suppression de la double appartenance politique permettrait de toucher des subventions publiques[184]. Le nouveau nom et le nouveau logo, utilisés alternativement avec les précédents, sont alors déposés le avant leur officialisation le lendemain[176].

L'abréviation officielle du nom du parti est RE[185] et anciennement LaREM[186].

Structure

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Le chercheur Fabien Escalona souligne qu'En marche figure parmi les rares partis d'Europe occidentale créés« ex nihilo » en suivant le modèle de« la professionnalisation des organisations partisanes et [de] l’importation des techniques managériales »[28].

PourPierre Martin,« En Marche! s'inscrit totalement dans [la] filiation [de la droite] quant à son fonctionnement et son mode de sélection des candidats. Les décisions viennent d’en haut, il y a une commission d’investiture sans que les militants ne votent… Il s’agit tout à fait de l’organisation traditionnelle des partis de droite en France »[152]. Évoquant les nouveaux statuts de La République en marche élaborés en,Marianne estime que le parti est, à l'instar deLa France insoumise,« en passe de devenir le moins démocratique de France » en raison de l'absence d'élections internes, contrairement à la plupart des grands partis français[187]. Avec ces nouveaux statuts,Frédéric Sawicki évoque« un système très centralisé,néogaulliste, quasi militaire, fait pour défendre une personne », et compare LREM avec« lePC de la grande époque, où les permanents étaient payés pour s’assurer que les militants restaient dans la ligne »[188].

Le parti s'appuie en outre sur le collectifLes Jeunes avec Macron, créé près d'un an avant lui[189],[190]qui gère notamment le site Vision Macron mettant en avant la vision et les propositions du candidat Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle de 2017[réf. nécessaire].

Le Monde estime qu'une caractéristique de La République en marche est de privilégier la forme « mouvement » par rapport à celle du parti, etLe Monde relaie une observation de Florence Haegel, professeure à Sciences Po : « Pour la nouvelle génération, avec la transformation des modes de communication, la forme parti politique, hiérarchisée, disciplinée, n’est plus adaptée »[191].Bruno Jeudy fait un parallèle entre LREM etLa France insoumise, qu'il estime être un mouvement[192]. D'aprèsSlate, LREM s'est lancée initialement en se voulant un mouvement, et, officiellement, « il n'était alors pas encore question de candidature aux élections ».Slate note de façon plus générale, qu'il existe désormais une volonté de créer des « mouvements » et non des « partis »[note 1], citant, outre La République en marche etLa France insoumise, leMouvement 5 étoiles en Italie, ou le « mouvement-parti »Podemos en Espagne. Pour expliquer cette volonté,Slate met en avant qu'il existe désormais une défiance par rapport aux partis ainsi qu'une tendance sociétale à rechercher une « horizontalité », représentée par les réseaux (notamment sociaux) et la possibilité d'initiatives autonomes. Mais, si « la mode est aujourd’hui aux mouvements », pourSlate, derrière cette « rupture lexicale », les changements organisationnels qui en résultent sont « à relativiser »[note 2], et LREM est prise dans une contradiction « entre horizontalité proclamée et verticalité factuelle »[193].

SelonLa Croix, hormis le fait que les membres ne payent pas de cotisation et peuvent être membre d'un autre parti, LREM « ressemble de plus en plus à un véritable parti », notamment par sa structuration, où des « référents » dans chaque département sont à la tête de comités locaux.La Croix signale cependant que, de façon inhabituelle pour un parti, « chacun peut créer un comité à sa guise et rejoindre ou quitter celui de son choix, indépendamment de l'endroit où il habite »[194].

S'appuyant fortement sur lesréseaux sociaux[195], le mouvement permet aux membres des autres partis d'y adhérer[196], et n'impose par ailleurs pas de cotisations pour en faire partie[43].

Encadrement

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Parmi les piliers de l'encadrement d'En marche, figurent[197],[198] :

Deux agences de communication travaillent également pour le mouvement : Little Wing et Jésus & Gabriel[205],[206].

Un temps membre des « piliers » du mouvement,Laurence Haïm, porte-parole, ancienne correspondante d'I-Télé auxÉtats-Unis[207], se retire finalement du mouvement au mois de.

Estimant qu'En marche doit« donner l'exemple » en matière de renouvellement du personnel politique dont il est partisan, Emmanuel Macron indique, dans son ouvrageRévolution, avoir« tenu à ce que des femmes et des hommes venant de la société civile puissent acquérir des responsabilités. Ils sont largement majoritaires dans nos rangs ; plus de 60 % de nos délégués nationaux et de nos référents territoriaux ne sont pas élus et ne l'ont jamais été. Nous veillerons aussi à limiter dans le temps les responsabilités au sein de ce nouveau mouvement »[208].

Le QG du mouvement est d'abord situé au14e étage de latour Montparnasse[209], puis transféré en dans des bureaux du15e arrondissement de Paris[210], au 99rue de l'Abbé-Groult[211], ensuite au 63rue Sainte-Anne (2e arrondissement) à partir de l'automne 2017[212] et enfin 68rue du Rocher (8e arrondissement) en 2021[213].

À chacun des meetings d'Emmanuel Macron, une équipe est chargée d'en organiser l’ambiance. Des responsables envoient aux membres du groupe desSMS afin de lancer les applaudissements aux moments opportuns ou d’exciter l'enthousiasme du public[214].

Le, le lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, ce dernier démissionne de la présidence d'En marche et est remplacé, par intérim, par Catherine Barbaroux[98]. Elle reste en poste jusqu'au mois d'août puis est remplacée par une direction collégiale par intérim, composée d'Arnaud Leroy,Bariza Khiari etAstrid Panosyan. Lors du congrès du,Christophe Castaner, seul candidat, est élu délégué général du parti pour un mandat de trois ans[215].

