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Chimie minérale

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Chimie inorganique
Pastilles d'hydroxyde de sodium.
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Lachimie minérale, aussi appeléechimie inorganique (par traduction littérale de l'anglais), est la branche la plus ancienne de lachimie[1]. Elle comporte l'étude des diverscorps simples existant dans la nature ou obtenus artificiellement et celle descomposés qu'ils engendrent en réagissant les uns sur les autres, à l'exception des combinaisons avec lecarbone qui sont étudiées à part et font l'objet de lachimie organique[2]. Cependant quelques composés simples du carbone (certainsoxydes de carbone[3], lescarbonates,bicarbonates etcyanuresioniques, lescarbures, excepté leshydrocarbures)[4] sont classés parmi les composés inorganiques. Une étude particulière est celle des propriétés et de lasynthèse descomposés inorganiques artificiels[5], laquelle inclut lescomposés organométalliques[6],[7]. Ce domaine couvre tous les composés chimiques à l'exception desmyriades decomposés organiques qui sont basés sur unsquelette carboné et comportent habituellement des liaisons C-H. À l'origine basée sur des arguments historiques, cette distinction est de nos jours loin d'être absolue, et de nombreux recouvrements existent en particulier dans le domaine de lachimie organométallique. La chimie inorganique est un domaine derecherche actif actuellement et possède des applications dans la plupart des aspects de l'industrie chimique, en particulier encatalyse,science des matériaux,pigments,surfactants,chimie médicinale,carburants, chimie de l'environnement et agriculture[8].

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la chimie.

Bien avant que l'alchimie ne devienne un sujet d'étude, de nombreuses réactions chimiques employant des composés inorganiques étaient utilisées et leurs produits utilisés dans la vie de tous les jours. L'âge du bronze et l'âge du fer correspondent à des périodes de laProtohistoire au cours desquelles la métallurgie dubronze (nom générique desalliages decuivre et d’étain) et dufer influença durablement et en profondeur certaines sociétés. Durant l'âge de fer on voit aussi apparaître des verres colorés, composés deSiO2 (principal composé dusable) et d'oxydes métalliques[9].

Les composés inorganiques sont très variés :
A : leborane B2H6 estdéficient en électrons ;
B : lechlorure de césium a unestructure cristallinearchétypique ;
C : lesferrocènes sont des complexesorganométalliques ;
D : lesilicone a de nombreuses utilisations dont lesimplants mammaires ;
E : lecatalyseur de Grubbs a valu leprix Nobel de chimie à son découvreur ;
F : leszéolithes ont des structures poreuses et servent detamis moléculaires ;
G : l'acétate de cuivre (II) a surpris les théoriciens avec sondiamagnétisme.

Les expériences detransmutation permettent aux alchimistes de développer des nouvelles techniques de purification de composés chimiques, comme ladistillation, lasublimation ou lacristallisation. De nombreux composés inorganiques sont ainsi isolés, comme levitriol (acide sulfurique), l'eau-forte (acide nitrique), l'esprit de sel (acide chlorhydrique), levitriol de lune (sulfate d'argent), lescristaux de Vénus (nitrate de cuivre) ou l'eau régale (mélange d'acide nitrique et d'acide chlorhydrique capable de dissoudre l'or).

En1675, dans sonCours de chimie,Nicolas Lémery introduisit la distinction entre la « chimie minérale », qui ne faisait intervenir à l'époque que des composés inertes, et lachimie organique, dont les substances sont issues des animaux et des végétaux[10]. Cette distinction, soutenue par la théorie de laforce vitale, persista jusqu'au milieu duXIXe siècle. En1828, l'expérience réalisée par le chimiste AllemandFriedrich Wöhler mit fin à cette démarcation en transformant ducyanate d'ammonium, supposé minéral, en une substance organique, l'urée[11].

Principes

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Structure atomique

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Article détaillé :Atome.
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Symétrie moléculaire

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Article détaillé :Symétrie moléculaire.
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Liaisons moléculaires

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Composés ioniques

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Article détaillé :Liaison ionique.
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Liaison covalente

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Article détaillé :Liaison covalente.
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Acides et bases

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Article détaillé :Réaction acido-basique.
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Oxydation et réduction

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Article détaillé :Réaction d'oxydoréduction.
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Caractérisation des composés inorganiques

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Les techniques de caractérisation physico-chimiques des composés inorganiques permettent de déterminer la composition, la structure et les propriétés d'une molécule ou d'un matériau. Plusieurs de ces techniques utilisent l'interaction entre lesradiations électromagnétiques et la matière, et ceci sur pratiquement toute la gamme spectrale[12].

Chimie descriptive des éléments

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 12               3456789101112131415161718
1  H   He
2  Li Be  B C N O F Ne
3  Na Mg  Al Si P S Cl Ar
4  K Ca  Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5  Rb Sr  Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6  Cs Ba  La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7  Fr Ra  Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
8  119 120*  
 * 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 


Éléments du groupe principal

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Hydrogène

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L'hydrogène est l'élément le plus abondant dans l'univers et le troisième dans lacroûte terrestre[13]. La forme stable de l'hydrogène est ledihydrogène,H2, qui n'est présent que sous forme de traces dans latroposphère (0,5 ppm)[14]. Le dihydrogène peut être produit naturellement comme produit defermentation ou comme sous-produit de labiosynthèse de l'ammoniac[14]. Laconfiguration électronique de l'hydrogène, 1s1, est similaire auxconfigurations électroniques de valence desmétaux alcalins (ns1)[15]. L'élément existe principalement sous trois formes isotopiques : l'hydrogène léger ouprotium (1H), ledeutérium (2H ou D) et letritium (3H ou T)[16].

