Claude Rameau voit le jour le à Bourbon-Lancy en Saône-et-Loire, fils d’un chaudronnier et d’une lingère.
Dès l’enfance, il manifeste un vif intérêt pour le dessin et, jeune homme, abandonne son poste de fonctionnaire à la mairie pour se consacrer à la peinture[2].
On le retrouve quelque temps plus tard à Paris, où il s’inscrit à l’Académie Julian, une école privée de peinture et de sculpture. Il y fréquente l'atelier des peintresWilliam Bouguereau etGabriel Ferrier[2].
La cour du Dragon à Paris dans les années 1860-1870 (photo deCharles Marville).
De 1911 à 1929, il est le conservateur dumusée de Saint-Nazaire à Bourbon-Lancy, sa ville natale[3].
Dans les années 1920, il s’installe dans une maison de marinier deSaint-Thibault-sur-Loire, un faubourg deSaint-Satur, dans le département du Cher[4]. Il habite avec sa femme, Ursule Goyard, rue Serveau-Quillier[5].
En 1922, il devient sociétaire de laSociété nationale des beaux-arts et participe à son salon annuel. Les catalogues de ces salons indiquent qu'il a alors pour adresse le 50,rue de Rennes à Paris[6].
Entre 1933 et 1936, il a pour élève le peintre paysagiste nivernaisRex Barrat[7].
1913 : « N’est-il pas de toute évidence que Claude Rameau nous apparaît d’année en année, comme un des futurs maîtres du paysage ? Ce jeune artiste, qu’un isolement éloigne trop fréquemment des luttes parisiennes, n’a pas la place à laquelle son grand art a droit. Car sa robustesse française, son sens large du style, lui valent, depuis quelques années, toute la ferveur des initiés. Il y a en lui comme un atavisme éclatant de toute notre école française et ses paysages, par l’ampleur aérienne qu’ils évoquent, se classent déjà parmi les œuvres les plus robustes et les plus originales du temps présent. »[9]
1914 : « Claude Rameau, peintre savant aux notes impressionnantes »[10].
1921 : « Claude Rameau, peintre très sensible, aux accords très fins »[11].