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Vierge (constellation)

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(Redirigé depuisConstellation de la Vierge)

Virgo

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirVierge etVirgo.

Vierge
Image illustrative de l'article Vierge (constellation)
Vue de la constellation.
Désignation
Nom latinVirgo
GénitifVirginis
AbréviationVir
Observation
(ÉpoqueJ2000.0)
Ascension droiteEntre 172,75° et 226,25°
DéclinaisonEntre -22° et 14°
Taille observable1 294deg2 (2e)
VisibilitéEntre 80° N et 80° S
Méridien25 mai, 21h00
Étoiles
Brillantes (m≤3,0)3 (α,γ,ε)
À l’œil nu171
Bayer /Flamsteed95
Proches (d≤16 al)2
La plus brillanteα Virginis (l'Épi) (0,98)
La plus procheRoss 128 (10,92al)
Objets
Objets de Messier11 (M49,M58,M59,M60,M61,M84,M86,M87,M89,M90,M104)
Essaims météoritiquesVirginides
Mu virginides
Constellations limitrophesBalance
Bouvier
Chevelure de Bérénice
Corbeau
Coupe
Lion
Tête du Serpent
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LaVierge est uneconstellation duzodiaque traversée par leSoleil du au. Dans l'ordre du zodiaque, elle se situe entre leLion à l'ouest et laBalance à l'est. C’est une constellation immense de 44° d'angle (la deuxième du ciel, après l’Hydre) et extrêmement ancienne. Vierge était l’une des 48 constellations identifiées parPtolémée.

LaVierge est également unsigne duzodiaque correspondant au secteur de 30° de l'écliptique traversé par leSoleil du au, selon le calendrier tropical utilisé pour l'astrologie, et du au, selon le calendrier sidéral utilisé dans l'observation astronomique qui lui, prend en compte le décalage rétrograde de 1° tous les 72 ans dû au cycle de précession des équinoxes. En effet, le zodiaque astrologique est décalé d'environ 1 mois par rapport à l'observation actuelle du ciel, ce qui fait de lui une « photographie » du ciel correspondant à il y a 2000 ans, lorsque les bases de l'astrologie ont été fixées en fonction de l'observation astronomique à cette époque.

Nomenclature, histoire et mythologie

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En Mésopotamie

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En Mésopotamie, nous avons en effet, au tout début, une étoile, comme cela est attesté sur la tablette diteMUL.APIN, le premier traité d'astronomie mésopotamienne, découvert à Ninive dans la bibliothèque d'Assurbanipal et datant au plus tard de 627 av. è. c., où lisons : DIŠ mul.AB.SÍN d.ša-la šu-bu-ul-tu4, soit « Le Sillon, Šala, l’Épi ». Cette déesse est figurée, sur une tablette astrologique, comme une jeune femme tenant un épi d'orge[1], probablement du fait que le Soleil se trouvait jadis dans laVierge lors de l’équinoxe d'automne : lelever héliaque deSpica correspondait à peu près à la période des semailles[2]. Ainsi AB.SÍN =Šubultu, « l’Épi », est l’emblème de Šala, divinité de la fécondité d’origine hourrite.

La déesse Šala, ancêtre de laVierge, sur une tablette astrologique d'époque séleucide.

Au début du début du1er millénaire è.c., le ciel est organisé en constellations, c’est-à-dire que les étoiles sont nommées par leur place dans les figures imaginaires projetées sur la voûte céleste. Cela est attesté dans les fameux que dans les éphémérides qui s’étalent de 652 av. é.c à 61 de notre ère, où le nom de l’étoileβ Vir n’est plus que SA4 šá ABSIN, soit « la Brillante de l’Épi »[3].

Le nom même de laVierge est toutefois d’origine syrienne :Batūlat, « la Jeune femme, la Vierge », est en effet l’épithète de la déesse cananéenne ᶜAnat et de son héritière araméenneἈτάργατις / Atargatis, qualifiée par les Grecs deΠαρθένος, « Vierge », toutes deux parèdres de Ḥadad, le dieu du tonnerre, comme Šala l’est du dieu Adad, la divinité correspondante d’origine amorrite en Mésopotamie. Ceci explique qu’à côté du nomBtūlta, « la Vierge », le nom syriaque du signe zodiacal soit généralementŠbelta, « l’Épi », et de nom arabeal-Sunbula, de même signification[4].