En manque de cadres, La République en marche puise essentiellement dans le vivier d'ex-conseillers parlementaires et ministériels en poste sous le quinquennat de François Hollande[216].

Organigramme actuel

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Président d'honneur, secrétaire général et secrétaire général executif

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NomDates du mandatNotes
Emmanuel Macronen fonctionPrésident de la République française (depuis 2017)
Gabriel Attalen fonctionPrésident du groupeEnsemble pour la République à l'Assemblée nationale (depuis 2024), député français (depuis 2024),Premier ministre (2024),ministre (2018-2024)
Olivier Dussopt[217]en fonctionMinistre délégué chargé des comptes publics (2020-2022),ministre du Travail (2022-2024), député français (de février à juin 2024)

Secrétaires généraux délégués

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NomDates du mandatNotes
Clément Beauneen fonctionMinistre délégué chargé des Transports (2022-2024),député français (de février à juin 2024)
Aurore Bergéen fonctionMinistre des Solidaritéset des Familles (2023-2024),députée française (depuis 2024)
Brigitte Bourguignonen fonctionConseillère départementale du Pas-de-Calais (depuis 2021)
Bérangère Couillarden fonctionMinistre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations (2023-2024),députée française (de février à juin 2024)
Gérald Darmaninen fonctionMinistre de l'Intérieur (2020-2024) etdes Outre-Mer (2022-2024),député français (depuis 2024)
Fabienne Kelleren fonctionDéputée européenne (depuis 2019)
Bruno Le Maireen fonctionMinistre de l'Économie et des Finances (2017-2024) etde la Souveraineté industrielle et numérique (2022-2024)
Marie Lebecen fonctionMinistre déléguée chargée des Relations avec le Parlement (de janvier à septembre 2024),députée française (depuis 2017)
Nathalie Niesonen fonctionMaire de Bourg-de-Péage (depuis 2008)
Franck Riesteren fonctionMinistre délégué chargé des Relations avec le Parlement (2022-2024),ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité,de la Francophonieet des Français de l'étranger (de janvier à septembre 2024),député français (depuis 2024)

Historique des dirigeants

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Présidents et délégués généraux

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NomDates du mandatNotes
Emmanuel MacronPrésident-fondateur du parti, il quitte ses fonctions le, le lendemain de sa victoire à l'élection présidentielle.
Catherine Barbaroux
(intérim)
Elle succède par intérim àEmmanuel Macron à la présidence du parti, avant d'être remplacée par une direction collégiale composée d'Astrid Panosyan,Arnaud Leroy etBariza Khiari.
Direction collégiale du au
(Arnaud Leroy,Bariza Khiari etAstrid Panosyan)
Christophe CastanerSecrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement etporte-parole gouvernement, il est élu délégué général du parti pour trois ans lors du congrès de 2017. Il démissionne à la suite de sa nomination comme ministre de l’Intérieur.
Philippe Grangeon
(intérim)
Il assure l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau délégué général, en.
Stanislas GueriniIl est élu pour trois ans lors du congrès de 2018, qui fait suite à la démission de Christophe Castaner.
Emmanuel Macronen fonctionPrésident d'honneur.

Secrétaires généraux

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NomDates du mandatNotes
Ludovic ChakerPremier secrétaire général du parti. Il est remplacé parRichard Ferrand et devient secrétaire général-adjoint et coordinateur des opérations de campagne en vue de l'élection présidentielle de 2017[218].
Richard FerrandIl est un des premiers soutiens àEmmanuel Macron et succède àLudovic Chaker en. Il démissionne de ses fonctions à la suite de son élection en tant queprésident du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale.
Vacance du poste de secrétaire général du au
Stéphane Roques[219]Il remplaceRichard Ferrand, devenu président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Il est l'ancien président deMédecins sans frontières.
Vacance du poste de secrétaire général du au
Didier MedoriIl est nommé le parPhilippe Grangeon, délégué général par intérim[220].
Stéphane SéjournéNommé au congrès de Renaissance de 2022.
Gabriel Attalen fonctionÉlu par le conseil national avec 94,9 % des voix.

Adhérents

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Dans un premier temps, le mouvement compte comme adhérents toutes les personnes ayant communiqué leurcourriel, leur adresse complète (adresse postale, code postal et ville), un numéro de téléphone, leur date de naissance, et ayant adhéré à la charte du mouvement[221]. Il ne leur est cependant pas nécessaire de verser d'argent, contrairement aux autres partis politiques[43],[60]. Emmanuel Macron indique qu'il est possible d’adhérer tout en restant membre d’un« autre parti républicain »[196].

Le, quelques jours après le lancement du mouvement, Emmanuel Macron revendique 13 000 adhérents[222].Le Canard enchaîné l'accuse de gonfler ses chiffres et prétend qu'il s'agirait en réalité de 13 000 clics sur son site[223].Ismaël Emelien, conseiller d'Emmanuel Macron, précise que« chaque adhérent signe une charte des valeurs et dispose d’une voix à l’assemblée générale du mouvement, cela n’a rien à voir avec ceux qui s’inscrivent à lanewsletter, beaucoup plus nombreux »[224].Sylvain Fort, autre conseiller d'Emmanuel Macron, assure également que le mouvement vérifie les adresses e-mail valant adhésion mais concède que« le système repose sur l’honnêteté de l’adhérent »[60].

