Cossonay | ||||
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![]() Armoiries | ||||
Administration | ||||
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Pays | ![]() | |||
Canton | ![]() | |||
District | Morges | |||
Localité(s) | Allens | |||
Communes limitrophes | Dizy,Lussery-Villars,Penthalaz,Gollion,Senarclens,La Chaux | |||
Syndic Mandat | Valérie Induni (PS) 2021-2026 | |||
NPA | 1304 | |||
No OFS | 5477 | |||
Démographie | ||||
Population permanente | 4 386 hab.(31 décembre 2022) | |||
Densité | 529 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 36′ 50″ nord, 6° 30′ 32″ est | |||
Altitude | 560 m | |||
Superficie | 8,29 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte :Suisse Géolocalisation sur la carte :Suisse Géolocalisation sur la carte :canton de Vaud | ||||
Liens | ||||
Site web | www.cossonay.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Cossonay est unecommunesuisse ducanton de Vaud, située dans ledistrict de Morges.
Située à une altitude de 570 m pour la vieille ville, sur un plateau surplombant laVenoge, Cossonay est situé à une quinzaine de kilomètres au nord deLausanne, enSuisse.
Lors du recensement du, Cossonay comptait 3 608 habitants[3].
Les habitants de la commune sont surnommés les Traîne-Gourdins (ou les Traîne-Maillets) et les Traîneurs-de-Sabre[4].
Le territoire communal est traversé par laVenoge qui marque la frontière avecPenthalaz.
Ce nom fait partie du grand groupe de noms de lieux datant de l'époque romaine et qui ont été formés à partir d'un nom de personne latin avec le suffixe toponymique celtique-akos/-acum. Dans ce cas particulier, Cossonay signifie « domaine deCossonus ouCossinus » et témoigne d'une époque où la population celtique s'est mise à utiliser des noms de personne latins, tout en continuant à parler sa propre langue.Premières mentions : 1096,de Cochoniaco. 1142,de Cossonay[5].
Les habitants de Cossonay sont surnommés les Traîne-Gourdins (lè Traîna-masse enpatois vaudois)[6],[7].
Parti d'azur et d'argent. Vu leur simplicité, ces armoiries bleues et blanches semblent plutôt anciennes. Elles auraient été mentionnées dès 1697 selon l'Armorial des communes vaudoises[8].
Autorité exécutive, la municipalité est composée de cinq membres. Ces derniers sont élus par le corps électoral tous les cinq ans. La Municipalité (2021-2026) est composée de Valérie Induni (syndique), Florence Texier-Claessens (vice-présidente), Claude Moinat, Joachim Cretegny et Jean-Claude Challet[9].
Autorité avec compétence législative et fonction de surveillance, le conseil communal est constitué de cinquante-cinq membres, également élus tous les cinq ans. Cette autorité siège six fois par année, les séances se déroulent à la Maison de Ville et sont publiques[10].
Depuis la législature 2016-2021, le conseil communal est constitué de membres élus selon le scrutin proportionnel décidé le par les électeurs vaudois pour l'ensemble des communes de plus de 3 000 habitants (art. 144 de la Constitution vaudoise[11]). Les forces en présence sont : Ensemble pour l'Ouverture avec 17 sièges, l'Entente de Cossonay avec 32 sièges et le Parti Libéral-Radical (PLR) avec 6 sièges.
Lors de fouilles archéologiques, on a découvert des vestiges d'une villa gallo-romaine, et l'on sait qu'une route romaine passait dans ce secteur[12].
Uldrich(Uldricus de Cochoniaco), seigneur de Cossonay, donne en 1096 l'église du lieu au couvent deRomainmôtier[13].
HumbertIer, qui succède à Uldrich, est à la fois seigneur de Cossonay et dePrangins. Il fonde le prieuré de Cossonay. À la même époque est cité lechâteau fort, l'un des plus importants de la région.
Au début duXIIIe siècle, JeanIer, petit-fils d'Humbert, étend ses terres jusqu'àBercher. Il devient alors l'un des seigneurs les plus puissants du Pays de Vaud. À sa mort, l’aîné de ses cinq enfants, Humbert II, hérite de Cossonay, tandis que son fils cadet reçoit Prangins[14].
