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Charles Malik

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Pour les articles homonymes, voirMalik.

Charles Habib Malik
Fonction
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
شارل مالكVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Habib C. Malik(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Membre de
Maître

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Charles Habib Malik (1906-1987 ; enarabe : شارل مالك) est undiplomate,homme politique et universitairelibanais. Il a occupé plusieurs fonctions au sein de l'Organisation des Nations unies et a joué un rôle important au sein de la politique libanaise. Il est un des rédacteurs de laDéclaration universelle des droits de l'homme.

Biographie

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Charles Malik est né en 1906 àBitirram (en), un village situé dans ledistrict du Koura, au nord duLiban. Ses parents, Dr. Habib Malik et Zarifa Karam, étaient deschrétiens orthodoxes. Il est mort le à Beyrouth, à la suite d'une intervention chirurgicale.

Formation

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Il est élève de l'École missionnaire américaine pour garçons de Tripoli, puis de l'Université américaine de Beyrouth, dont il obtient un diplôme en mathématiques et physique. En 1929, il quitte le Liban pour se rendre auCaire, enÉgypte, où il développe un goût pour la philosophie. Cette appétence le mène àFribourg-en-Brisgau, enAllemagne, où il suit l'enseignement deMartin Heidegger, de 1932 à 1933. Mais l'avènement dunazisme l'insupporte et le pousse à quitter l'Allemagne pour l'Université Harvard auxÉtats-Unis. C'est là qu'il suit les cours d'Alfred North Whitehead. En 1937, il obtient sonPhD, toujours à Harvard, s'inspirant des métaphysiques de ses deux maîtres, Heidegger et Whitehead.

Carrière universitaire

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Une fois diplômé, Charles Malik enseigne à Harvard ainsi que dans d'autres universités américaines. Il retourne au Liban avant la fin de laSeconde Guerre mondiale, où il intègre l'Université américaine de Beyrouth. Il y est le fondateur du département de philosophie et du département d'anthropologie culturelle.
Néanmoins en 1945, la fin de laSeconde Guerre mondiale le place sur le devant de la scène politique internationale, qu'il ne quitte pas jusqu'en 1960. Durant cette période, il marque une pause dans sa carrière universitaire.
En 1960, fort de son expérience politique, il reprend ses enseignements. Il enseigne alors à l'American University àWashington, auDartmouth College dans leNew Hampshire, à l'université Notre-Dame dans l'Indiana, à l'Université de Waterloo auCanada en tant quePascal Lecturer en 1981. Son dernier poste officiel est àl'Université Catholique d'Amérique àWashington, où il officie commeJacques Maritain Distinguished Professor of Moral and Political Philosophy (Professeur distingué Jacques Maritain de philosophie morale et politique) de 1981 à 1983. Bien que ses fonctions de professeur l'appellent principalement enAmérique du Nord, il conserve sa chaire de philosophie à l'Université américaine de Beyrouth de 1962 à 1976. Il a reçu au moins 50 diplômes honorifiques d'établissements d'enseignement supérieur des États-Unis, du Canada et d'Europe[1].

Engagements politiques

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À l'Organisation des Nations unies

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En 1945, il est choisi pour être l'ambassadeur libanais aux États-Unis et à l'Organisation des Nations unies. Il représente le Liban à laConférence de San Francisco de 1945, fondatrice de l'Organisation des Nations unies. En 1946 et 1947, il sert comme rapporteur pour laCommission pour les droits de l'homme des Nations unies, pour ensuite devenir président duConseil économique et social des Nations unies. En 1947, il participe à la rédaction de laDéclaration universelle des droits de l'homme aux côtés de la présidente siégeante de laCommission pour les droits de l'homme des Nations unies, la déléguée américaine à l'Assemblée générale des Nations unies,Eleanor Roosevelt. Son rôle dans la rédaction du texte est reconnu comme prépondérant, et on le désigne comme la "force motrice" dans l'arrangement du texte[2]. « Nous avons eu la chance d'avoir Charles Malik comme président », a écrit dans ses mémoires John Humphrey, directeur de la division des droits de l'homme au Secrétariat des Nations unies. Il connaissait bien l'histoire législative de ce document »[1]. En 1952, il succède àEleanor Roosevelt au siège de l'Assemblée générale des Nations unies.Il exprime librement ses idées lors des débats en critiquant régulièrement l'Union Soviétique. Il reste ambassadeur aux États-Unis et à l'ONU jusqu'en 1955. Après une pause de trois ans, il revient présider la treizième session de l'Assemblée générale des Nations unies.

Au Liban

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Parallèlement à ses activités à l'ONU, Malik est nommé au gouvernement libanais. Il est Ministre de l'Éducation Nationale en 1956 et 1957, et Ministre des Affaires Étrangères de 1956 à 1958. Tout en étant Ministre, il est élu à l'Assemblée nationale du Liban en 1957, où il siège trois années. Le déclenchement de laguerre civile libanaise, qui dura de 1975 à 1990, pousse Malik à fonder leFront pour la liberté et l'homme au Liban, afin de défendre la cause chrétienne, qui intègre plus tard la coalition chrétienne duFront libanais. Au sein du front, Malik est le seul chrétien orthodoxe parmi des maronites, et vraisemblablement la tête pensante du parti. Les membres du Front comptaient des personnalités de la droite chrétienne, commePierre Gemayel, le fondateur desPhalanges libanaises, etCamille Chamoun, ancienPrésident de la République libanaise de 1952 à 1958 et dirigeant duParti national-libéral.

Activités religieuses

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Malik officie aussi sur la question religieuse, tentant de briser les lignes confessionnelles entre chrétiens orthodoxes,catholiques etprotestants. Il est l'auteur de nombreuses exégèses de laBible et de commentaires des écrits desPères de l'Église, et l'un des rares théologiens orthodoxes de son temps à être reconnu dans les cercles évangéliques. Il est cité par des dirigeants évangéliques commeBill Bright (en). De 1966 à 1972, il est vice-président de l'Alliance biblique universelle, et de 1967 à 1971, il est président du Conseil mondial pour l'éducation chrétienne.

Œuvres

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  • War and Peace, 1950
  • Christ and Crisis, 1962
  • Man in the Struggle for Peace, 1963

Bibliographie

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Notes et références

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  1. a etbPortrait de Charles Habib Malik sur America.gov - droits de l'homme
  2. Biographie de Charles Malik sur le Franklin and Eleanor Roosevelt Institute's web site for the Universal Declaration of Human Rights

Liens externes

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Charles Malik
Précédé parSuivi par
Leslie Munro
Président de l'Assemblée générale des Nations unies
1958–1959
Víctor Andrés Belaúnde (en)
Salim Lahoud (en)
1955-1956
Ministre des Affaires étrangères (en)
1956–1958
Philippe Takla
1958
Eleanor Roosevelt
Président de laCommission des droits de l'homme des Nations unies
1951-1952
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