Les propriétés de l'hydrogène sont très diverses, et il peut être unebase forte de Lewis, avec l'ionhydrure H, ou unacide fort de Lewis, avec le proton H+. Ses propriétés chimiques sont riches et variées, et il peut former descomposés chimiques avec pratiquement tous les autreséléments. On peut regrouper les composés de l'hydrogène en trois classes principales[17] : leshydrures covalents (formés avec deséléments du bloc p, commeCH4,NH3 ouH2O) ; leshydrures ioniques (formés avec les éléments les plusélectropositifs, commeLiH ouCaH2) ; leshydrures interstitiels des métaux de transition (formés avec les de nombreuxéléments du bloc d etf). On peut aussi ajouter une dernière classe pour les hydrures dans lescomplexes métalliques et les complexes du dihydrogène, qui jouent des rôles importants dans la catalyse et l'activation du dihydrogène[18].

Métaux alcalins

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Article détaillé :Métal alcalin.

Les métaux alcalins sont leséléments chimiques de la première colonne dutableau périodique des éléments[19], sauf un. Lelithium (Li), lesodium (Na), lepotassium (K), lerubidium (Rb), lecésium (Cs) et lefrancium (Fr) font ainsi partie de cette famille, mais pas l'hydrogène[20]. Aucun des éléments du groupe n'existe à l'état d'élément pur dans la nature, on ne les retrouve que sous la forme decomposés[21].

De tous lesgroupes du tableau périodique, les alcalins montrent de façon claire l'effet de l'augmentation de la taille et de la masse sur les propriétés chimiques et physiques[19]. Ainsi, la réactivité des métaux alcalins augmente avec lenuméro atomique (Z). Ceci est principalement relié au fait qu'ils peuvent facilement perdre leur unique électron situé sur lacouche de valence et former ainsi descations chargés +1, laconfiguration électronique du cation rejoignant celle desgaz rares[22]. L'énergie d'ionisation diminue lorsque l'on descend dans le groupe, et il est donc de plus en plus facile d'éliminer l'électron de valence quand Z augmente, cet électron pouvant participer à des réactions chimiques.

Les métaux alcalins ont tendance à former presque exclusivement desliaisons ioniques avec des élémentsnon métalliques ethalogènes. On les retrouve donc principalement sous forme desels ou d'oxydes[23].

Les métaux
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Laréduction chimique des cations alcalins pour obtenir la formemétallique est difficile, et la méthode de préparation la plus communément employée pour leur préparation est l'électrolyse dessels fondus du composé chloré[24],[25]. Les métaux alcalins sont très réducteurs, et la réactivité augmente lorsque le numéro atomique augmente[26]; ledioxygène, ledichlore et ledihydrogène peuvent ainsi être réduits facilement. La forme métallique des alcalins doit être conservée dans l'huile afin d'éviter toute réaction avec ledioxygène. Ils réagissent aussi violemment avec l'eau pour former dudihydrogène et deshydroxydes alcalins[24]. Lelithium est le moins réactif en présence d'eau, alors que lesodium réagit violemment, lepotassium s'enflamme et lerubidium et lecésium explosent[26].

2 M (s) + 2H2O (l) → 2MOH (aq) +H2 (g) (où M représente un métal alcalin)

Les métaux alcalins sont solubles dans l'ammoniac liquide et donnent une intense coloration bleue à la solution[27]. Ces solutions sontconductrices, et la couleur et ces propriétés conductrices sont expliquées par lasolvatation de l'électron de valence du métal. Dans de l'ammoniac pur, le temps de vie de l'électron solvaté peut être assez long (de l'ordre de 1 % de décomposition par jour)[27]. Ces solutions sont communément utilisées pour préparer divers composés organiques et inorganiques[28].

Les halogènes
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Les métaux alcalins font partie des éléments les plusélectropositifs du tableau périodique, et tendent à former desliaisons ioniques avec les éléments les plusélectronégatifs, les halogènes, pour former dessels. Lorsque l'on descend dans le groupe, l'enthalpie de formation devient moins négative pour lesfluorures, mais plus négative pour leschlorures,bromures etiodures[29].

Les halogénures de métaux alcalins sont des solides incolores à hautpoint de fusion qui peuvent être facilement préparés à partir de l'hydroxyde (MOH) ou ducarbonate (M2CO3) correspondant, en présence d'unacide halogénohydrique (HX), et suivi d'unerecristallisation[30]. Hormis pour leLiF, tous les halogénures de métaux alcalins sont solubles dans l'eau[31]. De très grandes quantités deNaCl et deKCl sont disponibles naturellement sur Terre, et peuvent être purifiées parcristallisation.

Les oxydes et hydroxydes
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Les métaux alcalins réagissent violemment avec ledioxygène pour former selon les conditions expérimentales desoxydes (M2O), desperoxydes (M2O2) ou dessuperoxydes (MO2)[32],[33]. Ces différentes variétés d'oxydes réagissent avec l'eau pour donner le cation M+ et l'ionhydroxyde par uneréaction acido-basique de Lewis. Les dérivésozonures (MO3) peuvent être préparés à partir de l'hydroxyde MOH et de l'ozone O3 à basse température, et les dérivéssesquioxydes (M2O3) pardécomposition thermique du superoxyde MO2 correspondant[34]. Leperoxyde de sodium est communément employé dans l'industrie commeagent de blanchiment et comme oxydant puissant[33].

Leshydroxydes alcalins sont incolores et transparents. Ils réagissent avec l'eau pour former l'anionhydroxyde et avec ledioxyde de carbone CO2 pour former l'anioncarbonate CO2−
3
. Leprocédé chlore-alcali permet de produire industriellement l'hydroxyde de sodium NaOH utilisé comme réactif par l'industrie chimique et dans la préparation d'autre composés inorganiques[35].

Les complexes de coordination
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La stabilité descomplexes de coordination diminue selon la séquenceLi >Na >K >Rb >Cs[36]. Lelithium et lesodium sont desacides de Lewis durs et forment desinteractions coulombiennes avec desbases de Lewis dures, comme des ligands oxygénés ou azotés[37]. Les métaux alcalins forment principalement des complexes stables avec desligandspolydentes macrocycliques, comme deséthers couronnes ou descryptands[38].

