Le bourg est bâti engrès rouge extrait du Puy de Valège, sommet de 404 m d'altitude situé à 800 m au nord du village. Il est installé sur le premier rivage calcaire duQuercy et duPérigord déposé par la mer duJurassique[5]. La faille deMeyssac[6] d'une soixantaine de kilomètres, de direction E-W à NW-SE (matérialisée par les tranchées excavées dans les années 1990 lors du redressement de la départementale 38 au nord du bourg) signe le contact entre cette merliasique et lebassin sédimentairepermien, le promeneur pouvant faire en quelques pas un bond dans le temps de plus de 60 millions d'années. La mer liasique correspond à unetransgression marine franche liée à l'individualisation duBassin aquitain qui donne un domaine de sédimentation marine ouverte communiquant avec l'océan Atlantique encours d'ouverture, d'où la formation d'une plate-forme carbonatée nord-aquitaine (vases carbonatées issues de cordonsoolithiques et de barrières coralliennes qui isolaient des lagons et des lagunes côtières) qui s'appuie sur le Massif central avec la mise en place d'une série épaisse de dépôts de calcaires et marnes àammonites etbélemnites. Le bassin permien est unfossé d'effondrement formé à la fin du cycle hercynien et constitué de sédiments (sables et argiles) issus de l'érosion duMassif central, épandant dans lebassin de Brive de vastes dépôts degrès (au nord de Collonges, il correspond au grès de Mayssac, grès rouge en bancs réguliers, parfois schisteux)[7].
La morphologie actuelle, sans rupture brutale de relief, masque lerejet vertical de cette faille de plusieurs centaines de mètres entre les deux compartiments nord et sud. Sa matérialisation se traduit par les terrains qu'elle fait affleurer : au-dessus des terrains de l'ère secondaire, les couches plus anciennes de grès de diverses couleurs selon les conditions climatiques torrides ou tropicales, et le taux d'oxyde de fer dans le grès[8]. AuTrias, la région était à la latitude du Sahara actuel, d'où l'oxydation des minéraux ferrifères du grès sous forme d'hématite, en raison du climat tropical chaud et sec, et du taux d'oxyde de fer dans cette roche (2,2 % pour celui de Collonges, d'où les tons de grenat et delie de vin alors que celui des Vosges est rose et celui deBrive est blanc etbariolé avec des tons blond et lie de vin)[5],[4]. Au sud de cette faille, les terrains marno-calcaires sont généralement orientés vers le sud-ouest, et les affleurements occidentaux de calcaires gréseux donnent descuestas typiques dans les roches dures mais qui n'ont pas de réelle vigueur[9].
Les géologues débattent sur l'origine de cette faille complexe : ancienne faillevarisque de direction armoricaine, réactivée sous le poids des sédiments calcaires duJurassique et subissant le contrecoup lointain de la surrection des Pyrénées au Tertiaire ? Faille de direction « pyrénéenne » héritée du granddécrochement dessillons houillers du Massif Central[5] ?
Un double circuit de découverte (automobile et pédestre) est mis en place depuis 2010 pour la mise en valeur touristique et pédagogique de cegéosite. Il comprend cinq stations d’interprétation avec des panneaux explicatifs illustrés (falaise duSinémurien avec le calcairerelevé de plus de 50 m au lieu-dit le col de laCroix du Buis,pli synclinal « en genou » à la station 5)[10],[11]. Ce patrimoine géologique est également mis en valeur au centre du bourg deNoailhac, dans une salle d’exposition sur la géologie, l'Espace de découverte de la faille de Meyssac et de la pierre, inaugurée le 30 mai 2015[12].
