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Dax

43° 42′ 26″ nord, 1° 03′ 19″ ouest
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirDax (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour la direction ministérielle, voirDACS.

Dax
De haut en bas : lafontaine chaude, lacathédrale Notre-Dame de Dax et lesarènes de Dax
Blason de Dax
Blason
Dax
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementLandes
(sous-préfecture)
ArrondissementDax
(chef-lieu)
IntercommunalitéGrand Dax Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Julien Dubois (DVC)
2020-2026
Code postal40100
Code commune40088
Démographie
GentiléDacquois
Population
municipale
21 716 hab.(2022en évolution de +3,95 % par rapport à 2016)
Densité1 102 hab./km2
Population
agglomération
52 776 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 42′ 26″ nord, 1° 03′ 19″ ouest
AltitudeMin. 2 m
Max. 46 
m
Superficie19,70 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineDax
(ville-centre)
Aire d'attractionDax
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deDax-1 et deDax-2
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Dax
Géolocalisation sur la carte :France
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Dax
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Dax
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Dax
Liens
Site webSite officiel
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Dax (prononcé[daks] ; engasconDacs[1]) est unecommunefrançaise et lasous-préfecture dudépartement desLandes, enrégionNouvelle-Aquitaine. Elle appartient à la région culturelle de laGascogne.

À l'origine Dax était une cité du peuple aquitain desTarbelles, bâtie autour de lasource d'eau chaude dédiée à leur divinité Nèhe. Entre l'an 16 - 13 av. J.C, lors de la réorganisation administrative de l'empire romain, l'empereurAuguste décide de fonder autour de cette source la cité d'Aquae Tarbellicae (eaux des Tarbelles en latin) le chef-lieu de lacivitas des Tarbelles. Du fait de son importance elle devient l'une des 21 cités importantes de la province romaine laGaule aquitaine.

Grâce à ses fortifications romaines, sa situation géographique stratégique, son siège épiscopal, ses fonctions administratives, ses atouts commerciaux avec son port fluvial et ses statuts deville de marché, deville-pont et de station thermale, Dax était la ville la plus importante des Landes de l'antiquité jusqu'en 1790 détrônée par Mont de Marsan devenue préfecture. En accueillant la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax en 1854, la ville connue un âge d'or thermal et industriel avec le début de l'exploitation de son gisement de sel.

Aujourd'hui Dax est la première station thermale de France (avec 16 établissements), elle est également connue pour être uneville taurine avec la tenue decourses landaises etespagnoles lors de sesfêtes patronales, et pour lerugby à XV par l'intermédiaire du club de l'Union sportive dacquoise. La ville est une étape sur lavoie de Tours, elle est labeliséeVilles et pays d'art et d'histoire etVilles et Villages Fleuris (4 étoiles en 2024).

Elle est au cœur d'uneaire d'attraction de 93 744 habitants et d'uneunité urbaine de 52 776 habitants en 2022. Dax seule compte 21 716 habitants.

Géographie

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  • Représentations cartographiques de la commune
  • Carte OpenStreetMap.
    Carte OpenStreetMap.
  • Carte topographique.
    Carte topographique.

Localisation

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Dax, sous-préfecture du département desLandes, se trouve sur la rive gauche du fleuveAdour (avec un quartier, le Sablar, établi sur la rive droite), à mi-chemin entreBayonne etMont-de-Marsan.

Ville deGascogne, historiquement rattachée à laChalosse, Dax se situe néanmoins à la croisée de plusieurs contrées : laChalosse au sud-est, leMaremne et leSeignanx au sud-ouest, leMarensin au nord-ouest, et laGrande Lande au nord. Les paysages sont par conséquent variés. Les bords de l'Adour voient s'étendre lesbarthes, au sud-est, laChalosse – présente des collines verdoyantes, annonçant leBéarn et laBasse-Navarre. Au sud-ouest s'étendent de vastes étendues de pins légèrement ondulées, tandis qu'au nord commence la grande plaine boisée desLandes de Gascogne.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontMées,Narrosse,Oeyreluy,Saint-Pandelon,Saint-Paul-lès-Dax,Seyresse,Tercis-les-Bains etYzosse.

Carte
Les limites communales de Dax et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deDax[2]
Saint-Paul-lès-DaxYzosse
MéesDaxNarrosse
Tercis-les-Bains,
Oeyreluy
SeyresseSaint-Pandelon

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat des Landes.

Historiquement, la commune est exposée à unclimat océanique aquitain[3].En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 155,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records DAX (40) - alt : 31m, lat : 43°41'23"N, lon : 1°04'12"O
Records établis sur la période du 01-07-1958 au 02-11-2023
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,33,35,8811,414,616,416,413,410,56,449,5
Température moyenne (°C)7,58,311,213,316,719,821,621,919,215,610,7814,5
Température maximale moyenne (°C)11,713,216,618,621,924,926,927,524,920,8151219,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,2
15.01.1985
−9,5
12.02.12
−8,3
01.03.05
−2,8
04.04.22
0,3
08.05.1974
3,8
01.06.1967
3,4
17.07.1958
6,8
20.08.1972
2,2
20.09.1962
−1,7
25.10.03
−7,2
23.11.1988
−10,2
17.12.1963
−16,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
24
01.01.23
27,2
23.02.1990
30,1
29.03.23
32,7
30.04.05
36,2
30.05.1996
40,3
18.06.22
40,8
08.07.1982
41,1
04.08.03
39
12.09.22
34,7
02.10.1985
28,1
08.11.15
23,9
04.12.1961
41,1
2003
Ensoleillement (h)9031 1171 6321 7251992 0762 2632 2161 9731 45394784219 137
Précipitations (mm)112,689,785,6103,992,773,762,763,388,9108,3156,6117,21 155,2
Source :« Fiche 40088001 », surdonneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au, Dax est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine de Dax[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle estville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dax, dont elle est la commune-centre[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,3 %),terres arables (22,8 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Quais de la gare de Dax.

Dax est située à une trentaine de kilomètres des plages du sud desLandes, à 45 km deBayonne, 50 km deMont-de-Marsan, 80 km d'Irun, 100 km deSaint-Sébastien, 150 km deBordeaux et 730 km deParis.

Il y a accès par laSNCF engare de Dax (h 10 de Bordeaux eth 20 de Paris via laLGV Sud Europe Atlantique jusqu'à Bordeaux).

LeXL'R, réseau de transports interurbains des Landes, passe par la gare et relie la ville à d'autres communes du département.

L'agglomération dacquoise dispose d'unservice de transports en commun, comprenant le réseau de busCouralin et le service de navette gratuite « Vitenville » permettant de relier le centre-ville via des parkings relais situés aux entrées de ville sur les axes principaux de circulation. Depuis 2015, le service de vélos en libre service « Cyclenville » a été mis en place dans l'agglomération.

  • Navette Vitenville.
    Navette Vitenville.
  • Bus Couralin.
    Bus Couralin.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Dax est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque deradon[15]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Dax, regroupant13 communes concernées par un risque de débordement de l'Adour et duLuy, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[17]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont les crues de l'Adour de 1770, 1879, 1952, 1981 et 2014. La crue du est la plus forte crue enregistrée. La crue de février 1952 constitue quant à elle la crue de référence sur de nombreux secteurs du bassin de l’Adour. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999, 2009, 2014, 2019, 2020 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2020[19],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dax.

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 1,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 520 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 134 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Dax est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].

Toponymie

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Attestée sous les formesAquae Tarbelli[24],[25],Aquis Tarbellicis auIIIe siècle[26],Aquae Tarbellae auIVe siècle[27] (« Tarbelli » detaur, devenu « tarvos » en gaulois signifie taureau[25]), Dax était la capitale desTarbelles,Terebelicae, dira le poète latinAusone.

Enancien français, peu ou prou jusqu'à laRévolution, la cité se nommait : « Acqs » (issu du suffixeAquis dans :Aquis Tarbellicis, aprèsAquae dans :Aquae Tarbelli), avant que son appellation n'évolue en « D'Acqs » et « D'acqs », formes qui aboutiront au nom moderne actuel qui s'est fixé en : Dax[28].

Engascon, le nom de la ville s'écritDacs. Enfin, les voisinsbasques lui donnent le nom d'Akize où l'on reconnaît la racine latine.

Histoire

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Préhistoire

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Dax est entourée desites préhistoriques et protohistoriques : le Lanot, le Gond, l'Oustalot, etc. Des vestiges ont été découverts dans le centre-ville lors de travaux, indiquant qu’il était habité avant l’ère chrétienne. Trente-cinq sites « de vie » ont été identifiés, dont huit très clairement[29].

