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Dennis Brown (musicien)

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Dennis Brown
Description de cette image, également commentée ci-après
Dennis Brown en concert auPalace, àParis, le 16 avril 1980.
Informations générales
Nom de naissanceDennis Emmanuel Brown
Naissance
Kingston,Drapeau de la JamaïqueJamaïque
Décès (à 42 ans)
Kingston, Jamaïque
Activité principaleAuteur-compositeur-interprète,musicien,producteur de musique
Genre musicalReggae
InstrumentsChant,guitare
Années actives19691999
LabelsStudio One, Move and Groove, Crystal,Trojan Records,EMI,Atlantic,WEA,A&M, Blue Moon,Greensleeves,Taxi, VP Records, Heartbeat Records

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Dennis Emmanuel Brown est unauteur-compositeur-interprète jamaïcain de reggae, né le1er février1957 àKingston (Jamaïque) et décédé le1er juillet1999 dans la même ville.

Biographie

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Enfance

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Dennis Emmanuel Brown naît le au Jubilee Hospital deKingston. Il grandit sur Orange Street[1], au cœur de l’activité musicale jamaïcaine. Son père, Arthur Brown, est scénariste et acteur de théâtre et de la télévision. Son frère, Basil Brown, joue le personnage deMan Man dans la très populaire série radiophoniqueLife in the Hopeful Village[2].

Débuts

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Dennis commence à chanter dès l'âge de cinq ans[2] et fréquente l'Alpha Boys' School de Kingston[3]. En 1966, alors qu'il n'a que neuf ans, il donne son premier concert, à l’école pour filles de Woolmers High[4]. À onze ans, il rejoint le groupe The Fabulous Falcons, dans lequel figurent Cynthia Richards, Scotty et Noel Brown[1].Byron Lee le remarque lors duWest Kingston Charity Ball au National Arena de Kingston et l'emmène en tournée à travers l'île avec ses Dragonaires[5]. Le jeune Dennis apparaît également en première partie deMiriam Makeba et Adam Wade[5]. Grâce à Byron Lee, il rencontreDerrick Harriott pour qui il enregistre une de ses compositions,Lips of Wine. Le producteur ne sort pas tout de suite le single, Dennis s'impatiente et décroche une audition auStudio One deClement « Sir Coxsone » Dodd en1969[4].

Studio One est alors le lieu le plus important de la production musicale jamaïcaine. En deux jours[6], Dennis y enregistre une trentaine de titres. Son premier single, une reprise des Van Dykes intituléeNo Man Is An Island sort en fin d'année et suscite peu d'intérêt pendant plusieurs mois, mais devient peu à peu un grand succès. Dans la foulée de ce tube, Coxsone produit en 1970 plusieurs singles issus de la même session, tels queNever Fall in Love,Love Grows etYour Love is Amazing, puis compile les morceaux que Dennis a enregistré pour lui sur deuxLP :No Man Is An Island etIf I Follow My Heart.

« Wonder Boy »

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En1971, Dennis Brown quitte Studio One et rencontre à nouveau le succès avec le titreBaby Don't Do It, produit par Lloyd the Matador. À quatorze ans, on le surnomme alors « Wonder Boy »[5]. Pendant deux années, il collabore avec les meilleurs producteurs de l'île, tels queAlvin Ranglin,Joe Gibbs, Lloyd Daley,Vincent « Randy » Chin et son filsClive,Dennis Alcapone,Bunny Lee,Herman Chin-Loy et Munchie Jackson. En parallèle de sa carrière solo, il continue de chanter au sein des Fabulous Falcons, mais également avec le groupeThe Soul Syndicate.

En1972 sort le singleIf I Had the World, produit parPrince Buster. La même année, il reprend leBlack Magic Woman deFleetwood Mac pourPhil Pratt, qui produit également les titresLet Love In etWhat About The Half. En juin, il se produit au National Arena de Kingston avec Junior Walker and the All Stars etNina Simone[2]. En septembre, il place cinq singles dans les charts jamaïcains, dont deux dans le top 10 (l'un est en première place)[2]. Cette année-là, il rafle trois prix du chanteur le plus prometteur de l'île[2]. À la fin de l'année, il retourne travailler avecDerrick Harriott, qui produit son albumSuper Reggae and Soul Hits, où se côtoient titres originaux et reprises. L'album est un gros succès dans l'île[4]. En1973, il coproduit avec Sydney Crooks un album intituléSuperstar et adhère à la communauté rasta desDouze tribus d'Israël[6].

En1974, il enregistre pourJoe Gibbs etWinston « Niney The Observer » Holness, puis part pour l'Angleterre afin de participer au prestigieux Jamaican Showcase National Tour avec lesMaytals,Dennis Alcapone, Cynthia Richards et Skin, Flesh and Bones. L'accueil du public est tellement bon qu'il décide d'enchaîner sur une tournée anglaise de trois mois accompagné par le groupe londonienThe Cimarons[7], alors qu'en Jamaïque sortent les albumsJust Dennis (dans lequel il affirme sa toute nouvelle foi rasta), produit par Niney, etThe Best of Dennis Brown, produit par Gibbs. De retour en Jamaïque, à l'été1975, il reprend sa collaboration avec Niney, qui produit l'année suivante l'albumDeep Down et sa versiondub,Sledgehammer Dub in the Streets of Jamaica, alors que le singleHave No Fear est un énorme succès populaire.

Succès international

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En1977 paraissent deux albums, qui deviendront les disques les plus célèbres de Dennis Brown. Le premier,Visions of Dennis Brown, sort en février sur le label de Joe Gibbs. Au Royaume-Uni, bien qu'il soit uniquement disponible en import pendant plus d'un an, donc plus cher que le prix standard, l'album reste vingt mois dans les charts reggae.Wolf and Leopards, qui inaugure en le propre label de Dennis Brown, DEB (ses initiales), qu'il vient de créer, réitère presque l'exploit de son prédécesseur en restant presque un an dans les charts britanniques de reggae. Les Jamaïcains, déçus par l'exil londonien deBob Marley et par ses albums au son trop« rock » pour eux, donnent au jeune Dennis Brown (vingt ans seulement et déjà neuf albums) le titre de« Prince couronné du reggae » (Crown Prince of Reggae). Il devient la coqueluche de l'île. Même le roi du reggae le cite comme son chanteur favori. Désormais producteur grâce à son label DEB, Dennis Brown fait profiter de sa renommée ses amis tels queAl Campbell,Gregory Isaacs etJunior Delgado.

En 1978, il enregistre pour Joe Gibbs une nouvelle version de son titre de 1972Money In My Pocket, qui sort en Angleterre pour leCarnaval de Notting Hill et obtient un immense et immédiat succès, grimpant jusqu'à atteindre la quatorzième place des charts anglais en mars 1979[8]. Pour le chanteur, ce tube est la percée qu'il attendait pour rattraper Bob Marley au niveau international. Pour profiter de ce succès, il emménage à Londres[9], sort sa première compilation (Westbound Train) et réédite dès l'année suivanteDeep Down sous le nom deSo Long Rastafari. Il enregistre également les albumsWords of Wisdom (Joe Gibbs) etJoseph's Coat of Many Colours (DEB), qui ne rencontrent pas le succès escompté. De même, l'année suivante,Spellbound ne se vend pas assez. En fait,Money in My Pocket aura plutôt été l'apogée de sa carrière et le point de départ d'un long déclin.

Années 1980 et 1990

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Dennis Brown signe avecA&M Records, emménage à Londres et fonde un nouveau label,Yvonne's Special (du nom de sa femme). De son contrat avec A&M résultent trois albums internationaux qui flirtent avec la pop et inquiètent son public (Foul Play,Love Has Found Its Way etThe Prophet Rides Again). La musique jamaïcaine a changé et il semble que le chanteur ait du mal à trouver sa place. Pourtant ses albums auto-produits (More et son discomixStagecoach Showcase,Yesterday, Today and Tomorrow,Satisfaction Feeling,Wake Up et surtoutRevolution), qui ne sortent qu'en Jamaïque, se maintiennent à un niveau honorable, grâce aux rythmiques numériques que lui composentSly and Robbie.

En1985, il cesse de s'auto-produire et fait appel aux producteursPrince Jammy (History etSlow Down), Sly and Robbie (Brown Sugar) puis Delroy Wright (Hold Tight). Peu convaincu, le public raconte qu'il aurait sombré dans la drogue[3]. Quelques années plus tard, c'est même sa foi rasta qui sera remise en question (lorsqu'il commencera à porter des boucles d'oreilles[10]).

Durant l'été 1989, il revient sur le devant de la scène grâce au duo avecGregory IsaacsBig All Around, produit parGussie Clarke[9]. En1991, il crée la surprise avec un album qui sort du lot :Victory is Mine, produit par Leggo Beast. Durant lesannées 1990, il continue d'enregistrer un à deux albums par an, sans plus jamais retrouver le niveau et le succès des années 1970. Il se produit régulièrement sur la scène du FestivalReggae Sunsplash, àMontego Bay[11].

En mai 1999, au cours d'une tournée avecGregory Isaacs,Max Romeo et Lloyd Parks[11], il est arrêté au Brésil pour possession de drogues[12]. À son retour, il tombe malade et souffre de troubles respiratoires. Le 30 juin, il est hospitalisé en urgence au University Hospital de Kingston pour un arrêt cardiaque. Il meurt le lendemain d'un affaissement du poumon[11].

Bien que Dennis Brown n'ait jamais véritablement atteint la reconnaissance internationale, il a toujours bénéficié du soutien des Jamaïcains, qui lui excusèrent beaucoup, de ses albums à tendance pop (chezA&M) à son penchant pour la cocaïne. Le chanteur a néanmoins toujours démenti toucher aux drogues dures[4].

Postérité

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Le prince couronné du reggae laisse derrière lui 78 albums sur 37 labels différents[6], sans compter les nombreuses compilations, ainsi que treize enfants. Connu pour sa gentillesse et son ouverture sur les autres, il a influencé le reggae comme seulBob Marley a réussi à le faire. De nombreux artistes le citent aujourd'hui comme une référence, deBarrington Levy à Richie Stephens, en passant parJunior Reid,Frankie Paul etLuciano[10], mais aussiMaxi Priest etDrummie Zeb[6]. Son label DEB Records a établi le stylelover’s rock au Royaume-Uni et lancé la carrière d'un certain nombre d'artistes, telles que la chanteuse deSoul II Soul, Caron Wheeler[6].

Le premier anniversaire de sa mort est célébré parJohnny Osbourne,Half Pint, Mickey Jarrett et Delano Tucker, à l'occasion d'un grand concert organisé à Brooklyn[13].

En2000, le chanteur de ragga françaisNuttea reprend deux de ses titres et les traduit en français (Get to Love In Time etStay at Home (aka Ghetto Girl) devenus respectivementTrop peu de temps etElle vit sa vie) sur son albumUn signe du temps. En2001 a été créée la Dennis Emanuel Brown Trust. Cette fondation a pour objectif d'entretenir la mémoire du prince du reggae et de procurer des instruments de musique à de jeunes Jamaïcains. La fondation attribue chaque année une bourse à des étudiants de 10 à 12 ans[14].

Le groupe américainThe Mountain Goats s'est inspiré de la mort de Dennis Brown en2005 pour sa chansonSong for Dennis Brown, extraite de l'albumThe Sunset Tree. La même année, le chanteur jamaïcain George Nooks, qui avait travaillé avec Brown en tant que DJ sous le nom de Prince Mohamed, a enregistré un album de reprises intituléGeorge Nooks Sings Dennis Brown: The Voice Lives On.

Influences

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Au journaliste Stan E. Smith, qui lui demandait sa plus grande influence dans son style de chant, Dennis Brown citaDelroy Wilson[15].Pour son frère et manager Leroy Clarke, Brown était inspiré par les pionniers durhythm and blues américain et plus particulièrement parNat King Cole[16].Il citait également souventAlton Ellis, pour lequel il a été choriste dans sa jeunesse (surSunday Coming etYour Heart Will Pay)[1] et dont il a repris plusieurs titres (If I Follow My Heart,When I'm Down,Ain't That Loving You,Girl I've Got A Date etHow Can I Leave You).

