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Comitium

41° 53′ 34″ nord, 12° 29′ 06″ est
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Comitium
Image illustrative de l’article Comitium
Représentation de l'arc de Septime Sévère et laCurie Julia en 1575, parÉtienne Dupérac. Le Comitium se situait à peu près entre ces deux bâtiments (qui n’existaient pas à son époque).

Lieu de constructionRegio VIIIForum Romanum
Forum Romain
Date de constructionVIIe siècle av. J.-C.
Ordonné parTullus Hostilius
Type de bâtimentEspace pour les assemblées
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Carte de la Rome antique montrant la localisation de Comitium.
Comitium
Comitium
Localisation duComitium dans la Rome antique (en rouge)

Coordonnées41° 53′ 34″ nord, 12° 29′ 06″ est
Liste des monuments de la Rome antique
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Dans laRome antique, leComitium (le mot latincomitium peut se traduire par « assemblée ») est un espace prévu pour les réunions publiques en plein air. La plupart des cités romaines disposent d'uncomitium pour les réunions publiques, les élections, les conciles et les procès. Il s'agit d'un espace consacré (templum) car selon la tradition, toutes les décisions et lois qui n'ont pas été prises dans un espace consacré choisi par lesaugures sont considérées comme invalides.

Les plus anciens monuments romains trouvés sur leForum font partie ou sont étroitement associés auComitium deRome, comme leLapis Niger, lesRostra Vetera, lacolonne de Maenius, laGraecostasis ou encore laTabula Valeria.

Localisation

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LeComitium est situé à l'extrémité nord duForum, approximativement à l'emplacement actuel de laCurie Julia. À l'ouest, durant laRépublique, se trouve labasilique Porcia et au-delà, laprison Mamertine. Sous l'Empire, leforum de César est construit au nord-est duComitium et l'arc de Septime Sévère à l'ouest (voir le plan).

Fonction

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Sur leComitium se déroule à l'origine une grande partie des activités politiques et judiciaires deRome. C'est à cet endroit que se réunissent lescomices curiates, la plus ancienne assemblée populaire de laRépublique[1]. Plus tard, lescomices tributes et leconcile plébéien s'y réunissent à leur tour. LeComitium est lié à la Curie (laCurie Julia qui existe encore et les édifices qui l'ont précédé), lieu de réunion duSénat et centre politique de Rome.

Sous laRépublique, leComitium et les édifices associés réunissent donc les trois organes du pouvoir romain :

C'est le cœur politique de Rome jusqu'à la fin de la République, période durant laquelle les différentes fonctions assurées jusque-là par leComitium sont réparties dans les bâtiments alentour. LeComitium n'est plus utilisé que pour les élections de certains magistrats. Petit à petit, le pouvoir de ces magistrats diminuant, leComitium est progressivement abandonné[2].

Il est possible que leComitium ait pu servir pour les premiers combats de gladiateurs, la forme circulaire de ses gradins ayant peut-être influencé l'architecture des premiersamphithéâtres.

Histoire

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Légende

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La première utilisation duComitium comme espace de réunion politique remonterait aux temps légendaires des roisRomulus etServius Tullius. Dans la tradition romaine, ces deux personnages partagent beaucoup de points communs en ce qui concerne leComitium, la relation privilégiée avec le dieuVulcain, l'organisation descomitia et finalement lafondation de la ville de Rome[3].

D'après la légende, après l'épisode de l'enlèvement des Sabines, lesSabins et les Romains décident de s'unir en combinant les royaumes deRomulus et deTitus Tatius[a 1],[a 2]. Les deux peuples signent cet accord à l'endroit duComitium qui a été baptisé ainsi pour commémorer l'acte de rassemblement[a 3].

LeComitium est pavé une première fois à la fin duVIIe siècle av. J.-C. en même temps que leForum. Il a une forme carrée orientée selon un axe nord-sud. LeSénat commence probablement à se réunir dans un temple étrusque construit à la bordure septentrionale duComitium, qui deviendra plus tard laCuria Hostilia. La tradition attribue sa construction ou reconstruction àTullus Hostilius[4]. Durant les premières décennies duVIe siècle av. J.-C., un incendie, qui touche également laRegia, détruit les premières structures duComitium[f 1]. L'espace est réaménagé entre570 et550 av. J.-C.

République

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LeComitium est pavé pour la troisième fois vers la fin duVIe siècle av. J.-C. ou au début duVe siècle av. J.-C.[f 2]. Il contient le plus ancien document officiel romain ayant été retrouvé. Il s'agit d'uncippe daté de450 av. J.-C. dont les inscriptions informent les citoyens de leurs devoirs civiques[5]. Les tribunaux romains s'installent sur leComitium avant que d'autres édifices soient disponibles. Finalement, ces tribunaux sont transférés dans lesbasiliques duForum à l'exception des affaires les plus importantes qui sont toujours traitées sur leComitium, à l'endroit où la tradition l'exige[6].