Antiquité

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Les Tarbelles et la conquête Romaine

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Avant l'arrivée desRomains, la cité d'Aquae Tarbellicae (eau des Tarbelles) était unecité lacustre dupeuple aquitain desTarbelles Quattuorsigni, érigée autour la source d'eau chaude dédiée à leur divinité Nèhe. Les Tarbelles sont considérés par les Romains comme le peuple le plus puissant. AuIer siècle av. J.-C. leur territoire part des Pyrénées et s'étend sur le territoire desCocosates Sexsignani (leMarensin, lePays de Born et leBrassenx) jusqu'au territoire desBoiates (lePays de Buch) au nord et jusqu'au territoire desTarusates à l'est[25],[30],[31].

Lors de la conquête de laGaule parJules César, un de ces lieutenantsPublius Crassus mène la conquête de l'Aquitaine. En 56 av JC, après le siège deSos, avec la capitulation du roi desSotiates,Adiatuanos et après une bataille sur les bords de l'Adour (entre Tartas et Aire) contre une coalition des peuples aquitains autour desTarusates, Crassus obtient la soumission de toute l'Aquitaine. En 51 av JC Jules César reçoit leurs signes de soumission. Mais en 49/48 av. J.-C, l'empereur Auguste fait face à la révolte des Aquitains renforcés de nombreux Tarbelles et c'est en 28/27 av. J.-C. queValerius Messalla triomphe à nouveau des Tarbelles[32],[33],[34].

La statue du légionnaire et son chien, place de la cathédrale

La légende du chien du légionnaire

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La légende de la fondation de Dax raconte que lors du début de l'occupation romaine auier siècle, les autorités avaient installés une garnison àAquae Tarbellicae dont l'un des centurions avait un chien. Le chien était assez âgé et perclus de rhumatisme. Une révolte éclata dans les montagnes ibériques, et deux centuries durent partir. Le centurion était de ceux-là et, navré de devoir abandonner son chien, infirme, il résolut à le noyer dans l’Adour. À son retour, il retrouva son chien dans un parfait état de santé. Le centurion voulut élucider ce mystère et pista son chien. Il le vit tous les jours, de bon matin, se diriger vers les marais qui séparaient la ville de l’Adour et s’y perdre. Il revenait quelques heures après. N’y tenant plus, un jour il le suivit et s’aperçut que son chien allait s’allonger dans les boues chaudes qui entouraient une source thermale. Le centurion, meurtri par sa campagne, fit l’expérience de son chien, puis les soldats qui souffraient eux aussi. Après cet épisode, le chien et son maître se rendirent à Rome et il fut rapporté ce miracle des « eaux magiques ». Une cité thermale, reconnue dans tout l'empire, allait être érigé. En l'an 26-25 avant J.C lors de la venue de l’empereur Auguste accompagné de sa fille Julia, la ville est nommée honorifiquement Aquae Augustae. Tous deux ont reconnu les vertus curatives des boues et des eaux chaudes de Dax[35],[34],[36].

Article détaillé :Aquae Tarbellicae.

La fondation romaine d'Aquae Tarbellicae (ier siècle-iie siècle)

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Carte des peuples de la Novempopulanie

L'empereur Auguste étend le modèle administratif de l'empire à l'ensemble des territoires conquis. LaGaule Aquitaine est découpée en plusieurs provinces administratives avec chacune une cité chef lieu. Le domaine des Tarbelles devient ainsi une circonscription administrative de la Gaule Aquitaine. Le choix de la cité d'Aquae Tarbellicae pour établir le chef lieu administratif est privilégié grâce à plusieurs points :

  • l'Adour qui offre un resserrement de la barthe (prairie inondable) et un gai d’eau peu profonde permettant un franchissement aisé, elle facilite également le commerce avec le reste de l’empire.
  • la présence d'une légère proéminence sur la rive gauche facilite l'installation d'un habitat structuré.
  • les sous-sols des barthes sont constitués d’une argile dure pouvant permettre la construction.
  • le site est stratégique car il est placé sur des axes de communications importants, et constitue un carrefour commercial entre Toulouse, Bordeaux et l'Espagne.
  • la présence de nombreuses sources d'eau chaudes est un atout non négligeable[37],[38],[39],[40].

Les premières constructions sont élevés entre l'an 10 avant JC et 10 après JC, sur le promontoire de la rive gauche dans les environs de l'actuelle cathédrale. Comme beaucoup de nouvelle ville romaine,Aquae Tarbelicae suit un plan d'urbanisation de voies orthogonales autour de voies principales dont undecumanus (voie orientée est-ouest) qui correspond aux rues du Mirailh et du palais jusqu'au cours Pasteur et uncardo maximus (voie orientée nord-sud) qui correspond à la rue des Fusillés. Un aqueduc (disparu auxviie siècle) alimente le ville en eau, il s'allongeait depuis les hauteurs de St Paul lès Dax et débouchait sur la partie nord ouest de la cité. Une nécropole à incinération se trouvait au croisement de l'avenue Victor Hugo et la rue Labadie. Un théâtre antique s'élevait possiblement au sud ouest de la ville[41],[38],[30].

Auiie siècle la superficie de la cité est estimée à 20 hectares. Après des travaux considérables d'assainissement et de remblaiement réalisés autour de la source chaude de la Nèhe, la cité réussit sa conquête du marais compris entre le premier noyau urbain et les rives du fleuve. Ce nouveau quartier accueil d'imposants monuments publics, tels qu'unebasilique civile et d'unforum. Lafontaine chaude est réaménagée à cette époque avec un ensemble de plusieurs bassins qui permettent de refroidir l'eau et d'alimenter un grand complexe thermal thérapeutique voisin. Des usages votifs semblent perdurer autour de la source, comme en témoigne la découverte d’une feuille de plomb duive siècle gravée d’un texte incantatoire[38],[37],[42],[43],[44].

Le Bas-Empire romain et le début de la christianisation (iiie siècle-ive siècle)

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Article détaillé :Voies antiques des Landes.
Organisation administrative de la Gaule romaine entre le Ier et IIIe siècle.

Du fait de sa situation géographique entre Bordeaux, Toulouse et l'Espagne, son port fluviale, son passage sur l'Adour, sa place commerciale et économique (présence d'une basilique civile), ses thermes, l'édification de demeures depatriciens, la bourgade d'Aquae Tarbelicae devient une agglomération importante élevée au rang des 21 cités constituant la province de laGaule Aquitaine. Elle est mentionnée auiiie siècle dans l'itinéraire d'Antonin comme étant une étape importante sur plusieurs voies romaines dont trois voies principales reliantAquae Tarbelicae àBurdigala (Bordeaux), une voie àLugdunum Convenarum (Saint Bertrand de Comminges), une àPompealo (Pampelune) et une àOiasso (Irun)[45],[46],[47].

Vers 285 l'empereur Dioclétien divise la province de la Gaule Aquitaine en trois provinces. Le territoire d'Aquae Tarbelicae se retrouve dans la province de laNovempopulanie avecElusa (Eauze) comme métropole. La cité est mentionnée dans laListe de Vérone en 297, nommée officiellementCivitas Aquensium (ville des eaux) et ses habitent sont nommés lesAquenses.

Légende symboles des découvertes archéologiques : 1 construction 2 mosaïque 3 monnaies 4 voies principales
Plan de l'enceinte romaine superposé au plan actuel.

Auive siècle, laNovempopulanie est rattachée audiocèse de Vienne (chef-lieu : Bordeaux) et à lapréfecture du prétoire des Gaules (chef-lieu :Trèves)[48]. Les témoignages de la fondation du siège épiscopal de Dax sont rares, il daterait du milieu duive siècle avec saintVincent de Xaintes qui aurait été le premierévêque. La basilique chrétienne de l'ancienne commune deSaint-Vincent-de-Xaintes est bâtie par l'évêque Gratien en 506. La mention « de Xaintes » vient de la présence d'un nécropole à proximité, deux sépultures gallo-romaines sont découvertes parÉmile Taillebois en 1880[49],[38],[50],[30].

La construction de l'enceinte gallo-romaine date du milieu duIVe siècle, elle clôture l'ensemble de la cité sur 12,60 ha, mesure en tout 1 465 m de long, les murs sont d'une largeur de 4 m, pour une hauteur 11,20 m, l'enceinte est défendu par 38 tours circulaires d'une dizaine de diamètre chacune. Trois portes larges de 4.50m sont percées dont une au nord la porte de l'Adour au niveau dupont vieux elle est murée lors de la construction du château auxiie siècle, une à l'ouest dite le porte Saint Vincent et une à l'est dite Julia située sur le cour Pasteur derrière l'actuel Tribunal, elle est murée à une époque indéterminée et remplacée par la porte Saint Pierre dans l'alignement de la porte Saint Vincent. Troispoternes sont également percées sur les remparts sud, nord ouest et est (la dernière toujours existante) mesurant chacune 1m de large et 1m80 de haut. A l'issue de ce cloisonnement, la ville se construit autour de nouvelles voies principales dont un nouveaudecumanus qui correspond aux rues Saint Vincent et Saint Pierre reliant la porte Saint-Vincent et de deux nouveaux cardo qui correspondent à la rue des Carmes qui connecte la porte de l'Adour et la rue Cazade. Le passage de l'Adour était possible par un pont ou un bac depuis la porte de l'Adour[41],[38],[51].

