Écran Large | |
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Adresse | ecranlarge.com |
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Commercial | Oui |
Publicité | Oui |
Type de site | Média en ligne Culture populaire Cinéma |
Langue | Français |
Propriétaire | New Vega |
Rédacteur en chef | Geoffrey Crété |
Directeur de la publication | Jonathan Dumont |
Lancement | |
État actuel | ![]() |
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Écran Large est unmédia en lignefrançais spécialisé dans lapop culture et plus particulièrement lecinéma, créé en.
Écran Large a été créé en par Laurent Pécha, Sandy Gillet, Stéphane Argentin, Thomas Douineau, Didier Verdurand et Bruno Laurent, anciens deDVDrama, unwebzine créé en. Le site est alors principalement constitué d'actualités et de critiques des dernières sortiescinéma etDVD, ainsi que d'unforum.
En, Écran Large est racheté par l'entreprise New Vega, dont lePDG Jonathan Dumont devientdirecteur de publication et impulse une nouvelle formule mettant en valeur les différentes personnalités de la rédaction[1]. Simon Riaux et Christophe Foltzer sont alors les deux principaux rédacteurs.
Depuis, lerédacteur en chef est Geoffrey Crété. L'équipe est actuellement composée, outre Geoffrey Crété, d'Alexandre Janowiak, Mathieu Jaborska, Déborah Lechner, Antoine Desrues et Judith Beauvallet. Cette équipe permanente est principalement en charge des critiques, des dossiers, des vidéos surYouTube, dupodcastLa Réu' d'Écran Large et de l'animation des projectionsLe Grand Écran Large.
Écran Large publie principalement des actualités concernant les films en production ou à venir, ainsi que descritiques des dernières sorties et des dossiers revenant plus en profondeur sur un film, une franchise ou un aspect marquant de l'industrie cinématographique ou de l'histoire du cinéma. Certains dossiers sont également consacrés à des films moins connus que la rédaction a à cœur de mettre en lumière.
Lesfilms sont au premier plan mais tous les supports de lapop culture sont abordés :séries,jeux vidéo,mangas,comics,bandes dessinées, etc. L'actualité des grands acteurs de l'audiovisuel, comme lesstudios de cinéma et les plateformes destreaming, est également couverte, ainsi que les évolutions dubox-office français, américain et mondial.
Le média revendique des partis pris éditoriaux parmi lesquels des points de vue tranchés et teintés d'humour[2], un engagementprogressiste[3],[4] et la défense d'un débatcinéphile etculturel exigeant entretenu par unepresse indépendante[5],[6].
En plus de son site Internet, Écran Large a développé des contenus supplémentaires sur différents supports :
Les journalistes d'Écran Large sont présents dans desfestivals en tant que jurés ou intervenants[9],[10], dans des médias ou à la radio pour débattre et partager leurs analyses[11],[12],[13],[14], et sont régulièrement cités dans desrevues de presse[15],[16],[17],[18],[19].
La rédactrice Judith Beauvallet anime aussi la chaîneDemoiselles d'horreur sur YouTube, centrée sur de grandes figures féminines (personnages, actrices, réalisatrices) dans lecinéma de genre[20]. Elle a bénéficié d'une aide à la création duCNC dans le cadre de CNC Talent[21].
Écran Large communique régulièrement sur son modèle économique et ses difficultés financières. Le site est gratuit dans sa globalité, avec des publicités, mais propose une formule d'abonnement permettant de marquer son soutien et d'accéder à des dossiers exclusifs[22],[23]. Il noue ponctuellement des partenariats avec des distributeurs et des maisons d'édition[24].
En, l'équipe d'Écran Large déplore publiquement la brutale liquidation du siteGamekult, pilier de lacritique vidéoludique en ligne, par son nouveau propriétaireReworld Media. Elle alerte sur la situation de la presse culturelle française, amenée à perdre progressivement son indépendance et à devenir un« véhicule promotionnel servile » au service de« mastodontes détenus par des empires financiers »[6].
En, le rédacteur en chef Geoffrey Crété publie surTwitter un « message de service » destiné à son lectorat. Il explique que la rédaction est contrainte de créer des« news de merde », pouvant être jugées peu dignes d'intérêt et dotées de titres aguicheurs, pour qu'elles soient mises en avant dans les recommandations du service « Discover » deGoogle, qui engendre la grande majorité du trafic sur le site. Le journaliste émet le constat d'une détresse généralisée des rédacteurs des sites web culturels gratuits, obligés de se conformer aux exigences de Google pour faire survivre leurs médias, souvent au prix d'une dégradation de la qualité. PourArrêt sur images, ce message est représentatif des difficultés traversées par l'ensemble de la profession, citant l'exemple de l'emblématique siteJeuxvideo.com[25].
Pour faire face à cette situation et financer de nouveaux projets, le média sollicite le soutien de ses lecteurs et lance une opération definancement participatif,La Revanche du Site, en[26]. Celle-ci est un succès, récoltant plus de 37 000 euros pour un objectif initial de 25 000 euros[23].