Lavérification des faits[1],[2] ou lefact-checking[3] est une technique consistant d'une part à vérifier la véracité desfaits et l'exactitude des chiffres présentés dans lesmédias par des personnes publiques, notamment despersonnalités politiques et desexperts, et, d'autre part, à évaluer le niveau d'objectivité des médias eux-mêmes dans leurtraitement de l'information. Cette notion est apparue auxÉtats-Unis dans lesannées 1990 sous l'appellation defact-checking (terme utilisé également dans les pays francophones).
Mise en pratique par des journalistes dans le cadre de leur profession, la méthode s'est démocratisée grâce à des plateformes aidant les particuliers à vérifier les faits[4]. Elle s'est mêmeautomatisée avec l'apparition en 2013 derobots conçus pour la pratiquer sans intervention humaine[5],[6],[7]. Depuis 2016, lesréseaux sociaux,Facebook,Twitter, etc., recourent à la vérification des faits puisque la majorité des informations mensongères (dénommées aussiinfox oufake news), destrollages et descanulars sont diffusés par leurs biais[8],[9].
Cependant, au fil desannées 2010, l'efficacité de la vérification de faits est remise en cause au point qu'en 2016 un grand nombre de commentateurs estiment qu'elle ne permet pas de contrecarrer les effets des contre-vérités énoncées, même les plus évidentes[10], et que l'on est entré dans « l'ère post-vérité ».
Considérée comme l'une des deux règles principales de ladéontologie du journalisme (l'autre étant laprotection des sources d'information), la vérification des faits, qui s'applique sur les contenus journalistiques avant publication, est consubstantielle au métier dejournaliste, donc ancienne[11].
Mais, au début duXXIe siècle, en raison d'une part du développement croissant des chaînes d'information en continu, d'autre part de la prolifération des informations diffusées surinternet (blogs etréseaux sociaux) par des non-professionnels (donc non soumis à la déontologie), l'application de cette règle est de plus en plus ressentie comme devant s'appliquer potentiellement à l'ensemble des propos tenus dans la sphère médiatique[11],[12].
Deux champs sont visés, distincts mais complémentaires :
Dans les deux cas, sont répertoriés :
La vérification des faits nécessite des connaissances générales et la capacité d'effectuer des recherches rapides et précises; notamment, depuis l'affaire Fillon en 2017, dans le domainelégal[15].
Mais alors qu'à l'origine, ses praticiens étaient uniquement des journalistes intervenant dans le cadre de leurs investigations,« aujourd'hui, n'importe qui peut retrouver des infos ou des vidéos en ligne, pointer des mensonges, des contradictions, des raccourcis »[16].
Dans les années 1920, la presse américaine engage ses premiersfact-checkers, chargés de vérifier l'exactitude des faits, des chiffres, des dates, des noms avant publication des articles. Cette tâche ressemble à celle effectuée par lessecrétaires de rédaction en France, mais de manière systématique et exhaustive. Dans la vérification à l'américaine, le vérificateur de faits recontacte les sources pour vérifier les citations, et s'autorise même à contacter des sources supplémentaires. Selon le journaliste canadienCraig Silverman (en), « les fact-checkers sont là pour crédibiliser l’auteur et le magazine et pour les protéger de situations embarrassantes ou d’action en justice. Pour ce faire, ils ne doivent rien prendre pour argent comptant […]. Beaucoup commencent une vérification en supposant que tout, dans l’article, est faux ». Ce type de vérification a rapidement disparu, quand la rationalisation économique a touché les médias et réduit ses effectifs[11].
Dans les années 1940, la vérification connait une nouvelle popularité aux États-unis grâce aux "Cliniques des rumeurs", des rubriques consacrées à la réfutation systématique des informations tendancieuses et parfois issues de la propagande ennemie[17]. La première rubrique de ce genre est lancée en mars 1942 par leBoston Herald, et a traité et démenti près de 400 rumeurs jusqu'à sa disparition en décembre 1943.