Les composés organométalliques
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Lescomposés organométalliques de métaux alcalins réagissent rapidement avec l'eau et sontpyrophoriques[39]. Le groupe desorganolithiens est le plus important de tous les composés organométalliques du groupe 1, et les organolithiens sont utilisés en synthèse organique commenucléophiles[40]. Les alkyllithiums sont aussi utilisés dans l'industrie pour lapolymérisation desalcènes pour fabriquer lecaoutchouc synthétique[39]. Un grand nombre de composés organoalcalins peuvent être préparés en combinant des métaux alcalins avec diversnon-métaux[41]. Ces composés sont desbases fortes, et ont d'importantes applications en chimie de synthèse, notamment pour la préparation decomposés organométalliques[41],[42].

Métaux alcalino-terreux

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Article détaillé :Métal alcalino-terreux.

Les métaux alcalino-terreux sont leséléments chimiques de la deuxième colonne dutableau périodique des éléments[43]. Lebéryllium (Be), lemagnésium (Mg), lecalcium (Ca), lestrontium (Sr), lebaryum (Ba) et leradium (Ra) font donc partie de cette famille. Tous ces éléments sont de couleur argentée sous leur formemétallique. Lemodèle ionique s'applique généralement pour décrire les liaisons dans lescomposés chimiques des alcalino-terreux[44]. Par certains aspects, le béryllium s'apparente à unmétalloïde avec un certain degré decovalence dans ses liaisons avec d'autres éléments[43]. Du fait de la facilité avec laquelle les atomes de ces éléments perdent leurs deux électrons de valence, le degré d'oxydation des alcalino-terreux dans les composés chimiques est +2[45]. Ce sont desréducteurs puissants, mais néanmoins plus faibles que les alcalins.

Groupe 13

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Article détaillé :Groupe 13 du tableau périodique.

Les éléments du groupe 13 sont leséléments chimiques de la treizième colonne dutableau périodique des éléments[46]. Lebore (B), l'aluminium (Al), legallium (Ga), l'indium (In) et lethallium (Tl) font donc partie de cette famille et ces éléments ont diverses propriétés chimiques et physiques.

On peut considérer que lebore est à part dans cette famille[47] car il peut former des composés de typecluster ou des composés polymériques impliquant des atomes d'hydrogène, des métaux et du carbone[48]. Le caractèremétallique des éléments augmente lorsque l'on descend dans la colonne du fait de l'augmentation durayon ionique et de la diminution de l'énergie d'ionisation[46]. Il en résulte que le caractèrecovalent des liaisons des composés du groupe 13 diminue du bore au thallium, et que donc le caractèreionique des liaisons augmente. Tous ces éléments peuvent former deshydrures, desoxydes et deshalogénures à l'état d'oxydation +3[49]. L'état +1 devient stable en descendant dans la colonne, plus particulièrement avec le thallium.

Groupe 14

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Article détaillé :Groupe 14 du tableau périodique.
Cristal dequartz (SiO2).

Lecarbone (C), lesilicium (Si), legermanium (Ge), l'étain (Sn) et leplomb (Pb) sont des éléments de la14e colonne dutableau périodique[50]. Les propriétés physico-chimiques de ces éléments varient fortement, le carbone étant considéré comme unnon-métal, de même que le silicium, le germanium étant unmétalloïde et l'étain et le plomb se rangeant dans lafamille desmétaux[51]. Cette discontinuité dans la colonne peut être comprise en regardant l'augmentation durayon atomique et la diminution de l'énergie d'ionisation lorsque l'on passe du carbone au plomb.

La chimie du carbone est principalement développée dans lachimie organique. Tous les éléments du groupe 14 peuvent former descomposés binaires simples avec l'hydrogène, l'oxygène, leshalogènes et l'azote. Le carbone et le silicium peuvent aussi former des composés de typecarbure etsiliciure avec des métaux[52]. Concernant l'étain et le plomb, on peut noter que les composésorganostanniques à base d'étain et les composés organoplombs sont employés commefongicides etpesticides[53].

Groupe 15

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Article détaillé :Pnictogène.

Les éléments du groupe 15, oupnictogènes, sont leséléments chimiques de la quinzième colonne dutableau périodique des éléments[54]. L'azote (N), lephosphore (P), l'arsenic (As), l'antimoine (Sb) et lebismuth (Bi) font donc partie de cette famille. Les propriétés chimiques des éléments du groupe 15 varient fortement, et notamment entre l'azote et ses congénères car celui-ci possède généralement unecoordinence plus faible et est le seul à exister sous forme de molécule diatomique gazeuse dans lesconditions normales de température et de pression[54]. Les propriétés de ces éléments sont donc plus difficiles à rationaliser en termes derayons atomiques et deconfigurations électroniques. Bien que trouvé communément avec le phosphore, l'arsenic et l'antimoine, l'état d'oxydation +5 ne peut être atteint pour l'azote qu'avec l'oxygène et le fluor. Pour le bismuth c'est l'état d'oxydation +3 qui est le plus stable.

Les éléments du groupe 15 forment des composés binaires avec de nombreux éléments. Les composés azotés sont abondants, et on peut retrouver dans cette famille lesnitrures N3−, leshydrures d'azote (comme leNH3, leN2H4 ou leNH2OH), lesoxydes d'azote (comme leN2O ou leNO) ou lesoxoacides (comme leONOOH ou leHNO2)[55]. Pratiquement tous les composés azotés peuvent aussi servir deligands[56].

Chalcogènes

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Article détaillé :Chalcogène.
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Halogènes

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Article détaillé :Halogène.
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Gaz nobles

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Cristaux deTétrafluorure de xénon XeF4.
Article détaillé :Chimie des gaz nobles.