En marche revendique 80 000 adhérents en ;Le Monde indique alors :« Si le chiffre est exact, il fait de En marche ! l’un des premiers partis politiques de France »[224]. Revendiquant 88 000 adhérents en, Emmanuel Macron affirme être« au coude-à-coude avec leParti socialiste » en seulement« 7 mois » d'existence[225]. D'aprèsMediapart, on y compte« beaucoup d'indépendants, de cadres du privé ; peu de fonctionnaires, d'agriculteurs ou de chômeurs. Beaucoup n'ont jamais été engagés en politique. La plupart n'ont fait que signaler leur intérêt en laissant leurs coordonnées sur le site »[59]. En,Libération indique qu'« à peine 15 % des 400 000 adhérents revendiqués seraient aujourd’hui actifs »[116].

Selon le groupe de réflexionTerra Nova, qui a analysé le profil des adhérents de la République en Marche, en 2018, un tiers se positionnent au centre, 16 % se sentent à gauche et 9 % se situent à droite. Refusant le clivage traditionnel, 25 % se déclarent « à la fois à gauche et à droite » et 16 % se sentent « ni de gauche ni de droite ». Les adhérents perçoivent leur propre parti ainsi : 41 % le place au centre, 34 % au centre-droit, 15 % à droite, et 6 % au centre-gauche[226]. Ils possèdent un très haut niveau d'instruction, sans comparaison avec la moyenne des membres des autres partis[227]. 80 % des adhérents sont diplômés de l'enseignement supérieur, contre 20 % des Français. Ils sont plus jeunes que la moyenne et sont en majorité des citadins. Leurs revenus se situent dans la « moitié haute de la société française »[228]. Marc Lazar, directeur du Centre d’histoire deSciences-Po et co-auteur de l'étude, déclare que les adhérents de LREM « sont des cadres du privé et professions libérales dont les revenus sont aisés ou satisfaisants. En revanche, ce ne sont pas des héritiers qui vivent de leur patrimoine. Pour eux, l’éducation est tout à fait fondamentale »[227].

En marche s'inspire du modèle participatif deDésirs d'avenir, le mouvement deSégolène Royal, et entend s'appuyer sur ses fichiers d'adhérents d'après le députéPascal Terrasse, proche d'Emmanuel Macron et ancien animateur de Désirs d'avenir[229],[230],[231]. D'aprèsLibération, le mouvement s'appuie sur un« système d’enrôlement pyramidal directement inspiré des campagnes d’Obama en2008 et2012 »[43].

En s'appuyant sur un modèle de politique participative, chaque adhérent d'En marche a la possibilité de rejoindre ou de créer librement et gratuitement un comité local. Chacun de ces comités est animé par un ou plusieurs adhérents (nommés référents ou animateurs), qui en organisent la vie en proposant des événements locaux, des rencontres et débats autour des idées et des valeurs portées par le mouvement. En marche comptait en plus de 2 600 comités[232]. Emmanuel Macron conçoit son parti comme« un trucdarwinien » : il indique ainsi au sujet des comités locaux que« les mauvais mourront, de la confrontation avec les autres on verra ce qu'il ressort »[233].

En, Christophe Castaner annonce la création de Tous politiques !, l'institut de formation du mouvement, qui vise à« accompagner l'émergence d'une génération progressiste ». Le maire de BesançonJean-Louis Fousseret est chargé de sa direction[234].

Le Canard enchaîné indique en que sur les 400 000 adhérents s’étant inscrits sur le site de LREM en 2017, seuls 20 000 sont toujours membres du parti[235],[236].

En septembre 2022, 27 623 adhérents au profil « certifié » (qui ont justifié de leur identité) ont le droit de voter sur le changement des statuts qui transforment LaREM en Renaissance, et 12 485 prennent part au vote[237],[238].

L'adhésion à Renaissance devient payante à la suite de l'adoption de ces nouveaux statuts. En avril 2023, Renaissance revendique 30 000 adhérents[239]. En juillet 2023, 35 000 adhérents[240].

Au mois d'octobre 2024, le parti Renaissance ne compte plus que 8 500 adhérents à jour de cotisation[241].

Financement

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Christian Dargnat, ex-directeur général de BNP Paribas Asset Management, préside l'association de financement d'En marche[242]. Celle-ci mène dès sa création une levée de fonds, y compris lors d'un déplacement d'Emmanuel Macron àLondres, ce qui pousse le député Les RépublicainsGeorges Fenech à interpeller le gouvernement à ce sujet à l'Assemblée nationale et le Premier ministre, Manuel Valls, à apporter un démenti, alors même qu'En marche assume l'initiative[242],[243]. Emmanuel Macron déclare en mai que 2 000 donateurs ont déjà versé des contributions financières (limitées à 7 500 euros par la loi) à En marche[57] ! Il évoque« plus de 10 000 donateurs de 1 euro à 7 500 euros » en[244]. Fin, il a recueilli, selon les sources, 4 à 5 millions d'euros de dons[245],[205]. Fin mars ce montant atteint les 9 millions d'euros, qui se répartissent en 35 000 dons, d'en moyenne 257 € chacun. 600 personnes ont apporté, à elles seules, la moitié du total avec des dons supérieurs à 5 000 euros[246].

Emmanuel Macron est accusé dans l'ouvrageDans l'enfer de Bercy : Enquête sur les secrets du ministère des Finances (JC Lattès, 2017), des journalistes Frédéric Says et Marion L'Hour, d'avoir utilisé 120 000 euros de frais de bouche du budget de Bercy (80 % de l'enveloppe annuelle) du au pour préparer sa campagne présidentielle[247].

Après les élections législatives de 2017, LREM devient le parti bénéficiant le plus des dotations publiques : plus de 100 millions d'euros lui reviennent sur cinq ans ; il compte également demander à ses élus une quote-part de leurs indemnités pour se financer[248].

