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Claude Chirac

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Pour les articles homonymes, voirChirac.

Claude Chirac
Illustration.
Fonctions
Conseillère départementale de laCorrèze
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 4 jours)
AvecJulien Bounie
Élection27 juin 2021
CirconscriptionCanton de Brive-la-Gaillarde-2
PrédécesseurLilith Pittman
Présidente de laFondation Chirac

(9 ans)
PrédécesseurJacques Chirac
SuccesseurDissolution de la fondation
Biographie
Date de naissance(62 ans)
Lieu de naissanceParis (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR puisUMP
PèreJacques Chirac
MèreBernadette Chirac
FratrieLaurence Chirac
ConjointsPhilippe Habert(1992-1993)
Thierry Rey
Frédéric Salat-Baroux(depuis 2012)
EnfantsMartin Chirac
Diplômée deInstitut d'études politiques de Paris
Université Panthéon-Assas
ProfessionConseillère en communication
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Claude Chirac, née le àParis, est unefemme politiquefrançaise. Elle est la fille cadette deJacques Chirac et deBernadette Chirac. Elle travaille comme conseillère en communication au profit de diverses sociétés. En juin 2021, elle est élueconseillère départementale de laCorrèze[1].

Biographie

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Avant 1989

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Pendant son enfance, Claude Chirac voit peu son père qui est très occupé par ses fonctions politiques[2]. Elle étudie à l’InstitutionSainte-Marie de Neuilly et à l’Institut de La Tour, dans le16e arrondissement de Paris[3].

Après avoir préparé le concours d'entrée àIpésup[4], elle intègre l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po) sans toutefois en obtenir le diplôme[5]. Claude Chirac poursuit alors des études d'économie à l'université Panthéon-Assas. En 1986, alors qu'elle est encore étudiante, elle est photographiée par une star de la photo de mode et pose dans le magazineElle. En 1988, sous la houlette deJean-Michel Goudard, elle entame chez Euro RSCG (futurHavas Worldwide) une carrière de chef de publicité[6].

Conseillère de son père (1989-2007)

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En 1989, elle rejoint son père à sa permanence politique et le conseille alors qu'il est à l'époque maire de Paris.

À partir de mai 1995, elle est conseillère en « communication-opinion » de son père, devenuprésident de la République[7]. Elle est présente dans l'entourage du président lors de nombreuses manifestations, ainsi que dans divers déplacements officiels ou privés au cours desquels elle est fréquemment aperçue en train de téléphoner. Ses détracteurs ainsi que les caricaturistes l'ont souvent décrite comme ayant « le portable greffé à l'oreille ».

Elle semble avoir eu une influence importante sur son père, notamment pour son apparence, ainsi que dans certains choix politiques.Certains[Qui ?] lui ont prêté une part déterminante dans le choix des slogans sur la « fracture sociale », qui jouèrent un rôle non négligeable dans la victoire de Jacques Chirac en mai 1995. À la différence de sa mère Bernadette, néeChodron de Courcel et souvent vue comme la caution conservatrice et traditionnelle de l'électorat de son mari, Claude Chirac semble avoir défendu des positions plus progressistes auprès de son père.[réf. nécessaire]

Retour au privé

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En 2007, Claude Chirac est nommée directrice de la communication PPR (qui deviendraKering en 2013), fondé parFrançois Pinault, un ami proche de Jacques Chirac[8]. Elle fait également partie du comité exécutif du groupe[9]. Elle quitte ce poste en 2010[10].

Engagements associatifs et mémoriels

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En 2012, elle devient présidente de laFondation Chirac. À la suite de la dissolution de la fondation en 2021[11], elle entre au comité de gestion de l'Organisation PanAfricaine de Lutte pour la Santé[12].

En décembre 2021, elle intègre le conseil d'administration de laFondation Claude-Pompidou. Elle succède au professeurAlain Pompidou à la présidence de la fondation le 8 décembre 2022.

En novembre 2024, elle participe à l'inauguration àMarseille de la cité scolaire internationale Jacques Chirac[13], nommée ainsi en raison de l'attachement de son père à la ville[14],[15].