Lesgaz nobles sont leséléments chimiques de la dix-huitième colonne dutableau périodique des éléments[57]. L'hélium (He), lenéon (Ne), l'argon (Ar), lekrypton (Kr), lexénon (Xe) et leradon (Rn) font donc partie de cette famille, et existent à l'état naturel sous forme degaz monoatomiques. Ils forment unefamille d'élémentsa priori très peu réactifs car, ayant unecouche de valence complète, ils n’ont aucunélectron de valence pour former uneliaison chimique. Il en découle que ces éléments ont uneénergie d'ionisation élevée et uneaffinité électronique pratiquement nulle[58].

Du fait de cette faible réactivité, peu de composés inorganiques ont pu être caractérisés jusqu'à présent. Depuis les années 1960, il a été démontré que lexénon forme descomplexes de coordination stables avec lefluor et l'oxygène[59], le premier complexe isolé étant l'hexafluoroplatinate de xénon Xe+(PtF6) en1962[60]. La grande majorité des composés de gaz nobles synthétisés l'ont été à partir du xénon.

Métaux de transition

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Article détaillé :Métal de transition.

Première série

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Deuxième et troisième séries

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Lanthanides

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Article détaillé :Lanthanide.
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Actinides

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Article détaillé :Actinide.

Lafamille desactinides est composée de 15éléments chimiques, comprenant l'actinium (Ac), lethorium (Th), leprotactinium (Pa), l'uranium (U), leneptunium (Np), leplutonium (Pu), l'américium (Am), lecurium (Cm), leberkélium (Bk), lecalifornium (Cf), l'einsteinium (Es), lefermium (Fm), lemendélévium (Md), lenobélium (No) et lelawrencium[61]. La famille tire son nom de l'actinium, le premier élément de lafamille. Laradioactivité associée avec les actinides n'a pas pu permettre des études très poussées sur cette famille, et les éléments de la fin de la famille ne sont disponibles qu'en très faibles quantités[62]. Cependant, les éléments du début de la famille, et plus particulièrement l'uranium et leplutonium, sont d'une grande importance du fait de leur utilisation dans lescentrales nucléaires.

Les propriétés chimiques des actinides ne montrent pas la même uniformité que l'on peut trouver chez leslanthanides tout au long de lafamille. De même que leslanthanides, les actinides possèdent de grands rayonsatomiques etioniques, ce qui permet à ces éléments d'offrir unecoordinence élevée[63]. Les actinides sont très réactifs vis-à-vis deshalogènes et deschalcogènes. Lesnucléides communs duthorium et de l'uranium ne présentent que de faibles niveaux de radioactivité, ainsi leurs propriétés chimiques ont pu être bien étudiées[64]. Le cationuranyle forme notamment descomplexes avec de nombreuxligands donneurs.

Catalyse

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Article détaillé :Catalyse.

Un catalyseur est une substance qui augmente lavitesse d'une réaction sans être lui-même consommé[65]. Les catalyseur sont largement utilisés dans la nature, dans l'industrie et dans les laboratoires. La production industrielle d'acide sulfurique ou d'ammoniac passent toutes deux par exemple par des processus catalytiques. Les catalyseurs jouent aussi un rôle dans la dépollution, comme dans le cas despots catalytiques des véhicules, ou dans l'amélioration des processus industriels. On peut noter que dans l'industrie, les catalyseurs utilisés sont pratiquement tous de nature inorganique.

Deux types de catalyse peuvent être envisagés :homogène ouhétérogène. Dans le cas de la catalyse homogène, le catalyseur et lesréactifs ne forment qu'une seulephase, alors que dans le cas de la catalyse hétérogène, le catalyseur se trouve dans une autre phase que les réactifs et les produits de la réaction catalysée. Les deux formes ont leurs avantages et leurs inconvénients : pour la catalyse hétérogène le catalyseur peut être facilement séparé des réactifs et des produits, mais les réactions ont tendance à nécessiter des hautes températures et pressions et ont une faible sélectivité; inversement, pour la catalyse homogène les réactions peuvent être conduites à plus basses températures et pressions et sont plus sélectives, mais la séparation du catalyseur et des réactifs et des produits en fin de réaction est un inconvénient majeur[66]. Plusieurs réactions peuvent être catalysées en phase homogène, comme lamétathèse des alcènes, l'hydrogénation des alcynes, l'hydroformylation ou lacarbonylation du méthanol. Les réactions pouvant être catalysées en phase hétérogène sont par exemple l'hydrogénation, lasynthèse de l'ammoniac ou laconversion du monoxyde de carbone et de l'hydrogène en hydrocarbures.

Chimie du solide et des matériaux

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Articles détaillés :Chimie du solide etScience des matériaux.
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Nanomatériaux, nanoscience et nanotechnologie

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Articles détaillés :Nanotechnologie etNanomatériau.

Unnanomatériau est un matériau dont la dimension est de l'ordre de 1 à100 nm, ou de façon plus exclusive un matériau de cette dimension qui montre des propriétés absentes à la fois à l'échelle moléculaire et à l'état massif[67]. Les nanomatériaux sont utilisés depuis plusieurs siècles, comme la fabrication d'or colloïdal pour produire un colorant rouge utilisé notamment pour teinter le verre[68]. L'étude des nanomatériaux a particulièrement bénéficié du développement de lamicroscopie à sonde locale dans lesannées 1980 qui permet d'observer la matière à l'échelle de l'atome. La chimie inorganique est omniprésente dans les nanotechnologies, que ce soit par exemple dans lesnanoparticules métalliques ou lesquantum dots. Différents précédés de synthèse peuvent être employés, comme les approchestop-down etbottom-up, ou les dépôtschimique ouphysique en phase vapeur.

Chimie inorganique industrielle

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Article détaillé :Chimie industrielle.