Les découvertes archéologiques

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Courant le deuxième milieu duxixe siècle, après la destruction des remparts, des archéologues dont Emile Taillebois ont découvert plusieurs témoignages antiques dont un autel votif dédié àJupiter et un autre à la déesseTutele, une borne militaire en calcaire, un monument funéraire en marbre blanc, des conduites d'eau chaude, un monument romain avec des mosaïque et des colonnes en marbre blanc (rue Large), des mosaïques place Saint-Pierre, dans la zone autour de la fontaine chaude ont été trouvés pilotis et couches de béton pour retenir les boues, voûtes sur pilotis, anciens canaux, dallages, baignoires en marbre, fûts de colonnes en marbre, corniches et entablements en marbre blanc, et dans l'ensemble de la ville ont été découvert un grand nombres de pièces de monnaies et des conduites d'eau chaude[52].

Crypte archéologique

La crypte archéologique romaine, située rue Cazade, mise au jour en 1978, renferme les fondations d'unebasilique civile. L'édifice se trouvait sur un haut podium rectangulaire dont trois côtés seulement sont connus. Les côtés sud et ouest sont renforcés par une suite de contreforts intérieurs, semi-circulaires ; ces vestiges imposants formaient un mur de soutènement qui retenait une masse énorme de terre apportée par les Gallo-Romains pour constituer une terrasse artificielle sur laquelle s'élevait l'édifice. La céramique recueillie dans le comblement des tranchées de fondation indique que ce vaste ensemble architectural, fut édifié auIIe siècle.

En 1982 le chantier des Halles Centrales de Dax a permis de découvrir les fondations de plusieurs bâtiments d'habitats et/ou artisanaux, un vaste hangar datant duiie siècle auiiie siècle et des objets en bronze et en fer datantier siècle auiiie siècle dont le groupe de mercure regroupant sur un socle une statuette du dieuMercure accompagnée d'une statuette d'un coq et d'un bouc; une statuette du dieuEsculape; une figurine de sanglier; un socle en forme de rocher; trois lampes à huiles dont une sur trois pieds et une à suspension; des poids et la douille du fléau d'une balance et d'autres objets non identifiés[30],[53],[54],[41].

Moyen Âge

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Après la chute de l'empire romain, Dax et l'Aquitaine ont connu dès leve siècle, plusieurs invasions accompagnées de ravages commis tour à tour par lesAlains, lesSuèves et lesVandales (en 409). L'Aquitaine est conquise par lesWisigoths qui occupent Dax dès 414, ils sont ensuite chassés en 507 par lesFrancs menés par le roiClovis. Le roiChildebert Ier passe à Dax en 541 lors de son expédition pour lesiège de Saragosse. Lediocèse de Dax est fondé en 506 après leconcile d'Agde, Gratien (Gratinaus) est le premier évêque, il construit à l'extérieur des remparts de la cité la première basilique de Dax placée sous le vocable de saint Vincent[34],[38].

L'éloignement géographique du pouvoir central des Francs (capitale : Paris) permet dès 561 auxVascons de conquérir les terres situées entre les Pyrénées et l'Adour. En 591 ils franchissent l'Adour et mènent plusieurs raids sur les territoires jusqu'à la Garonne et installent leurs places fortes à Dax et Oloron. Une armée envoyée parCaribert II parvient à vaincre les Vascons et à leur faire signer des traités sur le suzeraineté des Francs. Les Vascons ne les respectent pas, devant une situation impossible à contrôler, la royauté franque établit un duché qu'ils offrirent aux Vascons : leduché de Vasconie, par altération linguistique il deviendra le duché de Gascogne. Vers 630, malgré la création du duché, les Vascons ne reconnaissent par leur vassalité, après de nombreuses expéditions menées par les Francs contre eux, faute d'effectif ils renoncent à l'occupation du territoire et retournent dans les Pyrénées pour former le futur Pays Basque[55],[38],[34].

À partir de 721 lesSarrasins venus d'Espagne déferlent en Gascogne et ravagent toutes les cités dont Dax en 731 où ceux-ci demeurent quelques semaines avant de reprendre leur conquête, qui prit fin en 732 lors dela bataille de Poitiers. Sur la route deRoncevaux en 778,Charlemagne séjourne à Dax où il inhume dans l'église Saint-Vincent de Xaintes le sénéchal Eggihard responsable de l'approvisionnement de la table royale. Il y reste assez longtemps pour créer un atelier monétaire, émettant des pièces d'argent portant la légende Carlus rex fr/ci Aquis[34],[38],[56].

À partir duixe siècle, la Vasconie subit les raidsvikings, ils accostent sur le littoral et remontent l'Adour à bord de leurs drakkars. Dax est attaquée pendant plusieurs décennies dont en 844 et en 848 où l'ancienneAquae Tarbellicae est complètement détruite. À la fin duxe siècleGuillaume Sanche duc de Gascogne, vainqueur de labataille de Taller contre les Vikings, puis ses filsBernard Sanche etSanche Guillaume reprennent en main la Gascogne et lancent avec l'Église catholique une politique de fondation de monastères pour mailler le territoire afin de l'administrer[34],[38].

La vicomté de Dax (xe siècle-xiie siècle)

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Duché de Vasconie en 1150

À la suite du morcellement féodal de la Gascogne à partir du milieu duxe siècle, est fondée la vicomté de Dax avec Arnaud Loup le premier vicomte. La ville devient chef-lieu d'une vicomté englobant les régionsd'Orthez, deSalies, laChalosse dePouillon, lepays de Mixe, le paysd'Ostabarret, et s'étend jusqu'à l'océan en comptant la vicomté duMaremne et les baronnies deLabenne etCapbreton. Les vicomtes de Dax demeurent au château fort deClermont à partir duxiie siècle[38],[55].

La direction de la vicomté de Dax est tricéphale, elle est administrée par les autorités laïques avec levicomte, religieuses sous le magister desévêques et municipales par lesjurats représentant l'ensemble de la population[55].

En 1052-1053, l'évêque Raymond le Vieux transfère le siège épiscopalintra muros, et fait bâtir la premièrecathédrale romane dédiée à sainte Marie. La basiliqueSaint-Vincent-de-Xaintes est cédée à l'abbaye de la Sauve-Majeure[38].

Le morcellement féodal entraine une guerre entre les vicomtés de Dax et du Béarn. En 1107 les Béarnais occupent Dax et tuent le vicomte de Dax Arnaud-Dat de Mixe. Les Dacquois retrouvent la liberté en se révoltant mais perdent la place forte d'Orthez et les territoires de Mixe et d'Ostabat[55],[57],[58].

Entre lexie siècle et lexiie siècle est bâti un pont fortifié en pierre sur l‘Adour, il débouchait sur la nouvelle porte Notre-Dame et prit son nom. Le pont Notre-Dame, est décrit par André de la Serre, lors de son voyage à Dax vers 1574, «il a été bâti fort anciennement un grand et fort beau pont en pierre à grands arceaux et fort hauts, avec un pont levis au milieu, et sur le dit pont il y a deux fortes et belles tours habitables et de défense, dont l'une est depuis quelque temps abattue.» D'après les plans du château de Dax datés de la fin duxviie siècle et du début duxviiie siècle et représentant une partie du pont, celui-ci était composé de 11 arches voûtées en arêtes reposant sur 10 piles avec avant-becs et arrière-becs, surmontés de refuges, de formes différentes (triangulaires et semi-circulaires) il mesurait 145,20 mètres de long pour une largeur de 5,84 mètres au tablier et seulement 3,89 mètres de chaussée. Il était situé en aval du vieux pont actuel entre l'hôtel Splendid et Les Thermes, ses fondations sont visibles sur la rive droite à marée basse[59],[60]

La période de suzeraineté des Plantagenêt sur l'ancien comté de Gascogne (xiie siècle-xive siècle)

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Entre lexiie siècle et lexiiie siècle est bâti le château fort de Dax, (aujourd'hui emplacement de l'Hôtel Splendid et de l'Atrium Casino) situé à l’angle nord-ouest de l'enceinte gallo-romaine duive siècle, s'appuyant sur les remparts, il avait une forme de trapèze de 80 sur 30 m armé de tours rondes et carrées dominées par un massif donjon rectangulaire (dimension 11 par 9 m). La porte de l'Adour (au niveau de l'arrière du Splendid Hôtel) est murée par la construction du château ; une nouvelle porte dite Notre-Dame est ouverte au nord-ouest du rempart contre le château. En 1320 le château dispose d'une garnison de 5 chevaliers et 90 sergents à pied[61],[38],[41].

