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Collonges-la-Rouge

45° 03′ 40″ nord, 1° 39′ 18″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCollonges etRouge (homonymie).

Collonges-la-Rouge
Collonges-la-Rouge
Vue partielle du village.
Blason de Collonges-la-Rouge
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCorrèze
ArrondissementBrive-la-Gaillarde
IntercommunalitéCommunauté de communes Midi Corrézien
Maire
Mandat
Michel Charlot
2020-2026
Code postal19500
Code commune19057
Démographie
GentiléCollongeois(es)
Population
municipale
478 hab.(2022en évolution de −2,05 % par rapport à 2016)
Densité33 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 03′ 40″ nord, 1° 39′ 18″ est
AltitudeMin. 144 m
Max. 501 
m
Superficie14,31 km2
TypeCommune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionBrive-la-Gaillarde
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesMidi corrézien
Localisation
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Collonges-la-Rouge
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Collonges-la-Rouge
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Collonges-la-Rouge
Liens
Site webSite officiel
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Collonges-la-Rouge (Colonjas enoccitan) est unecommune françaiselimousine, située dans ledépartement de laCorrèze enrégionNouvelle-Aquitaine. La mise en valeur de son patrimoine vaut à la commune — qui fait1 431 hectares — d'avoir420 haclassés monument historique et189 ha inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[1].

Leshabitants de Collonges-la-Rouge sont desCollongeoisetCollongeoises[2].

Géographie

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Vue générale de Collonges-la-Rouge.
Carte
Les limites communales de Collonges-la-Rouge et celles de ses communes adjacentes.

Situation

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Le bourg est situé à 19 kilomètres au sud-est deBrive-la-Gaillarde, à la lisière des plateaux limousins au nord (dont l'altitude avoisine 500 m), sur un plateau calcaire 500 m plus bas, face auQuercy distant de 4 km au sud. Il est situé dans leCausse corrézien à l'extrémité septentrionale duCausse de Martel[3],[4].

Communes limitrophes

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Rose des ventsNoailhacLagleygeolleRose des vents
LigneyracNMeyssac
O   Collonges-la-Rouge   E
S
SaillacChauffour-sur-Vell

Géologie

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Pour un article plus général, voirgéologie de la France.

Le bourg est bâti engrès rouge extrait du Puy de Valège, sommet de 404 m d'altitude situé à 800 m au nord du village. Il est installé sur le premier rivage calcaire duQuercy et duPérigord déposé par la mer duJurassique[5]. La faille deMeyssac[6] d'une soixantaine de kilomètres, de direction E-W à NW-SE (matérialisée par les tranchées excavées dans les années 1990 lors du redressement de la départementale 38 au nord du bourg) signe le contact entre cette merliasique et lebassin sédimentairepermien, le promeneur pouvant faire en quelques pas un bond dans le temps de plus de 60 millions d'années. La mer liasique correspond à unetransgression marine franche liée à l'individualisation duBassin aquitain qui donne un domaine de sédimentation marine ouverte communiquant avec l'océan Atlantique encours d'ouverture, d'où la formation d'une plate-forme carbonatée nord-aquitaine (vases carbonatées issues de cordonsoolithiques et de barrières coralliennes qui isolaient des lagons et des lagunes côtières) qui s'appuie sur le Massif central avec la mise en place d'une série épaisse de dépôts de calcaires et marnes àammonites etbélemnites. Le bassin permien est unfossé d'effondrement formé à la fin du cycle hercynien et constitué de sédiments (sables et argiles) issus de l'érosion duMassif central, épandant dans lebassin de Brive de vastes dépôts degrès (au nord de Collonges, il correspond au grès de Mayssac, grès rouge en bancs réguliers, parfois schisteux)[7].