Engagement en politique

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Comme son père, mais contrairement à sa mère, Bernadette Chirac, elle est un soutien deFrançois Hollande pour l'élection présidentielle de 2012. Elle se rend au grand rassemblement du candidat socialiste le 15 avril 2012 devant lechâteau de Vincennes[16].

Elle soutientAlain Juppé pour laprimaire française de la droite et du centre de 2016[17].

Sur les terres familiales, elle s’engage pour la première fois dans une élection à l’occasion desdépartementales de 2021 dans la Corrèze en binôme avec Julien Bounie (LR), dans lecanton de Brive-la-Gaillarde-2, là où sa mère est la suppléante de la conseillère départementale sortante, Lilith Pittman, depuis 2015[18]. Le binôme arrive largement en tête au premier tour avec 58,4 % des suffrages exprimés, mais la forte abstention ne lui permet pas d’être directement élu[note 1]. Au second tour, Claude Chirac et son colistier sont élusconseillers départementaux de la Corrèze avec 70,6 % des voix contre 29,4 % pour le binôme d'union de la gauche. Au soir de son élection, elle annonce sur l'antenne deFrance 3 Limousin qu'elle ne sera pas candidate pour une vice-présidence auconseil départemental[19].

Elle soutientValérie Pécresse pour l'élection présidentielle française de 2022[20].

Vie privée

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Claude Chirac a partagé pendant près de dix ans la vie deVincent Lindon[21].

Elle se marie en 1992 avec le politologuePhilippe Habert, maître de conférences à Sciences Po et directeur des études politiques duFigaro.Nicolas Sarkozy est son témoin de mariage. Le, Philippe Habert est retrouvé mort à son domicile du3e arrondissement de Paris. Les circonstances de sa mort sont attribuées aprèsautopsie à unempoisonnement. Il pourrait s'agir d'unsuicide ou d'un accident par absorption de médicaments[22],[23]. En 2019, sa mère affirme que son fils ne s'est pas suicidé[24].

À la suite d’une petite phrase deBernadette Chirac au sujet deNicolas Sarkozy (« Il a percé notre intimité »)[25], les biographes et journalistes ont prêté à Claude Chirac une liaison avec ce dernier ; afin de démentir des rumeurs, elle indique dès 2004 :« Je n'ai jamais été sa maîtresse[26] ». Sarkozy l'appelait plutôt sa « petite sœur »[27].

Claude Chirac a été un temps la compagne du judoka françaisThierry Rey,champion olympique, dont elle a eu un fils, Martin[note 2], né le. Quelques mois après la naissance de l'enfant, les premières photos du petit garçon font la une deParis Match. On y voit le président poussant le landau de son petit-fils lors d'un séjour estival aufort de Brégançon. En 2017,L'Opinion révèle que Martin Chirac milite pourLa République en marche, le parti d'Emmanuel Macron candidat à l'élection présidentielle de 2017[28].

En 2011, elle se marie avecFrédéric Salat-Baroux, ancien secrétaire général de la présidence de la République[29].

Décorations

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Notes et références

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Notes

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  1. Les résultats du premier tour tiennent compte de l'abstention : il faut obtenir un nombre de suffrages au moins égal au quart du nombre des électeurs inscrits pour être directement élu et pas seulement la majorité absolue des suffrages exprimés (articleL. 193 duCode électoral).
  2. Nommé Martin Chirac à l'état civil, et portant à l'occasion lenom d'usage Rey-Chirac.