Déjà sous laMonarchie, il est d'usage de s'adresser à la foule depuis une plateforme surélevée[7] et, à l'avènement de laRépublique, l'autel et le sanctuaire de Vulcain devait servir de podium aux sénateurs et à leurs opposants politiques. La première véritable tribune pour les orateurs se tient au sud-est de laCuria Hostilia, le long de la limite duComitium. Elle est rectangulaire avec un escalier à chaque extrémité[f 2]. La population romaine augmentant, leComitium devient trop étroit et les orateurs finissent par tourner le dos à laCuria Hostilia pour s'adresser depuis la tribune à la foule qui se presse sur l'esplanade duForum[8].

Vers le milieu duIVe siècle av. J.-C., peut-être en338 av. J.-C., leComitium est pavé de pierre. La tribune des orateurs est reconstruite et ornée de rostres qui lui donnent le nom deRostra. LeComitium est complètement réaménagé au cours de la première moitié duIIIe siècle av. J.-C., au début de lapremière guerre punique. La zone adopte une forme circulaire entourée de gradins. À la même époque,Manius Valerius Messalla célèbre ses victoires en Afrique et enSicile et fait installer sur leComitium uncadran solaire et un tableau triomphal fixé sur la façade occidentale de laCuria Hostilia. La nouvelle forme duComitium rappelle fortement la forme desekklesiasteria grecques[f 2], preuve de l'influence sur les Romains de la culture grecque avec laquelle ils établissent des contacts durables[9].

À partir de145 av. J.-C., lescomices tributes cessent de se réunir sur leComitium devenu trop étroit et se transportent sur le Forum[10].

Fin de la République

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Le sixième pavage de la place date de la dictature deSylla, vers80 av. J.-C. LaCuria Hostilia est agrandie afin de s'adapter au nombre grandissant de sénateurs. Les tribunaux installés sur les gradins duComitium de part et d'autre de la Curie sont abandonnés au profit duTribunal Aurelium, construit sur le Forum[f 2].

En55 av. J.-C., une lutte politique éclate entre les factions deClodius et deMilo. Les rostres duComitium deviennent une forteresse depuis laquelle on jette des projectiles sur les ennemis. Finalement, le2 janvier52, Clodius est tué et son corps est ramené sur leComitium où il est brûlé sur un grand bûcher improvisé. Le feu s'étend aux édifices voisins : laCuria Hostilia et labasilique Porcia sont détruites.Faustus Cornelius Sulla, fils deSylla, est chargé de les reconstruire. La restauration ne dure pas longtemps puisque seulement sept années plus tard,Jules César lance son ambitieux programme d'urbanisme[11].

Une fois nommé dictateur à vie,Jules César s'emploie à réaménager cette zone du Forum. Il fait déplacer lesRostra Vetera qui sont définitivement tournées vers l'esplanade du Forum. LaCuria Hostilia restaurée par Faustus Cornelius Sulla est transformée entemple de la Félicité[f 3] et César fait construire laCuria Iulia, orientée sur le même axe que lesnouvelles rostres[12]. LeComitium, déjà réduit de taille parSylla, est à nouveau réduit par César qui fait niveler le niveau du sol[13]. La place est pavée une dernière fois sousAuguste, peu après l'incendie de9 av. J.-C. Les travaux sont supervisés par lepréteurLucius Naevius Surdinus[f 3].

Découvertes archéologiques

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Aucune fouille approfondie n'a été menée avant la fin duXIXe siècle. Les recherches précédentes n'ont dévoilé que des vestiges datant duBas-Empire. En décembre 1898, des fouilles plus systématiques débutent sous la direction de l'archéologueGiacomo Boni[f 4]. Entre 1899 et 1903, l'équipe de Boni découvre leLapis Niger ainsi que d'autres vestiges[14]. Durant leMoyen Âge, leComitium et la curie attenante avait été transformés en cimetière et près de 400 corps sont exhumés[15].

En 1953, une équipe américaine met au jour une structure circulaire entourée de gradins dans la colonie latine de Cosa en Toscane qu'elle identifie aucomitium de la cité. Cette découverte entraine une reprise des fouilles sur le site romain dès 1957[16]. Les vestiges duComitium se divisent en huit niveaux correspondants chacun à un pavage de l'espace.