En 1246, Humbert II donne à Jean, évêque deLausanne, les terres deNyon et dePromenthoux[15].
Jean II, petit-fils d'Humbert II, est sire non seulement de Cossonay, mais aussi deBercher, deL’Isle et deSurpierre[14].
Louis II de Cossonay, arrière-petit-fils de Jean II, a plus de trente-cinq vassaux et possède des fiefs dans de nombreux villages (voirFamille de Cossonay)[14].
Jeanne, épouse du chevalier Jean Rougemont et héritière des sires de Cossonay, concède en des franchises aux habitants de Cossonay[16]. En contrepartie, ils doivent entretenir les fossés, les tours et les murs de la ville. Les habitants deBettens, dePampigny et deCottens, villages dépendant alors de Cossonay, ont également à participer aux travaux et aux frais[17].
La puissante dynastie de Cossonay s’éteint en 1406, à la disparition de Jeanne de Cossonay et de son mari Jean de Rougemont. Le comte d'Amédée VIII de Savoie et Thiébaut de Rougemont, archevêque deBesançon se disputent alors les terres de la seigneurie. L'évêque de Lausanne,Guillaume de Challant, arbitre le litige et adjuge en 1421 ces domaines au comte Amédée de Savoie[18].
Lorsque Cossonay passe à la maison de Savoie auXVe siècle, la communauté urbaine reçoit encore de nombreux avantages et devient l'une des villes les plus importantes du pays, mais doit contribuer aussi aux frais de guerre du nouveau maître[19].
En 1475, lors de laguerre de Bourgogne, lesBernois et lesFribourgeois incendient la ville et son château[13].
En 1536, les Bernois envahissent le pays de Vaud et imposent laRéforme protestante. On détruit alors les autels de l’église et les autorités de la ville reçoivent une part des biens de l'Église[20]. Le prieuré est abandonné, mais les fortifications sont rénovées au milieu duXVIe siècle. En 1560, lorsque Berne se prépare à une guerre contre leduc de Savoie Emmanuel-Philibert, de grandesconcentrations militaires ont lieu à Cossonay et àMorges.
En septembre 1565, la peste sévit dans la ville. Les malades sont transportés à la chapelle Notre-Dame, sur le site de l'actuel cimetière[21].
La seigneurie passe en diverses mains, jusqu’à parvenir en 1693 aux Delessert[13], une famille qui joue de longue date un rôle important dans cette communauté urbaine. Jean-Jacques Delessert y est nommé gouverneur[22].
Grâce aux concessions faites par le gouvernement de Berne, les bourgeois de Cossonay peuvent gérer les fiefs de la ville dès 1702[12].
Après la Révolution vaudoise de 1798, Vaud devient canton suisse. Dès 1803, Cossonay est chef-lieu du district du même nom[20].
Les foires et les marchés sont importants. La foire de Cossonay se nomme aujourd'hui « l'Expo de Coss »[23].
En 1910, Cossonay compte 1 108 habitants pour255 foyers. Cent ans après, la population a presque triplé ; elle est de 3 315 habitants en 2010[24].
Dès le, les districts vaudois sont remaniés. Cossonay et plusieurs villages voisins sont rattachés audistrict de Morges. Le reste du territoire rejoint ledistrict du Gros-de-Vaud.
Cossonay possède une remarquable église d’origine médiévale, aujourd’huitemple protestant.
La chapelle catholique Saint-Pierre et Saint-Paul (chemin du Passoir 5) a été construite en 1964 par les architectes Bruno Schmid et Richard Knecht[25]. Elle accueille les fidèles de Senarclens, Grancy, Dizy, Lussery-Villars et Gollion46° 36′ 37″ N, 6° 30′ 13″ E[26].
Le prieuré de Cossonay a été fondé par HumbertIer à la fin duXIe siècle. À l’introduction de laRéforme protestante, le prieuré est sécularisé et passe finalement aux mains de lafamille Delessert[13]. Dès 1803, soit à l’ère cantonale, le site abrite la prison de district. Cette fonction perdure jusqu'en 1970. À la suite d'un incendie, il est converti en habitations.
