Dans ce nom chinois, lenom de famille,Dai, précède lenom personnel.
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Distinctions | Liste détaillée Prix Roland-de-Jouvenel() Prix Edmée-de-La-Rochefoucauld() Prix Femina() Prix Hervé-Deluen() Prix du roman historique(d)() ![]() |
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Dai Sijie (chinois simplifié :戴思杰,chinois traditionnel :戴思傑,pinyin : Dài Sījié) est uncinéaste etromancierchinois né le àPutian dans la province duFujian. Dai Sijie vit enFrance depuis 1984.
Dai Sijie est né le àPutian dans la province côtière duFujian, située au sud-est de laChine. Il fait ses études primaires jusqu’à l’âge de douze ans puis entre au collège en 1969. Pendant larévolution culturelle (de 1966 à 1976), ses parents, médecins dits « bourgeois », sont mis en prison[1]. Dans le cadre dumouvement d'envoi des zhiqing à la campagne, il est envoyé en 1971 dans un camp de rééducation dans un village très difficile d'accès dans les montagnes de la province duSichuan. En 1974, Dai est autorisé à retourner chez lui[2]. Cette expérience lui servira plus tard d'inspiration pour son romanBalzac et la petite tailleuse chinoise (2000).
Dai est employé dans un lycée de province. À la mort deMao Zedong, en 1976, il entre à l'université de Pékin pour y prendre des cours sur l'histoire de l'art chinois. Il reçoit sur concours une bourse pour partir à l'étranger et souhaite partir auJapon pour étudier l'histoire de la peinture. Toutefois, les autorités lui proposent plutôt laFrance, ce qu'il accepte. Il s'installe alors en France en1984 et y fait des études de cinéma à l’Institut des hautes études cinématographiques[1].
Son premier long métrageChine ma douleur (1989) remporte leprix Jean-Vigo. Il est tourné en France (notamment à l'Ermitage Saint-Antoine de Galamus) en raison de l'interdiction de tournage en Chine (selon les autorités chinoises le film revêtait un caractère subversif). Il est principalement connu pour ses romansBalzac et la Petite Tailleuse chinoise etLe Complexe de Di qui reçut leprix Femina en2003. Le premier sera finalement autorisé en Chine, malgré une postface avertissant le lecteur de son caractère « politiquement mauvais »[1].
En 2002, il est président du jury international de la8e édition dufestival international des cinémas d'Asie de Vesoul[3].
En 2019, il reçoit leGrand Prix Hervé-Deluen décerné par l'Académie française[6].
Présidents du jury international duFestival international des cinémas d'Asie de Vesoul | |
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