Description

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Plan duComitium républicain(avantCésar)
En pointillé, le tracé duComitium archaïque. En gris foncé, la silhouette de laCuria Iulia indiquée pour information.

LeComitium est un espace ouvert sur leForum, orienté selon les quatre points cardinaux[f 4]. Il a une forme circulaire et est entouré de gradins. LeComitium est d'abord équipé de structures temporaires en bois qui sont retirées pendant la période des inondations. Puis, tout autour, sont progressivement érigés des monuments et des statues qui célèbrent les évènements politiques romains majeurs et leurs acteurs[17].

À partir de44 av. J.-C., l'organisation duComitium est complètement bouleversée, la plupart des monuments cités sont alors déplacés ou détruits. LeComitium antique finit par disparaître sous les nouveaux édifices impériaux.

Ficus Navia

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Article détaillé :Ficus Ruminalis.

Devant laCuria Hostilia se tient une statue de l'augureAttus Navia à l'endroit où, d'après la légende, il aurait coupé une pierre en deux avec un rasoir. Devant cette statue est planté un figuier, leFicus Navia, qui forme un lien symbolique avec leFicus Ruminalis qui pousse à l'entrée de lagrotte du Lupercal[18]. Une autre statue est érigée en l'honneur dePublius Horatius Coclès[a 4].

Rostra Vetera

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Article détaillé :Rostres républicains.

LesRostra Vetera sont une tribune aux harangues permanente installée dans la limite duComitium. Elles deviennent progressivement un monument dédié aux faits d'armes : en338 av. J.-C., leconsulMaenius la décore avec lesrostres des navires coulés lors de la bataille navale d'Antium[9]. LesRostra elles-mêmes, à l'image duComitium, ont pu être considérées comme un édifice sacré. Elles sont utilisées pour les exécutions capitales et pour l'exposition des dépouilles des ennemis politiques ou lors des funérailles. Peu adaptées pour les grandes assemblées réunissant une foule importante qui ne tient pas dans leComitium, elles sont déplacées parJules César afin d'être tournées vers le Forum.

Graecostasis et colonne de Maenius

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Article détaillé :Graecostasis.

LesRostra Vetera ne sont pas la seule tribune sur leComitium : sur le côté nord-ouest se tient laGraecostasis[19] depuis laquelle les ambassadeurs étrangers (parlant grec pour la plupart) peuvent assister aux réunions duSénat. Entre les deux se dresse lacolonne de Maenius, érigée en338 av. J.-C. par leconsulCaius Maenius pour commémorer ses victoires militaires[9]. D'aprèsPline le Jeune, avant267 av. J.-C. et l'introduction àRome du premiercadran solaire, unaccensus consulum annonce depuis laCuria Hostilia l'heure à midi quand le soleil se trouve entre lesRostra et laGraecostasis et lasupremam horam, c'est-à-dire le crépuscule, quand le soleil passe entre la colonne de Maenius et leCarcer[20],[f 4].

Lapis Niger

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Article détaillé :Lapis Niger.

L'autel sacré duLapis Niger se tient à proximité desRostra Vetera. Durant la reconstruction duComitium sousSylla, leLapis Niger est recouvert par des dalles de marbre noir au même niveau que le reste du pavage[f 2].

Tabula Valeria

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On trouve également dans leComitium laTabula Valeria. En263 av.J.-C., le consulManius Valerius Maximus Corvinus Messalla fait placer sur un mur latéral de la Curie un tableau triomphal célébrant sa victoire sur lesCarthaginois enSicile.

Area Volcani

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Article détaillé :Volcanal.

La bordure sud duComitium et le tracé de laVia Sacra délimitent une aire de dimensions restreintes entourant unautel dédié à Vulcain. Depuis laMonarchie et durant laRépublique, on y vénère deux arbres sacrés, unquadrige de bronze placé ici parRomulus, et les statues de Romulus et d'Horatius Coclès[21].

Autres monuments

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Parmi les autres monuments construits dans l'enceinte duComitium, on peut citerune chapelle dédiée à la Concorde par l'édileCnaeus Flavius en304 av. J.-C., les statues d'Alcibiade et dePythagore, « les plus valeureux et les plus sages des Grecs », érigées vers la fin duIVe siècle et qui disparaissent après80 av. J.-C.[f 2], les statues des troisSybilles sur les Rostres, la statue deCamille sur les Rostres également et les statues des ambassadeurs romains morts au cours de leurs missions. Parmi celles-ci se trouvent les statues des ambassadeurs romains assassinés par lesFidénates en432 av. J.-C.[a 5],[a 6],[a 7], de ceux tués sur ordre de la reine d'IllyrieTeuta en230 av. J.-C.[f 3],[a 8], deCnaeus Octavius assassiné sur ordre d'Antiochos en163 ou162 av. J.-C.[a 8],[a 9] et enfin la statue de l'ambassadeurServius Sulpicius Rufus, mort durant une mission auprès deMarc Antoine[22].

