Le village s'appelle officiellementCiterne (sans le s, graphie officielle de l'INSEE), mais les Citernois et villages voisins écrivent habituellementCiternes.
Statistiques 1991-2020 et records OISEMONT_SAPC (80) - alt : 121m, lat : 49°57'24"N, lon : 1°46'12"E Records établis sur la période du 01-01-1988 au 03-12-2023
Au, Citerne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (76,3 %), prairies (8,9 %), forêts (8,7 %), zones urbanisées (6 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesCisterna en 797 ;Cysternes en 1231 ;Cisternæ en 1259 ;Cisternes en 1284 ;Chisternes en 1301 ;Chiterne en 1337 ;Citerne en 1646 ;Cisterne en 1648 ;Citernes en 1657 ;Cyterne en 1781 ;Citernes-Yonval en 1851[18].
Dulatincisterna « citerne »[19]. L'absence d'article dans ce toponyme semble indiquer un mode de stockage de l'eau très ancien[20], qui a désigné une particularité d'une maison qui est en forme de citerne.
Le nom des rues du village a été analysé par la section patrimoine du CIS de la communauté de communes de la Région d'Hallencourt. Si on exclut les noms des villages voisins, on peut noter :
la rue Brûlée : de la rue d'Airaines vers la plaine, ce nom proviendrait du fait qu'un habitant de Citerne anti-bonapartiste aurait mis le feu à une dizaine de maisons dans cette rue ;
le chemin desChasse-marées est le sentier des marins rappelant le souvenir de l'abbaye deSaint-Valery qui possédait dans la région d'importants biens[21].
La présence humaine sur le territoire de la commune de Citerne est attestée à l'époque romaine par la présence de traces d'une grande villa gallo-romaine[22],[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2022, la commune comptait 245 habitants[Note 3], en évolution de +0,41 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
L'AS Citerne était le club de football du village. Il évoluait au niveau District et jouait au stade municipal. Désormais, les féminines duSC Templiers Oisemont jouent au stade du village.
Ruines dumoulin à vent d'Yonville, situé dans la cour d'une ferme à la sortie de Citerne sur la route d'Oisemont. Construit en1860, il a cessé son activité en1950[34].
Chapelle d'Yonville. Située près du château de la famille Des Forts, elle était jadis l'église de Citerne. Sur les bases d'une construction duXVIe siècle, elle fut édifiée en galandage en1838, dans sa version actuelle. Le cimetière qui l'entoure daterait duXVe siècle[32],[36].
L'église Saint-Pierre, côté sud.
L'espace devant le porche de l'église est particulièrement resserré.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« À Citernes, dans la Somme, Luc Chatenay poursuit sa mission : Luc Chatenay, au conseil de Citernes depuis 1983, maire depuis 2008, a été réélu maire par son équipe »,Paris-Normandie,(lire en ligne, consulté le)« C'est un nouveau mandat qui commence pour Luc Chatenay, habitué du conseil. Élu municipal depuis 1983, il a, après trois mandats, pris une place d'adjoint en 2001, avant de succéder à Micheline Petit en 2008 ».