Le, à la suite d'un signalement de laCommission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), leparquet de Paris ouvre uneenquête préliminaire pour clarifier l’origine de dons reçus en 2017, à hauteur de 144 000 euros, par La République en marche[249].

Les 20 et 21 octobre 2022, deux informations judiciaires sont ouvertes par leparquet national financier. La première information judiciaire est ouverte des chefs de « tenue non conforme de comptes de campagne » et « minoration d'éléments comptables dans un contexte de campagne ». La seconde pour « favoritisme » et « recel de favoritisme ». En décembre de la même année, des perquisitions sont menées par les gendarmes au siège du parti et dans les locaux parisien du cabinet de conseil McKinsey dans le cadre des enquêtes judiciaires visant le recours au cabinet de conseil pendant la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017[250].

Fonctionnement interne, statuts

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À l'issue des élections présidentielle et législatives, La République en marche a prévu de se doter d'un mode de fonctionnement pérenne, exposé dans un projet de statuts présenté à ses adhérents par la présidente par intérim lors de la convention du[251].

Des éléments fondateurs se démarquant de l'organisation classique des partis politiques

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Le mode de fonctionnement envisagé revendique l'intention de constituer un mouvement dont l'organisation le singularise des autres partis politiques, en particulier par quatre points :

  • possibilité de multi-appartenance (la plupart des partis, à l'exception de ceux organisés sur un mode confédéral, interdisent formellement à leurs membres d'adhérer à un autre parti à moins qu'il soit lié à ce dernier par une convention) ;
  • gratuité de l'adhésion (la plupart des partis ont instauré des cotisations dont les montants sont souvent corrélés à la détention de mandats électifs, voire aux revenus de l'adhérent dans les partis positionnés à gauche de l'échiquier politique) ;
  • liberté constitutive des comités locaux (les adhérents peuvent librement créer des comités locaux et rejoindre celui de leur choix, alors que les partis s'organisent généralement localement selon des règles préétablies) ;
  • absence d'élections internes (la plupart des partis ont retenu un fonctionnement démocratique, auquel La République en marche substitue un système dominé par les cooptations, les désignations par consensus, les nominations croisées et le tirage au sort).

Instances nationales

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Schéma simplifié du fonctionnement interne du parti politique La République en marche tel que prévu par le projet de statuts présenté lors de sa convention du 8 juillet 2017 par sa présidente nationale par intérim.
Schéma simplifié du fonctionnement interne de La République en marche, tel que prévu par le projet de statuts présenté lors de sa convention du par sa présidente nationale par intérim.

Les statuts, entrés en vigueur le, prévoient les instances nationales suivantes :

  • Convention : ensemble des adhérents (dont le rôle, peu détaillé dans la présentation faite le, semble d'adopter parconsensus ou acclamation les orientations présentées par la direction nationale et à voter, par voie électronique, les modifications statutaires).
  • Conseil national : parlement (non élu) du parti, composé à 80 % des parlementaires, référents territoriaux et représentants des territoires (membres de droit) et de 20 % de conseillers tirés au sort« à intervalle régulier » parmi les adhérents. Le conseil élit en son sein la direction nationale : 20 des membres du bureau exécutif et le(s) délégué(s) général(ux). Il définit les grandes orientations du mouvement et contrôle l'action de la direction nationale.
  • Bureau exécutif : exécutif du mouvement, organe paritaire, composé d'une trentaine de membres, 20 élus par le conseil, 10 cooptés par ses membres. Il désigne en son sein des délégués nationaux thématiques.
  • Délégués généraux : fonction qui a la charge de diriger le mouvement pour un mandat de trois ans.

La direction nationale nomme les référents territoriaux (représentants du mouvement au niveau départemental) et la commission d'investiture des candidats aux élections. Ainsi, une très large majorité des membres du conseil national qui élit la direction nationale procède de la direction nationale. Cette organisation atypique où la légitimité des instances nationales et locales ne procède aucunement de leur élection directe ou indirecte par les adhérents, vaut à La République en marche d'être qualifiée par la presse de« parti le moins démocratique de France »[252].Catherine Barbaroux justifie ce choix par une volonté de limiter« les ambitions pas forcément tournées vers l'intérêt du mouvement ».

Les adhérents seront néanmoins directement consultés par le bureau exécutif sur les sujets de son choix et ceux qui seront proposés par 20 % des adhérents ou comités locaux. Les adhérents pourront également sélectionner les actions financés par lebudget participatif du mouvement. Enfin, les adhérents disposent d'un droit d'information du bureau exécutif et via leur comité local d'undroit d'interpellation qui permet de lui suggérer d'inscrire une question à son ordre du jour.

Affiliation européenne

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En, après plus de deux ans sans affiliation, le parti renonce à former une nouvelle entité au niveau européen et annonce son souhait de rejoindre l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) en cas d'entrée au Parlement européen à la suite desélections de 2019[253].

Questionnement sur le populisme

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Absence de rejet des élites

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En 2018, lePew Research Center publie une large étude sur lepopulisme dans plusieurs pays européens (France, Danemark, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède et Royaume-Uni). Utilisant une définition du populisme ramenant le concept au seul anti-élitisme (adhésion aux deux propositions : « les politiciens ne s’occupent pas des gens ordinaires » et « les gens ordinaires feraient aussi bien s’ils étaient au pouvoir que les politiciens »), les résultats obtenus montrent que le LREM n'est pas un parti populiste selon l'analyse du professeur de sciences politiques Christophe Bouillaud, qui se base sur la façon dont les sondés, populistes ou élitistes, jugent en mal ou en bien tel ou tel parti. Toutefois, Christophe Bouillaud explique que la définition utilisée aurait pu intégrer d'autres éléments fréquemment cités comme constitutifs du populisme, par exemple « la croyance en un chef visionnaire », ou « la dimension anti-pluraliste »[254].