À la fin des années 1980, la vérification profite d'un nouvel intérêt pour lacritique des médias, en particulier avec la publication du livre d'Edward Herman etNoam ChomskyLa Fabrication du consentement (1988). Les auteurs entendent démontrer comment les principaux médiasinterprètent les faits non pas de façon neutre et objective, mais de manière tendancieuse, portés par uneidéologie libérale très présente dans le monde politique (l'élection du président américainRonald Reagan et de la Première ministre britanniqueMargaret Thatcher a marqué les esprits) et conditionné par la collusion entre les grandsmagnats de la presse et lepersonnel politique.
L'activité professionnelle de vérification se met en place peu à peu, liée à la fois par lacritique des médias et à la fois par le développement destechnologies de l'information et de la communication, de latéléphonie portable, desréseaux sociaux (Twitter,Facebook, etc.), d'Internet et de ses puissantsmoteurs de recherche[18]. Trois facteurs ont contribué à son développement, dans la presse d'abord, puis chez les particuliers : l'apparition dessites d’information en ligne, la consultation de plus en plus facile desbases de données et l'éclosion dutravail collaboratif.
Ses origines en tant que discipline journalistique sont diverses. Aux États-Unis, elles puisent en 1994, dans l'expérienceThe Annenberg Political Fact Check (ouAnnenberg Public Policy Center (en)) lancée au sein de l'université de Pennsylvanie par le milliardaire et philanthropeWalter Annenberg, visant à accorder desbourses d'études dans le domaine dessciences politiques. En France, le journalisteDaniel Schneidermann crée, en 1995, l'émissionArrêts sur image surLa Cinquième et, l'année suivante, naît l'associationAcrimed, qui se présente comme « l'observatoire des médias ».
La vérification des faits se développe avec la création dessites webFactcheck, en 2003, etPolitifact, en 2007, qui se présentent comme« non partisans et à buts non lucratifs, au service desélecteurs et desconsommateurs qui souhaitent mettre fin à la confusion qui règne dans la politique américaine ». Ces sites s'attachent à analyser la faisabilité des promesses faites par lespersonnalités politiques en vérifiant en particulier si les données chiffrées qu'ils avancent sont justes et si ce qu'ils disent est en conformité avec ce qu'ils ont avancé par le passé[19].
La technique se concrétise auprès du grand public par l'attribution de notes ou de mentions. Avec leTruth-O-Meter, par exemple, Politifact attribue les mentions « vrai », « à moitié vrai » ou « faux ». Et avec l’Obameter, créé l'année suivante, le site s'assigne la mission d'analyser que les engagements de campagne du président nouvellement élu,Barack Obama, sont réalisables. Le site est récompensé en 2009 par leprix Pulitzer, la plus haute récompense journalistique auxÉtats-Unis[20].
Ari Melber, correspondant du magazineThe Nation, déclare en 2012 :« Nous sommes tous des "vérificateurs" (fact-checkers) à présent »[21]. On assiste même à la mise au point et aux essais de robots vérificateurs de faits[22].
En France, le développement de la vérification des faits est lent jusque dans les années 2010[23]. Ce n'est qu'à partir de 2011 qu'il entre pleinement dans la pratique journalistique[24], à l'occasion de la campagne de l'élection présidentielle[25],[26].
Au début des années 2010, le principe de vérification des faits est mis en question. À première vue, en effet, le procédé naît d'une préoccupation d'ordreéthique. Mais plusieurs commentateurs, y compris des journalistes, reconnaissent que sa pratique tire son origine d'un facteur totalement différent : « les raisons (de son développement) sont diverses, explique en 2010Thomas Legrand, mais n'ont rien à voir avec une supposée plus ou moins grande audace des journalistes ou plus ou moins grande liberté de la presse. C'est une question d'abord bêtement technique : nous sommes passés de la bande magnétique et vidéo au numérique et nous pouvons garder, chacun d'entre nous, journaliste ou non, et classer tout ce qui se dit. Internet fait le reste :tout est à la disposition de tout le monde en un clic. »[27] L'éditorialiste deFrance Inter qualifie la vérification des faits de « tyrannie de la cohérence » mais, précise-t-il aussitôt, une « tyrannie salutaire »[27].
