LeMonnegre(es), qui prend le nom derío Seco en traversant laHuerta d'Alicante(es), se jette dans lamer Méditerranée au sud du noyau urbain. De part et d’autre de son embouchure s’étirent les belles plages deMuchavista, qui prolonge celle de San Juan, et deCarrerlamar, que borde une longue promenade (paseo marítimo) conduisant à un petit port de pêche et de plaisance.
Le relief, relativement plane dans la partie méridionale de la localité, peut s’élever à plus de 300 mètres d’altitude au pied duCabezón de Oro(es) et dans la cordillère de laBallestera.
Les communes limitrophes sont celles d’Alicante au sud, deSan Juan,Muchamiel etBusot à l’ouest, d’Aguas,Orcheta etVillajoyosa au nord. À l’est et au nord-est, le territoire municipal offre 23 kilomètres de côtes d'aspects très variés.
Les plus anciennes traces d’occupation humaine du territoire d'El Campello remontent à l’Âge du bronze. Elles ont été relevées dans legisement archéologique de La Isleta(es) en même temps que des vestiges des époques ibérique, romaine et islamique.
La mise en service, à partir de 1914, d'une ligne ferrée à voie étroite reliant Alicante àDénia, valut à El Campello la construction d'une gare, ce qui contribua beaucoup à son développement économique avant que le tourisme et l'étalement spatial de l’aire urbaine d’Alicante ne viennent modifier en profondeur la physionomie de la localité.
En septembre 2005, le nouveau bâtiment dulycée français d'Alicante (auparavant situé à Alicante même) a ouvert ses portes sur la commune d'El Campello.
Avec 30 600 habitants en 2024, El Campello occupe la quatorzième place dans le classement des municipalités de la province en fonction de leurs effectifs de population. À ce nombre de résidents permanents, il convient d’ajouter une population flottante qui peut atteindre les 70 000 individus en été.
Beaucoup de ces personnes vivent dans des lotissements du typeurbanización éparpillés sur le territoire municipal.
El Campello a connu un essor démographique important depuis les années 1970 ; au cours de la période 1991-2010, sa croissance a été de près de 150 %. Cette augmentation rapide s’explique d’un côté par le développement de l'industrie touristique et de l'autre par sa fonction résidentielle au cœur de l'aire métropolitaine d'Alicante.
José Gomis LLedó (1916-2007)[4],[5] est né àCarrelamar, le district maritime d'El Campello. Dans son livre de souvenirs publié en 1999 (Campello entrañable)[6], il rapporte que ce quartier était alors physiquement (et moralement) distinct dupueblo rural, organisé autour de la place de l'église, sur le plateau. Avant la motorisation des bâtiments, la flotte de pêche était constituée de quelque quatre centsfaluchos, grosses barques d'une douzaine de mètres de longueur, fabriquées par les charpentiers navals du lieu. En période de chômage, lorsqu'ils étaient tous échoués sur la plage, ils formaient une longue barrière cachant la mer à la vue des habitants. Tout cela donnait du travail à un millier de pêcheurs environ...
De nos jours, l’industrie touristique, la construction, le registre varié des activités commerciales et de service propres à toute agglomération urbaine assurent le développement économique de la localité.
Lesfiestas de laVirgen del Carmen (16 juillet) et celles desMoros y Cristianos (11-15 octobre) sont les deux principales manifestations du folklore local.