Appuyant cette analyse de l'absence du rejet des élites par LREM, Christophe Bouillaud cite également un autre sondage du Pew Research Center réalisé uniquement auprès des experts de sciences politiques qui ne classent pas LREM parmi les partis populistes (degauche comme dedroite) ainsi que le refus par le gouvernement d'Édouard Philippe d'organiser un référendum sur la réforme constitutionnelle — décision qui éloigne LREM du populisme d'après le sens donné dans l'étude du Pew Research Center[254].

Le chercheur Arthur Borriello indique :« [LREM] est née parce que l’environnement politique le permettait, mais le contenu politique n’est pas celui des « petites gens » contre le pouvoir – au contraire. C’est tout de même assez paradoxal de qualifier de « populiste » un mouvement, celui de Macron, qui se veut ouvertement « antipopuliste »… ça devrait nous mettre la puce à l’oreille quant à la confusion conceptuelle qui règne »[255].

Un populisme du centre ?

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Selon Christophe Bouillaud, Renaissance séduit les électeurs qui ne rejettent pas l'élitisme mais les élites en place issues des partis traditionnels et qui veulent de nouvelles élites. Christophe Bouillaud affirme que lors de sa campagne électorale le président d’En Marche, Emmanuel Macron, propose « surtout un renouvellement des élites au sens fort du terme », mais que la tonalité « dégagiste » de son discours permet de parler d'un « populisme du centre »[254].

Des éléments constitutifs d'un populisme

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Plusieurs autres journalistes et analystes insistent sur des aspects populistes de la politique d'Emmanuel Macron et de Renaissance. Ainsi, la connexion plus directe entre le peuple et le leader politique - limitant ainsi le rôle des corps et pouvoirs intermédiaires, est mise en avant[256],[257],[258] -, la catégorisation du corps électoral pour lui adresser des messages particuliers - dans une forme de marketing politique ciblé[259],[260] - et la désignation de catégories de population (exemple : retraités, chômeurs, agents de la SNCF) comme responsables de certains blocages - ce que le journalisteGuy Konopnicki désigne par l'expression de « populisme chic »[261] - sont des éléments mis en avant par des observateurs[256]. De son côté, la journaliste Agathe Mercante estime que La République en marche s’inspire d’une rhétorique populiste « inversée ». Elle cite notamment la philosopheSandra Laugier qui considère qu'Emmanuel Macron, par ses discours sur le travail et l’investissement, alimente des haines à l’encontre des plus pauvres, des inactifs, des « fainéants », et que « ceux qui s’opposent à lui sont d’emblée qualifiés de rétrogrades »[262].

Idéologie revendiquée

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Selon le siteToute l'Europe, pendant la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron, candidat d'En marche, est présenté par la presse française comme « l'Européen de la campagne », et par la presse internationale « comme le dernier rempart contre le repli de l'Union européenne »[263]. D'aprèsLe Monde, Macron veut « placer l'Europe au cœur du débat présidentiel », souhaitant notamment un débat politique avec la tenue de « conventions démocratiques » pour préparer un projet de refondation[264]. SelonLibération, le candidat d’En marche « appelle à refonder l’Europe par une harmonisation fiscale et sociale »[265]. En 2018, après qu'Emmanuel Macron est devenu président de la République,Libération estime que « sa vision présidentielle est tout entière déterminée par la relance du projet européen »[266]. LREM affiche une volonté de relancer l'intégration européenne[267],[266] et aurait souhaité pouvoir se poser en leader européen en suscitant la création d'un nouveau groupe au Parlement européen[268],[269]. Mais le projet échoue et LREM doit se résigner en 2018 à intégrer le groupeAlliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE)[270]. Emmanuel Macron et son parti s'opposent au ministre italienMatteo Salvini (Ligue du Nord) et aux « régimesillibéraux » d'Europe centrale symbolisés parViktor Orbán[271],[272].

Un an après l'élection présidentielle[273], LREM réaffirme[274],[275],[276],[277] dans son idéologie son « progressisme », en opposant lors de la préparation des élections européennes les libéraux « progressistes » d’un côté et les « populistes-nationalistes » de l'autre[278]. Pour le sondeurJérôme Sainte-Marie, ce choix de se réclamer du« progressisme » est fait dans« l’idée de dépasser le clivage gauche-droite pour s’inscrire dans un axe perpendiculaire à celui-ci, qui est l’opposition entre les progressistes et les nationalistes, assimilés aux réactionnaires », en alliant lelibéralisme culturel (en) de la gauche au libéralisme économique de la droite. Ce libéralisme global — non revendiqué — est cependant éloigné de la sémantique initiale du progressisme qui est associée à la gauche[279]. Le terme fait écho à une autre valeur déjà revendiquée par le parti avant l'élection : le rejet duconservatisme[280],[281].