En 2012, aux États-Unis, bien que les sondages indiquent que les informations des deux grandes chaînes câbléesFox News etMSNBC sont jugées peu fiables, les citoyens se tournent davantage vers ces chaînes « partisanes » que vers CNN, chaîne réputée plus mesurée. Le traitement de la vérification des faits par ces chaînes n’est pas similaire et est lui-même orienté[28].
En 2014, Benjamin Lagues[29], d'Acrimed, écrit :
« Cette pratique peut être saine et féconde pour le journalisme tel que nous le défendons (… mais …) si l’exercice n’est pas nouveau, sa constitution en genre et en rubrique particulière est plus récente, au point que, victime de son succès, elle a parfois été dévoyée pour devenir dans certains cas une pratique inutile, voire contre-productive. (…) A vouloir systématiquementfact-checker les élus et politiques, le risque est grand d’exercer un effet loupe sur leur lecture de l’événement. (…) Présenter les faits, oui, mais lesquels ? Car les pratiquants et promoteurs dufact-checking tendent parfois à sacraliser « les faits » en leur donnant le pouvoir de trancher n’importe quelle polémique, n’importe quel débat. (…) Rapidement devenu victime de son succès, lefact-checking est en réalité devenu un genre quasi autonome dans certains médias : équipe dédiée, chronique quotidienne, rubrique hebdomadaire, etc. In fine, puisqu’une case est à remplir, il fallait vérifier à tout-va. Et dans l’urgence, souvent, seules les données les plus rapidement vérifiables sont analysées. Résultat : une vérification industrielle de « faits », mais une production parfois famélique d’informations. »
Pour certains, « comme toute information, lefact-checking est orienté » et « devient un combat d'idées ». Pour cette raison, « lefact-checking doit accepter d'être"fact-checké" ». Pour retrouver en partie la confiance du public, « les médias de masse devraient renoncer à propager ce mythe de l'objectivité qui est allé de pair avec leur développement et reconnaître que toute information est orientée »[30]. Or Cédric Mathiot, journaliste àLibération, constate que lefact-checking « épargne les journalistes »[31].
Chloé Luce, consultante, estime que tout le monde aujourd'hui pratique lefact-checking, y compris les politiciens[32] qui, selon Luce, en font « une arme de communication »[33].
En 2025, peu après l'élection deDonald Trump, le président deMeta,Mark Zuckerberg, fait un discours très négatif sur la vérification, estimant que « les vérificateurs de faits ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu'ils n'en ont créée ». Il annonce que le réseauFacebook va se « débarrasser des fact-checkers » pour « les remplacer par des notes de la communauté »[34].
Les journalistes et rédactions responsables de la vérification des faits sont régulièrement pris à partie voire harcelé sur les réseaux sociaux et par les partisans et militants, en particulier à l'extrême droite. Certains sites de désinformation et influenceurs complotistes organisent des campagnes de cyberharcèlement à leur encontre[35],[36],[37],[38],[39].
En novembre 2022, un site français, Fact & Furious, ferme à la suite d'accusations d'articles sur commande et de trafic de tests au COVID-19[40],[41].
Cette nouvelle catégorie de journalistes est, généralement, orientée vers la politique. Or, ce domaine est, en principe, réservé aux plus anciens de la profession. Cela vient donc s’opposer à une certaine logique de la profession qui voudrait que les journalistes du domaine politique soient initiés, de par leur expérience au sein d’autres domaines, avant de pouvoir atteindre celui-ci. C’est pourquoi les vérificateurs peinent à trouver une place au sein de leurs pairs et reçoivent de nombreuses critiques des représentants de la classe politique et de leur confrères[42].
Selon Élise Koutnouyan, desInrocks, l'efficacité de la vérification des faits est remise en cause dès 2016 par deux événements politiques, leBrexit, et l'élection deDonald Trump à laPrésidence des États-unis[43]. Cette « méfiance croissante [du public] vis-à-vis des faits présentés par l’establishment » serait caractéristique d'une ère nouvelle dans l'histoire de l'humanité :l'ère post-vérité[43].
