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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Dans le cadre théorique de l'octoéchos, lecinquième mode duchant grégorien est caractérisé par une finale enfa (modeTritus), qui ne sert que de point d'appui à lamélodie, et uneteneurpsalmodique à laquinte sur ledo (modeauthente).
Le cinquième mode est traditionnellement qualifié deLaetus, c’est-à-dire joyeux.
Ce cinquième mode est à l'origine dumode majeur moderne.
Sa formule modale est donc de type CBC (voirModalité grégorienne).
L'introïtDeus in loco sancto suo est très représentatif de cette structure modale. Les articulations autour des teneursdo etla sont nettes, lasous-dominante qu'est Si tend à être évitée, et lasous-tonique n'est jamais mentionnée.
D'autres exemples caractéristiques de ce mode sont par exemple l'introïtLaetare (IV° D.Q.) ou l'offertoireReges Tharsis (Epiphanie).
Dans ce mode, les passages sur la finalefa sont parfois absentes, et la structure modale se réduit à deux teneurs,la etdo. Ces pièces à modalité réduite peuvent de plus perdre leursi bémol, comme dans l'offertoireExpectans expectavit (xv° D.P.P.).N'étant la finale qui tombe d'une quinte par rapport à la teneur, de telles pièces pourraient être rattachées audeuxième mode, dont elles ont la structure.
Le cinquième mode est homogène dans ses formules modales, souvent simple et sans prétentions, et ne présente guère de cas atypique.
On peut citer comme petite curiosité de ce mode l'offertoireSanctificavit Moyses (xvii° D.P.P.), dont lesstrophicus sur lesol du motillud sont assez étranges (les strophicus sont d'habitude au-dessus d'un demi-ton).