La faille se traduit par une dissociation nette entre les paysages, avec des variations en termes de végétation, de pratiques agricoles et de morphologie. Les solsgréseux (grès et argile rouge) du plateau cristallin au nord voient sont occupés par destaillis de châtaigniers ou des taillis mixtes (chênes-châtaigniers), des landes (bruyères,fougères aigle, genêts et ajoncs), leurs versants portant des vergers ou des vignobles : les landes de sol acide ont été partagées, encloses demurettes de pierres sèches, et labourées pour donner ces terres cultivées[13]. Ce panorama verdoyant contraste avec le sud où les sols calcaires suffisamment profonds portent au sommet du plateau des bois clairsemés dechênes truffiers (chênaiecalcicolexérophile à influence méditerranéenne), caractéristiques ducausselotois. Ces champs brûlés laissent parfois la place aux fonds argilo-calcaires dans les vallons, propices aux champs (culture des céréales, du maïs ou du tabac), à de verdoyantes prairies, et aux collines parsemées denoyeraies.« Lorsque les sols calcaires sont peu profonds, ou bien les terres laissées à l'abandon, on observe une invasion de genévriers, prunelliers, églantiers, de buissons épineux et d'une riche strate herbacée, de type garrigue, parsemée de bruyères[13]. »
Tous ces toponymes ont pour étymologie le bas latinColonicas qui désigne à l'origine « une terre cultivée par un colon », terme dudroit féodal[15], puis « une exploitation agricole »[16]. Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans unecolonica dont il était le colon.
Collonges-la-Rouge, dessin à la plume de Michel Mans
Lesmoines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent en 782 unprieuré à la suite d'une donation ducomte Roger de Limoges[18]. Le prieuré est intégré dans la Vicomté deTurenne en 844 et attire, sous sa protection, une population de paysans, d’artisans et de commerçants[19]. Autour de ses bâtiments protégés par des remparts percés de quatre portes (dont deux subsistent), le bourg devient une escale pour les pèlerins en route pourCompostelle viaRocamadour. En1308, levicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchise. Le droit dejuridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. La production viticole à cette époque, vendue surtout localement et auprès des abbayes, contribue à la prospérité du commerce de Collonges. La tradition locale veut que cette production fasse partie desvins des papes d'Avignon qui s'invitent à latable des rois de France[20].
Collonges traverse lesguerres de Religion de manière relativement pacifique, puisque les deux nefs de l'église sont utilisées alternativement pour le culte catholique et le culte protestant[21]. Après les guerres de Religion, la reconstruction du patrimoine de la bourgeoisie enrichie et de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de lavicomté dont plusieurs membres font de Collonges la capitale résidentielle de la région[18]. C’est auXVIe siècle, le « grand siècle de Collonges[22] » que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté, manoirs que les Collongeois appellent aujourd’hui des castels. Ces logis se distinguent des maisons par la présence de tours d’escalier mais aussi très souvent de tourelles et d’échauguettes qui reposent sur des culs-de-lampe moulurés, et par de plus riches décors architecturaux[23]. Après la vente de la vicomté à la Couronne de France en1738 — qui entraine la fin de ses privilèges fiscaux — puis laRévolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, beaucoup d'habitants quittent le village, et Collonges devient une carrière de pierres. Le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début duXIXe siècle. Cette fragile prospérité est anéantie par lephylloxéra qui décime les vignes dans les années 1880 et par l'exode rural, si bien que Collonges perd une grande partie de sa population, le village se transformant en carrière de pierres[24]. Des coteaux entiers de ceps malades sont arrachés et remplacés par des noyers, aujourd’hui culture emblématique de ce territoire[25]. La région s'est alors tournée vers la polyculture aquitaine (céréales, maïs, tabac), l'élevage et legavage d'oies sur le plateau calcaire, l'élevage bovin sur le plateau limousin plus humide[18].
Afin d'enrayer ce déclin, la municipalité de Collonges entreprend des efforts de conservation dès 1905, permettant de classer plusieurs monuments. Quelques Collongeois ont l'idée de créer une organisation qui a pour mission, avec le concours des pouvoirs publics et la mairie de Collonges, de mettre en valeur le patrimoine du village. L'association « La Société des Amis de Collonges » naît le 20 septembre 1927[26] et veut l’inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du bourg. Cette inscription est actée le 30 septembre 1942 et s'étend aux abords le 4 mai 1973[1].