L’ancienne forteresse médiévale, autrefois siège des puissants seigneurs de Cossonay, a aujourd’hui entièrement disparu. Elle se situait à l'angle nord-est de la ville, à côté du prieuré et n’est connue que par des fouilles archéologiques[12].
Ce château classique se trouve à droite en montant les côtes de Cossonay depuis la gare de Cossonay-Penthalaz. Cette maison de maître a appartenu à la famille Delessert, détentrice la seigneurie de Cossonay dès la fin duXVIIe siècle.
En 1693, en effet, Jean-Jacques Delessert achète ici une propriété qui dépendait sans doute anciennement du prieuré (fenêtre gothique de l’aile nord-est). Vers la finXVIIIe siècle, Benjamin Delessert fait reconstruire l’ensemble dans le style classique, appliquant son monogramme sur les ferronneries du balcon. Le bâtiment annexe, à arcades, est daté 1781[27].
Lorsque Cossonay était encore un district, le château abritait les locaux administratifs. Aujourd’hui, l’édifice comporte des habitations.
L’auberge du Cerf (rue du Temple 10), était l’ancienne maison de ville, celle-ci comportant également, comme cela arrivait fréquemment, un établissement public. Ce bel édifice, construit en 1664-1668 par des maçons neuchâtelois, a été augmenté d’un nouveau corps de logis en 1790. Le bâtiment a conservé au rez-de-chaussée sa structure à arcades en plein cintre sur colonnes à chapiteaux, ainsi que son bel escalier à paliers voûtés d’arêtes[25].
L’actuel hôtel de ville (rue du Temple 9) a été bâti en 1826-1831 d’après les plans de l’architecte Jean-Siméon Descombes. Il est implanté sur le site des anciennes halles de Cossonay. Ce sobre édifice néoclassique, au rez-de-chaussée largement ouvert d’arcades, appartient à la typologie très caractéristique des maisons de commune servant également de marché couvert[25].
La cure (chemin du Prieuré 3), bâtiment cossu de 1756-1779, a été construit selon les plans de l’architecte lausannoisGabriel Delagrange[28].
L’ancien hôpital, puis école (rue de la Placette 13) était initialement une maison privée, reconstruite vers 1552. L’immeuble subit des transformations en 1793, servant alors d’hôpital. On y établit l’école dès 1835. Ce vaste édifice affiche depuis lors, en toiture, un clocheton d’aspect baroque, bâti en 1785 et provenant de l’ancienne porte de l’hôpital. En 1909, le rez-de-chaussée est transformé en abattoir par l’architecteFrancis Isoz. C'est le lieu de naissance du controversé Conseiller FédéralMarcel Pilet-Golaz[25].
Grand-Rue 7. Cette imposante maison d’habitation a été reconstruite après un incendie en 1742. On y installe le collège en 1793, puis l’édifice est transformé en auberge en 1832-1835, avec réfection de la façade sur rue et construction du majestueux perron[25].
Collège (rue Neuve 1). Cette ancienne maison d’habitation, construite vers 1798, a été transformée en 1873 en collège, selon les plans de l’architecte lausannois Auguste Mauerhoffer[25].
Le théâtre du Pré-aux-Moines (PAM), situé dans le complexe scolaire et communal du même nom, présente, durant la saison culturelle qui s’étend d’octobre à avril, une quinzaine de spectacles différents. Principalement humour, musique, théâtre, et comédie musicale. La capacité de la salle est de350 places assises. Durant l'été 2008, legroupe Genesis a fait quelques répétitions dans ce théâtre avant sa tournée mondiale.
Le cinéma casino de Cossonay projette des films depuis le début des années 1900. Ce petit cinéma de156 places possède une programmation variée pour accueillir les habitants de la région ainsi que les différents clubs tels que le Ciné-Club Coss, le Ciné-Seniors « Regards 9 » ou encore la Lanterne Magique[29],[30].
Cossonay possède une école de musique depuis 1976. Celle-ci accueille plus de quatre cents élèves pour des cours de quinze instruments différents. Chaque année, elle organise des auditions, des concerts, des ateliers de musique ainsi que des examens[31].