Références

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  1. Vanessa Schneider et Solenn de Royer, « Claude Chirac, une vie derrière le père »,Le Monde.fr,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le)
  2. PrismaMédia, « “Jacques Chirac papa plutôt sévère” selon sa fille Claude - Gala », surGala.fr(consulté le)
  3. François Dufay,Catherine Pégard et Sophie Lambroschini,« Le conseiller le plus proche du président», inlepoint.fr, 25 janvier 1997.
  4. « Ipésup truste les premières places »,Challenges,‎(lire en ligne, consulté le).
  5. Alumni SciencesPo, « Association des Sciences-Po - Annuaire », sursciences-po.asso.fr(consulté le).
  6. Anne Fulda, « Claude Chirac, du père à PPR »,Le Figaro, 16 novembre 2007.
  7. Arrêté du 19 mai 1995 portant nomination à la présidence de la République,JORFno 118 du 20 mai 1995,p. 8447, surLégifrance.
  8. F.C., « Claude Chirac rejoint le groupe PPR », dansLe Figaro, 15 novembre 2007.
  9. AFP etReuters, « Claude Chirac prend en charge la communication du groupe de François-Henri Pinault », dansLe Monde,15 novembre 2007.
  10. « Claude Chirac quitte le groupe PPR »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  11. Le 5 août 2021, un décret approuve les délibérations du 30 novembre 2020 par lesquelles le conseil d'administration de la fondation a décidé sa dissolution et la dévolution de son actif net à la fondation de l'Académie nationale de médecine, et abroge le décret du 7 mars 2008 portant reconnaissance comme établissement d'utilité publique.
    Cf.« Décret du 5 août 2021 approuvant la dissolution de la fondation reconnue d'utilité publique dite "Fondation Chirac", abrogeant le décret portant reconnaissance de cette fondation comme établissement d'utilité publique et approuvant le transfert de ses biens », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  12. « Nos équipes », surOPALS(consulté le).
  13. « Retour en images sur l'inauguration de la cité scolaire internationale Jacques Chirac », surlemeridional.com,(consulté le)
  14. « "Mon père était très attaché à Marseille" : Claude Chirac a inauguré la Cité scolaire internationale », surlaprovence.com,(consulté le)
  15. « La cité scolaire Jacques Chirac officiellement inaugurée à Marseille, en présence de la fille de l'ancien président - France Bleu », surici par France Bleu et France 3,(consulté le)
  16. A-Ch. D. (avec AFP), « Hirsch, Amara, Begag… Hollande engrange les soutiens », surLe Journal du dimanche,(consulté le).
  17. « Claude Chirac affiche son soutien à Alain Juppé », 5 novembre 2016.
  18. « Élections départementales : Claude Chirac sera candidate en Corrèze », surRTL.fr,.
  19. CentreFrance, « Politique - Départementales : Claude Chirac largement élue à Brive a "une envie farouche de poursuivre" », surlamontagne.fr,(consulté le).
  20. Alexis Cuvillier et Anthony Audureau, « Présidentielle: Claude Chirac officialise son soutien à Valérie Pécresse », surBFMTV,(consulté le)
  21. Rania Hoballah, « 5 choses que vous ne saviez pas sur Vincent Lindon », surlci.fr,.
  22. Christophe Barbier, Éric Mandonnet et Jean-Marie Pontaut, « Les secrets des Chirac »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  23. F.G., « Veuve à 30 ans »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  24. Stacie Arena, « Jacques Chirac : l’ex-mari de sa fille Claude Chirac ne se serait pas suicidé »,Femme actuelle,‎(lire en ligne, consulté le).
  25. Serge Raffy,La Guerre des Trois, Fayard,(lire en ligne),p. 37.
  26. Propos recueillis par la journaliste Béatrice Gurrey dansLe Rebelle et le Roi,Albin Michel, 2004, 237 p.(ISBN 2-226-15576-7), et cités parFranz-Olivier Giesbert dansLa Tragédie du président : scènes de la vie politique, 1986-2006,Flammarion, Paris, 2006, 414 p.(ISBN 2-08-068948-7),p. 56.
  27. « Sarkozy, cherchez le père… » surlepoint.fr.
  28. « Où l'on apprend que le petit-fils de Jacques Chirac a rejoint Emmanuel Macron »,L'Opinion, 13 mars 2017.
  29. « Paris : Bertrand Delanoë a marié Claude Chirac »,Le Parisien, 11 février 2011.
  30. Décret du 14 avril 2017 portant promotion et nomination.
  31. « Chirac Sig.ra Claude », surquirinale.it.
  32. « Estrangeiros com Ordens Portuguesas », surordens.presidencia.pt,.

Voir aussi

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Dans la fiction

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Bibliographie

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Liens externes

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