Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Chevalier-Hospitalier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est uneébauche concernant l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirChevalier.

Chevalier de Rhodes, en habit religieux (XVe siècle) et en armure (XIVe siècle), d'après des pierres tombales.

Unchevalier-Hospitalier oufrère chevalier est le premier grade desHospitaliers, cesmoines-soldats de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Après la perte desétats latins d'Orient et l’installation de l'Ordre àRhodes, les chevaliers de l'Ordre prennent le titre dechevalier de Rhodes. Lors de la souveraineté de l'Ordre surMalte le titre est transformé enchevalier de Malte.

Définition

[modifier |modifier le code]

Leschevaliers-Hospitaliers sont desmoines-soldats suivantBernard de Clairvaux qui est à l'origine de l'expression, des chevaliersprofès, qui prononcent les quatre vœux de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce terme de chevalier hospitalier nécessite quelques précisions quant à ce qu'ils sont ou ne sont pas[1],[2],[3] :

  • un chevalier hospitalier n'est pas assimilable à unchevalier dans le siècle, entre autres, il n'y a pas d'adoubement pour un chevalier hospitalier ;
  • un chevalier dans le siècle peut devenir chevalier hospitalier par son entrée dans l'Ordre ;
  • un chevalier hospitalier n'est pas obligatoirement noble ;
  • un noble n'est pas obligatoirement chevalier lors de son entrée dans l'Ordre.

Ces chevaliers hospitaliers ont été institués, malgré certaines réticences papales, à l'image des chevaliers templiers de l'ordre du Temple et des chevaliers teutoniques de l'ordre Teutonique. Il n'y a pas d'équivalence entre le statut d'un chevalier ou d'un noble dans l'Ordre et le statut d'un chevalier ou d'un noble dans le siècle, c'est-à-dire dans la société. Les choses évolueront à partir duXIVe siècle avec une certaine « aristocratisation » de l'Ordre mais il n'y aura jamais d'obligation de noblesse même si l'entrée dans l'Ordre est soumise à la justification des quartiers de noblesse, trop d'exceptions et de dispenses en témoignent comme le cas le plus connu deCaravage[4] ; être chevalier hospitalier n'est pas une preuve de noblesse.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Chevalier hospitalier ou chevalier de l'Hôpital est un terme qui recouvre d'abord les chevaliers de l'Ordre lors de leur implantation enTerre sainte et qui est resté attaché à eux comme un terme générique quand la Terre sainte fut perdue et que l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem s'installe à Rhodes puis à Malte. Ces moines-soldats portent alors le nom dechevalier de Rhodes[5] après leur installation à Rhodes en 1310, etchevalier de Malte[6] après leur installation à Malte en 1530.

Après avoir été chassés de Malte parBonaparte, beaucoup retournent dans leur pays d'origine, une majorité des chevaliers restants se retrouvent autour dePaul Ier mais il ne prennent pas alors de nom spécifique. Les autres chevaliers retournèrent dans leurs commanderies nationales. Pour les chevaliers français, il ne pouvaient le faire, l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ayant été dissout par la France en 1791 et tous leurs biens confisqués en 1792. Le général Bonaparte s'était engagé à donner une solde à tous les chevaliers qui ne le suivaient pas dans sacampagne d'Égypte comme il avait doté le grand maîtrevon Hompesch ; ils n'en virent jamais le premier sou.

Après sonéclatement en ordres concurrents et lors de la reconstruction de l'Ordre, au travers de ce qui deviendra principalement l'ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, cet ordre n'est plus uniquement un ordre religieux et unehiérarchie s’établira petit à petit, dès 1936 avec l'approbation de différentes constitutions de l'Ordre, pour être officialisé lors de la création officielle de l'ordre souverain de Malte par l'approbation pontificale de la charte constitutionnelle en 1961[7]. Il existe maintenant des chevaliersprofès : les chevaliers de justice qui prononcent des vœux monastiques ; et des chevaliers laïcs, officialisés en 1961[7], qui ne prononcent pas de vœux.

Habit des chevaliers hospitaliers

[modifier |modifier le code]

À la différence des Templiers, les Hospitaliers ne font pas de différences entre les chevaliers et les autres frères, l'habit est noir pour tous, et l'« habit rouge » de 1278, lesurcot rouge à la croix latine blanche, qui vient du premier drapeau ou bannière institué parRaymond du Puy, est indistinctement porté par tous les combattants de l'Ordre, chevaliers, sergents d'armes, turcopoles et non l'habit distinctif des seuls chevaliers[8].

Chevaliers et la Marine

[modifier |modifier le code]

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, qui était à la fois religieux et militaire, possédait une flotte de guerre internationale qui assurait la police des mers en Méditerranée. Les frères qui avaient satisfait aux obligations decaravane (périodes de service à la mer) et qui prêtaient les vœux de l'Ordre obtenaient le grade de chevalier hospitalier. Mais beaucoup se contentaient de la formation à la mer pour intégrer ensuite, bien formés, leur marine nationale. L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem fut un des ancêtres des écoles navales et principalement desÉcoles navale française. L'Ordre a ainsi formé la plupart des capitaines de navires,officiers de marine etamiraux de laMarine française de guerre de Méditerranée.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Alain Demurger (2002) p.10-11
  2. Alain Demurger (2013) p.270-273
  3. Desmond Seward (2008) p.14
  4. Ebert-Schifferer (2009) p.215
  5. Galimard Flavigny 2006,p. 113
  6. Galimard Flavigny 2006,p. 171
  7. a etbBertrand Galimard Flavigny, 2006, p. 333
  8. Alain Demurger (2013) p.272

Sources

[modifier |modifier le code]
  • Alain Demurger,Moines et Guerriers, les ordres religieux militaires au Moyen-Âge, éditions du Seuil, collectionUE - L'Univers historique, Paris, dernière édition 2002
  • Alain Demurger,Les Hospitaliers, de Jérusalem à Rhodes 1050-1317, Tallandier, Paris, 2013
  • Bertrand Galimard Flavigny,Histoire de l'ordre de Malte, Perrin, Paris, 2006
  • Desmond Seward,Les chevaliers de Dieu, les ordres religieux militaires de Moyen Âge à nos jours, Perrin, dernière édition 2008
  • Sybille Ebert-Schifferer,Caravage, Paris, Hazan, 2009

Annexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Prosper Jardin et Philippe Guyard,Les chevaliers de Malte, Perrin, 390 p.

Articles connexes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Chevalier-Hospitalier&oldid=213034962 ».
Catégorie :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp