Maquette deJérusalem auIer siècle avec notamment le palais de la reineHélène d'Adiabène, sur les lieux où aurait existé la Cité de David sept siècles auparavant.
La cité deJébus, fondée 2 000 ans auparavant par lesJébuséens, fut prise selon laBible par leroi David vers l'an-1004 av J.C.. Devenue laCité de David, celle-ci était située au sud dumont du Temple, sur ce qui était alors appelé lemont Sion, probablement la colline de l'Ophel, et était entourée decollines tout autour d'elle (d'après lelivre des Psaumes). L'emplacement de lasource de Gihon est également localisée en ce lieu. C'est près de cet endroit que l'on retrouve la structure qu'Eilat Mazar identifie comme lepalais de David. Cependant cette identification est contestée.
Son oncleAmihai Mazar, entre autres, professeur d'archéologie à l'Université hébraïque, penche plutôt pour une forteresse Jébusite antérieure à l'époque de David[1]
Pendant l'année 1882 lesjuifs du Yémen ont fait leurAliyah, comme le dit le "Chir Hachirim" " Ealee Batamar"= תרמב= 1882. Ils souhaitaient s'installer à Jérusalem.
Parmi les juifs qui ont réussi à atteindre Jérusalem très peu avaient les moyens économiques pour louer ou acheter un appartement dans la vieille ville, et ils se sont installés dans les grottes qui dataient de l'époque duPremier Temple.
Les premiers à venir en aide aux Yéménites étaient des membressitué[Quoi ?] dans le quartier de l'American Colony (aujourd'huiCheikh Jarrah), leur apportant de la nourriture, des vêtements et même de l'argent. Apprenant cela,Israel Dov Frumkin qui était le rédacteur du journalHaravatselete créa une organisation qui avait pour but de construire des logements pour des pauvres de la communauté ; ces maisons étaient construites près dumont des Oliviers en face dumont du Temple sur une surface acquise de 10 000dounams (1 000hectares), et fut appelé le village des Yéménites "כפר התימנים בשילוח".
Le village a grandi, les familles se sont établies financièrement, ont acheté des terrains à proximité des premiers logements et construit 45 nouvelles maisons, une synagogue "Ohel Itshak, l'infirmerie Hadassa ainsi qu'une garderie et une épicerie. La communauté vivait en bons termes avec ses voisins arabes du village deSilwan.
Entre 1920 et 1929 et 1936 despogroms eurent lieu dans tout le pays. Les plus meurtriers furent ceux deHébron (cf.massacre de 1929) et deJérusalem. Pourtant, en 1929, àSilwan, pas un seul juif ne fut molesté. Sous la direction de la famille palestinienne Ghozlan les habitants du village protégèrent leurs voisins. Afin de montrer leur reconnaissance ils rédigèrent une lettre signée par les dirigeants de la communauté : « Nous [...] devons déclarer publiquement que nous exprimons notre gratitude au cher et honnête homme, l'honorable haj Mohammed Ghozlan, un de nos respectables frères arabes, résidents du village de Shiloah-Silwan, et ses généreux amis, qui ont fait preuve d'une compassion exceptionnelle et d'une bienveillance envers leurs voisins, les résidents juifs du village de Shiloah, pendant les jours d'émeutes en 1929, quand ils n'ont pas permis aux bandes d'émeutiers de nous faire du mal... »[2]
En 1938 les britanniques n'étant plus en mesure d'assurer la sécurité des habitants juifs deSilwan, les évacuent avec la promesse formelle que dès que les événements seront passés les juifs pourront revenir dans leurs maisons.
Il a fallu attendre le pour voir se réinstaller des familles juives àSilwan, une entreprise qui s'accélère depuis que l'entreprise privée Elad exproprie des habitants afin de faire des fouilles archéologiques (comme c'est le cas pour le quartier el Bustan, où 80 maisons sont menacées de démolition[3]).
Le village arabe deSilwan fut inclus dans les limites de la municipalité israélienne de Jérusalem après la conquête en1967 de la vieille ville de Jérusalem. Ce village, connu auparavant sous le nom deal-Muqaddasi, possède des signes d'installation humaine datant de1500 avant l'ère chrétienne.
En 2011, l'archéologue Israël Finkelstein publie avec deux collègues un article visant à établir que la Cité de David ne peut pas être le site originel de la ville de Jérusalem, car il n'y a pas d'évidence de son occupation pour les périodes où de nombreux textes documentent la présence d'une population importante[4]. Par analogie avec d'autres sites archéologiques de la région, les auteurs formulent l'hypothèse que le site originel de la ville était situé sous leMont du Temple, en reconnaissant qu'aucune preuve ne peut en être donnée, vu l'impossibilité de fouiller le site.