La morphologie actuelle, sans rupture brutale de relief, masque lerejet vertical de cette faille de plusieurs centaines de mètres entre les deux compartiments nord et sud. Sa matérialisation se traduit par les terrains qu'elle fait affleurer : au-dessus des terrains de l'ère secondaire, les couches plus anciennes de grès de diverses couleurs selon les conditions climatiques torrides ou tropicales, et le taux d'oxyde de fer dans le grès[8]. AuTrias, la région était à la latitude du Sahara actuel, d'où l'oxydation des minéraux ferrifères du grès sous forme d'hématite, en raison du climat tropical chaud et sec, et du taux d'oxyde de fer dans cette roche (2,2 % pour celui de Collonges, d'où les tons de grenat et delie de vin alors que celui des Vosges est rose et celui deBrive est blanc etbariolé avec des tons blond et lie de vin)[5],[4]. Au sud de cette faille, les terrains marno-calcaires sont généralement orientés vers le sud-ouest, et les affleurements occidentaux de calcaires gréseux donnent descuestas typiques dans les roches dures mais qui n'ont pas de réelle vigueur[9].

Les géologues débattent sur l'origine de cette faille complexe : ancienne faillevarisque de direction armoricaine, réactivée sous le poids des sédiments calcaires duJurassique et subissant le contrecoup lointain de la surrection des Pyrénées au Tertiaire ? Faille de direction « pyrénéenne » héritée du granddécrochement dessillons houillers du Massif Central[5] ?

Un double circuit de découverte (automobile et pédestre) est mis en place depuis 2010 pour la mise en valeur touristique et pédagogique de cegéosite. Il comprend cinq stations d’interprétation avec des panneaux explicatifs illustrés (falaise duSinémurien avec le calcairerelevé de plus de 50 m au lieu-dit le col de laCroix du Buis,pli synclinal « en genou » à la station 5)[10],[11]. Ce patrimoine géologique est également mis en valeur au centre du bourg deNoailhac, dans une salle d’exposition sur la géologie, l'Espace de découverte de la faille de Meyssac et de la pierre, inaugurée le 30 mai 2015[12].

Description

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La faille se traduit par une dissociation nette entre les paysages, avec des variations en termes de végétation, de pratiques agricoles et de morphologie. Les solsgréseux (grès et argile rouge) du plateau cristallin au nord voient sont occupés par destaillis de châtaigniers ou des taillis mixtes (chênes-châtaigniers), des landes (bruyères,fougères aigle, genêts et ajoncs), leurs versants portant des vergers ou des vignobles : les landes de sol acide ont été partagées, encloses demurettes de pierres sèches, et labourées pour donner ces terres cultivées[13]. Ce panorama verdoyant contraste avec le sud où les sols calcaires suffisamment profonds portent au sommet du plateau des bois clairsemés dechênes truffiers (chênaiecalcicolexérophile à influence méditerranéenne), caractéristiques ducausselotois. Ces champs brûlés laissent parfois la place aux fonds argilo-calcaires dans les vallons, propices aux champs (culture des céréales, du maïs ou du tabac), à de verdoyantes prairies, et aux collines parsemées denoyeraies.« Lorsque les sols calcaires sont peu profonds, ou bien les terres laissées à l'abandon, on observe une invasion de genévriers, prunelliers, églantiers, de buissons épineux et d'une riche strate herbacée, de type garrigue, parsemée de bruyères[13]. »

Le site de la commune est ainsi dominé au nord par les collines de puy Valège (404 m d'altitude). À l’ouest, l'horizon se ferme sur la colline du puy de Vésy (plateau en calcaire gréseux de 298 m d'altitude). En contrebas au sud, deux buttes arrondies de part et d'autre du village du Treuil cernent le site. À l'est, le territoire protégé s'achève sur le vallon de Meyssac caractérisé par une longue éminence calcaire orientée nord-sud (175 m d'altitude)[9].

Le petit ruisseau de Collonges-la-Rouge, asséché en période estivale, emprunte le vallon au pied du village. Il naît à la rupture de pente du puy Boubou et a un parcours nord-sud de près de 8 km (suivant les alignements nord-sud de crêtes calcaires de la région) avant de se jeter dans laTourmente,affluent de laDordogne. Malgré son faible débit, il se distingue fortement dans le paysage par saripisylve constituée de grands peupliers, arbres aimant l'eau[13].

  • La carte des terres émergées au Trias.
    La carte des terres émergées auTrias.
  • La carte des terres émergées au Jurassique.
    La carte des terres émergées auJurassique.

Toponymie

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Colongiam 1067[14].

Les formes anciennes des nombreuxCollonges,Coulonges etCollanges de France sont du typeColonicas,Colonicae.

Tous ces toponymes ont pour étymologie le bas latinColonicas qui désigne à l'origine « une terre cultivée par un colon », terme dudroit féodal[15], puis « une exploitation agricole »[16]. Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans unecolonica dont il était le colon.

Dès leVIIIe siècle sont apparues descolonicæ.

SelonAlbert Dauzat etCharles Rostaing[17], il ne faut pas confondre avecColonia qui désigne unecolonie romaine, terme plus ancien. Cf.Cologne (Allemagne).

Histoire

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Collonges-la-Rouge, dessin à la plume de Michel Mans

Lesmoines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent en 782 unprieuré à la suite d'une donation ducomte Roger de Limoges[18]. Le prieuré est intégré dans la Vicomté deTurenne en 844 et attire, sous sa protection, une population de paysans, d’artisans et de commerçants[19]. Autour de ses bâtiments protégés par des remparts percés de quatre portes (dont deux subsistent), le bourg devient une escale pour les pèlerins en route pourCompostelle viaRocamadour. En1308, levicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchise. Le droit dejuridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. La production viticole à cette époque, vendue surtout localement et auprès des abbayes, contribue à la prospérité du commerce de Collonges. La tradition locale veut que cette production fasse partie desvins des papes d'Avignon qui s'invitent à latable des rois de France[20].

Collonges traverse lesguerres de Religion de manière relativement pacifique, puisque les deux nefs de l'église sont utilisées alternativement pour le culte catholique et le culte protestant[21]. Après les guerres de Religion, la reconstruction du patrimoine de la bourgeoisie enrichie et de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de lavicomté dont plusieurs membres font de Collonges la capitale résidentielle de la région[18]. C’est auXVIe siècle, le « grand siècle de Collonges[22] » que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté, manoirs que les Collongeois appellent aujourd’hui des castels. Ces logis se distinguent des maisons par la présence de tours d’escalier mais aussi très souvent de tourelles et d’échauguettes qui reposent sur des culs-de-lampe moulurés, et par de plus riches décors architecturaux[23]. Après la vente de la vicomté à la Couronne de France en1738 — qui entraine la fin de ses privilèges fiscaux — puis laRévolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, beaucoup d'habitants quittent le village, et Collonges devient une carrière de pierres. Le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début duXIXe siècle. Cette fragile prospérité est anéantie par lephylloxéra qui décime les vignes dans les années 1880 et par l'exode rural, si bien que Collonges perd une grande partie de sa population, le village se transformant en carrière de pierres[24]. Des coteaux entiers de ceps malades sont arrachés et remplacés par des noyers, aujourd’hui culture emblématique de ce territoire[25]. La région s'est alors tournée vers la polyculture aquitaine (céréales, maïs, tabac), l'élevage et legavage d'oies sur le plateau calcaire, l'élevage bovin sur le plateau limousin plus humide[18].

Afin d'enrayer ce déclin, la municipalité de Collonges entreprend des efforts de conservation dès 1905, permettant de classer plusieurs monuments. Quelques Collongeois ont l'idée de créer une organisation qui a pour mission, avec le concours des pouvoirs publics et la mairie de Collonges, de mettre en valeur le patrimoine du village. L'association « La Société des Amis de Collonges » naît le 20 septembre 1927[26] et veut l’inscription à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques du bourg. Cette inscription est actée le 30 septembre 1942 et s'étend aux abords le 4 mai 1973[1].

Le 4 septembre 1969,Charles Ceyrac, homme de communication et maire de Collonges qu'il veut ouvrir progressivement au tourisme[27], obtient que sa commune devienne officiellement Collonges-la-Rouge[28]. Le maire poursuit ses efforts dans ce sens « avec la suppression de tous les fils électriques et téléphoniques, le pavage des rues, la mise en lumière du village, l'aménagement d'aires de stationnement à ses entrées permettant à partir de 1970 d'interdire son accès aux voitures d'avril à septembre[29] ».

Collonges et ses abords, en incluant les coteaux surplombant le village au nord, sont inscrits parmi les sites classés depuis le[1].