Samuel Laurent, animateur de la rubrique « Les Décodeurs » au quotidienLe Monde, admet que« la vérification n’a jamais été un remède miracle à la démagogie. Que des politiques mentent est tout sauf nouveau. Ce qui l’est, c’est plutôt le fait que des médias le remarquent et le pointent. Mais là encore, attention à labulle filtrante : qui vérifie ? En réalité, quelques grands médias, et quelques acteurs universitaires ou citoyens. Et surtout, qui tient compte de cette vérification ? Malheureusement, pas grand monde »[44].Daniel Schneidermann admet lui aussi que lefact-checking est « impuissant » mais considère qu'il reste cependant « nécessaire »[45].
Puisqu’il est prouvé que cette pratique a peu d’impact sur l’opinion des internautes très politisés et donc déjà convaincus,Romain Badouard, chercheur enSIC, fait l'hypothèse que la cible des médias pratiquant la vérification viserait plutôt les usagers passifs des réseaux sociaux qui n’ont pas encore d’opinion construite et qui pourraient être influencés par lesinfox[46].
Selon Maëva Poulet, deBFMTV, le fait que les politiciens et toutes sortes d'associations pratiquent à leur tour la vérification des faits conduit à générer plus deconfusion que de clarté : « Désintox contre désintox, le risque pour cette pratique qui voulait permettre d'y voir plus clair et de mieux « décoder » l'information est désormais... de s'y perdre »[32].
En, dans le contexte de lapandémie de Covid-19, leservice d'information du Gouvernement français recense plusieurs articles de la presse nationale issus de services de vérification des faits. Cette démarche est jugée peu heureuse,« parce que mélanger sur un site de communication du gouvernement des éléments d’information venant des médias peut créer une sérieuse confusion »[47].
En 2021, une étude montre que « le timing est important lorsqu'il s'agit de vérifier les faits »[48] et qu'étiqueter « vrai » ou « faux » un titre est 25 % plus efficace (meilleur ancrage mémoriel) quand cela est fait après que le lecteur ait lu ou entendu ce titre plutôt que pendant ou avant[49].
La vérification des faits s'exprime essentiellement sur dessites web (dont certains sont les extensions de journaux quotidiens et hebdomadaires), des chroniques radiophoniques et des émissions de télévision. Chaque canal traite des événements de l'actualité locale et internationale.
C'est dans ce pays qu'il s'est le plus développé et que l'opinion publique y est le plus sensible.
Deux sites web apparaissent dès les années 1990 :
La pratique de la vérification sur Internet s'institutionnalise durant la décennie suivante. Les acteurs les plus influents sont alors :
Signalons également :
Lacampagne présidentielle américaine de 2012 a fortement popularisé la vérification des faits. Les sites de vérification fœuvrent non plus seulement pour vérifier l'authenticité des informations relatives à des faits passés mais pour intervenir en amont des faits, ceci en analysant la faisabilité des promesses électorales. Ils se trouvent ainsi investis du rôle d'arbitres entre les deux candidats,Barack Obama etMitt Romney :
L'entrée officielle dufact-checking en France date de 1995, quand est créée l'associationAcrimed (pour « Action-CRItique-MEDias »), qui se présente comme « l'observatoire des médias ». L'année suivante est créée l'émission de télévisionArrêts sur image[56] sur la chaîne publiqueFrance 5. Dans les deux cas, les médias sont passés au crible dans leur façon detraiter l'information, en premier lieu l'actualité politique.
Il faut attendre la fin des années 2000 pour que la pratique de la "vérification des faits" se développe en France, au travers de blogs ou d'initiatives marginales dans les rédactions, et les années 2010 pour qu'elle soit reconnue comme une pratique à part entière dans les rédactions[57].