En Grèce et à Rome

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Les Grecs qui appellent cette figure deΠαρθένος, la « Vierge », attestée chezEudoxe, ont aussi repris le même nom,ὁ Στάχυς, « l’Épi », appliqué àα Vir[5]. Bien qu'ils ne sachent pas vraiment, comme le rappelleÉratosthène: ce dernier rappelle qu'Hésiode en faisait la fille deZeus et deThémis. Mais pour certains, il s'agirait, à cause de son épi, tantôt deDéméter, tantôt d'Isis, tantôt d'Atargatis, ce qui était une telle intuition[6].

La figure deVirgo dans l’édition duPoeticon astronomicon d’Hyginus de 1482, Venise.

Quant aux Latins, ils ont fait du grecΠαρθένος le latinVirgo, et nommentSpica, toujours « l’Épi », son étoile la plus brillante[7].

Chez les Arabes

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La figure d'al-ᶜAḏrā’ dans le ciel gréco-arabe, d’après un traité deᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī duXIe s., Bodleian Library.
Les figures de السماكal-Simāk et العواءal-ᶜAwwā’ dans le ciel arabe traditionnel.

Chez les Arabes, il faut distinguer le ciel traditionnel qui comprend lesmanāzil al-qamar ou « stations lunaires », et ciel gréco-arabe, c’est-à-dire celui que les astronomes classiques ont repris des Grecs auIXe siècle de notre ère.

Bien qu’ils adoptent la figure grecque sous le nom d’al-ᶜAḏrā’, « la Vierge », en héritant de l'étalonnage hellénistique du ciel, les Arabes donnaient déjà à cet espace un nom par le6e signe du zodiaque,al-Sunbula, « l’Épi », venu de Babylone par l’araméen et attesté dans l’horoscope de fondation de la ville de Baghdad en 762, ainsi que nous rapporte l’érudit persanal-Bīrūnī[8].

Ils plaçaient de plus, sur cet espace, troismanāzil al-qamar ou « stations lunaires ». LaXIIIe, formée par le groupeβηγδε Vir, est nommée العواءal-ᶜAwwā’, littéralement « le Hurleur », qui doit se référer à une période venteuse. LaXIVe, formée par la seuleα Vir, est nommée السماكal-Simāk, probablement « le Soutien » dans une vision cosmogonique ouest-sémitique. Il faut noter que cette étoile forme, avecα Boo, السماكانal-Simākān « les Deux Simaks », l’un,α Vir étant, pour les distinguer, السماك الأعزالal-Simāk al-Aᶜzal, « le Simak Désarmé », et l’autreα Boo, السماك الراميحal-Simāk al-Rāmiḥ, « le Simak Armé ». LaXVe station, enfin, est formée par le groupeικλ Vir, nommé الغفر al-Ġafr, au départ du fait de l’éclat affaibli de ses étoiles après l’étoile brillante de la station précédente.Quand est développée la figure duSuperlion arabe, le coupleα Vir + β Boo y est intégré comme ساقا الأسدSāqā l-Asad, « Les Deux Pattes arrière du Lion », et le groupeικλ Vir الغفرa'l-Ġafr, « les Crins [de la Queue] ».

En Europe

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Virgo dans un manuscrit astronomique latin duXIIe, Nartional Library.

Au Moyen Âge, les clercs latins connaissaient le nomVirgo par les encyclopédies et les quelques manuscrits desAratea, c’est-à-dire les versions latines desΦαινόμενα d’Aratos, à leur disposition, mais ils connurent dès l’an mil le nom arabe de cette figure. Nous lisons ainsi, chez Gérard de Crémone (ca. 1175) :Stellatio Virginis & est Spica,i.e. la transcription de l’arabe السنبلةal-Sunbula, « l’Épi »[9]. À son époque, on ne lit pas encore le nom grec dans le texte, ce qui n’adviendra qu’à la Renaissance. On trouve par exemple, dans l’Uranometria deJohann Bayer (1603), une liste de noms connus dans les différentes langues, selon l’usage de l’époque : non seulementΠαρθένος, mais encore notammentEladri, qui est la transcription de العذراء al-ᶜAḏrā’, « la Vierge », soit le nom de la constellation dans la catalogue gréco-arabe, etSunbula la transcription de l’arabe السنبلةal-Sunbula, « l’Épi », le nom de la figure dans le ciel arabe traditionnel[10]. Ces noms figurent encore dans plusieurs catalogues jusqu’à ce que la nomenclature approuvée en 1930 par l’Union astronomique internationale (AUAI) ne chasse définitivement les appellations autres queGemini, à l’exception du grecΔίδεμοι.