Village touristique et pittoresque, il est touché au début duXXIe siècle par le phénomène degentrification : des personnes financièrement aisées achètent des résidences secondaires (près de 140 sur les 315 habitations) au cœur de Collonges-la-Rouge pour s’installer ou louer leur bien, repoussant les Collongeois de « naissance » en périphérie du village[30].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19651er mars1998
(décès)
Charles CeyracRPRDéputé (1972-1978), conseiller général (1964-1994)
président du conseil général (1985-1992)
19982001Simone Laurent  
mars20012008
(décédé en fonction)[31]
Henri BassalerPS[32]Directeur du centre d'aide par le travail deTulle, suppléant du députéPhilippe Nauche (1997-2002)
octobre 2008mai 2020Paulette Fender[33]PS[34]Retraitée Fonction publique
mai 2020En coursMichel CharlotSEProfesseur retraité

Démographie

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Démographie ancienne

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Le nombre d'habitants reste difficilement appréciable. Ladémographie historique s'appuie notamment sur les recensements qui donnent le nombre defeux et permettent d'en déduire le nombre moyen d'habitants par maison habitée qui varie suivant les régions de 4,5 à 5. LeDictionnaire historique et géographique des Gaules et de la France de l'abbé d'Expilly indique pour Collonges 264 feux en 1765, 300 feux en 1789, ce qui donne près de 1 500 habitants[35].

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].En 2022, la commune comptait 478 habitants[Note 1], en évolution de −2,05 % par rapport à 2016 (Corrèze : −0,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 1831 0641 3161 2648961 4701 4821 3701 487
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 3961 3821 2521 1871 1531 1551 1361 0381 006
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
934937855725663605580549461
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
401375360379381413450460485
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
483478-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puisInsee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Corrèze.

Historiquement, la commune est dans une zone de transition entre les climats océaniques aquitain et montagnard[40]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[41].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 093 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[42]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deNespouls à 12 km àvol d'oiseau[43], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,4 mm[44],[45]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[46].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Collonges-la-Rouge est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[47].Elle est située hors unité urbaine[48]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brive-la-Gaillarde, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[48]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[49],[50].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), prairies (30,8 %), cultures permanentes (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), zones urbanisées (2,4 %)[51].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Collonges-la-Rouge est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, larupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque deradon[52]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[53].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001[54],[52].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Collonges-la-Rouge.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[55]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 45 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 360 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 35 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[56],[Carte 2].

Concernant lesfeux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[57].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[52].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval dubarrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[59]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture de cet ouvrage[60].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Collonges-la-Rouge est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[61].

Économie

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L'économie du village est essentiellement fondée sur le commerce touristique (boutiques et restaurants), la notoriété de la commune lui assurant une fréquentation de 700 000 visiteurs annuels (chiffres 2017)[62]. Le recours au processus de patrimonialisation pour le bourg afin de favoriser sa valorisation touristique fait aussi qu'il est confronté aux risques de lamuséification, ce qui explique notamment qu'il ne possède aucun service tel qu'une boulangerie, une épicerie ou un marché hebdomadaire[63].

Les revenus de la commune sont en grande partie liés aux revenus substantiels des parkings payants[réf. souhaitée].

Commerces

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Les 150 commerces à Collonges sont essentiellement constitués de boutiques touristiques[64]. L'association « Créations et produits de Collonges » a pour mission de faire découvrir les œuvres artistiques de la commune[29].

Chômage

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2007 : 7,1 %

2012 : 13,9 %

2015 : 14,5 %

Cinéma et spectacles

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Plusieursfilms et séries ont été tournés dans la commune, en particulier :

Pour animer son bourg, la commune de Collonges accueille tous les ans depuis 1991 un festival de théâtre en plein air, Les Théâtrales, créé par l’association Collonges Animations Spectacles qui cherche à associer patrimoine et culture . Chaque mardi soir entre mi-juillet et mi-août, le Théâtre de Verdure situé sur la place du Lavoir reçoit un spectacle différent[65].

Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Collonges-la-Rouge.