  • Château de Dax en 1842
    Château de Dax en 1842
  • Plan du château en 1725
    Plan du château en 1725
  • Fin XIXème
    Fin XIXème
  • Autre vue du château
    Autre vue du château

Le mariage deLouisVII le Jeune etAliénor d'Aquitaine est annulé en 1152 ; celle-ci épouse la même annéeHenriII Plantagenêt comte du Maine et d'Anjou et duc de Normandie, qui accèdera peu après par héritage à la couronne de Grande-Bretagne, à qui elle apporte en dot les duchés de laGascogne et de laGuyenne. Plusieurs seigneurs gascons dont Pierre II vicomte de Dax, se rebellent contre l'autorité des Plantagenêt.Richard Cœur de Lion entreprend de mater les insurgés gascons, malgré les privilèges commerciaux qu'il accorde à Dax en 1170 et 1172, il attaque et s'empare de la ville le 4 janvier 1176. Le prince anglais part ensuite continuer sa conquête vers Bayonne, le vicomte Pierre II en profite pour récupérer sa cité par les armes aidé par le comte de Bigorre Centulle IIl. Les armées des Plantagenêt font demi-tour, attaquent à nouveau Dax, Pierre II meurt dans l'assaut et la ville se rend au bout de dix jours de siège[62],[34],[38].

Richard Cœur de Lion décide en 1189 la suppression de la vicomté de Dax avec le mariage[63] en 1190 de Navarrine la fille unique dePierreII avecRaymond-ArnaudIII, vicomte deTartas. Richard Cœur de Lion octroie à Dax une administration indépendante avec l'élection d'un maire (un «captal»), le premier maire élu estPierre de Saint-Paul en 1189, ainsi la mairie de Dax fait partie des plus anciennes deFrance. En 1243Henri III lors de son séjour à Dax du 10 au 17 mai, officialise la municipalité de Dax en accordant aux Dacquois de pouvoir voter pour un maire et vingt jurés pour la garde et le gouvernement de leur cité[64],[65],[66].

En 1204 le roi de CastilleAlphonse VIII prend par assaut Dax pour menacer Bordeaux à laide d'une puissante flotte qui remonte la Garonne, sous l'injonction dePhilippe Auguste les Espagnols se replient[34].

Au cours duXIIe siècle, les rois-ducs d'Aquitaine installent un sénéchal à la tête de la Gascogne. En 1254 la sénéchaussée est divisée en deux avec la création de lasénéchaussée des Lannes qui couvre les pays de Dax, Bayonne et Saint-Sever. Dax est le siège de lasénéchaussée. Parallèlement le duché est divisé enprévôtés avec celle de Dax en 1243, leprévôt réside officiellement au château fort auxive siècle. À la fin duxiiie siècle à la suppression de la Cour de Gascogne, la cour de Dax est la seule à pouvoir recevoir les appels de toute la Gascogne, sa juridiction s'étend sur l'actuel département des Landes avec en plus Bidache, la Soule et la baronnie de Sault de Navailles[38].

Siège épiscopal, Dax traversée par lavoie de Tours est dès lexiie siècle une étape duchemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1156 les Templiers ont l'autorisation de construire une chapelle au quartier de la Torte. Au cours duXIIIe siècle les édifices religieux se multiplient avec le couvent des Cordeliers en 1226, des Franciscains en 1243, des Clarisses en 1283 et Carmes en 1286, au quartier du Sablar s'élève l'église Notre dame du bout du pont et à l'est des remparts l'église Saint-Pierre-de-Vic. La cathédrale est réédifiée dans un style gothique du milieu duxiiie siècle au milieu duxive siècle[67],[68],[55],.

En 1293-1294 durant la guerre de Gascogne, conflit féodal entre les deux maisons royales françaises des Plantagenêt et des Capétiens, l'armée dePhilippe IV le Bel s'empare de Dax après un long siège de sept semaines où la population subit la famine et la peste. La paix qui suivit reconnut à la maison Plantagenêt la juste gestion de l'Aquitaine, parfois désignée sous le nom de Guyenne[55].

Les vicomtes deTartas ont tenu la vicomté de Dax tout comme celle deTartas jusqu'au début duXIVe siècle (1312)[69]. Par le mariage d'Assalide[63] fille unique du dernier vicomte deTartas et de Dax, avecAmanieuV, sire d'Albret, de laMaison d'Albret, la vicomté de Dax entre dans les possessions de la famille des Albret[70].

En 1367,Édouard de Woodstock en route pour sa campagne en Espagne afin de remplacer sur le trône Pierre Ier de Castille, établit à Dax son quartier général durant environ 1 mois afin de regrouper ses différents corps d'armée. Pour remercier la ville de son accueil, il confirme en mars 1368 la tenue de deux foires annuelles de16 jours et d'un marché hebdomadaire du lundi[34].

Guerre de Cent Ans (1337-1453) : conquête par le royaume capétien

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Au début de la guerre en 1337 Dax fait le choix de soutenir la couronne d'Angleterre. En 1438, les Français partent en campagne en Gascogne pour l'occuper et en contester la suzeraineté aux Plantagenêt, légitimes héritiers des anciens comte de Gascogne. En 1442 après lesiège de Tartas, le roiCharlesVII et le dauphin, futurLouisXI, accompagné parÉtienne de Vignolles dit La Hire, remporte Dax au bout de quelques semaines de siège. Charles VII nomme Guillaume Bergougnan gouverneur des Lannes. Mais la lourdeur des impôts et les actes autoritaires des nouveaux maitres entrainent les Dacquois à se révolter. Toute la garnison de Dax fut massacrée et le gouverneur tué. Les Plantagenêt reprennent la main. Les opérations militaires des gens du roi de France reprennent et Dax capitule le 8 juillet 1451 devant les armées du sire d'Albret et du comte de Foix[55],[34]. Par ses lettres patentes,LouisXI confirme les privilèges de la ville d'Acqs, après son sacre en 1461[71].

Vue de Dax en 1612

Époque moderneXVIe et XVIIIe siècles

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À la suite du conflit entreFrançois Ier etCharles Quint, Dax est menacé par les Espagnols. Le gouverneur de Dax Haubardin de Luxembourg met la ville en état de siège à partir de 1521 et entame de grands travaux de fortification, nécessitant le destruction de plusieurs bâtiments dont trois églises situées hors des remparts, des maisons canoniales adossées à la cathédrale (ce qui déstabilise l'édifice) et le palais épiscopal qui sera reconstruit à la fin duxvie siècle à l'est de la cathédrale contre le rempart sud. Les murailles sont réparées et renforcées, l'artillerie est mieux dotée et des bastions avancés sont bâtis, le chantier s'achève en 1523. Les Espagnols qui s'étaient approchés de Dax en 1522, finirent par se replier du territoire[34],[38],[67],[72].

Les guerres de religion

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L'avènement de la religion protestante amène une série de troubles entre catholiques et protestants qui précipita le territoire dans une guerre civile qui va durer trente six ans de 1562 à 1598, décomposée en huit guerres de religion. Dax défendue par ses remparts et par son gouverneur catholique Bertrand de Poyanne reste loin des exactions, principalement commise sur les terres de la protestante Jeanne d'Albret soit le Béarn, la Chalosse, le Tursan et le Marsan[73].

En 1561 en nouveau prédicateur protestant nommé Robert de la Taulade s'installe dans la cité et parvint à convertir une centaine familles dacquoise à la nouvelle religion. Après plusieurs troubles l'évêque de DaxFrançois de Noailles interdit toute prédication à La Taulade sous peine d'arrestation, mais pourtant en 1572 celui-ci est toujours en activité et se fait nommé «Ministre de l'évangile en l'église d'Acqz»[38].

Dans un voyage d'apaisement, ditGrand tour de France, Catherine de Médicis et le roiCharles IX traversent les Landes en 1565. Le souverain et sa cour font notamment étape plusieurs fois à Dax le 28-29 mai, le 2-3 juillet et le 14-17 juillet[73],[38].

Lors de la troisième guerre (de 1568 à 1572), dans la nuit du 10 au 11 juillet 1569 sur les ordres deJeanne d'Albret,Gabriel de Montgomery et ses troupes huguenotes s'approchent de Dax. Le gouverneur de Dax Bertrand de Poyanne et l'évêque de DaxFrançois de Noailles réalisent une contre-attaque avec des renforts venue de Saint-Sever de sorte à prendre les assaillants à revers. Montgomery se retrouve coincé et se retire sur Mont de Marsan[34],[38].

Le 7 octobre 1572 après le massacre de la Saint Barthélemy, Balthazar de Lalanne à la tête d'un groupe de catholiques, de huguenots repentis et d'officiers du sénéchal, terrorisent la ville et emprisonnent dix-sept huguenots, le lendemain quatorze d'entre eux sont assassinés. La Taulade abandonne ses biens et se réfugie en Béarn. L'intervention ferme du maire Etienne de Borda mit fin aux exaction[73],[38],[34].

