Carte des réseaux hydrographique et routier de Cuisy.
Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seulcours d'eau référencé : le ru de la fourcière, long de 23,9 km[2] (autre toponyme de laBeuvronne) qui y prend sa source. C'est unaffluent en rive droite de laMarne.
Sa longueur totale sur la commune est de 1,63 km[3].
Carte des ZNIEFF detype 1 localisées sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Cuisy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,9% ),terres arables (41,3% ), zones urbanisées (7,9% ), mines, décharges et chantiers (2 %)[17].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[18],[19],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Roissy Pays de France, approuvé le et porté par la communauté d’agglomération Roissy Pays de France[20].
La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme en révision[21]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
Formes anciennes : In villa que vocatur Curiacus in pago Meldensi en 839, G. de Cuisiaco en 1207, Guisiacum en 1239, Quinsi en 1249, Cuissy en France en 1537[23].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[27],[28].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Cuisy est assurée par lacommunauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le[29],[30],[31].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[32]. Lacommunauté de communes Plaines et monts de France (CCPMF) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[29],[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2022, la commune comptait 471 habitants[Note 4], en évolution de +6,8 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 63, occupant 220 actifs résidants (salariés et non salariés) .
Le taux d’activité de lapopulation âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 82,9 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 5,5 %. Lesinactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 9,4 %, retraités ou préretraités 3,8 %, autres inactifs 3,8 %[22].
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de vingt-huit dont un dans l’agriculture-sylviculture-pêche, huit dans la construction, seize dans le commerce-transports-services divers et trois étaient relatifs au secteur administratif[22].
Cuisy est dans lapetite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement laGoële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 5] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[41].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[42]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de97ha en 1988 à144ha en 2010[41].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Cuisy, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Cuisy entre 1988 et 2010.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)