Pour les articles homonymes, voirDVG (homonymie).
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Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.L'étiquettedivers gauche (abrégée enDVG) représente, enFrance, unetendance politique sous le nom de laquelle s'intègrent les candidats et politiciens apparentés à lagauche mais qui ne sont membres d'aucunparti politique, ou bien qui sont membres de partis relativement mineurs[1], ou encore, ayant quitté leur formation politique initiale ou en ayant été exclus.
Le terme "Divers gauche" est créé pour remplacer l'étiquette "centre gauche", attribué par leministère de l'intérieur aux anciens radicaux de droite (Centre républicain, ...), aux exRGR autonome et à l'aile droite de l'UDSR (tendancePléven).
Ils forment l'aile laïque de la droite non gaulliste.
Sous la quatrième république, les candidats soutenus (et non membres) par laSFIO ou leparti radical-socialiste étaient plutôt étiquetés "indépendants de gauche".
Dans ces années, se rajoutent les radicaux qui n'ont suivi ni l'évolution duPRV ni leMRG.Les élussocialistes opposés à l'Union de la gauche, qui ne rejoignent pas les petits partisPDS,MDSF, sont classés comme divers gauche.
Ces élus sont toujours très liés à la droite non-gaulliste (Centre démocrate,Mouvement réformateur,UDF).
Le terme tombe un peu en désuétude, mais à la suite de l'élection présidentielle de 1988 et la victoire relative dessocialistes auxlégislatives qui suivent, les élus locaux rejoignant la "majorité présidentielle" via la stratégie d'ouverture au centre deMichel Rocard sont étiquetés DVG.
L'étiquette n'est plus synonyme d'élus appartenant à la frange la plus modérée de la "gauche" (et qui d'ailleurs s'allie surtout avec la droite).
Le terme en vient progressivement à désigner les candidats se réclamant de gauche mais n'étant pas membre d'un parti en particulier.Pour les listes, l'étiquette DVG permet de donner une indication sans être trop liés aux différents partis, surtout en cas d'alliances.
L'exclusion peut être provisoire et de principe ; en effet, si les dissidents s'étant présentés contre le candidat officiel de leur parti sont exclus mais gagnent le scrutin, ils sont, depuis le début du vingtième siècle, généralement réintégrés au bout de quelques mois, ce qui était rarement le cas avant[2].
De2001 à2008 les inscrits « sans étiquette » n'entrent plus dans la nomenclature duministère de l'Intérieur, de nombreux candidats et listes se présentant comme « sans étiquette » ont été classés comme DVD « divers droite », DVG « divers gauche » ou, plus exceptionnellement, DVC « divers centre » selon leur tendance politique supposée ; c'est pourquoi à partir de2008 ce principe laisse place au codeLDIV pour liste « divers »[3]