La promulgation dutraité de Nérac en 1579 permit à une minorité de la population de Dax présente dans ses faubourg de pratiquer la religion Réformée. Dax majoritairement catholique, intéresse peu les parties Huguenots au point que Henri de Navarre lors de sa visite de quatorze cités landaise de 1577 à 1587 ignore Dax. Les troubles cessèrent dans les Landes en 1592, après la promulgation de l'édit de Nantes[38].

Carte du siège présidial de Dax et sénéchaussée des Lannes et des sièges de Bayonne, Saint-Sever et Tartas qui en dépendent. 1638
Etat de la cathédrale de 1755 à la reprise du chantier en 1890.

Dax, ville principale des Lannes

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Dax cumulant les sièges de plusieurs institutions du royaume, est toujours considérée à la fin duxviie siècle comme «une des clefs du royaume». Elle est le siège de la sénéchaussée des Lannes (division judiciaire) regroupant 73 paroisses, le siège de l'Election (division fiscale) regroupant 316 paroisses, et le siège de la Subdélégation de l'intendant (division politique) sur 142 paroisses. Elle compte également une brigade de la maréchaussée, un bureau des traites et un bureau d'inspection des Ponts et Chaussés. En 1552 Dax obtient le siège présidiale de sa cour du sénéchal, elle devient la capitale judiciaire des Lannes[38],[74].

Ayant le statut de place forte jusqu'auxviiie siècle, Dax sert de lieu de stationnement pour les troupes royales pour la défense de la frontière avec l'Espagne et pour intervenir et assoir les décisions royales (lors des guerres de religions, Fronde, Séditions) Pour sa défense en plus de la garnison au château, Dax possède une milice armée (ancêtre de la garde nationale) comptant environ 300 hommes, formée d'appelés de chaque quartier, les officiers sont choisis par la Jurade parmi les notables. Exemptés de tout subside militaire, les membres ont néanmoins l'obligation de défendre la cité. À la fin duxviiie siècle cette milice n'a plus qu'un rôle de police urbaine et de représentation lors des cérémonies officielles[38].

En 1646 la cathédrale gothique s'effondre à la suite des travaux de fortifications menés au siècle précédent. L'évêque J. Desclaux entame la construction d'une nouvelle cathédrale de style classique avec le soutien deVincent de Paul alors membre duConseil de conscience et confesseur de la régenteAnne d'Autriche. Les travaux s'échelonne sur plusieurs épiscopat, la cathédrale est bénite en 1719 mais elle est consacrée le 17 janvier 1755, le chantier se termine auxixe siècle avec le portail et les clochers. En 1706 est construit le premier séminaire de la ville[38],[34],[67],[74].

Article détaillé :Liste des évêques de Dax.

La modernisation urbaine

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Plan de Dax en 1668

Du fait de son urbanisation Dax, coincée dans ses remparts, connait une insalubrité des rues qui fait subir plusieurs épidémies de peste aux Dacquois, dont l'une plus importante en 1585. Le gouverneur de Dax, Bertrand de Poyanne, annonce que la peste aurait fait 10000 victimes à Dax. Il décrit ainsi la situation de sa cité au roiHenri III : la ville n'étant plus que « l'ombre et la mémoire de ce qu'elle a esté [...], nos escoles et l'instruction de la jeunesse à cessé. Le commerce manque [...] les églises sont closes par la perte des pasteurs »[38].

Les épidémies de 1603, de 1628 à 1632 et de l'hiver 1651 à 1652 incitent Dax à mener des aménagements d'assainissements. La ville convainc la population de ne plus se servir desandrones comme lieux d'aisance, de ne plus déposer d'ordures aux portes des bâtiments, de ne plus dépiquer du lin et du maïs dans les rues et d'arrêter d'agrandir leurs maisons de façon anarchique. Le nettoyage des rues étant exceptionnel pour les fêtes religieuses, le ramassage des boues est affermé aux jardiniers en 1707[38],[75].

Seul trois puits et deux fontaines donnent accès à l'eau potable, pour améliorer la distribution d'eau des travaux de captation de deux sources sont réalisés en 1730, l'eau est acheminé par des canalisations en terre cuite à des nouvelles fontaines situées aux places de l'Evêché, des Cordeliers et de Poyanne. En 1752 les bouchers de la tuerie au cœur de la ville obtiennent l'approvisionnement en eau. Plusieurs aménagements sont menés dont en 1757 le pavage des rues en galet et en pierre de Bidache, l'aménagement de la place Notre-Dame et du marché au grain et la démolition de maisons vétustes[38],[75].

Dax revendique de jouir de ses remparts et d'entamer une politique d'ouverture de la cité.Choiseul le Ier ministre deLouis XV conseille à la ville de concéder aux riverains la partie de l'enceinte à l'arrière de leur demeure. Le chemin de ronde est supprimé, lesravelins de la porte de Saint-Vincent sont détruit pour faciliter le passage du bétail et en 1781, est percée au sud la porte Dauphine pour permettre de relier le faubourg de Cassourat (avenue Victor Hugo), Dax n'est plus une place forte[38],[75],[41].

Le thermalisme auxviiie siècle

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Auxviiie siècle Dax est toujours connue pour les bienfaits de ses eaux et de ses boues, la fontaine chaude est toujours l'élément majeur de la cité elle est dédiée aux bains médicaux ou de propreté, elle est reconnue pour guérir gouttes, rhumes, catarrhes et autres maladies mais sans qu’un usage médical régulier soit avéré. L'offre de thermalisme est accompagnée avec les bains de Bibi ou Noguès dans les fossés du château fort, constitués de baraques en bois qui abritent des baignoires et des piscines pour les malades, les bains desBaignots construits en 1724 où sont utilisés les boues et le Trou des pauvres gratuit et en pleine air. Plusieurs recherches médicales sur les eaux et boues de Dax sont menées à partir de la moitié duxviiie siècle, dont en 1742 parJean-Baptiste de Secondat, en 1746 par Jean Dufau considéré comme le fondateur de la médecine thermale de Dax , et en 1785 par le médecin Barthélemy François Carrère qui indique que «Les eaux contiennent un soufre très tenu et volatil, une substance très grasse, une terre fort tenue et un sel neutre à peu près de la même nature que le sel de gemme [...]». Dax est alors une ville thermale à la fréquentation modeste avec des établissements vétustes et populaires comme en témoigne en 1776 le médecinJoseph Raulin mandaté par le pouvoir royal «un désordre épouvantable [...] un état de malpropreté et d'horreur que nous n'entreprendrons pas de faire connaitre dans le détail»[38],[74],[75].

L'origine des fêtes de Dax : Las Hestas de Dacs et la Toupiade

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Comme dans toute la Gascogne, les courses de vaches sont des traditions déjà anciennes pratiqués à Dax, organisées par les bouchers lors des cérémonies urbaines (célébrations des victoires, mariages royaux, fêtes de saint patron, foires/assemblades...), se rapprochant del'encierro elle consiste à un lâché du bétail dans les rues de la ville jusqu'à l'abattoir dans un cadre festif où les jeunes gens en profitent pour descendre dans la rue, sur le trajet de la course, et font le parcours devant (ou derrière pour les moins téméraires !). Face à cette activité qui menace l'ordre public, les pouvoirs royaux, municipaux et épiscopaux avaient le choix entre interdire et tolérer, la première n'ayant jamais fonctionnée. L'intendant d'Etigny est le premier à proposer un cadre aux courses en 1757, ainsi en 1767 il autorise la tenue d'une course de taureaux pour le mariage de la fille du gouverneur de Dax « à la rue Large et au-devant de l'Hôtel de ville ». Le jeu est désormais toléré sous réserve qu'il se déroule dans une place fermée, en 1784 la première enceinte en Gascogne est construite à Dax près du couvent des Cordeliers, mesurant 40 mètres de côté. D'autre courses légales se tiennent dans les prairies du faubourg de St Pierre. Pour chaque course, la municipalité pose les conditions d'installer des barrières et des amphithéâtres si besoins[38],[76].

En parallèle de ces événements, auxvie siècle et auxviiie siècle, pour la fêtes de Saint-Jean-Baptiste, les Dacquois organisent un jeu sur l'Adour entre le château et le Sablar appelé la Toupiade. Deux équipes s'affrontent l'une dans des bateaux doit prendre d'assaut et vaincre la deuxième équipe placée dans une tour carrée en bois construite sur le fleuve (le Castellet). Les seules armes utilisées sont des pots en terre percés de forme rondes de 5 à 10 centimètres de diamètre pour un poids de 100 à 200 grammes (des toupins) fabriqués exprès pour le jeu. Les participants sont faiblement vétus et protégés par un bouclier pour ce jeu guerrier, parfois très violent, qui, au regard du poids des boulets, occasionnait de nombreux blessés[77],[38]

L'essor du port de Dax

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Le port de Dax connait son essor entre lexviie siècle et lexviiie siècle du fait de sa localisation et de sa fonction d'avant-port fluvial du port deBayonne et d'avant-port maritime des pays landais. Le port fluvial de Dax est composé de deux ports, un sur chaque rive avec chacun ses spécialités. Sur la rive gauche en aval du pont s'étale le port de Bibi où s'opère le commerce de céréales, d'oléagineux, de fruits, de haricots, de vins, d'Armagnac provenant de laChalosse, duTursan et duMarsan, depuis les ports deHinx, deMugron, deTartas et deMont de Marsan, depuis Bayonne sont amenés du poisson, de la pierre, du sel et autres denrées du nouveaux monde, le port dessert également les commerçant de Dax. Sur le rive droite le faubourg du Sablar accueille le marché et le port des résineux, où sont vendus les barriques de goudron, d'essence de térébenthines, les pains de résines et de brais produits principalement auMarensin et auBorn. Les produits forestiers sont vendus directement aux négociants Bayonnais présents à Dax tous les samedis. Avec le marché du port deSaubusse chaque année 50000 pains de résines, 4000 barriques de goudron et 2500 barriques d'essences sont expédiés à l'étranger depuis le port de Bayonne[38],[34],[74].

L'essor du port du Sablar dû à la production importante de résine et en particulier du goudron encouragée parColbert auxviie siècle, a conduit en 1762 à aménager des quais pour accueillir des embarcations à fort tonnage et à édifier un mur de soutènement pour mettre le faubourg en sécurité face aux crues de l'Adour[38].

L’importance des marchés est mentionnée tout au long de l’histoire. En 1740 la chambre de Commerce de Bayonne rédige un mémoire dévoilant que « le marché de Dax est regardé comme le plus abondant et où se fait le plus gros commerce ». Pour l'Intendant d'Étigny Dax est « un grand centre commercial ». Pour le marché de la résine un observateur rapporte : « les berges de l’Adour peuvent recevoir souvent 2 500 pains de résine. Tout le Sablar est pavé de charrettes qui font transport des matières résineuses (…) Les bouviers sont forcés de décharger très loin de l’eau faute de pouvoir s’approcher davantage à peine un homme peut traverser le marché tant il y a d’embarras par les charrettes. On en compte quatre à cinq cents… ». Le receveur des tailles de l'élection dresse un tableau sur le marché de Dax : « il se tient tous les samedis, on y porte des grains de toutes les espèces tant pour la subsistance de Baïonne que pour celle des cantons qui en manquent. Les commerçants de Baïonne y font à leur tour porter des grains de l'étranger lorsque le païs n'en a plus, ce qui arrive souvent. Ils y font arriver la morue et la sardine...»[38],[74].

L'activité du port décline à partir de la fin duxviiie siècle n raison de l'irrégularité du débit de l'Adour souvent trop bas lors des étés secs et trop important lors de ses crues qui endommagent les infrastructures dont la crue de 1770 qui emporte le pont médiéval Notre-Dame et une partie des quais du Sablar, les quais du port de Bibi sont également inutilisables, la traversée de l'Adour devient périlleuse du fait des différents ponts en bois qui se succèdent jusqu'en 1857. L'amelioration du réseau routier et l'établissement des réseaux ferrés à partir de 1854 supplantent bientôt l'activité commerciale fluviale sur l'Adour[38],[74],[59].

De la Révolution à nos jours

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Le département desLandes est créé en rassemblant une grande partie de l'ancienne province deGascogne et en excluant étrangement la commune deBayonne, rattachée auxBasses-Pyrénées. Le choix du siège de l'assemblée départementale se porte en 1790 surMont-de-Marsan, alors modeste bourgade de l'est du département nouvellement créé, et Dax devient un chef-lieu d’arrondissement.Napoléon Bonaparte pensa un instant transférer le siège de la préfecture de Mont-de-Marsan à Dax, mais la proximité de cette dernière avec l'Espagne le fit renoncer.[réf. nécessaire]

Lethermalisme reprit de l’importance dès leXIXe siècle[78], et notamment à partir duSecond Empire. La construction de la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux-Dax-Irún (puis laligne de Puyoô à Dax et enfin laligne de Dax à Mont-de-Marsan) convertit la sous-préfecture desLandes en un nœud ferroviaire.

Hôtel Splendid, 1928.

Le 12 novembre 1854, lacompagnie des Chemins de Fer du Midi ouvre la ligne ferroviaire Bordeaux-Dax à la suite d'un raccord entre Dax etLamothe (actuellement bifurcation versArcachon).

26 mars 1855 : ouverture de la ligne Dax-Bayonne.

En 1861, la commune voisine de Saint-Vincent-de-Xaintes est absorbée par Dax[79] ; cette commune porta, au cours de la période de laConvention nationale (1792-1795), le nom révolutionnaire deLepelletier[80],[81].

Dax détruisit une partie de ses remparts auXIXe siècle pour s'ouvrir vers l'extérieur, et auXIXe siècle, on abattit le château médiéval (voir plus bas). On construisit à la place de somptueux édificesArt déco afin d'attirer une clientèle aisée. C'est le cas notamment de l'Atrium Casino et de l'Hôtel Splendid, construits par l'architecte girondinRoger-Henri Expert vers 1928-1932. Nombreux sont les hommes et femmes célèbres à s'être soignés dans la cité gasconne depuis leXVIIIe siècle :Madame de Maintenon,Henri Bergson,Georges Clemenceau,Maurice Utrillo,Sarah Bernhardt,Sacha Guitry, le présidentArmand Fallières,NicolasIer, roi du Monténégro, la reine Marie de Roumanie[Laquelle ?],Pierre Fresnay,Yvonne Printempsetc.

Immeubles historiques du Sablar bordant l'Adour.

Lorsqu’auXIXe siècle, la distillation permit une utilisation plus rationnelle de la résine, Dax reste le marché du résineux en France, et resta même le seul à partir de l’"Entre-deux-guerres". Les transactions se faisaient au café de la Bourse. Il était habituel de voir tous les samedis – jusqu’en 1939 – les ventes se faire à la criée portant sur des wagons d’essence de térébenthine ou de colophane qui partaient enAllemagne, auxPays-Bas, enItalie… Les acheteurs étaient en relation directe avec le deuxième marché mondial :Atlanta auxÉtats-Unis. Les cours s’établissaient ainsi tous les samedis. De même pour les bois – les fortunes se faisaient et se défaisaient en une séance, le Sablar vivait intensément. Cette activité a été laminée par laSeconde Guerre mondiale avec l’effondrement du résinage, tué par la chimie du pétrole.

Politique et administration

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L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune est depuis 1801 lechef-lieu de l'arrondissement de Dax du département desLandes. Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription des Landes.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Dax. Celui-ci fut scindé en 1973 et le territoire communal scindé entre lecanton de Dax-Nord et celui deDax-Sud[79]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais scindée entre lecanton de Dax-1 (rive droite de l'Adour) et celui deDax-2 (rive gauche de l'Adour).

Intercommunalité

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La commune est à l'origine d'unecommunauté de communes créée en 1993, précurseur de l'actuellecommunauté d'agglomération du Grand Dax dont Dax est laville-centre et le siège.

Tendances politiques et résultats

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Articles connexes :Élections municipales de 2014 dans les Landes etÉlections municipales de 2020 dans les Landes.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Dax.
Liste des maires successifs depuis 1959[82]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mars 1959mars 1977Max Moras[83]UNRpuisUDR
puisRPR
Avocat
Député des Landes (2e circ.)(1958 → 1962)
mars 1977juin 1995Yves Goussebaire-DupinUDF-PRPharmacien
Sénateur des Landes(1983 → 1992)
Conseiller général de Dax-Sud(1973 → 1988 et 1993 → 1994)
juin 1995mars 2008[84],[85]Jacques FortéDLpuis
UMP[86]
Directeur de laboratoire d'analyses médicales
Conseiller régional d'Aquitaine(1998 → 2010)
mars 20087 novembre 2016[87]Gabriel BellocqPS[88]Psychologue de l'Éducation nationale
Conseiller régional d'Aquitaine(1998 → 2001)
Conseiller général de Dax-Sud(2001 → 2015)
Conseiller départemental de Dax-2(2015 → )
Suppléant du députéJean-Pierre Dufau(2002[89] → 2007)
Démissionnaire
7 novembre 2016[90],[91]26 mai 2020[92]Élisabeth Bonjean[93]PSCoordinatrice d'un réseau de santé au CH de Dax[94]
Première adjointe au maire(2008 → 2016)
Présidente de laCA du Grand Dax(2014 → 2020)
Conseillère régionale d'Aquitaine(2010 → 2015)
Conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine(2015 → 2021)
Suppléante du députéJean-Pierre Dufau(2007[95] → 2017[96])
26 mai 2020[97]En cours
(au 27 juin 2021)
Julien DuboisDVDpuis
HOR[98],[99]
Président de la CAGrand Dax Agglomération(2020 → )
Conseiller départemental de Dax-2(2021 → )

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[101],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 21 716 habitants[Note 5], en évolution de +3,95 % par rapport à 2016 (Landes : +5,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
3 3913 3983 1794 9484 7164 7765 8425 6155 805
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
6 1259 8569 4699 06210 25010 21810 85810 24010 196
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
10 32911 21011 38711 04712 38512 66313 05614 11314 557
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
17 05119 34819 13718 64819 30919 51520 81020 29920 891
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
21 34721 716-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puisInsee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Administrations de l'État

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Eurocopter EC-120B Calliope, stationné sur la base militaire de l'aérodrome de Dax - Seyresse.
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Si les institutions de l'État et du département sont principalement implantées àMont-de-Marsan, Dax possède un réseau important d'administrations.