Cossonay possède son journal, nomméJournal de Cossonay. Fondé en 1896, il est distribué tous les vendredis. Les articles concernent la vie associative, politique, sportive et économique de la région[32].
Le restaurant du Cerf est un restaurant gastronomique se situant à Cossonay. Christine et Carlo Crisci sont aux commandes de ce lieu depuis plus d'une trentaine d'années. Le site possède deux étoiles auguide Michelin[33].
Le comptoir de Cossonay, nommé « Expo de Coss », a lieu chaque année, en octobre, et réunit plus de cent exposants[34].
Du 12 au, la société dejeunesse de Cossonay a reçu legiron du pied du Jura sous le thème de noël[35].
Du 19 au 23 juin 2024, la société de jeunesse de Cossonay aidée de 4 membres externes reçoit et organise le Trophée de la Venoge sous le thème des fêtes de l'année.
La commune accueille de nombreux clubs de sport tels que le basket, le cricket, le volley, le football, la course à pied, le cyclisme, l'équitation (Allens), la moto, la gymnastique, la pétanque, le tennis et le tir. On y trouve aussi unparcours vita dans les Bois du Sepey[36].
En 2013, la construction d'une salle polyvalente a commencé. Celle-ci a été inauguré en mai 2015 mais est déjà utilisée par les écoles et les sociétés locales depuis octobre 2014[37].
Concernant la petite enfance, on y trouve des garderies, des mamans de jour, ainsi qu'un lieu d'accueil pour les petits de0 à 5 ans qui a lieu à la Maison Bleue afin qu'ils se rencontrent, accompagnés de leurs parents[38].
Pour les enfants de la1re à la6e (Harmos), des classes sont ouvertes dans plus de dix villages des alentours dont Cossonay[38]. Tous ces établissements sont gérés par un seul secrétariat qui se trouve à Penthalaz et dont le directeur est Pierre Déjardin[39].
L'école du Pré-aux-Moines à Cossonay accueille les élèves de plus de douze communes de la 7 à la11e (Harmos). Il y a également quelques classes de 7 et8e année qui sont scolarisées àPenthalaz avant de terminer leur scolarité à Cossonay[40]. Tous les élèves de la 7 à la11e (Harmos) sont gérés par le secrétariat de Cossonay qui a pour directeur Jean-François Borgeaud[41].
Cossonay a unétang se nommant l'étang du Sépey. Il a été créé en 1954. Sa taille est composée de deux étendues d'eau faisant2,4 ha réunis. La réserve de cet étang se trouve dans un bois sur la route reliant Cossonay et L'Isle. L'étang du Sépey est un site de reproduction debatraciens d’importance nationale (12 000 individus). Celui-ci contient également plus de cents espèces d'oiseaux différentes, une flore très dense, ainsi que plus de trente espèces de mammifères[42].
La gare de Cossonay-Penthalaz est située dans la commune dePenthalaz sur les lignes ferroviaires reliantLausanne àYverdon-les-Bains (Ligne du Pied-du-Jura) etLausanne à Vallorbe[43]. Lefuniculaire de Cossonay, près de la gare, permet ensuite de relier Cossonay.
Cossonay est relié au réseau autoroutier avec l'autoroute A1, reliantLausanne àYverdon. La sortie 20 dessert Cossonay même ainsi que les villages voisins[43].
Le village est aussi accessible par laRoute principale 9 depuis Lausanne et Vallorbe ainsi que par des routes moins importantes venant deMorges,Aubonne,l'Isle,Lussery-Villars etDizy[43].
Le village de Cossonay est desservi par le réseau de bus de Morges (MBC). Deux lignes de cars relient Cossonay àMorges,viaCottens ouviaAclens. Il y a également une ligne qui relieLe Pont àMorges en passant par Cossonay. Une dernière ligne raccorde lagare de Cossonay-Penthalaz à l'Isle et passe à Cossonay[43].
Lefuniculaire de Cossonay relieCossonay-Penthalaz et Cossonay-Ville depuis 1897[43].
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