La figure deVirgo dans l’Urania's Mirror, Londres, 1824.

Les noms d’étoiles empruntés au Arabes que livrent les catalogues contemporains puisent à ce deux sources arabes.

Bibliographie / Nomenclature

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  • Hermann Hunger,Astral science in Mesopotamia, Leyde / Boston (Mass.) / Cologne : Brill, 1999,, 303 p.(ISBN 90-04-10127-6).
  • Paul Kunitzsch,Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harrassowitz, 1961 p.,, 125.
  • Roland Laffitte,Le Ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Geuthner,, 296 p.(ISBN 978-2-7053-3865-7).
  • André Le Bœuffle,Les Noms latins d'astres et de constellations, Paris: Les Belles lettres,, 292+cartes(ISBN 978-2-251-32882-9,ISSN 1151-826X).
  • Otto Neugebauer & Richard A. Parker,Egyptian astronomical texts... 3. Decans, planets, constellations and zodiacs, 2 vol., Providence, R. I. : Brown university press / Londres : L. Humphries, 1969.
  • Sun Xiachun Sun & Jacob Kistemarker =,The Chinese Sky During the Han, Leyde, Cologne : Brill,, 240 p.(ISBN 90-04-10737-1).

Observation des étoiles

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Constellation de la Vierge.
Visibilité nocturne de la constellation.

Repérage de la constellation

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La Vierge se repère progressivement autour de son étoile majeureSpica.

Dans l'hémisphère Nord, Spica se repère à partir de laGrande Ourse : le manche de la « casserole » poursuit un grand arc de cercle jusqu'àArcturus, dans leBouvier (en haut dans l'image ci-contre), et le prolongement de cet arc conduit à Spica.

Spica peut également se repérer directement par le voisinage duCorbeau (en bas de l'image) : c'est l'étoile brillante que la corneille surveille.

Repérer le grand triangle formé parDenebola duLion (en haut à droite sur l'image), Arcturus du Bouvier, et Spica. Au centre de ce triangle se trouveVindemiatrix, la « main » de la Vierge.

Plus au sud-est se trouvent les premières étoiles de la Balance.

Forme de la constellation

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Les alignements dessinant la Vierge sont peu suggestifs, l'image d'une Vierge est difficile à visualiser.

  • Le dos : dans l'axe Spica - Denebola, on voit un alignement de trois petites étoilesθ,γ (Porrima) etη (Zaniah), conduisant à la tête de la Vierge, située sous la queue du Lion (Denebola).
  • La tête : dans l'axe du dos, sous Denebola, on tombe surZawijah (β Vir) au sud, qui forme la nuque. La forme de la tête (entre Heze et Denebola) dépend beaucoup des conditions de visibilité.
  • Le bras : Partant de Vindemiatrix (ε Vir) en direction du Corbeau, on rencontre au coudeAuva (δ Vir) etPorrima (γ Vir) à l'épaule.
  • La jambe : Partant de Spica en direction d'Arcturus, on tombe (un peu à droite) surHeze (ζ Vir), le genou. De là, la « jupe » de la Vierge s'étend vers l'est, sans forme très convaincante.

Étoiles principales

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Article détaillé :Liste d'étoiles de la Vierge.

Spica / L'Épi (α Virginis)

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L’étoile la plus brillante de la constellation de la Vierge estα Virginis (L'Épi, ouSpica enlatin). Elle se trouve en suivant la courbe de laGrande Ourse et en poursuivant au-delà d’Arcturus (dans leBouvier), on aboutit à α Vir.

Avec unemagnitude apparente de 0,98, α Vir est la14eétoile la plus brillante du ciel, mais le doit au fait qu’elle est uneétoile double, ses deux composantes bleuesorbitant à 0,12 ua de distance en un peu plus de quatre jours. Elle posséderait également deux ou trois autres composantes plus lointaines et moins brillantes.

Elle est légèrementvariable : les deux étoiles principales la composant sont tellement proches que lesforces de marée de l’une sur l’autre les déforment et les rendent ellipsoïdales. Lors de leur orbite, elles ne présentent pas tout le temps la même surface et la brillance perçue surTerre varie très légèrement.