La ville accueille :

La rationalisation du réseau des services publics a néanmoins conduit à fermer la succursale de laBanque de France. La réforme de la carte judiciaire menée en 2007 par leGarde des SceauxRachida Dati a maintenu le siège d'untribunal de grande instance à Dax, tout en supprimant le bureau desjuges d'instruction, regroupés à terme au sein du pôle de l'instruction des Landes à Mont-de-Marsan[103].

Enseignement

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Dax dispose de nombreuses structures d'enseignements :

École maternelle :

  • École maternelle Antoine de St-Exupéry au quartier de Berre
  • École maternelle Galliéni au centre ville (1891)
  • École maternelle Albert-Pomade au quartier St Pierre
  • École maternelle Lucie-Aubrac au quartier St Vincent, anciennement école de Saint Vincent de Xaintes (1875)
  • École maternelle Léon-Gischia au quartier Cuyès

École primaire :

  • École primaire Simone-Veil au quartier du Sablar
  • École primaire Robert-Badinter au Village des Pins (aile sud école des filles 1952, aile nord école des garçons 1956)
Lycée de Borda, façade avenue Paul-Doumer.

École élémentaire :

  • École élémentaire Antoine de St-Exupéry
  • École élémentaire Sully au centre ville (1892)
  • École élémentaire Lucie-Aubrac au quartier St Vincent[104]

Secondaire :

  • Collège d’Albret
  • Collège Léonce-Dussarrat dit Léon des Landes (1993)
  • Lycée de Borda (1963): en termes d'effectifs est le deuxième établissement de l'académie de Bordeaux, il dispense des formations générales, technologiques et professionnelles
  • Le groupe scolaire d’enseignement privé St-Jacques de Compostelle (1854)[105]
Institut du Thermalisme, esplanade du Général-de-Gaulle.

Enseignement supérieure :

  • Institut du Thermalisme rattaché à l'Université de Bordeaux: Recherche et formation dans le domaine de l’eau et de la santé, PACES (Première Année Commune aux études de Santé de l’université de Bordeaux)
  • Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie du Centre hospitalier de Dax
  • Institut de formation en soins infirmiers du Centre hospitalier de Dax
  • Groupe AEN : École Supérieure d’Informatique
  • Centre de Formation d’Apprentis des métiers de l’hôtellerie
  • Lycée de Borda : BTS assistant de gestion PME-PMI, BTS management des unités commerciales, BTS métiers de l’eau, BTS métiers des services à l’environnement, BTS systèmes numériques, BTS maintenance des systèmes
  • Groupe scolaire St-Jacques-de-Compostelle : BTS négociation et digitalisation de la relation client, BTS services et prestations des secteurs sanitaire et social[106]

Anciens établissements :

  • École Carnot, au départ appelée école du Tribunal était l'école de filles du quartier Saint-Pierre. En 1875, une école communale laïque s'installe dans la partie est des locaux de l'ancien couvent des Barnabites. En 1911, la vétusté des bâtiments conduit la municipalité à voter sa reconstruction complète, détruisant les derniers vestiges du couvent des Barnabites. La nouvelle école est inaugurée en 1914 elle prend alors le nom d'école Carnot, elle ferme en 1997; Réhabilité en 2006, accueille aujourd'hui une partie des locaux du tribunal et la police municipale[107].
  • Couvent des Ursulines (rue sainte Ursule): L'ordre de Sainte Ursule installe un couvent à Dax en 1654 à vocation l'éducation des jeunes filles. En 1790, les 33 religieuses sont contraintes de quitter le couvent à la suite de la nationalisation des biens du clergé, une partie du bâtiment est détruit en 1791. Le couvent accueille en 1801 l'école secondaire. Elle ferme 1803 en raisons d'insalubrité des locaux, elle rouvre à la rentrée 1805. En 1809, l'école cohabite avec le Petit Séminaire. Celui-ci ferme en 1812. En 1853, pour soulager les dépenses de la ville, la mairie sollicite l'évêché pour prendre en charge l'école secondaire. L'école devenue collège ecclésiastique déménage à l'ancien séminaire de Saint-Vincent-de-Xaintes en 1857. Les locaux restent inoccupés pendant plusieurs années jusqu'en 1859 avec l'installation de l’École normale. L'école est divisée en deux, l'école normale dans la partie nord et les frères dans la partie sud. Les travaux d'agrandissement de 1866 font disparaitre une grande partie du couvent originel. L'école des frères est remplacée par une école communale en 1881. La chapelle de l'ancien couvent est détruite lors de l'aménagement de l'esplanade de la fontaine chaude en 1934. L'école normale ferme en 1974. Le site est réhabilité en 2004 avec l'installation de l'Institut du Thermalisme[108].
  • Grand séminaire de Saint Vincent de Xaintes (1768) : fermé à la Révolution, un séminaire constitutionnel fonctionne de novembre 1791 à juillet 1793. Le Grand séminaire rouvre de 1814 à 1856 date de son transfert à Aire sur l'Adour, le site devient un collège ecclésiastique en 1857, nommé Institution Notre-Dame en 1880. À la suite de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, l'établissement de l'Institution Notre-Dame est attribué à la ville. Le conseil municipal le transforme en collège de jeunes filles en 1912. Jugé trop vétuste il est totalement détruit en 1993 pour laisser place au collège Léonce-Dussarrat. À l'emplacement de l'ancien séminaire se trouvent aujourd'hui les terrains de sport. Seule demeure la porte d'entrée du séminaire, déposée et remontée à l'intérieur du collège[109].
  • Couvent des Capucins construit auxviiie siècle, il est transformé en maison de réclusion sousla Terreur, il devient une caserne en 1825. En 1862 les filles de la Croix, dites sœurs de Saint-André y fonde un orphelinat et ouvroir de jeunes filles. L'école ferme en 1903 puis rouvre en 1933 et l'année suivante est créé un jardin d'enfants. En 1948, l'école accueille ses premiers enseignants laïques, puis devient un lieu d'enseignement mixte l'année suivante. En 1953 s'ouvre un cours secondaire puis un lycée en 1956. En 2003, l'établissement fusionne avec le groupe scolaire privé Saint-Jacques de Compostelle (réf. IA40002299), et ferme définitivement ses portes le 30 juin 2004. L'ensemble est démoli en 2007 en vue d'un projet de construction de logements qui ne verra pas le jour. Lors des fouilles préventives, 192 tombes du couvent des Capucins, datées du XVIIe au XIXe siècle, ont été découvertes. Le terrain acquis par la ville est devenu le parking Chanzy[110].
  • Grand séminaire des lazaristes Notre-Dame-du-Pouy : Amanda de Lupé fait donation du Pouy aux lazaristes en 1844. La donation concerne environ 8 ha autour du Pouy et dela tour de Borda. Le site prend le nom de Notre-Dame-du-Pouy et les 4 premiers religieux s'installent le 21 novembre 1845. La congrégation se développe rapidement et souhaite faire de Notre-Dame-du-Pouy un lieu de formation pour les séminaristes ayant suivi l'enseignement secondaire à l'École apostolique du Berceau située à Saint-Vincent-de-Paul. Le séminaire (noviciat) ouvre en 1881. Les derniers étudiants quittent le séminaire en 1969. À partir de 1970, une partie des locaux sont loués à l'hôpital public pour héberger des curistes. En 1977, les derniers religieux quittent le grand séminaire pour s'installer dans un bâtiment neuf construit à 50 mètres à l'est, appelé "Résidence de la mission". Cette même année, les lazaristes signent un contrat avec la Compagnie Thermale pour créer « l'hôtel du Pouy » qui accueillera jusqu'à 300 curistes par saison. L'établissement ferme définitivement ses portes en 2003 et reste désaffecté aujourd'hui[111].

Culte

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Sports

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Sport à Dax.

La ville répartit environ70 associations sportives[113] sur une dizaine de complexes[114].