Le 4 septembre 1969,Charles Ceyrac, homme de communication et maire de Collonges qu'il veut ouvrir progressivement au tourisme[27], obtient que sa commune devienne officiellement Collonges-la-Rouge[28]. Le maire poursuit ses efforts dans ce sens « avec la suppression de tous les fils électriques et téléphoniques, le pavage des rues, la mise en lumière du village, l'aménagement d'aires de stationnement à ses entrées permettant à partir de 1970 d'interdire son accès aux voitures d'avril à septembre[29] ».
Collonges et ses abords, en incluant les coteaux surplombant le village au nord, sont inscrits parmi les sites classés depuis le[1].
Village touristique et pittoresque, il est touché au début duXXIe siècle par le phénomène degentrification : des personnes financièrement aisées achètent des résidences secondaires (près de 140 sur les 315 habitations) au cœur de Collonges-la-Rouge pour s’installer ou louer leur bien, repoussant les Collongeois de « naissance » en périphérie du village[30].
Le nombre d'habitants reste difficilement appréciable. Ladémographie historique s'appuie notamment sur les recensements qui donnent le nombre defeux et permettent d'en déduire le nombre moyen d'habitants par maison habitée qui varie suivant les régions de 4,5 à 5. LeDictionnaire historique et géographique des Gaules et de la France de l'abbé d'Expilly indique pour Collonges 264 feux en 1765, 300 feux en 1789, ce qui donne près de 1 500 habitants[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].En 2022, la commune comptait 478 habitants[Note 1], en évolution de −2,05 % par rapport à 2016 (Corrèze : −0,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Au, Collonges-la-Rouge est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[47].Elle est située hors unité urbaine[48]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[48]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[49],[50].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), prairies (30,8 %), cultures permanentes (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (2,4 %)[51].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[54],[52].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Collonges-la-Rouge.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[55]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 45 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 360 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[56],[Carte 2].
Concernant lesfeux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[57].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[52].
La commune est en outre située en aval dubarrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[59]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[60].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Collonges-la-Rouge est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[61].
L'économie du village est essentiellement fondée sur le commerce touristique (boutiques et restaurants), la notoriété de la commune lui assurant une fréquentation de 700 000 visiteurs annuels (chiffres 2017)[62]. Le recours au processus de patrimonialisation pour le bourg afin de favoriser sa valorisation touristique fait aussi qu'il est confronté aux risques de lamuséification, ce qui explique notamment qu'il ne possède aucun service tel qu'une boulangerie, une épicerie ou un marché hebdomadaire[63].
Les revenus de la commune sont en grande partie liés aux revenus substantiels des parkings payants[réf. souhaitée].
Les 150 commerces à Collonges sont essentiellement constitués de boutiques touristiques[64]. L'association « Créations et produits de Collonges » a pour mission de faire découvrir les œuvres artistiques de la commune[29].
Pour animer son bourg, la commune de Collonges accueille tous les ans depuis 1991 un festival de théâtre en plein air, Les Théâtrales, créé par l’association Collonges Animations Spectacles qui cherche à associer patrimoine et culture . Chaque mardi soir entre mi-juillet et mi-août, le Théâtre de Verdure situé sur la place du Lavoir reçoit un spectacle différent[65].
Le village de Collonges est construit essentiellement engrès rouge (qui donne une partie de son nom) contrastant avec le vert des châtaigniers et des vignes environnants. Cette terre rouge, dite « terre de Collonges », qui prend une teinte saumonée l'été quand elle est sèche, et une teinte de sang séché en période humide, se prête au travail de lapoterie artisanale, d'où les ateliers de poterie dans le territoire[66]
Le grès rouge deMeyssac a été utilisé pour sa résistance et sa facilité à travailler. Les maçons ont également employé ponctuellement du grès beige de Grammont et du calcaire lithographique « qui permettent de créer des effets de polychromie. À l’écart du bourg ces matériaux l’emportent d’ailleurs sur le grès rouge, qui n’est utilisé qu’en complément. À l’origine, les moellons de grès rouge utilisés pour le gros œuvre étaient enduits. Seules les pierres de taille réservées aux chaînages d’angles et aux encadrements des ouvertures étaient apparentes. Ce n’est qu´à partir de 1930, lors des premières restaurations de maison, que les maçonneries ont été laissées à nu[67] ».