Autres étoiles

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Plusieurs autres étoiles de la Vierge portent un nom propre :Zavijava (β Vir), Porrima (γ Vir), Vindemiatrix (ε Vir) la Vendémiaire, car sonlever héliaque indiquait le début des vendanges à l’époqueromaine,Zaniah (η Vir) etSyrma (ι Vir).

γ Vir est une étoile double dont les deux composantes sont presque identiques, des étoiles blanches de magnitude apparente 3,65 et 3,68, produisant une magnitude totale de 2,74.

70 Virginis (magnitude apparente 4,97) possède uneexoplanète de 6,6 fois la masse deJupiter.

Ross 128 (FI Virginis), unenaine rouge, est la11eétoile la plus proche duSystème solaire, distante de 10,91 années-lumière.

Objets célestes

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5° à 10° à l’ouest de Vindemiatrix, proche de la frontière nord de la constellation, se trouve l’Amas de la Vierge, un amas degalaxies distant d’environ 80 millions d’années-lumière et comportant plus de 3 000 objets. La constellation de la Vierge est donc très riche en galaxies. Parmi les membres de cet amas, on peut noterM49 (elliptique),M58 (spirale),M59 (elliptique),M60 (elliptique),M61 (spirale),M84 (elliptique),M86 (elliptique),M87 (elliptique et une source radio fameuse),M90 (spirale),NGC 4526 (spirale),NGC 4697 (elliptique) etNGC 4699 (spirale barrée).

M104 est une autre galaxie elliptique présente dans la constellation. On la nomme également « galaxie du Sombrero » à cause de sa forme caractéristique. Elle se trouve à 10° à l’ouest de l’Épi.

La constellation renferme également le centre d’un superamas galactique, lesuperamas de la Vierge, auquel appartient leGroupe local.

En arrière-plan de l’amas de galaxiesAbell 1835 a été détecté un objet qui a un temps été considéré comme étant la plus ancienne galaxie connue,Abell 1835 IR1916, qui aurait daté de470 millions d’années après leBig Bang. Cette hypothèse a par la suite été abandonnée, la nature et l'existence même de cet objet étant incertaines.

Abell 36 est unenébuleuse planétaire.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. Roland Laffitte, « Série MUL.APIN (BM 86378)», Tab. I, i, l. 10, sur URANOS, site astronomique de la Selefa. »
  2. Le Bœuffle 1989,p. 150
  3. Roland Laffitte, « Les étoiles de comput dites 'normales' dans les Journaux astronomiques (652-61 av. J.-C.) », sur URANOS, le site astronomique de la Selefa. »
  4. Roland Laffitte, « L’origine de la constellation de la Vierge », inJournal asiatique,no 282.1-2 (2004), pp. 63-73, repris URANOS, site astronomique de la Selefa. »
  5. Roland Laffitte, « L’héritage mésopotamien des Grecs en matière de noms astraux (planètes, étoiles et constellations, signes du zodiaque)», inLettre SELEFA n° 10 (décembre 2021), p. 22. »
  6. Ératosthène,Le Ciel, mythes et histoires des constellations, Pascal Charvet (dir.), Paris : Nil Éditions, 1998, p. 61.
  7. André Le Bœuffle,Les Noms latins d’astres et de constellations, éd. Paris : Les Belles Lettres, 1977, pp. 164-167.
  8. Roland Laffitte,Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 46.
  9. Gérard de Crémone,Almagestum Cl. Ptolemei Pheludiensis Alexandrini astronomorum principis…, Venise : ex. Officina Petri Liechtenstein, 1515, fol. 83r.
  10. (la) Johann Bayer,Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 27r.

Bibliographie

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  • Hermann Hunger,Astral science in Mesopotamia, Leyde / Boston (Mass.) / Cologne : Brill, 1999,, 303 p.(ISBN 90-04-10127-6).
  • Paul Kunitzsch,Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harrassowitz, 1961 p.,, 125.
  • Roland Laffitte,Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Geuthner,, 296 p.(ISBN 978-2-7053-3865-7).
  • André Le Bœuffle,Le ciel des Romains, Paris: De Boccard,, 160+VIII(ISBN 270180048X,ISSN 0998-4453).

Articles connexes

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BélierTaureauGémeauxCancerLionViergeBalanceScorpionOphiuchusSagittaireCapricorneVerseauPoissons
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Les 88 constellations officielles
Les 28 constellations obsolètes
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Étoiles de la constellation de laVierge
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Étoiles variables
HR
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WASP
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