La chimie inorganique industrielle est une branche importante de l'industrie chimique et regroupe de nombreuses applications diverses et variées, comme lesengrais minéraux, lesmatériaux de construction ou lesverres et l'émail[69]. De plus, de nombreux produits de base de l'industrie chimique organique, comme lesacides minéraux, lesalcalins, lesagents d'oxydation et lescomposés halogénés sont préparés dans par cette branche industrielle. Les développements récents descircuits intégrés ou desfibres optiques sont de même dus à l'industrie chimique inorganique.

Chimie inorganique des systèmes biologiques

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Articles détaillés :Chimie bioinorganique etProtéine à cuivre.

La chimie bioinorganique s'intéresse à l'étude des espèces métalliques dans les systèmes biologiques. Les organismes vivants exploitent les propriétés chimiques et biologiques liées aux interactions entre les ions métalliques et lesligands biologiques de façons très variées, notamment concernant lacatalyse enzymatique, lasignalisation cellulaire ou larégulation de l'expression des gènes.

Transport

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Structure aux rayons X de lamyoglobine[70].

La fixation, le transport et l'utilisation de la molécule dedioxygène O2 chez les organismes vivants sont assurés par desmétalloprotéines possédant descofacteurs inorganiques. Chez la plupart des animaux et plantes l'hémoglobine capte le dioxygène dans les poumons (ou dans les branchies) et le transporte vers les tissus où son stockage est assuré par lamyoglobine[71],[72]. Ces deux protéines sont appeléeshémoprotéines car elles contiennent un cofacteur de typehème, qui permet la fixation du dioxygène. Lesmollusques et lesarthropodes utilisent quant à eux uneprotéine à cuivre, l'hémocyanine, incolore en l'absence de O2 mais de couleur bleue intense en présence de O2[73]. Plus rare, l'hémérythrine est uncofacteur dinucléaire de fer non hémique que l'on retrouve chez certains vers marins[73].

Le flux d'ions K+ et Na+ à travers les membranes est assuré par descanaux ioniques[74],[75]. Ces canaux sont desprotéines membranaires et sont responsables de la conduction électrique dans lesystème nerveux et fonctionnent de manière passive. Lapompe sodium-potassium est uneprotéine transmembranaire qui utilise la dégradation de l'adénosine triphosphate (ATP) enadénosine diphosphate (ADP) pour contrôler la concentration en ion K+ et Na+ à l'intérieur et à l'extérieur de la cellule. Cette protéine joue rôle essentiel dans le maintien dupotentiel électrochimique de membrane.

L'assimilation du fer par les organismes est difficile du fait de l'insolubilité du Fe(III), qui est l'état d'oxydation stable trouvé dans la plupart des minéraux[76]. L'évolution a développé des systèmes chimiques complexes pour la capture et la régulation du fer dans l'organisme. La capture implique des ligands appeléssidérophores. Le fer est ensuite transporté par lestransferrines et stocké dans lesferritines, deux protéines non hémiques.

Transfert électronique

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Trois types demétalloprotéines peuvent être identifiés pour les transferts électroniques dans les systèmes biologiques[77]. Lescytochromes sont deshémoprotéines impliquées dans le transfert des électrons dans lachaîne respiratoiremitochondriale et sont constitués d'uneporphyrine complexée avec des cations métalliques de fer ou de cuivre[78]. Lesprotéines fer-soufre possèdent desclusters fer-soufre dans leur structure et participent aussi à des réactions d'oxydo-réduction de la chaîne respiratoire. Le troisième type de protéine est la famille des protéines bleues à cuivre, dont fait partie laplastocyanine qui intervient lors de laphotosynthèse. Il faut aussi noter que les transferts d'électrons dans les protéines sont couplés à des processus chimiques comme des transferts d'ions, et notamment des transferts deprotons.

Processus catalytiques

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Articles détaillés :Catalyse enzymatique etProtéine à cuivre.

Les enzymes assurent la catalyse dans les systèmes biologiques en contrôlant non seulement la vitesse de la réaction, mais aussi en favorisant certaines géométries au niveau de leur état de transition grâce à lastructure tertiaire de la chaîne polypeptidique[79]. Lacatalyse enzymatique est indispensable aux organismes vivants pour l'accélération spécifique des réactions nécessaires à leur métabolisme et à la biosynthèse des biomolécules qui les composent. La protéine compose la structure de base des enzymes (apoenzyme), à laquelle il faut ajouter ungroupement prosthétique qui peut être un ion métallique complexé ou non.

Structure aux rayons X de la [FeFe]-hydrogénase.

Lacatalyse acido-basique par les enzymes permet de produire localement des ionshydroxydes HO ouhydronium H3O+ dans des conditions depH qui ne sont que rarement atteintes par les systèmes biologiques[80]. Les organismes vivants utilisent de façon majoritaire lezinc pour ce type de catalyse, car c'est un métal abondant, difficilement oxydable ou réductible, qui forme des liaisons fortes avec les acides aminés, et qui peut lier des ligands exogènes commeH2O. Des exemples de ce type d'enzyme sont l'anhydrase carbonique, lacarboxypeptidase ou laphosphatase alcaline[81]. Lemanganèse (dans laRubisco) ou lefer (dans laphosphatase acide ou l'aconitase) sont aussi employés dans la catalyse acido-basique[82].

Un certain nombre d'enzymes permettent aussi d'activer des petites molécules à base d'oxygène commeH2O,H2O2 ouO2[83]. Lesperoxydases décomposent lesperoxydes, et par exemple laperoxydase de raifort ou la cytochromec peroxydase possèdent un groupement prosthétiquehèminique pour catalyser cette réaction. Lesoxydases catalysent la réduction du dioxygèneO2 en eau ou en peroxyde d'hydrogèneH2O2. Lacytochrome c oxydase possède des groupements prosthétiques à base defer et decuivre, et cette enzyme est à la base de toutes les formes de vie supérieures. Lesoxygénases (comme lescytochromes P450) catalysent l'insertion d'atomes d'oxygène dans des substrats organiques. Enfin la production enzymatique deO2 par photosynthèse implique de nombreuses métalloenzymes, et notamment lephotosystème II dans lequel l'eau est oxydée en dioxygène grâce à un site catalytique complexe composé d'atomes de manganèse et d'un atome de cuivre.

Le diazoteN2 et le dihydrogèneH2 peuvent être réduits par des enzymes à base de sulfure de fer[84]. Lanitrogénase transforme leN2 enNH3, et sonsite actif est composé d'un cluster de sulfure de fer et d'un atome demolybdène (qui peut être remplacé dans certains cas par duvanadium ou dufer). La famille deshydrogénases permet la réduction réversible duH2 enH+, et le site actif est composé desoufre et defer pour la [FeFe]-hydrogénase, et de soufre, de fer et denickel pour la [NiFe]-hydrogénase.

Cycles biogéochimiques

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Article détaillé :Cycle biogéochimique.

L'assimilation de certains éléments chimiques par labiosphère fait partie descycles biogéochimiques. Ces cycles sont des processus de transport et de transformation des éléments chimiques entre lagéosphère, l'atmosphère, l'hydrosphère et labiosphère. Au niveau des organismes vivants, ces cycles font intervenir desmétalloprotéines capables de fixer, transporter et transformer ces éléments chimiques de façon efficace. Un cas d'école est lecycle de l'azote, qui permet notamment la fixation dudiazote N2 atmosphérique par des bactéries présentes dans les sols, et qui implique desenzymes contenant dufer, ducuivre et dumolybdène[85].

Biominéralisation

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Article détaillé :Biominéralisation.

Dans la nature, les organismes biologiques produisent des tissues minéralisés, comme les os, les dents ou les coquilles[86]. La biominéralisation est le processus de production de ces minéraux inorganiques par les organismes vivants. Par exemple, lecarbonate de calcium CaCO3, sous la forme decalcite ouaragonite, est présent dans lescoquilles et lescoquilles d'œuf[87], lephosphate de calcium, sous la forme d'hydroxyapatite, est lui le principal composant des os et des dents[88], et lesbactéries magnétotactiques synthétisent des cristaux d'oxydes de fer de typemagnétite ou de sulfures de fer de typegreigite Fe3S4 pour leurs propriétés magnétiques afin de s'orienter et de se déplacer le long de lignes d'unchamp magnétique[89].

Médecine

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Article détaillé :Chimie pharmaceutique.

Les complexes inorganiques etchélatants jouent en rôle important enpharmacologie. Un des principaux défis dans ce domaine est la détermination du mode d'action dumédicament à l'échelle moléculaire, en gardant à l'esprit qu'un médicament administré ne correspond pas à l'espèce réactive au niveau dusite actif, et ceci est particulièrement vrai pour les complexes métalliques qui sont souvent plus sensibles à l'hydrolyse que lesmolécules organiques. Certains métaux non présents dans les organismes vivants comme leplatine, l'or, leruthénium ou lebismuth peuvent aussi avoir des effets pharmacologiques[90]. La chimie inorganique intervient à plusieurs niveaux en pharmacologie, comme pour le traitement d'excès defer dans l'organisme par desligands inspirés dessidérophores[91], le traitement de certainscancers par lecisplatine (cis-[PtCl2(NH3)2]) commeinhibiteur de laréplication de l'ADN[92], l'utilisation de complexes d'or contre lapolyarthrite rhumatoïde[93], ou l'utilisation de complexes métalliques à base degadolinium commeagents de contraste enimagerie médicale[94].

Toxicité et pollution

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Éléments-traces métalliques

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Article détaillé :Élément-trace métallique.
Articles connexes :Aspects environnementaux du mercure etIntoxication au mercure.

La notion d’éléments-traces métalliques tend à remplacer celle demétaux lourds qui a été et qui reste un concept mal défini car associant des métaux toxiques réellement lourds à d'autres l'étant moins. Une partie de ces éléments-traces métalliques est toxique, ou toxique au-delà d'un certain seuil, ou radioactive (radionucléides). Les métaux diffèrent des composés toxiques organiques dans le sens où ils ne peuvent être dégradés en forme non toxiques, bien qu'ils peuvent ultimement être transformés en formes insolubles et de fait ne plus être disponible biologiquement[95]. Les éléments-traces métalliques se retrouvent dans l'air, dans l'eau et dans les sols.

On considère principalement cinq éléments qui présentent les dangers les plus importants pour l'environnement du fait de leur toxicité et de leur distribution à grande échelle : lemercure (Hg), leplomb (Pb), lecadmium (Cd), lechrome (Cr) et l'arsenic (As)[96]. La notion despéciation chimique est importante de ce point de vue, car elle permet de distinguer les différentes formes possibles de chaque élément dans un environnement donné[97]. Ces éléments ne sont pas particulièrement toxiques dans leurforme métallique (M°), à l'exception notable des vapeurs de mercure qui sont hautement toxiques. Les formescationiques de ces métaux sont elles dangereuses, et notamment lorsqu'elle sont liées à des courteschaines carbonées[98]. On peut aussi noter la forte affinité de ces cations pour le soufre, qui est présent dans de nombreuses enzymes contrôlant desréactions métaboliques dans le corps humain. La liaison métal-soufre modifie l'activité de ces enzymes, ce qui conduit à des troubles de la santé chez les êtres vivants.

Certaines substances peuvent aussi présenter des phénomènes debiomagnification : les taux des éléments-traces métalliques croissent à chaque stade duréseau trophique (chaîne alimentaire)[99]. Ceci concerne principalement le mercure. De nombreuses espèces aquatiques peuventbioconcentrer des métaux, comme les huîtres et les moules qui peuvent présenter des niveaux de mercure ou de cadmium 100 000 fois supérieurs à ceux de l'eau dans laquelle elles vivent[98]. Ainsi, la majeure partie des métaux ingérés par l'homme provient de la nourriture plutôt que de l'eau potable.

