Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Cours Olivier-de-Clisson

47° 12′ 48″ nord, 1° 33′ 17″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cours Olivier-de-Clisson
Image illustrative de l’article Cours Olivier-de-Clisson
Le cours vu depuis le sud, au fond latour Bretagne
Situation
Coordonnées47° 12′ 48″ nord, 1° 33′ 17″ ouest
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionPays de la Loire
VilleNantes
Quartier(s)Centre-ville
DébutAllée Duguay-Trouin
FinQuai Turenne
Morphologie
TypeCours
FormeRectiligne
Longueur80 m
Largeur36 m
Histoire
CréationXVIIIe siècle-XXe siècle
Anciens nomsRue Olivier-de-Clisson
Géolocalisation sur la carte :Nantes
(Voir situation sur carte : Nantes)
Cours Olivier-de-Clisson
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Cours Olivier-de-Clisson
Géolocalisation sur la carte :Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Cours Olivier-de-Clisson
modifier 

Lecours Olivier-de-Clisson est une artère deNantes, enFrance.

Situation et accès

[modifier |modifier le code]

Située dans lecentre-ville de Nantes le cours Olivier-de-Clisson est situé sur la moitié orientale de l'ancienneîle Feydeau, qu'elle parcourt du Nord au Sud sur sa largeur, reliant l'allée Duguay-Trouin auquai Turenne. Larue Kervégan le croise aux deux tiers de sa longueur.

Transports en commun

Le cours Olivier-de-Clisson se situe :

  • entre les stations de tramway « Commerce » et « Hôtel-Dieu » et à proximité de la gare routière, qui lui permet de bénéficier des commodités de tous les transports en commun nantais, ainsi que des autocars départementaux, régionaux, nationaux et internationaux.
  • sur le principal axe cyclable de la ville, desservie par les stationsBicloo « Place Ricordeau » et « Duguay Trouin ».

Origine du nom

[modifier |modifier le code]

Cette rue a tout d'abord été dénommée « rue de Clisson » (ou « rue Olivier-de-Clisson »), en hommage àOlivier V de Clisson, grand seigneur féodalbreton, qui futconnétable de France[1]. Elle prend l'appellation de « cours » à la suite de son élargissement après laSeconde Guerre mondiale.

Historique

[modifier |modifier le code]
Le cours Olivier-de-Clisson vu de nuit depuis la place Alexis-Ricordeau

La voie, créée auXVIIIe siècle, se trouve à la limite Est du lotissement constitué sur l'île Feydeau. Le premier lotissement s'arrêtait au niveau des façades Ouest de l'actuel cours[2]. Dans son plan de 1723 jetant les bases de l'urbanisation du site, l'ingénieur Jacques Goubert précise que cette voie« de trois toises ½ » (6,82 m, il s'agit de sa largeur) est tracée« le long de l'ancien mur de ville »[3]. Le 14 mars 1766, la municipalité publie un arrêt permettant l'acquisition de terrains, et, entre 1774 et 1780, des immeubles sont construits à l'Est de la rue de Clisson[2].

Jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, larue Basse-Saulzaie rejoignait la rue Olivier-de-Clisson dans sa partie Nord-Est[4].Après lesbombardements subis par les bâtiments bordant la rue lors de laSeconde Guerre mondiale, la voie est radicalement élargie pour poursuivre la politique de création de grands boulevards parcomblement partiel de laLoire et de l'Erdre.

Lecomblement des bras de laLoire autour de l'île et de l'Erdre, dans les années 1930-1940, modifient la fonction de la rue dans le schéma de circulation. En effet, elle se trouve dans le prolongement de l'ancien lit de l'Erdre, qui est destiné, dès les années 1920, à devenir un axe de circulation important. L'alignement sur les façades des quaisJean-Bart etCassard est projeté. Des expropriations sont réalisées au début des années 1940, afin de faire passer la largeur de la rue de Clisson de 7 mètres à 36 mètres. Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale endommagent les bâtiments de la rue, et, à l'occasion de la reconstruction d'après-guerre, le projet d'élargissement est mené à bien. Alors que la précédente démarche urbanistique visait à intégrer l'ancienne île de la Saulzaie dans l'île Feydeau, la constitution du nouveau cours Olivier-de-Clisson scinde l'ensemble en deux parties très distinctes[5].

En 1986, une opération de ravalement des façades du quartier est lancé. Au début des années 1990, la politique d'urbanisme change, partant du constat que les cours entourant et coupant l'île Feydeau la rendent peu accessible aux piétons. Un projet de construction d'un immeuble au centre du cours Olivier-de-Clisson visait à modifier cet état des choses, mais il n'est pas mis en œuvre[6].

En1992, l'inauguration de laLigne 2 du tramway (puis de laLigne 3 en2000), empruntant la partie Ouest de l'artère, fait basculer la circulation automobile sur le côté Est. Entre les deux, une large bande de pelouse est plantée, une chaussée pavée qui la traverse permet d'assurer néanmoins la continuité de la rue Kervégan.