Discographie

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Albums solo

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  • 1970 -No Man Is An Island
  • 1971 -If I Follow My Heart
  • 1972 -Super Reggae and Soul Hits
  • 1973 -Superstar
  • 1975 -Just Dennis
  • 1975 -The Best of Dennis Brown (réédité en 1980 sous le nomThe Best of Dennis Brown Part 1, puis en 1982 sous le nomSmile Like An Angel)
  • 1976 -Deep Down (réédité en 1979 sous le nomSo Long rastafari, puis en 1987 sous le nomMy Time)
  • 1977 -Visions of Dennis Brown
  • 1977 -Wolf and Leopards
  • 1979 -Words of Wisdom
  • 1979 -Joseph's Coat of Many Colours (réédité en 2002 sous le nomThe Promised Land)
  • 1979 -Live at Montreux
  • 1980 -Spellbound
  • 1981 -Foul Play
  • 1982 -Love Has Found It's Way
  • 1982 -More
  • 1982 -The Best of Dennis Brown Part 2
  • 1982 -Yesterday, Today and Tomorrow
  • 1983 -Satisfaction Feeling
  • 1983 -The Prophet Rides Again
  • 1984 -Love's Gotta Hold on Me
  • 1984 -Rare Grooves Reggae Rhythm and Blues Vol 2
  • 1985 -Wake Up
  • 1985 -Revolution
  • 1985 -History
  • 1985 -Slow Down
  • 1986 -Brown Sugar
  • 1986 -Hold Tight
  • 1987 -In Concert
  • 1988 -Inseparable
  • 1989 -Good Vibrations
  • 1990 -Over Proof
  • 1990 -Unchallenged
  • 1991 -Victory Is Mine
  • 1992 -Another Day in Paradise
  • 1992 -Beautiful Morning
  • 1992 -Blazing
  • 1992 -Friends for Life
  • 1993 -Cosmic Force
  • 1993 -The General
  • 1993 -It's The Right Time (réédité en 2002 sous le nomTrilogy)
  • 1994 -Light My Fire
  • 1996 -Milk and Honey
  • 1997 -Got to Have Loving
  • 1999 -Bless Me Jah
  • 1999 -sings Hits from Studio One
  • 2000 -sings Reggae Hits
  • 2000 -Let Me Be the One
  • 2000 -Academy (Live at the Brixton Academy, London, October, 1985)

Collaborations

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Remixes

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Compilations

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  • 1978 -Westbound Train (compilation deJust Dennis et Deep Down avec trois inédits, éditée en France sous le nomAfrica)
  • 1981 -Money in My Pocket (compilation deSuper Reggae & Soul Hits etJust Dennis, rééditée en 2001)
  • 1983 -The Best of Dennis Brown (compilation deVisions,Joseph's Coat of Many Colours,Words of Wisdom etThe Best of Dennis Brown Part 2)
  • 1992 -Some Like It Hot (compilation deJust Dennis et Deep Down)
  • 1992 -Go Now (compilation avec deux inédits, rééditée en 1995 sous le nomIf I Didn't Love You puis en 1999 sous le nomIn the Mood)
  • 1993 -Classic Gold (compilation de titres datant de 1975 à 1984)
  • 1993 -Musical Heatwave (compilation de titres datant de 1972 à 1975)
  • 1993 -The Prime of Dennis Brown (compilation de titres datant de 1977 à 1982)
  • 1994 -The Best of the Rest Of Dennis Brown (compilation de titres datant de 1974 à 1992)
  • 1994 -Early Days of Dennis Brown (compilation regroupant tous les titres deWolf and Leopards etDeep Down)
  • 1994 -The Dennis Brown Collection (compilation de titres datant de 1972 à 1984)
  • 1995 -Open The Gate - Greatest Hits Vol 2 (compilation deJust Dennis,Deep Down etWolf and Leopards)
  • 1995 -Africa (compilation de titres datant de 1976 à 1985)
  • 1995 -Best of Dennis Brown Vol 2 - Travelling Man (compilation de titres datant de 1974 à 1992)
  • 1995 -Joy in the Morning (compilation de titres datant de 1976)
  • 1996 -Dennis (compilation deJust Dennis,Deep Down etTwo Bad Superstars)
  • 1997 -Crown Prince of Reggae (compilation de titres datant de 1970 à 1978)
  • 1998 -Tracks of Life (compilation de titres datant de 1972 à 1985)
  • 1998 -The Prime of Dennis Brown (compilation deSuper Reggae and Soul Hits,Just Dennis etDeep Down, avec six inédits)
  • 1999 -Greatest Hits (compilation de titres datant de 1970 à 1985)
  • 1999 -Lovers Paradise (compilation de titres datant de 1978 à 1984, avec deux inédits)
  • 2000 -The Crown Prince (compilation de titres datant de 1972 à 1975)
  • 2000 -The Ultimate Collection (compilation de titres datant de 1974 à 1982)
  • 2000 -The Golden Years (compilation de titres datant de 1971 à 1982)
  • 2000 -Sweet Memories (compilation de titres datant de 1974 à 1993)
  • 2001 -Archives (compilation de titres datant de 1972 à 1979)
  • 2001 -Anthology - Money In My Pocket (compilation de titres datant de 1970 à 1995)
  • 2001 -The Prime of Dennis Brown (compilation de titres datant de 1974 à 1987)
  • 2001 -Absolutely The Best Of Dennis Brown - The King Of Lover's Rock (compilation de titres datant de 1974 à 1979)
  • 2001 -Reggae Best (compilation de titres datant de 1974 à 1978)
  • 2001 -Most Famous Hits (compilation de titres datant de 1978 à 1984)
  • 2002 -Emmanuel (compilation comprenant l'intégralité deWolf & Leopards, ainsi que des titres deWords Of Wisdom,The Best of Dennis Brown Part 2 etLove's Gotta Hold On Me)
  • 2003 -Crown Prince - The Best Of Dennis Brown (compilation de titres datant de 1972 à 1984)
  • 2004 -Conqueror : An Essential Collection (compilation de titres datant de 1974 à 1978, avec l'intégralité deLive at Montreux))
  • 2006 -Africa (compilation de titres datant de 1974 à 1981)
  • 2007 -Lips of Wine (compilation de titres datant de 1972 à 1985)
  • 2007 -The Best of the Joe Gibbs Years (compilation de titres datant de 1977 à 1986)
  • 2008 -A Little Bit More : Joe Gibbs 12" Selection 1978-1983 (compilation de titres datant de 1978 à 1983)
  • 2009 -The Best of Dennis Brown - The Niney Years (compilation deJust Dennis,Wolf & Leopards etSpellbound)
  • 2010 -Reggae Sensation!
  • 2010 -The Crown Prince of Reggae (compilation de titres datant de 1972 à 1985)
  • 2011 -Dennis Brown at Joe Gibbs (coffret de quatre disques dont les albumsVisions Of Dennis Brown etWords of Wisdom etLove's Gotta Hold on Me)
  • 2011 -Tribulation Times (compilation deVisions of Dennis Brown, etWolf & Leopards)

Productions d'autres artistes

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  • 1978 - Artistes divers -Black Echoes (DEBLP 2)
  • 1978 - DEB Players -Umoja Love And Unity (DEBLP 3)
  • 1978 -Gregory Isaacs -Mr. Isaacs (DEBLP 4)
  • 1978 -Junior Delgado -Taste of the Young Heart (DEBLP 5)
  • 1978 - DEB Players -20th Century DEB-Wise (DEBLP 6)
  • 1978 -Al Campbell -Showcase (DEBLP 7)
  • 1979 - Artistes divers -House Of DEB (DEBLP 8)
  • 1979 - DEB Music Players -DJ Tracking (DEBLP 9)
  • 1979 - Junior Delgado -Effort (DEBLP 10)
  • 1981 - Junior Delgado -More She Love It (YS 01)
  • 1982 - Junior Delgado -Bush Master Revolution (HBLP 001)
  • 1985 - Various Artists -4 Star Showcase (RSLP 1)
  • 19?? - Various Artists -Return to Umoja

Notes et références

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  1. ab etcRogersSteffens, « Dennis Brown interview with Roger Steffens »,the Roger Steffens Reggae Archives,‎(lire en ligne)
  2. abcd eteDerrick Harriott, notes de la pochette de Super Reggae & Soul Hits, 1972.
  3. a etbChrisSalewicz, « Obituary: Dennis Brown »,The Independent,‎(lire en ligne)
  4. abc etd« Fiche artiste : Dennis Brown », surReggaefrance.com(consulté le)
  5. ab etcNotes de la pochette deThe Best of Dennis Brown, 1975
  6. abcd eteDotunAdebayo, « Dennis Brown: Child prodigy of Jamaican music and Bob Marley's chosen successor, he was brought low by drugs »,The Guardian,‎(lire en ligne)
  7. Penny Reel,Deep Down with Dennis Brown, Drake Bros Publications, 2000(ISBN 0-9541959-0-6)
  8. « Chart Stats : Dennis Brown »(consulté le)
  9. a etb« Dennis Brown 1957 - 1999 », surThe Dennis Emmanuel Brown Trust(consulté le)
  10. a etb(en) HowardCampbell, « Remembering the Crown Prince »,The Gleaner,‎(lire en ligne)
  11. ab etcGloriaCooksey, « Dennis Brown. Reggae Singer. »,Contemporary Musicians,‎(lire en ligne)
  12. HélèneLee, « Dennis Brown a cracké. Un héritier de Bob Marley, victime de la drogue, est mort à 42 ans. »,Libération,‎(lire en ligne)
  13. DaveThompson,Reggae & Caribbean Music, Backbeat Books,, 532 p.(ISBN 0-87930-655-6)
  14. « The Dennis Emmanuel Brown Trust », surThe Dennis Emmanuel Brown Trust(consulté le)
  15. Klive Walker,Dubwise: Reasoning from the Reggae Underground, Insomniac Press, Toronto, 2005(ISBN 1-894663-96-9)p. 214.
  16. « Late Reggae Great Brown Featured On 2 New Sets »,Billboard,‎,p. 91

Liens externes

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