Pollution de l'air

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Article détaillé :Pollution de l'air.
Une forêt dévastée par despluies acides (République tchèque)

Lesoxydes d'azote et desoufre sont des polluants majeurs de l'atmosphère. Les oxydes d'azote NOx sont principalement produits lors de la combustion decombustibles fossiles à haute température[100] et leschauffages au bois génèrent plus d'émissions par unité d'énergie produite que les installations de combustion fonctionnant aux énergies fossiles[101]. Lahouille de mauvaise qualité et le pétrole contiennent des composés soufrés et génèrent du dioxyde de soufre SO2 lors de leur combustion, mais le dioxyde de soufre dans l'atmosphère provient principalement deséruptions volcaniques[102]. Lespluies acides sont les résultantes directes ces deux familles de polluants[103].

De nombreux centres urbains subissent des épisodes de pollution atmosphérique du fait de niveaux d'ozone très importants, phénomène connu sous le nom desmog[104]. L'ozone troposphérique O3, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, est unpolluant secondaire. Il n'est pas émis directement dans l'air mais résulte deréactions photochimique complexes impliquant desprécurseurs, essentiellement desoxydes d'azote issus des gaz d'échappement des voitures. Lesmog n'est pas le seul problème de pollution atmosphérique créé par les automobiles. D'autres polluants, comme leplomb, proviennent de la combustion de l'essence[105]. Le plomb sous la formetétraéthylplomb a été utilisé comme agent antidétonant en augmentant l'indice d'octane. Le développement de l'essence sans plomb dans lesannées 1970 a permis de réduire les nuisances dues auxintoxications au plomb.

Pollution de l'eau et des sols

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Articles détaillés :Pollution de l'eau etPollution des sols.

Les polluants inorganiques de l'eau et des sols proviennent principalement des activités humaines, comme lesengrais minéraux à base dephosphates (PO3−
4
) et denitrates (NO
3
)[106], ou leséléments-traces métalliques dégagés par desdrainages miniers acides[107], lesruissellements urbains et les activités industrielles[108].

Pollution radioactive

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Article détaillé :Pollution radioactive.
Articles connexes :Radioisotope,Rayonnement ionisant,Contamination radioactive etDéchet radioactif.

La pollution radioactive résulte d'un épandage, d'un accident ou d'uneexplosion nucléaire au cours desquels desradioisotopes sont répandus. Ces radioisotopes peuvent être d'origine naturelle, comme pour l'uranium 238, l'uranium 235 ou lethorium 232, ou dus à l'activité humaine, comme pour lesdéchets radioactifs provenant de laboratoires de recherche, industriels ou médicaux, les déchets provenant de la production d'énergie nucléaire, ou lesbombes nucléaires et les explosions nucléaires expérimentales[109]. La pollution radioactive est nocive pour l'homme car les radioisotopes peuvent se désintégrer en émettant desrayonnements ionisants qui endommagent les constituants cellulaires des organismes vivants.

Littérature en chimie inorganique

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Livres de référence

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Publications scientifiques

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Voir la catégorie :Revue de chimie inorganique et nucléaire.

Lessources primaires en chimie inorganique se résument à une quarantaine derevues scientifiques selon leJournal Citation Reports[110], auxquelles il faut ajouter une dizaine de revues généralistes en chimie, commeAngewandte Chemie,Chemical Communications ouJournal of the American Chemical Society. Quelques articles paraissent aussi chaque année dans les revues scientifiques généralistesNature etScience. Le tableau suivant présente les principales revues scientifiques internationales spécialisées en chimie inorganique.

Principales revues scientifiques en chimie inorganique
TitreÉditeurAnnée de créationFacteur d'impact[110]
(2015)
Applied Organometallic ChemistryJohn Wiley & Sons19872,452
Coordination Chemistry ReviewsElsevier Science197312,994
Dalton TransactionsRoyal Society of Chemistry19664,177
European Journal of Inorganic ChemistryJohn Wiley & Sons19982,686
Inorganic ChemistryAmerican Chemical Society19624,820
Inorganic Chemistry CommunicationsElsevier Science19981,762
Inorganica Chimica ActaElsevier Science19671,918
Journal of Biological Inorganic ChemistrySpringer Verlag19962,495
Journal of Inorganic BiochemistryElsevier Science19713,205
Journal of Organometallic ChemistryElsevier Science19632,336
Journal of Solid State ChemistryElsevier Science19692,265
OrganometallicsAmerican Chemical Society19824,186
PolyhedronElsevier Science19552,108
Zeitschrift für Anorganische und Allgemeine ChemieJohn Wiley & Sons18921,261

Lessources secondaires sont les publications scientifiques publiant desarticles de revue en chimie inorganique, principalementCoordination Chemistry Reviews,Chemical Society Reviews etChemical Reviews. Certaines des publications primaires présentant des résultats scientifiques proposent aussi dans chaque numéro des articles de revue. La collectionInorganic Syntheses est une série de livres éditée depuis 1939 qui vise à publier les procédures détaillées de synthèses de composés inorganiques[111].

Prix Nobel de chimie liés à la chimie inorganique

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Article détaillé :Prix Nobel de chimie.
AnnéeLauréat(s)NationalitéTravaux récompensés
1904William RamsayDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniEn reconnaissance de la découverte dans l'air d'éléments gazeux inertes, et de la détermination de leur position dans letableau périodique
1906Henri MoissanDrapeau de la FranceFranceEn reconnaissance des grands services qu'il a rendus par la découverte dufluor et de ses propriétés, et pour avoir mis à la disposition de la science le four électrique qui porte son nom
1911Marie CurieDrapeau de la FranceFrancePour les services rendus à l'avancement de lachimie par sa découverte des élémentsradium etpolonium, pour avoir isolé leradium et étudié la nature et les composés de cet élément remarquable
1913Alfred WernerDrapeau de la SuisseSuissePour ses travaux sur les liaisons des atomes dans les molécules, grâce auxquels il a porté un éclairage nouveau sur des études antérieures et ouvert de nouveaux domaines de recherche tout particulièrement en chimie minérale
1918Fritz Haber AllemagnePour la synthèse de l'ammoniac à partir de ses éléments