Surnommé la« cité aux vingt-cinq tours », le bourg se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles le plus souvent situées sur l’angle des maisons de ville des notables ou les manoirs ruraux enclos de murs. Ces habitations, tournant le dos à la rue (castels de Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), sont distribuées par des escaliers en vis inclus dans des tours hors-œuvre, circulaires ou polygonales, dont certaines ont conservé leur couverture enlauze de grès rouge (la couleur rouge ayant grisé avec le temps)[68], portée par une voûte maçonnée encul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois. Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse et parfois, leur dernier étage servait depigeonnier[69].
Son surnom de« cité aux vingt-cinq tours » vient du fait que le bourg a pu compter ce nombre du temps de sa splendeur entre leXVIe et leXVIIIe siècles. L’impôt sur les portes et fenêtres introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798) a pour conséquence que les propriétaires, moins enclins à être taxés sur les tours à fenêtres, sont réticents à conserver ce témoignage de leur aisance financière. « Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur[69] ». C’est ainsi que de nombreuses tours ont disparu dans le bourg qui compte, en 2025, 17 tours apparentes[70].
La maison de la Sirène (siège de l'association desAmis de Collonges etmusée des arts et traditions populaires[29]) : maison à rez-de-chaussée avec porche et passage couvert enarc surbaissé, surmonté d'unefenêtre à croisée, et premier étage avec partie enencorbellement àpan de bois apparent. La travée de la porte d'entrée gothique (ornée d'une mouluration duXVe siècle) est rythmée par unbandeau prolongé par des nervures verticales qui se terminent enculots sculptés dont celui de droite représente une sirène qui tient un peigne et un miroir, et celui de gauche, bien moins conservé, représenterait peut-être un homme chevauchant un dauphin. La maison qui date duXVIe siècle est classée monument historique[73].
Untimbre postal, d'une valeur de 3,00 francs, représentant la Maison de la Sirène a été émis le[74].
Le prieuré, construit auXVIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951 pour sa façade avec balcon surconsoles et ses toitures[75].
L’ancienne maison des sœurs, construite auXVIe siècle, est inscrite aux monuments historiques le 4 janvier 1951 (façade avec balcons sur demi-berceaux et toiture[76]).
la maison Julliot, datant duXVIe siècle (une pierre est datée 1803), est inscrite aux monuments historiques, pour sa façade, sa toiture, et le perron[79] ;
la maison Dey, située place de la Fontaine, est inscrite aux monuments historiques (notamment pour son escalier dont les paliers sont en pierre rouge)[80] ;
une maison située place de la Halle, date duXVIe et duXVIIIe siècle. Sa façade, saloggia et ses toitures sont inscrites aux monuments historiques[81].
L’ancien tribunal de la Châtellerie (XVIe siècle), est classé monument historique depuis le 13 décembre 1978[84].
L’ancienne mairie (parties desXVIe,XVIIe etXVIIIe siècles), est inscrite aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951, pour la façade, la toiture, et la cheminée en pierre de taille[85].
L’enceinte fortifiée date duXIVe siècle : la Porte du Prieuré et la Porte Plate (ainsi nommée car non pourvue de tour, elle fermait l’accès à l’ouest de cet enclos prieural) sont respectivement inscrites et classées monuments historiques[94].
L'acteur et animateur de radioMaurice Biraud est enterré à Collonges-la-Rouge après que sa femme Françoise, présidente de la « Société des amis de Collonges », lui eut fait découvrir le village[29].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)