Emmanuel Macron déclare le que« deux visions européennes s'opposent : une vision nationaliste et une vision progressiste » ». SelonAtlantico, il ne serait pas logique d'opposer nationalisme et progressisme, dans la mesure où l'un n'est pas le contraire de l'autre. Le progressisme est une volonté de progrès social, tandis que le nationalisme est une exaltation du sentiment national[282]. Début 2018,Christophe Castaner, leader de LREM, demande au politologueZaki Laïdi de travailler sur l'idée de progressisme européen. Zaki Laïdi définit le projet progressiste en lui assignant plusieurs objectifs : d'une part tendre à l'égalité, non seulement par la redistribution de ressources monétaires mais aussi en combattant les inégalités à travers l'école et la formation, et d'autre part« asphyxier le populisme » en promouvant l'esprit républicain et l'idée d'Europe souveraine. Selon Jérôme Sainte-Marie,« la schématisation du débat ente progressistes et nationalistes est une dramatisation telle du débat qu'elle le rend impossible (…) en installant une sorte de césure morale. Cette diabolisation de l'adversaire aboutirait à étendre à tous les eurosceptiques voir à tous les eurocritiques la diabolisation » dont font l'objet les électeurs du FN[279]. Pour l'essayiste libéralNicolas Baverez, opposer progressisme et nationalisme est une erreur, dans la mesure où le nationalisme pourrait être alors vu comme protecteur vis-à-vis de l'immigration, avec une volonté d'agir, et le progressisme synonyme d'impuissance, d'absence de changement, et de conservatisme. Le journalL'Opinion estime que« progressisme » est un mot-valise dans lequel chacun peut y mettre ce qu'il veut, et cite à l'appui de son proposMarine Le Pen qui affirme que le« progressisme » d'Emmanuel Macron correspond à une régression, notamment des droits des Français[283].

Selon le groupe de réflexionTerra Nova, qui a analysé le profil des adhérents de la République en Marche, 31 % sont des progressistes-libéraux et 23 % des progressistes-égalitaires, « progressiste » signifiant avoir une « attitude culturelle marquée par le progressisme et la tolérance ». 23 % sont des conservateurs-libéraux et 19 % des modérés-conservateurs[226].

Électeurs et sympathisants

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Comme les députés d'En marche, les électeurs d'Emmanuel Macron au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 proviennent majoritairement de la gauche, notamment duPS[168]. Les électeurs du parti La République en marche au premier tour des législatives 2017 était aussi plus importante parmi les électeurs se considérant de gauche que chez ceux se considérant de droite[169].

Le géographeChristophe Guilluy fait observer que géographiquement et sociologiquement, En marche se définit en miroir duFront national. Il incarne l’opposition entre la France nantie des métropoles et laFrance périphérique, l'opposition est/ouest avec les régions de l'est où ladésindustrialisation, le chômage, la pauvreté sont plus accentués où il fait ses scores les plus faibles[284].

En, selon une enquête menée par leCevipof et Ipsos, la part de personnes se disant proches de LREM est passée de 2 % en janvier 2017 à 7 % en, 11 % en, 15 % en et 14 % en, soit au même niveau que les sympathisants desRépublicains et un point de plus que le niveau duFront national. Le profil de ces sympathisants se distingue de la moyenne des Français par[285] :

  • une surreprésentation chez les plus de 64 ans (+6 %) ;
  • une sous-représentation des employés et ouvriers (-10 %) ;
  • une surreprésentation des cadres supérieurs (+5 %) ;
  • une sous-représentation de personnes diplômées au niveau ou en dessous du baccalauréat, ainsi qu'une surreprésentation de personnes à Bac+4 ou au-dessus ;
  • une sous-représentation de personnes gagnant moins de 2 000 euros de revenus mensuels (-11 %) et une surreprésentation de personnes gagnant plus de 3 500 euros (+ 12 %)[286].

Selon cette enquête, LREM est le parti qui compte la plus forte proportion de sympathisants à avoir le sentiment d’avoir « réussi leur vie » (58 %, contre 44 % pour l'ensemble des Français)[287].

Au regard de leur origine partisane, de leur auto-positionnement politique et de leur vote à l’élection présidentielle,Gilles Finchelstein considère que les sympathisants de LREM, en,« pench[ent] clairement aucentre droit »[288]. Selon lui, l'idéologie dont ils se rapprochent le plus est lelibéralisme, d'une part« au sens philosophique, c’est-à-dire à la fois économique, sociétal et politique, très centré sur l’individu », et d'autre part« dans la France d’aujourd’hui, c’est-à-dire plus rétif sur les questions d’immigration et plus tenté par ce queYascha Mounk a appelé « le libéralisme anti-démocratique »[289]. SelonPascal Perrineau, « jusqu'ici le libéralisme économique se situait idéologiquement à droite et le libéralisme culturel à gauche. L'originalité de l'électorat macroniste est de réunir ces deux dimensions du libéralisme »[290].

Organisations politiques associées

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Article détaillé :Ensemble citoyens.

Outre son allié duMoDem, plusieurs autres partis sont associés à La République en marche dans le cadre de la majorité présidentielle, concrétisée par le mouvementEnsemble citoyens, fondé en novembre 2021 en vue des élections présidentielle et législatives de 2022. Il s'agit d'Agir,En commun,Territoires de progrès etHorizons[291].

D'autres partis sont membres ou associés à La République en marche comme l'Alliance centriste (2018-2022), leParti écologiste (depuis 2017) et l'Union des centristes et des écologistes (2021-2022). L'Alliance centriste (AC) etUnion des centristes et des écologistes (UCE) forment en 2022 la coalition « Les écologistes avec la majorité présidentielle » (ÉMP ou LÉMP).

Représentation

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Lors de la création du parti La République en marche, la majorité des représentants du parti (députés, sénateurs, maires…) qui ont pris l'étiquette LREM provenaient departis politiques degauche. Ainsi, lagauche est représentée à 40 %, lesnon affiliés 38 %, lecentre 6 % et ladroite 16 %. Leparti le plus représenté est leParti socialiste avec 27 % des représentants (43 % de ceux précédemment affiliés dans un autreparti)[170].