En 2007, Julien Pain créé les observateurs de France 24, "un programme de journalisme participatif" qui se spécialise dans la vérification d'images amateur[58]. En 2008, Cédric Mathiot crée un blog dédié à la vérification des faits rattaché au journal Libération, blog qui deviendra ultérieurement une rubrique à part entière du quotidien[59].
En 2011,Le Monde publie un article intitulé« Le "fact checking", nouveauté journalistique »[60], qui annonce que« plusieurs médias en ligne ont décidé de leur consacrer une rubrique à part entière ». L'année suivante, à l'approche de l'élection présidentielle française, période faste en matière de création de sites et de blogs, un journaliste de la radioBFM Business écrit sur sonblog un article intitulé« Le factchecking est en train de nous détruire »[61].
Même si la plupart des sites orientés vérification des faits disposent de leur compte Twitter, certains projets ne sont présents que sur cette plate-forme.
En 1929, le journaliste etpoliticienCharles Prestwich Scott (en) est l'auteur d'une formule qui paraît dans leManchester Guardian, dont il est le fondateur, et qui sera reprise plus tard par les promoteurs de la vérification des faits : « Comment is free but facts are sacred » (les opinions sont libres, les faits sont sacrés).
L'associationFullfact est créée en 2009, financée par les donations de particuliers et des fondationsJoseph Rowntree Charitable Trust (en), Nuffield Foundation et Esmee Fairbairn Foundation. Elle privilégie l'interaction avec le public et l'élargissement de la vérification des faits aux grandes questions économiques et sociales, au-delà du simple débat politique[98].
En 2012, la chaîneChannel 4 crée leFactCheck blog.
En 2016, les journalistes duGuardian et laBBC ne parviennent pas à contrecarrer les effets de larumeur propagée par les partisans de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne selon laquelle le pays envoie350 millions de livres par semaine à l’Union[99]. L'année suivante, la BBC annonce qu'elle va mettre en place une équipe permanente de vérification des faits.James Harding, son directeur, précise qu'elle travaillera en collaboration avec Facebook « afin d'être plus efficace »[100].
En, dix-neuf médias lancent une plate-forme européenne de vérification des faits à l'occasion desélections du Parlement européen[101].
En 2012,Pagella Politica[102] est le premier site consacré à la vérification des faits.
En 2012,Radio-Canada se lance dans la vérification des faits en direct, lors du duel opposant les hommes politiquesJean Charest etFrançois Legault. Quelques semaines plus tôt,Radio-Canada a initié une procédure de vérification des faits concernant les chiffres du chômage[103]. En 2016, l'Agence Science-Presse crée leDétecteur de rumeurs, rubrique de vérification des faits consacrée aux nouvelles en science, en santé ou en environnement.
EnArgentine, le siteChequeado (es) depuis 2010 et, auBrésil, le siteAos Fatos[104].
En 2012, l'université du Witwatersrand lance le site internetAfrica Check à usage du public mais surtout des médias, en partenariat avec la FondationAFP. Animé par des permanents de l'université, c'est le premier site internet en Afrique voué à« la vérification des faits, à la promotion de l'idée de vérification et de rigueur dans le débat public », selon Anton Harber, chef du département journalisme de l'université du Witwatersrand[105] et ancien rédacteur en chef duSouth African Mail and Guardian[106].« Je crois profondément qu'Africa Check peut apporter une contribution importante au débat public en encourageant une culture de la précision qui pourra faire réfléchir par deux fois les personnalités qui prennent parfois trop de libertés avec les faits », précise Anton Harber, àSlate Afrique[106].
Le,jour de l'invasion de l'Ukraine, un canalWarOnFakes est créé surTelegram. Se présentant comme apolitique avec un objectif de réfuter les infox liées aux événements se déroulant en Ukraine et dans les territoires du Donbass, sa présence en ligne est renforcée par la création d'un site web multilingue et de comptes très suivis sur différents médias sociaux. Recommandé par leministère des Affaires étrangères russe, les publications dénotent toutefois un manque de rigueur journalistique, ainsi que des traductions peu soignées. Le canal est désormais catégorisé comme émanant d'un organe de propagande[107],[108].
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