Le village de Collonges est construit essentiellement engrès rouge (qui donne une partie de son nom) contrastant avec le vert des châtaigniers et des vignes environnants. Cette terre rouge, dite « terre de Collonges », qui prend une teinte saumonée l'été quand elle est sèche, et une teinte de sang séché en période humide, se prête au travail de lapoterie artisanale, d'où les ateliers de poterie dans le territoire[66]

Il possède de nombreux édifices protégés au titre des Monuments Historiques entre 1905 et 1987 : 8monuments historiques classés et 20monuments historiques inscrits[13].

Le grès rouge deMeyssac a été utilisé pour sa résistance et sa facilité à travailler. Les maçons ont également employé ponctuellement du grès beige de Grammont et du calcaire lithographique « qui permettent de créer des effets de polychromie. À l’écart du bourg ces matériaux l’emportent d’ailleurs sur le grès rouge, qui n’est utilisé qu’en complément. À l’origine, les moellons de grès rouge utilisés pour le gros œuvre étaient enduits. Seules les pierres de taille réservées aux chaînages d’angles et aux encadrements des ouvertures étaient apparentes. Ce n’est qu´à partir de 1930, lors des premières restaurations de maison, que les maçonneries ont été laissées à nu[67] ».

Surnommé la« cité aux vingt-cinq tours », le bourg se distingue également par ses nombreuses tours et tourelles le plus souvent situées sur l’angle des maisons de ville des notables ou les manoirs ruraux enclos de murs. Ces habitations, tournant le dos à la rue (castels de Vassinhac, de Benge, de Beauvirie), sont distribuées par des escaliers en vis inclus dans des tours hors-œuvre, circulaires ou polygonales, dont certaines ont conservé leur couverture enlauze de grès rouge (la couleur rouge ayant grisé avec le temps)[68], portée par une voûte maçonnée encul-de-four ou en pyramide, ou par une charpente en bois. Au-delà de leurs fonctions pratiques, les tours constituaient aussi des signes ostentatoires de richesse et parfois, leur dernier étage servait depigeonnier[69].

Son surnom de« cité aux vingt-cinq tours » vient du fait que le bourg a pu compter ce nombre du temps de sa splendeur entre leXVIe et leXVIIIe siècles. L’impôt sur les portes et fenêtres introduit par la loi du 4 frimaire an VII (24 novembre 1798) a pour conséquence que les propriétaires, moins enclins à être taxés sur les tours à fenêtres, sont réticents à conserver ce témoignage de leur aisance financière. « Certaines sont démolies, d’autres simplement arasées d’un ou deux étages. Des tours d’escalier dans-œuvre sont découronnées et intégrées sous la toiture du logis pour devenir totalement invisibles de l’extérieur[69] ». C’est ainsi que de nombreuses tours ont disparu dans le bourg qui compte, en 2025, 17 tours apparentes[70].

Le village fait partie de l'association desplus beaux villages de France (c'est Charles Ceyrac, maire de Collonges de 1965 à 1996 qui a créé l'association en1982, il est le premier classé sur laListe des Plus Beaux Villages de France), c'est le site le plus visité du Limousin.

Architecture civile

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La halle Henri IV[71] est unehalle aux grains et aux vins datant de fin duXVIe ou du débutXVIIe siècle. Elle évoque l'activité commerçante du village à ses heures prospères et abrite toujours lefour banal qui était encore utilisé en 1968 (il n’est aujourd’hui rallumé que le premier dimanche d´août, pour la fête annuelle du pain)[19]. Le passage couvert est inscrit aux monuments historiques[72].

Bâtiments d’habitation

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Maison de la Sirène.
Porte àdouble accolade (caractéristique du stylegothique flamboyant) qui affiche lechronogramme de 1886.
Untimbre postal, d'une valeur de 3,00 francs, représentant la Maison de la Sirène a été émis le[74].
  • Le prieuré, construit auXVIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951 pour sa façade avec balcon surconsoles et ses toitures[75].
  • L’ancienne maison des sœurs, construite auXVIe siècle, est inscrite aux monuments historiques le 4 janvier 1951 (façade avec balcons sur demi-berceaux et toiture[76]).

Rue de la Barrière :

La maison Poignet possède une fenêtre duXVIIe siècle, classée monument historique[82].