Députés

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Article connexe :Groupe Renaissance.

Le groupe La République en marche comprend des membres issus d'autres formations politiques : duMouvement radical, de l'Alliance centriste, duParti écologiste. Il partage son soutien augouvernement avec des membres d'autres groupes indépendants : legroupe du Mouvement démocrate et apparentés, les élus dugroupe Agir ensemble.

En 2017, le parti réussit à acquérir à lui seul308 sièges à la suite desélections législatives, soit plus que la majorité absolue de 290 sièges. Cependant,en 2022, ce nombre tombe à 172 et la coalitionEnsemble ! dont il fait partie échoue à retrouver une majorité absolue (245 sièges en tout).

Sénateurs

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Article connexe :Groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants.

La République en marche compte 21 sénateurs issus desélections sénatoriales de 2017, soit après les élections au suffrage universel direct.En 2020, ce nombre ne change pas.

Après lesélections sénatoriales de 2023, le groupeRassemblement des démocrates, progressistes et indépendants se compose de 22 membres (perte de deux sièges par rapport à 2020), dont seulement 14 sénateurs sont effectivement membres de Renaissance[292],[293],[294].

Députés européens

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Article connexe :Renew Europe.

À l'échelle nationale, le parti fait alliance avec les mêmes formations politiques qu'à l'Assemblée nationale : leMouvement démocrate, leMouvement Radical,Agir. Il compte sur sa liste plusieurs personnalités sans étiquette et, à la deuxième place, l'écologistePascal Canfin.

Au niveau européen, il est à l'origine d'un nouveau groupe auParlement européen,Renew Europe. Celui-ci rassemble l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe, leParti démocrate européen et d'autres formations centristes telles que La République en marche.

Maires et conseillers municipaux

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À son lancement, le parti ne compte pas d'élu sous l'étiquette LREM. Il bénéficie cependant du soutien d'élus. Parmi les premiers maires des 42 communes de plus de 100 000 habitants :Édouard Philippe, maire du Havre.

Certains élus se réclamant du mouvement, par simple adhésion internet ou dans la presse, ont été publiquement exclus du fait d'incompatibilités avec les « valeurs » affichées par le mouvement[réf. nécessaire].

Dans le cadre des élections municipales de 2020, le mouvement fait le choix, au cas par cas, d'apporter son soutien au maire sortant ou de proposer une alternative. Ainsi, àNice, le parti ne présente pas de candidat face àChristian Estrosi. ÀAngers ou encore àCaen, il se présente avec la liste Les Républicains au premier tour[295],[296]. À l'issue du second tour, le parti compte 624 conseillers municipaux, tandis que 12 852 sont catégorisés « divers centre ».

Résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéeCandidatPremier tourSecond tourStatut
Voix%RangVoix%Rang
2017Emmanuel Macron8 656 34624,011er20 743 12866,101erÉlu
2022Emmanuel Macron9 783 05827,851er18 779 64158,541erÉlu

Élections législatives

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AnnéePremier tourSecond tourSiègesStatutGouvernement
Voix%RangVoix%Rang
20176 390 79728,211er7 826 43243,061er
308  / 577
Majorité absoluePhilippe II,Castex
2022a 3 758 00416,522e5 227 18325,191er
157  / 577
Majorité relativeBorne,Attal
2024a 3 949 58312,322e3 737 28813,702e
92  / 577
MinoritéBarnier,Bayrou

a Au sein de la coalition« Ensemble » (puis « Ensemble pour la République »), rassemblant les partis s'organisant autour de LREM (puis Renaissance).

Élections sénatoriales

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AnnéeSiègesRangStatut
2017
21  / 348
4eOpposition
2020
21  / 348
2023
22  / 348

Élections européennes

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AnnéeTête de listeVoix%RangSièges
2019a Nathalie Loiseau5 079 01522,422e
12  / 79
2024b Valérie Hayer3 614 55514,602e
5  / 81

a Liste commune avec leMouvement démocrate (5 sièges),Agir (1 siège), leMouvement radical (1 siège) etAlliance centriste, avec 4 élussans étiquette.

b Liste commune avec leMouvement démocrate (4 sièges),Horizons (2 sièges), l'UDI (1 siège) et leParti radical avec 1 élusans étiquette.

Élections municipales

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ÉlectionPremier tourSecond tourVilles + 100 000 hab.Conseillers
municipaux
2020b 3,31 %4,09 %
1  / 42
892  / 512 266

b Pour ces élections, LREM obtient un maire dans une ville de plus de 100 000 habitants[297]. Si le parti revendique environ 10 000 conseillers municipaux, un décompte deLibération donne 892 élus LREM, les autres élus n'étant pas identifiables en raison de leur présence sur des listes classéesdivers centre,divers droite oudivers gauche[298].

Élections régionales

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AnnéePremier tourSecond tourConseillersPrésidents
Voix%RangVoix%Rang
2021c 1 367 7629,324e855 6325,604e
70  / 1926
1  / 26

c Résultats des listes « Union du centre » dans leur ensemble.

Polémiques

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Financement et accusations de conflits d'intérêts

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Fin 2016, le responsable communication du candidat déclarait avoir déjà récolté 3,7 millions d'euros de dons pour la présidentielle[299] c'est-à-dire entre2 et 3 fois le budget deFrançois Fillon ouAlain Juppé pour laprimaire de la droite[300]. Son parti politique ne bénéficiant pas encore de financement public, l'ensemble de cette somme provient de dons de particuliers[42]. En, Benoît Hamon presse Emmanuel Macron de révéler la liste de ses donateurs, mettant entre autres en avant les conflits d'intérêts possibles liés à son statut d'ancien associé de la banque Rothschild[301]. Ce dernier refuse cette transparence, taxant la demande de « démagogique ».