NB : prix décerné en 1919 et remis en 1920

1951Edwin McMillan et
Glenn Theodore Seaborg
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Pour leurs découvertes dans la chimie deséléments transuraniens
1954Linus Carl PaulingDrapeau des États-UnisÉtats-UnisPour ses recherches sur la nature de laliaison chimique et leurs applications à la détermination de la structure de substances complexes
1963Karl Ziegler et
Giulio Natta
Allemagne de l'OuestAllemagne de l'Ouest
Drapeau de l'ItalieItalie
Pour leurs découvertes dans le domaine de lachimie et de la technologie des hautspolymères
1964Dorothy Crowfoot HodgkinDrapeau du Royaume-UniRoyaume-UniPour la détermination par les techniques desrayons X de la structure d'importantes substances biologiques
1966Robert Sanderson MullikenDrapeau des États-UnisÉtats-UnisPour son travail fondamental concernant lesliaisons chimiques et la structure électronique des molécules par la méthode desorbitales moléculaires
1973Ernst Otto Fischer et
Geoffrey Wilkinson
Allemagne de l'OuestAllemagne de l'Ouest
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Pour leurs travaux de pionniers, réalisés indépendamment, sur lescomposés organométalliques appelés composés sandwich
1976William LipscombDrapeau des États-UnisÉtats-UnisPour ses travaux sur la structure desboranes, qui ont apporté un nouvel éclairage sur laliaison chimique
1983Henry TaubeDrapeau des États-UnisÉtats-UnisPour ses travaux sur les mécanismes des réactions par transfert d'électrons, en particulier dans les complexes métalliques
1985Herbert Aaron Hauptman et
Jerome Karle
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Pour leurs réalisations remarquables dans la mise au point de méthodes directes dedétermination des structures cristallines
1996Robert Curl,
Richard Smalley et
Harold Kroto
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Pour leur découverte desfullerènes
1998Walter Kohn¹ et
John A. Pople²
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
¹ Pour ses développements de lathéorie de la fonctionnelle de la densité

² Pour avoir développé des méthodes de calculs informatiques enchimie quantique

2001William S. Knowles¹,
K. Barry Sharpless² et
Ryoji Noyori¹
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau du JaponJapon
¹ Pour leurs travaux sur les réactions d'hydrogénation aveccatalysechirale

² Pour ses travaux sur les réactions d'oxydation encatalysechirale

2005Yves Chauvin,
Robert Grubbs et
Richard R. Schrock
Drapeau de la FranceFrance
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Pour leurs travaux sur le développement de la méthode de lamétathèse en synthèse organique
2010Richard Heck,
Ei-ichi Negishi et
Akira Suzuki
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau du JaponJapon
Drapeau du JaponJapon
Pour lesréactions de couplage catalysées par lepalladium en synthèse organique
2016Jean-Pierre Sauvage
James Fraser Stoddart
Bernard L. Feringa
Drapeau de la FranceFrance
Drapeau du Royaume-UniRoyaume-Uni
Drapeau des Pays-BasPays-Bas
Pour la conception et la synthèse demachines moléculaires

Notes et références

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  1. M.Bernard,Cours de chimie minérale,Éditions Dunod,,2e éd., 405 p.(ISBN 978-2-10-002067-6,présentation en ligne).
  2. R.Quelet,Précis de chimie : Chimie minérale,Presses universitaires de France,.
  3. Monoxyde de carbone (CO),dioxyde de carbone (CO2). D'autres oxydes de carbone, inorganiques et organiques, sont présentés dans un tableau situé dans le bas de page de l’article « oxyde de carbone ».
  4. Sur les composés carbonés « inorganiques », voir l'article « composé organique ».
  5. Artificiel ou naturel : Substances naturelles ou synthétiques, sur le projetWikiversité, consulté le 4 octobre 2014.
  6. Huheey et Keiter 1996, chap. 15 (« La chimie organométallique »), p. 623.
  7. Huheey et Keiter 1996, chap. 15 (« Chaînes, cycles cages et clusters inorganiques »), p. 742-750.
  8. (en) « Careers in Chemistry: Inorganic Chemistry », American Chemical Society
  9. Miessler et Fischer 2014, chap. 1 (« Introduction to Inorganic Chemistry »), p. 5.
  10. Nicolas Lémery,Cours de chimie, contenant la manière de faire les opérations qui sont en usage dans la médecine, par une méthode facile, avec des raisonnements sur chaque opération, pour l’instruction de ceux qui veulent s’appliquer à cette science, Paris, L.-C. d'Houry fils, (1re éd. 1675), 782 p.(BNF 37264707,lire en ligne),p. 2.
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  13. Miessler et Fischer 2014, chap. 8 (« Chemistry of the Main Group Elements »), p. 258.
  14. a etbAtkins et Overton 2010, chap. 10 (« Hydrogen »), p. 274.
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  16. Atkins et Overton 2010, chap. 10 (« Hydrogen »), p. 275.
  17. Atkins et Overton 2010, chap. 10 (« Hydrogen »), p. 276-277.
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  30. Greenwood et Earnshaw 1997, chap. 4 (« Lithium, Sodium, Potassium, Rubidium, Caesium and Francium »), p. 82.
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  32. Atkins et Overton 2010, chap. 11 (« The Group 1 elements »), p. 300.
  33. a etbGreenwood et Earnshaw 1997, chap. 4 (« Lithium, Sodium, Potassium, Rubidium, Caesium and Francium »), p. 84.
  34. Greenwood et Earnshaw 1997, chap. 4 (« Lithium, Sodium, Potassium, Rubidium, Caesium and Francium »), p. 85.
  35. Atkins et Overton 2010, chap. 11 (« The Group 1 elements »), p. 302.
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Voir aussi

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