Depuis l'automne2012, le cours (à l'instar des travaux effectués sur le cours des 50-Otages) est devenu une « zone à trafic limité », où seuls les cyclistes, les autobus, les véhicules en intervention et ceux des riverains, commerçants, livreurs, etc. sont autorisés à circuler[7].

En 2014, une esplanade du souvenir des bombardements de 1943 y est créée en face du 8 cours Olivier de Clisson[8].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

[modifier |modifier le code]
Plaque sombre avec un portrait en bas relief du romancier
Plaque commémorative sur la maison natale de Jules Verne

Auno 4, à l'angle Nord-Ouest de l'intersection du cours avec larue Kervégan, uneplaque commémorative signale l'immeuble dans lequelJules Verne est né en1828. Il s'agissait du domicile de sa grand-mère maternelle, Sophie Marie Adelaïde-Julienne Allotte de La Fuÿe (née Guillochet de La Perrière[9])[10]. Cette maison se trouve sur une parcelle incluse dans le lotno 13 du lotissement de 1733, et appartenait alors à Louis Jouanneaux[11]. Elle a été bâtie entre 1775 et 1780[12], et est attribuée à l'architectePierre Rousseau, tout comme sa voisine auno 2[13].

Auxnos 6 et 8 se dresse la « maison Valleton », du nom de Nicolas Valleton (1682-vers 1745), négociant etgarde-scel de l'université, devenu souscripteur de la compagnie de l'île Feydeau en 1723, et qui fait construire avant 1741 un immeuble de rapport. Sa façade donnant sur le cours Olivier-de-Clisson est conçue pour ouvrir sur l'étroite rue d'origine (6,82 m de large), et ne présente aucun balcon, au contraire de celle donnant sur lequai Turenne. La hiérarchie de l'édifice est confirmée par les deuxescaliers intérieurs : celui qui dessert la partie Sud, donnant sur le quai, et un escalier suspendu sur voûte, alors que la partie Nord est desservie par un escalier à mur noyaux[14]. La mise en souterrain de la voie ferrée qui traverse la ville, au début des années 1950, a nécessité l'exhaussement de la partie Sud du cours. De ce fait, les entrées de la « maison Valleton », aunos 6 et 8, sont en contrebas de la voie, qui masque le rez-de-chaussée de la partie Sud de l'immeuble.

Auxnos 3 et 5 du cours se trouve un immeuble de bureaux, construit entre 1968 et 1970, sur des plans des architectes Claudine Breton, Michel Cormier et Lucien Godin. Construit pour l'« Union des Crédits bancaires », il présentait à l'origine unestation-service au rez-de-chaussée. Il compte cinq étages, le dernier se trouvant en retrait et couvert d'ardoise, ce qui atténue visuellement sa hauteur. Ses quatre façades, dont trois sur rue (quai Turenne, cours Olivier-de-Clisson et rue Kervégan), sont composées sur le même principe : des pans inclinés alternant le verre sombre et lebéton beige. Partant du principe, opposé à celui qui a présidé à l'élaboration des édifices voisins duXVIIIe siècle, que les bâtiments sont plus fréquemment vus latéralement que de front, les architectes ont conçu des façades à deux perceptions. Par exemple, la façade Ouest vue ducours des 50-Otages donne à voir un aspect moderne à dominante de verre, alors que du Sud de la rue c'est le béton, d'apparence semblable aux façades detuffeau du centre historique, qui apparaît. Ce jeu sur la perception est un élément de la conception générale de l'édifice, que ses auteurs ont souhaité faire « disparaître » plutôt que « paraître », ce qui était au contraire la préoccupation des architectes des luxueuses façades de l'île Feydeau auXVIIIe siècle[15]. Au rez-de-chaussée :

Voies secondaires

[modifier |modifier le code]

Esplanade des Victimes-des-bombardements-des-16-et-23-septembre-1943

[modifier |modifier le code]

Localisation :47° 12′ 46″ N, 1° 33′ 15″ O

Il désigne l'espace situé au Sud du cours, à l'angle duboulevard Jean-Philippot, dont le nom a été attribué le 8 février 2013 en mémoires aux victimes dubombardements de Nantes durant laSeconde Guerre mondiale, les 16 et 23 septembre 1943[16].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Pied 1906,p. 70.
  2. a etbde Berranger 1975,p. 174-175.
  3. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 7.
  4. Pied 1906,p. 264.
  5. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 23-24.
  6. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 24.
  7. « Nantes : Opération ZTL : zone à trafic limité »,Nantes Métropole,(consulté le).
  8. http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-bombardements-lesplanade-du-souvenir-16-09-2014-127008
  9. « Jules Verne », surGénéanet(consulté le).
  10. « Nantes et Jules Verne », surterresdecrivains.com,(consulté le).
  11. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 14.
  12. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 72.
  13. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 15.
  14. Bienvenu et Lelièvre 1992,p. 27.
  15. Nantes - Architectures remarquables, 2000,p. 70.
  16. Délibération n° 32 - Conseil municipal du 8 février 2013 - Dénomination d’un espace et de voies publics – Approbation

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cours_Olivier-de-Clisson&oldid=207762374 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp