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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?LaConvention de Chefoo ouTraité de Zhifu (chinois :芝罘条约 ; pinyin :zhīfú tiáoyuē), appeléTraité de Yantai (烟台条约, yāntái tiáoyuē) enChine, est un traité signé le, et ratifié le, entre le gouvernement de ladynastie Qing et de l'Empire britannique dans ledistrict de Zhifu àYantai, dans laprovince duShandong[1]. Il fait partie destraités inégaux négociés parLǐ Hóngzhāng (李鸿章) pour l'empereurGuangxu avec des pays étrangers[2].
Ce traité est obtenu après la mort d’un Britannique le,Augustus Raymond Margary, qui avait tenté de pénétrer dans leYunnan avec 200 soldats : la Grande-Bretagne pourra mener des « investigations commerciales » au Yunnan, ou se rendre enInde à partir de la Chine intérieure, via leTibet. Cinq nouveaux ports sont ouverts au commerce britannique, dont celui deWenzhou[3].
En1852, les Britanniques avaient effectué dans le sud-est des reconnaissances de terrain afin de déterminer comment acheminer au mieux les marchandises dans la province duYunnan. En 1874, quand leJapon s’attaque àTaïwan, une unité britannique en provenance deBirmanie (200 hommes) tente de pénétrer dans la province. Un représentant britannique en place àPékin envoie une délégation à sa rencontre. En février1875, l’interprète de cette délégation est trucidé. Les Britanniques réagissent à cet affront et menacent la Chine de représailles. Le 21 août1876, les Chinois signent la Convention de Chefoo dont voici les principaux points :
Bien qu'une des clauses de la Convention de Chefoo concerne le Tibet, lesuzerain tibétain ne fut ni consulté ni informé[4].
Dans le « Separate Article », est écrit (pour la version anglaise) :« Her Majesty’s Government having it in contemplation to send a mission of exploration next year by way of Peking through Kan Su and Koko Nor, or by way of Ssu Chuan, to Thibet, and thence to India, the Tsungli Yamen, having due regard to the circumstances, will, when the time arrives, issue the necessary passports, and will address letters to the high provincial authorities and to the Resident in Thibet. »[1].
Que l'on peut traduire par : « Le gouvernement de sa Majesté envisageant d'envoyer une mission d'exploration l'année prochaine, par la voie de Pékin à travers leGansu et le Kokonor (nom mongol deQinghai), ou par la voie duSichuan jusqu'auTibet, puis de là enInde, leZongli Yamen (corps d'État responsable des affaires étrangères en Chine), en regard des circonstances, devra, le moment venu, émettre les passeports nécessaires et devra envoyer des lettres aux hautes autorités provinciales et au Résident (Amban) au Tibet ».
En 1885, lors d'une guerre civile auBhoutan, le Tibet intervient pour « rétablir l’ordre ». Les Anglais ne réagissent pas mais ils envoient à Lhassa une mission officielle dirigée par Macaulay. Les Tibétains s'y opposent, la mission est abandonnée. Les Anglais réclament une indemnité aux Chinois pour ne pas avoir respecté la convention de Zhifu[5],[6].