Pour les articles homonymes, voirConques (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec leDourdou de Camarès, affluent du Tarn
Dourdou de Conques | |
![]() Le vieux pont, dit « romain », sur le Dourdou à Conques. | |
![]() Cours du Dourdou de Conques. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 83,7 km[1] |
Bassin | 550 km2[1] |
Bassin collecteur | Garonne |
Débit moyen | 7,47 m3/s (Conques)[2] |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Massif central |
· Localisation | Lassouts |
· Altitude | 625 m |
· Coordonnées | 44° 29′ 10″ N, 2° 51′ 28″ E |
Confluence | Lot |
· Localisation | Grand-Vabre |
· Altitude | 199 m |
· Coordonnées | 44° 38′ 09″ N, 2° 21′ 17″ E |
Géographie | |
Pays traversés | ![]() |
Département | Aveyron |
Régions traversées | Occitanie |
Sources :SANDRE:O80-0400,Géoportail,Banque Hydro | |
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LeDourdou de Conques est unerivière française qui parcourt ledépartement de l'Aveyron, dans la régionOccitanie. C'est unaffluent duLot en rive gauche, donc un sous-affluent de laGaronne.
De 83,7 km de longueur[1], le Dourdou de Conques prend sasource dans la commune deLassouts et se jette dans leLot en rive gauche, en aval de la localité deGrand-Vabre.
Il ne faut pas le confondre avec leDourdou de Camarès.
Le Dourdou de Conques est une rivière fort peu régulière.
Son débit a été observé durant une période de 35 ans (1974-2008), àConques, localité du département de l'Aveyron située peu avant son confluent avec leLot[2]. La surface ainsi étudiée est de 521 km2, soit 95 % de la totalité du bassin versant du cours d'eau.
Lemodule de la rivière à Conques est de 7,47 m3/s[2].
Le Dourdou présente des fluctuations saisonnières de débit très marquées, comme bien des cours d'eau du bassin de la Garonne. Les hautes eaux se déroulent de la fin de l'automne jusqu'au début du printemps, et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 10,4 à 14,4 m3/s, de décembre à avril inclus (avec un maximum en février). À partir de la fin du mois de mai, le débit diminue rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'au plancher de 0,92 m3/s au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles occultent des fluctuations plus prononcées sur de courtes périodes ou selon les années.
Aux étiages, leVCN3 peut chuter jusque 0,110 m3/s en cas de période quinquennale sèche, ce qui doit être considéré comme très sévère, le cours d'eau perdant alors plus de 98 % de son débit moyen.
Les crues peuvent être très importantes, situation de presque tous les cours d'eau de la partie méridionale dumassif central. LesQIX 2 et QIX 5 valent respectivement 120 et 170 m3/s. LeQIX 10 est de 200 m3/s, leQIX 20 de 230 m3/s, tandis que leQIX 50 se monte à 270 m3/s.
Le débit instantané maximal enregistré à Conques a été de 296 m3/s le 3 décembre 2003, tandis que la valeur journalière maximale était de 214 m3/s le 14 décembre 1981. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue dépassait la valeur de crue déterminée par leQIX 50 et était donc très exceptionnelle.
Le Dourdou est une rivière abondante. Lalame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 454 mm annuellement, ce qui est largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France (plus ou moins 320 mm/an). C'est également légèrement supérieur à la moyenne du bassin duLot (446 mm/an). Ledébit spécifique (ou Qsp) atteint 14,3 l par seconde et par kilomètre carré de bassin.
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