Notes et références

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  • Filippo Coarelli,Rome and environs, an archaelogical guide, University of California Press, 2007.
  1. Coarelli,op. cit.,p. 52.
  2. abcde etfCoarelli,op. cit.,p. 53.
  3. ab etcCoarelli,op. cit.,p. 54.
  4. ab etcCoarelli,op. cit.,p. 51.
  1. G. Willis,The Roman assemblies from their origin to the end of the republic, Adamant Media Corporation, 2005,p. 10.
  2. E.B. Brown,Recent excavations in the Roman Forum, 1898-1905, Scribner's, 1905,p. 81.
  3. A. Grandazzi,The foundation of Rome : myth and history, Cornell University Press, 1997,p. 207.
  4. T. Cornell,The beginnings of Rome : Italy and Rome from the Bronze Age to the Punic Wars..., Routledge, 1995,p. 126.
  5. B.W. Frier,Libri annales pontificum maximorum, University of Michigan Press, 1999,p. 127–128.
  6. F.M. Nichols,The Roman Forum : a topographical study, Longmans and Co., Rome, 1877,p. 146–149.
  7. H.H. Scullard,A History of the Roman World, 753 to 146 BC., Routledge, 2002,p. 57.
  8. A. Boëthius,Etruscan and Early Roman Architecture, Penguin Books, New York, 1978.
  9. ab etcDuret et Néraudeau 2001,p. 79.
  10. Duret et Néraudeau 2001,p. 88.
  11. C. Hülsen,The Roman forum, G.E. Stechert & Co., 1906,p. 16.
  12. G. Sumi,Ceremony and power : performing politics in Rome between Republic and Empire, University of Michigan Press, 2005,p. 78–80.
  13. N. Maser,Authority In Public Spaces, Georgia Institute of Technology, 2004.
  14. T. Ashby,The recent excavations in the Forum Romanum, 1898-1903, The Builder, 1904, LXXXVI.
  15. A.J.C. Hare,Walks in Rome, Londres, 1905,p. 135.
  16. P. MacKendrick,The Mute Stones Speak, W.W. Norton & Co., 1983,p. 98.
  17. A. Boëthius,Etruscan and early Roman architecture, Yale University Press, 1992,p. 112.
  18. A.M. Gowing,Empire and Memory : The Representation of the Roman Republic in Imperial Culture, Cambridge University Press, 2005,p. 134.
  19. J.J. Christopher,Spectacle in the Forum : Visualizing the Roman Aristocratic Funeral of the Middle Republic, ProQuest, 2008,p. 69.
  20. C.J. O'Connor,The Graecostasis and its vicinity, dansPhilology and literature, Vol. 3, 1909.
  21. Duret et Néraudeau 2001,p. 77.
  22. Giuseppe Lugli,Roma antica. Il centro monumentale, Bardi, Rome, 1946,p. 145.
  1. Plutarque,Vie de Romulus, 19, 8-9.
  2. Tite-Live,Histoire romaine, I, 13.
  3. Plutarque,Vie de Romulus, 19, 10.
  4. Tite-Live,Histoire romaine, 2, 10.
  5. Cicéron,Philippiques, 9, 2.
  6. Tite-Live,Histoire romaine, 4, 17.
  7. Pline l'Ancien,Histoire naturelle, 34, 23.
  8. a etbPline l'Ancien,Histoire naturelle, 34, 24.
  9. Cicéron,Philippiques, 9, 2, 4.

Bibliographie

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Ouvrages

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  • LucDuret et Jean-PaulNéraudeau,Urbanisme et métamorphose de la Rome antique, Paris, Les Belles Lettres,, 440 p.(ISBN 2-251-33817-9)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles

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Notes de lecture deJacques Heurgon,Revue belge de philologie et d'histoire, 1956, vol. 34, n° 2, pp. 543-545[1]
  • (it)Filippo Coarelli, « Il Comizio dalle origini alla fine della Repubblica (Cronologia e topografia) »,Lazio arcaico, 1977, p. 166-238.
  • MichelHumm, « Le Comitium du forum romain et la réforme des tribus d'Appius Claudius Caecus »,Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité,t. 111,no 2,‎,p. 625-694(lire en ligne)

Articles connexes

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Plan duForum Romain
Liste des édifices du Forum Romain
Plan du Forum à la fin de l'époque républicaine.
Plan du Forum à la fin de l'Empire.
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