Didier Lockwood lors d'une réunion publique du 3 mars 2008 à laMutualité deParis, dans le cadre de la campagne deLyne Cohen-Solal pour les élections municipales parisiennes de 2008.
Didier Lockwood, né le àCalais (France) et mort le àParis 18e[1], est unvioloniste français, œuvrant surtout dans lejazz et compositeur de musiques de film.
Didier André Paul Lockwood naît dans une famille d'artistes ; son père, Yves Lockwood (1920-2013),[1] est instituteur et professeur de violon ; sa mère, Paule David, est peintre amateur ; son frère aînéFrancis (1952) estpianiste dejazz[2].
À 13 ans, il intègre l'orchestre lyrique du théâtre municipal deCalais[2]. En1972, il obtient les premiers prix duconservatoire de Calais et de musique contemporaine de laSacem pour sa composition pourviolon préparé[2].
Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacleOmkara réalisé avec le chorégrapheindienRaghunath Manet, danseur deBharata Natyam, compositeur et joueur devinâ. Il est également célèbre pour ses solos des « mouettes », démonstrations d'effets électroniques pour violon solo.
Il est chargé de la vice-présidence duHaut conseil de l'éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le, par les deux ministres français de la Culture et de la Communication, et de l'Éducation nationale[5].
Entre 2009 et 2014, Didier Lockwood compose 13 musiques de film[10]. Il connaît un certain succès avec la bande originale du dessin animéLes Enfants de la pluie de Philippe Leclerc (2003) qui est éditée en CD[11]. Il signe également les musiques deLune froide etLa Reine Soleil (film).
À partir de 2011, Didier Lockwood anime le festival « Violons croisés » à Dammarie-les-Lys[12],[13],[14].Il est aussi, depuis la même année, le parrain du festival « Violons et chants du monde » à Calais. Initié par son ami d'enfance, Jean-Robert Lay, directeur du conservatoire à rayonnement départemental du Calaisis, ce festival qui a lieu tous les deux ans, permet aux spectateurs de voyager au travers des différents univers musicaux, avec comme fil rouge principal, le violon. Grâce à ce festival, ce sont des artistes comme le SyrienFawaz Baker, la FrançaiseNatacha Atlas, le Malien N'Dialé, l'AméricainCasey Driessen, ou encore le ColombienYuri Buenaventura, qui se sont produits à Calais.[réf. nécessaire]
Le, il remet au ministre de la CultureFrédéric Mitterrand unrapport[15] relatif à une mission de réflexion dont la conduite lui a été confiée. Les conservatoires de France et l'Union nationale des directeurs de conservatoire (UNDC) se positionnent fermement contre ce rapport en pointant ce qu'ils appellent « les contradictions et les erreurs », de même que des « vœux pieux »[16],[17].
Le, la grande salle de spectacle du Pôle Ev@sion (principalement destinée à la création numérique) d'Ambarès-et-Lagrave est inaugurée et baptisée « Salle Didier Lockwood » en sa présence.
1974 :Visitors, album 33T, format CD en 1995, Didier et son frère Francis sont invités par Jean Pierre Massiera et le groupe Visitors, Marc Rolland (basse), Bernard Torelli (led guitar), Gérard Brent (vocal), Marc Attali (vocal), Jean Pierre Stretti (keybords), André Guiglion (drums, percu, vocal)
1978 :Surya, premier album leader de Didier Lockwood (D. Lockwood - violon électrique et acoustique, violon « basse », Francis Lockwood - claviers, Jean-Claude Agostini - guitare, Jean-My Truong - percussions, Luc Plouton - claviers, Sylvin Marc - basse)
1978 :Thank you friends, composé et enregistré en duo avecFaton Cahen[29]
1982 :Fasten Seat Belts, premier Didier Lockwood Group « Jazz Rock » (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, K. Rust, B. Malach), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
1983 :The Kid, de retour duBrésil (D. Lockwood, B. Finnerty, D. Sancious, A. Johnson, R. Morales, S. Thiam), coréalisé par Jean-Michel Kajdan
1984 :Didier Lockwood Group, album anniversaire du groupe (D. Lockwood, Jean-Michel Kajdan, F. Lockwood, S. Marc, K. Rust), réalisé par Jean-Michel Kajdan
1985 :Out Of The Blue, retour au jazz, premier album en numérique (D. Lockwood, G. Beck, C. Mc Bee, B. Hart)
1985 :Rhythm & BLU (D. Lockwood, M. Miller, L. White, M. Urbaniak, R. Blake)
1986 :Uzeb-Lockwood Absolutely Live +Quartet, deux disques enregistrés à l'Olympia (D. Lockwood etUZEB : A. Caron, M. Cussion, J. St Jacques, P. Brochu)
1987 :1.2.3.4, double album (D. lockwood, T. Eliez, T. Kennedy, A. Ceccarelli)
1990 :Phoenix 90, le nouveau DLG, Jazz Fusion (D. Lockwood, J-M. Ecay, L. Vernerey, L. Pontieux)
1991 :BO du filmLune froide, blues (D. Lockwood, JM. Ecay, H. Ripoll)
1999 :Best of Didier Lockwood, une rétrospective des meilleurs titres (D. Lockwood, D. Holland, J-M. Ecay, A. Ceccarelli, C. Mc Bee, T. Kenedy, M. Stern, P. Erskine, D. Liebman, Uzeb)
2001 :Omkara, Didier Lockwood croise son violon à la musique indienne avec Ragunath Manet
2003 : BO du filmLes Enfants de la pluie, première musique symphonique enregistrée (D. Lockwood, C. Casadesus, Orchestre symphonique bulgare)
2003 :Globe-Trotter (double-album), les trente ans de carrière. Comprend le fameux soloLes Mouettes (D. Lockwood, B. Sourisse, A. Charlier, S. Guillaume)
2004 :Hypnoses, Didier Lockwood écrit pour sa femme, Caroline Casadesus, 13 compositions et mélodies symphoniques (enregistré avec l'orchestre symphonique d'Omsk)
2005 :Concerto pour piano, interprété par Daniel Kramer (enregistré avec l'orchestre symphonique d'Omsk), Universal Classique
2008 :For Stéphane, avec Dee Dee Bridgewater, Toots Thielemans, Martial Solal, Marcel Azzola, Daniel Humair, René Urtreger, Biréli Lagrène, André Ceccarelli, Martin Taylor, Marc Fosset, Patrice Caratini, Jean-Philippe Viret, Sylvain Luc, Romane, Pierre Blanchard...
2009 :À la récré, Didier Lockwood apparaît sur un titre de ce livre-disque de chansons pour enfants du groupe strasbourgeoisWeepers Circus
2009 :Lockwood Brothers, duo entre les deux frères Didier et Francis Lockwood