La maison Salvant et Vallat est également inscrite aux monuments historiques[83].

Bâtiments officiels

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  • L’ancien tribunal de la Châtellerie (XVIe siècle), est classé monument historique depuis le 13 décembre 1978[84].
  • L’ancienne mairie (parties desXVIe,XVIIe etXVIIIe siècles), est inscrite aux monuments historiques depuis le 4 janvier 1951, pour la façade, la toiture, et la cheminée en pierre de taille[85].

Les châteaux, hôtels et maisons nobles

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Architecture militaire

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L’enceinte fortifiée date duXIVe siècle : la Porte du Prieuré et la Porte Plate (ainsi nommée car non pourvue de tour, elle fermait l’accès à l’ouest de cet enclos prieural) sont respectivement inscrites et classées monuments historiques[94].

Architecture religieuse

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Article détaillé :Église Saint-Pierre de Collonges-la-Rouge.

Galerie

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  • Porte plate avec son escalier qui menait au chemin de ronde.
    Porte plate avec son escalier qui menait auchemin de ronde.
  • Une rue à Collonges-la-Rouge
    Une rue à Collonges-la-Rouge
  • Une rue à Collonges-la-Rouge
    Une rue à Collonges-la-Rouge
  • Tourelles
    Tourelles
  • Place de Collonges-la-Rouge
    Place de Collonges-la-Rouge
  • Vue de l'église sous un porche
    Vue de l'église sous un porche
  • Castel de Vassinhac
    Castel de Vassinhac
  • Castel de Vassinhac
    Castel de Vassinhac
  • Castel de Vassinhac et église
    Castel de Vassinhac et église
  • Vue arrière de l'église
    Vue arrière de l'église
  • Maison Ramade de la Serre
    Maison Ramade de la Serre

Personnalités liées à la commune

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Maison de Maurice Biraud dans la rue Noire[98].
  • L'acteur et animateur de radioMaurice Biraud est enterré à Collonges-la-Rouge après que sa femme Françoise, présidente de la « Société des amis de Collonges », lui eut fait découvrir le village[29].

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Corrèze.
Blason de Collonges-la-RougeBlason
D'azur à la bande d'argent, à l'écu en cœur coticé d'or et de gueules de douze pièces (armes des Vassinhac et deTurenne).
Détails
Blason voté le 4 mars 1978.

Philatélie

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Untimbre postal, d'une valeur de 3 francs, représentant la Maison de la Sirène datant duXVIe siècle à Collonges-la-Rouge a été émis le3 juillet1982[74].

Rayonnement culturel

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Pour récompenser des lauréats en peinture, il existe un Prix de Collonges-la-Rouge auSalon des Artistes français :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[58].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le)