En, après une alerte deFormindep, Jean-Jacques Mourad — l'un des deux conseillers Santé d'En marche — démissionne en raison de liens d'intérêts importants avec le laboratoire Servier, fabricant duMédiator. L'autre conseiller Santé de Macron,Jérôme Salomon, est un proche deDidier Tabuteau, ancien directeur de cabinet deBernard Kouchner au ministère de la Santé et premier directeur de l'Agence du médicament de 1993 à 1997,« à des dates clés du Mediator »[302].Marianne souligne :« Emmanuel Macron a proposé à Nevers, le, un meilleur remboursement des médicaments contre l’hypertension artérielle sévère… précisément un domaine de spécialité de Servier ! »[303].

Frais de représentation

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Dans leur ouvrage intituléDans l’enfer de Bercy, les journalistes Marion L'Hour et Frédéric Says relèvent qu'Emmanuel Macron a utilisé à lui seul 80 % de l’enveloppe annuelle des frais de représentation accordée à son ministère, soit plus de 120 000 euros en huit mois. Il est alors accusé d'avoir utilisé cet argent pour mettre en avant son mouvement En marche. Ces accusations sont renouvelées par les députésChristian Jacob (LR) etPhilippe Vigier (UDI). S'il confirme les dépenses, son successeur au ministère de l'économieMichel Sapin n'y voit quant à lui rien d'illégal, considérant que Macron« n'a pas dépensé plus » d'argent qu'il n'en avait le droit. Il déplore en revanche son désengagement vis-à-vis de ses fonctions lors de ses derniers mois au ministère[304].

Cabinets de conseil & McKinsey

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Article détaillé :Affaire McKinsey.

Lacrise sanitaire a mis en lumière l'intervention desconsultants dans la conduite despolitiques publiques. LeSénat a lancé une commission d'enquêtes parlementaires sur ces cabinets. Les axes portaient sur la souveraineté de l'État face à ces cabinets privés et la bonne utilisation des deniers publics. En effet, la particularité française veut que le privé n'a pas à s'immiscer dans les décisions publiques. Leslobbies n'ont par exemple officiellement pas le droit d'entrer dans lesparlements français contrairement par exemple à leurhomologue européen.

En 2021, les dépenses de conseil de l'État au sens large ont dépassé le milliard d'euros, dont 893,9 millions pour les ministères et 171,9 millions pour un échantillon de 44opérateurs. Les dépenses des ministères ont été multiplié par trois pour les prestations de conseil dit stratégique et par deux pour les prestations orientés informatique entre 2018 et 2021. La circulaire duPremier ministreJean Castex du 19 janvier 2022[305] parle d'un objectif de réduction des dépenses de 15 % pour le conseil en stratégie et en organisation en 2022.

En pratique, la plupart des grandes réformes ont donné lieu à une prestation de conseil, mais aussi lors de mise en difficulté du gouvernement comme dans le cas du fiasco de la distribution de la propagande électorale[306] lors desélections régionales de juin 2021. Ces prestations ont lieu même lorsque l'État a déjà des compétences en interne, la prestation étant prise pour le parangonnage international (benchmarking) ou comme l'a souligné l'universitaire Julie Gervais, un cabinet international peut, en deux semaines, « être en mesure de produire un rapport de trois cents pages en allant puiser auprès de ses succursales ». Pour les prestations informatiques, il peut aussi y avoir des lacunes dans l'administration[307].

Les actions des consultants ont des résultats inégaux et mal perçus des agents de la fonction publique[308]. Pendant la crise sanitaire,McKinsey deviendra l'intermédiaire entre le ministère de la Santé etSanté Publique France.Wavestone est chargé de réduire les délais de traitement desdemandes d'asile de l'OFPRA en imposant plus de 10 h de réunions par mois. Les livrables sont de qualités inégales et parfois peu ou pas utilisés pour des prestataires payés au taux journalier moyen de 1 528 €, 2 168 € pendant la crise sanitaire. Le Sénat déclare que McKinsey n'a pas payé d'impôts[309] sur le revenu, McKinsey publiera plus tard des chiffres d'impôts non concordants avec les chiffres d'affaires pour essayer de se dédouaner parlant à la fois de chiffres de McKinsey et d'une filiale Orphoz[310]. Le bureau du Sénat a saisi le parquet pour « suspicion defaux témoignage »[311].

Le Sénat propose d'en finir avec l'opacité des prestations de conseil, de renforcer les règles déontologiques des cabinets, en imposant une déclaration d'intérêts aux consultants sous le contrôle de la HATVP, en encadrant mieux le recours aux cabinets en évaluant leurs prestations et en appliquant des pénalités en cas de non-satisfaction, et en cartographiant les compétences des ministères et en internalisant pour moins recourir aux cabinets[312].

La justice soupçonne qu'une dizaine de salariés du cabinet de conseil a travaillé « bénévolement » pour élaborer le programme du candidat avant le scrutin en 2017[250].

Notes et références

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Notes

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  1. Slate rappelle la définition « habituelle » d'un parti : il s'agit d'« une organisation défendant un certain nombre d'idées et dont le but est de conquérir puis d'exercer le pouvoir », et cite la définition large d'un « mouvement » proposée par le sociologueErik Neveu : une « forme d’action collective concertée en faveur d’une cause ».
  2. D'aprèsSlate, « nous assistons à l’émergence, non pas d’un idéal-type nommé « mouvement », mais bien à l’adaptation des structures partisanes aux changements qui touchent la société […] ».

Références

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