Principaux clubs

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Équipements sportifs

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Équipement sportif à Dax.
  • Tribune honneur du stade Maurice-Boyau.
    Tribune honneur du stade Maurice-Boyau.
  • Bâtiment principal du stade Colette-Besson.
    Bâtiment principal du stade Colette-Besson.

Manifestations culturelles et festivités

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Les fêtes de Dax

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Article détaillé :Fêtes de Dax.

Dans la tradition gasconne des festivités estivales, les fêtes de Dax, désignées depuis les années 2000 sous le slogan « Dax la feria ! », sont organisées généralement entre la deuxième et troisième semaine d'août, et attirent en moyenne 800 000 personnes.

Elles sont ainsi organisées, pendant cinq jours, autour d'une grandeferia taurine, articulée autour de cinqcorridas, une corrida de rejon, unenovillada piquée et deux novilladas sanspicador. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.

Berges de l'Adour, Drop'Adour, féria 2017.

Toros y Salsa

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Dax s'enflamme accueille égalementToros y Salsa, un festival mêlant musiquesalsa etcorridas durant trois jours au milieu du mois de septembre, dans le cadre du parc des Arènes.

Festival Satiradax

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En mai ou juin, le festival Satiradax réunit les modes d'expression et les arts relatifs à la caricature et la parodie : au travers de sketchs, du dessin de presse, de la littérature, du cinéma, d'expositions, de concerts et de débats.

Il est organisé sur quatre jours par le dessinateur de presseMarc Large et l'association Satirailleurs en partenariat avec la mairie de Dax et avec l'aide de bénévoles.

Économie

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Intérieur des Nouvelles Galeries.
  • Le secteur tertiaire : le secteur des services est le mieux représenté à Dax. Le tourisme, dynamisé par le thermalisme, la situation géographique (au cœur desLandes, proche des plages, duPays basque et de l'Espagne), et les fêtes estivales (août et septembre), a engendré la création d'un grand nombre d'établissements hôteliers et de restauration. Le commerce bénéficie de cette aubaine, et les boutiques (habillement, gastronomie, etc.) sont nombreuses dans le secteur piétonnier.
  • Le thermalisme : l'économie de la ville de Dax repose essentiellement sur lethermalisme (ses eaux thermales, ses boues permettent des applications thérapeutiques particulièrement efficaces contre les rhumatismes), qui lui procure une grande partie de ses emplois et de sa richesse. La cité reçoit 50 000 curistes par an, attirés par la réputation de la station dans les domaines de laphlébologie, de lagynécologie et de larhumatologie. Cette affluence en fait la première station thermale de France, devant Balaruc,Vichy,Vittel. Depuis 2009, avec la cure en rhumatologie, la station de Dax et ses15 établissements thermaux proposent une prise en charge spécifique de lafibromyalgie.
  • L'industrie : moins important, le secteur industriel implanté à Dax est favorisé par les dessertes de transport (ligneParis-Bordeaux-Irun,Fret etTGV, autoroute A 63 à proximité). Ainsi, la ville produit les boues nécessaires à l'activité thermale (1 500 tonnes par an), du sel (extrait par forage dans une commune proche puis raffiné sur Dax, 50 000 tonnes par an), de l'eau minérale (25 millions de bouteilles par an), du film plastique (20 000 tonnes par an, dont 5 000 à l'export), du papier (270 millions de m2 par an, dont 60 % à l'export)…
  • La ville possède une antenne de laChambre de commerce et d'industrie des Landes.
  • Le rugby à XV : le club sportif local de l'Union sportive dacquoise, ayant longtemps évolué en première division nationale et ayant fourni de nombreuxinternationaux français, participe via son image à l'attractivité de la ville au niveau national et au développement de son économie[115].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Administration

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Justice

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  • Palais de justice

Vestiges antique

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Édifices religieux

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Divers

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  • Hôtel Splendid. Les plans d’architecture et les projets de décoration sont signésAndré Granet. Dès 1925, Albert Pomade et Jean Prunetti, associés de Granet participent à la conception. Le bâtiment est inauguré en 1929. La hauteur des plafonds et la largeur des pièces rappellent que l’Art déco a vu le jour à une époque où l'on avait la « folie des grandeurs ». Le contraste entre le volume des pièces et le mobilier tassé donne une impression de hauteur encore plus importante. Il comporte162 chambres, et fait partie d'un ensemble avec l'Atrium Casino voisin.
  • Atrium Casino.
Musée de Borda, rue des Carmes.

Musées

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  • Musée de Borda. 1807 Installé dans l'ancienne chapelle du couvent des Carmes de 1523,

Parcs et jardins

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  • Parc du Sarrat ;
  • Bois de Boulogne ;
  • Square Max-Moras ;
  • Parc Théodore-Denis
    Parc principal du centre ville au bord de l'Adour, entre le vieux pont et les Arènes. De nombreux évènements y sont organisés.

La commune est l’une des trois communes des Landes auxquelles leconseil national de villes et villages fleuris a attribué la distinction maximale de quatre fleurs, avecHagetmau etMimizan[118].

  • Monument aux morts, square Max-Moras.
    Monument aux morts, square Max-Moras.
  • Chemin végétalisé, parc du Sarrat.
    Chemin végétalisé, parc du Sarrat.
  • Arènes de Dax, parc Théodore-Denis.
    Arènes de Dax, parc Théodore-Denis.
  • Berges de l'Adour.
    Berges de l'Adour.

Personnalités liées à la commune

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Voir les catégories :naissance à Dax etDécès à Dax.

Antiquité

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XVIIe siècle

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XVIIIe siècle

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XIXe siècle

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XXe siècle

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Joueurs de rugby
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Autres
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Héraldique, logotype et devise

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Sur leblason de la ville de Dax figurent une tour (représentant la ville fortifiée) coiffée de la fleur de lys d'or (qui relève directement du roi), un lion (symbole de l'Aquitaine) et la mer ondée (représentation du fleuve l'Adour, du port fluvial et de l'activité portuaire très active jusqu'auXIXe siècle), ainsi que l'ancien nom français de la ville, « acqs », dérivé du bas-latin : « Civitas de Aqvis ».

BlasonBlasonnement :
D'azur à la tour crénelée d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, sommée d'une fleur de lys d'or et posée à dextre sur une terrasse d'argent soutenue d'une rivière du même mouvant de la pointe, chargée des lettres capitales A C Q S de sable, la tour senestrée d'un lion d'or rampant contre elle.

Ladevise est « Regia Semper » (« Toujours royale »), celle d'une ville libre, qui ne relève que de l'autorité royale, et donc émancipée d'unetutelle seigneuriale.

Logo

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En 2010, le logo alors en vigueur est ré-adapté suivant une palette graphique grise et rose[119].

Le, un nouveau logo est instauré, inspiré directement du blason héraldique de la ville en reprenant les éléments visuels de la tour, du lion et de l'eau, le tout sur une base monochrome rouge, faisant référence au« dynamisme et à l'engagement, l’optimisme, la vie, la feria, le rugby »[119].

  • Ancien logo.
    Ancien logo.
  • Logo de 2010 à 2024.
    Logo de 2010 à 2024.
  • Logo instauré le 13 mai 2024.
    Logo instauré le.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Dax, il y a deux villes-centres (Dax etSaint-Paul-lès-Dax) et onze communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Références

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  1. Petit dictionnaire français-occitan (Béarn), 1984, Pau / Orthez : La Civada / Per Noste,p. 128
  2. Carte IGN sousGéoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. »[PDF], surhaute-vienne.chambre-agriculture.fr,(consulté le),p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  6. « Station Météo-France commune d'Urgons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Station Météo-France commune d'Dax) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  10. « Unité urbaine 2020 de Dax », surinsee.fr(consulté le).
  11. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Dax ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dax », surinsee.fr(consulté le).
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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

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  • Dax,sur leWiktionnaire
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Bibliographie

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  • Hubert DelpontDax et les Milliès-Lacroix, l'aventure thermale acte I, Nérac, 2011, 288 p.
  • Hubert Delpont,Dax, R. Junca, Y. Goussebaire-Dupin, l'aventure thermale acte II, Nérac, 2014, 126 p.
  • Bernadette Suau, « Mémoire des Landes », C.E.H.A.G,dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, 1991
  • Marc Benitah,Dax, la feria, Anglet, Atlantica, 2001.(ISBN 2-84394-352-3) (photographies de Stéphane Riba, avec la participation dePierre Albaladéjo,Jacques Chancel,Bernard Laporte)
  • Marc Large,Brèves du Sud-Ouest, feria, rugby et déconne, Dax, 2008.(ISBN 2-9523689-1-0). Préface deRaphaël Ibañez (pour plus de détails, voir[9])
  • Dompnier de Sauviac, Auguste,Chroniques de la cité et du diocèse d'Acqs : Livres I, II et III, Dax, E.Campion,, 215 p.(lire en ligne)

Articles connexes

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Histoire :

Liens externes

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