Références

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  1. ab etcDREAL du Limousin,Les sites remarquables du Limousin,t. 3, Les Ardents éditeurs,,p. 251.
  2. habitants.fr, « Corrèze > Collonges-la-Rouge (19500) »(consulté le).
  3. « Village de Collonges-la-Rouge et ses abords », surnouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  4. a etbIsabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert »,Les Plus Beaux Villages de France,no 23,‎,p. 8.
  5. ab etcClaire König, « La faille de géologique de Meyssac », surfutura-sciences.com,.
  6. Les principales formations géologiques autour de Brive. Académie de Limoges, surfutura-sciences.com.
  7. France : introduction à la géologie du sud-ouest, Elf Aquitaine,,p. 235.
  8. Géologie de la France, Éditions du BRGM,,p. 87.
  9. a etbDREAL du Limousin,Les sites remarquables du Limousin,t. 3, Les Ardents éditeurs,,p. 252.
  10. « Faille mésozoïque de Meyssac », surmnhn.fr(consulté le).
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  12. « Géologie à Noailhac »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surnoailhacpatrimoine.fr(consulté le).
  13. abc etdDREAL du Limousin,Les sites remarquables du Limousin,t. 3, Les Ardents éditeurs,,p. 253.
  14. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.p. 200 - 201. ArticleCollanges.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing,Op. cité..
  16. François de Beaurepaire,Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981.p. 95. Article Coulonges.
  17. Op. cité..
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  21. www.ppsmania.fr/pps-voyages/france/collonges-la-rouge.html.
  22. Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert »,Les Plus Beaux Villages de France,no 23,‎,p. 10.
  23. « Les castels de Collonges », survideoguidelimousin.fr(consulté le).
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  25. « La vigne », survideoguidelimousin.fr(consulté le).
  26. Création de l'association
  27. Isabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert »,Les Plus Beaux Villages de France,no 23,‎,p. 11.
  28. J.O., 1969, 9, 8894.
  29. abc etdIsabelle Varin, « Collonges-la-Rouge (Corrèze). Sanguine en pays vert »,Les Plus Beaux Villages de France,no 23,‎,p. 12.
  30. Mathilde Lyotard,op. cit.,p. 50.
  31. Paulette Fender, Bulletin municipal no 8,[1], consulté le 13 mai 2009.
  32. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008.
  33. Bulletin de l’association des maires de Corrèze, no 200, novembre 2008-janvier 2009,[2], consulté le 13 mai 2009.
  34. http://www.ps19.org/?p=408 Socialistes en Corrèze Fédération de la Corrèze du Parti Socialiste.
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  36. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
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  43. « Orthodromie entre Collonges-la-Rouge et Nespouls », surfr.distance.to(consulté le).
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  46. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
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  52. ab etc« Les risques près de chez moi - commune de Collonges-la-Rouge », surGéorisques(consulté le)
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  67. « Pourquoi Collonges est rouge ? », survideoguidelimousin.fr(consulté le).
  68. AuXIXe siècle, la lauze et l’ardoise de Corrèze sont progressivement « remplacées par la tuile plate puis la tuile mécanique, moins coûteuses et plus facile à poser, mais moins conformes à l’esthétique du bourg. Aussi, depuis le classement du site de Collonges en 1942, la couverture en tuiles mécaniques a été proscrite pour favoriser la réintroduction progressive de l’ardoise. Au gré des réfections, certaines toitures associent plusieurs matériaux ». Cf« Les couvertures », survideoguidelimousin.fr(consulté le).
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  72. Arrêté du 20 octobre 1987 La Halle,Noticeno PA00099724, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  73. Arrêté du 21 septembre 1949, Maison de la sirène,Noticeno PA00099730, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
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  79. Maison Julliot,Noticeno PA00099737, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  80. Maison Dey,Noticeno PA00099735, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  81. Arrêté du 5 janvier 1951, maison située place de la Halle,Noticeno PA00099739, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  82. Arrêté du 22 avril 1954, maison Poignet,Noticeno PA00099728, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  83. Arrêté du 4 janvier 1951, maison Salvant et Vallat,Noticeno PA00099729, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  84. Ancien tribunal de la Chatellerie,Noticeno PA00099743, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  85. Ancienne mairie,Noticeno PA00099726, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  86. Noticeno PA00099741, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  87. Arrêté du 25 mars 1932, Manoir de Vassinhac,Noticeno PA00099741, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  88. Ancien hôtel Beaurival,Noticeno PA00099725, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  89. Château de Benge,Noticeno PA00099964, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  90. Château Maussac,Noticeno PA00099720, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  91. Arrêté du 28 mai 1951, Château du Martret,Noticeno PA00099719, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  92. Arrêté du 3 octobre 1929, Manoir dit de Beauvirie,Noticeno PA00099740, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  93. Château de Beauregard,Noticeno PA00099718, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  94. Enceinte fortifiée de la ville,Noticeno PA00099723, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture, consultée le 14 août 2010.
  95. Karine Colle-Madies,Collonges-la-Rouge, le clocher de l'église Saint-Martin -p. 125-130, dansCongrès archéologique de France.163e session. Corrèze. 2005 - Société Française d'Archéologie - Paris - 2007.
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  98. Les maisons de cette rue sont construites en retrait les unes des autres et de nombreuses chicanes sont destinées à faciliter la défense de la ville.
  99. "Liste des récompenses décernées par les Jurys",Société des Artistes français, Salon de 1975, Paris, 1975, tiré à part, p.4.
  100. Société des Artistes français,Liste des récompenses décernées par les jurys, Paris, tiré à part, 1973, p.4.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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