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CharlesII (roi d'Espagne)

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(Redirigé depuisCharles II d'Espagne)

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCharlesII.

CharlesII
Carlos
II
Illustration.
Portrait deCharlesII parLuca Giordano,v. 1693.
Titre
Roi des Espagnes,de Naples et de Sicile

(35 ans, 1 mois et 15 jours)
RégentMarie-Anne d'Autriche(1665-1675)
PrédécesseurPhilippeIV
SuccesseurPhilippeV
Souverain des Pays-Bas

(35 ans, 1 mois et 15 jours)
PrédécesseurPhilippeIV
SuccesseurPhilippeV
Roi de Sardaigne

(35 ans, 1 mois et 15 jours)
PrédécesseurPhilippeIV
SuccesseurPhilippeV
Prince des Asturies

(3 ans, 10 mois et 11 jours)
PrédécesseurPhilippe Prosper d'Autriche
SuccesseurJoseph-Ferdinand de Bavière
Biographie
DynastieMaison de Habsbourg
Nom de naissanceCarlos José Severo Leonardo Diego Antonio Francisco Ignacio Vincente Eusebio Juan Isidro Domingo de Austria y Austria[1]
Date de naissance
Lieu de naissanceMadrid
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
Date de décès (à 38 ans)
Lieu de décèsMadrid
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
PèrePhilippeIV
MèreMarie-Anne d'Autriche
ConjointMarie-Louise d'Orléans(1679-1689)
Marie-Anne de Neubourg(1689-1700)
EnfantsSans descendance

Signature de Charles IICarlos II

Charles II (roi d'Espagne)
Monarques d'Espagne
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CharlesII (CarlosII von Habsburg ouCarlosII, Rey de España enespagnol),ditl'Ensorcelé, né le àMadrid et mort le dans la même ville, fils dePhilippeIV et deMarianne d'Autriche, a étéroi d’Espagne, desIndes, deNaples, deSardaigne et deSicile,duc de Bourgogne et deMilan etsouverain des Pays-Bas, entre 1665 et 1700, après la mort de son père.

Proclamé roi en1665, à l'âge de quatre ans, placé sous la tutelle de sa mère, il est sans cesse gouverné : par celle-ci, puis parJuan José d'Autriche (son demi frère, filsbâtard dePhilippeIV), par sa femme,Marie-Louise d'Orléans, et par ses ministres. La faiblesse de son pouvoir fut la cause de la décadence de lamaison de Habsbourg en Espagne. Les guerres soutenues contre laFrance se soldèrent par des déroutes successives : perte de laFranche-Comté à la suite de lapaix de Nimègue en 1678, perte duLuxembourg avec latrêve de Ratisbonne de 1684, invasion française de laCatalogne en 1691.

CharlesII reçoit le surnom d'« Ensorcelé » (Hechizado) car on attribuait son état physique à des influences néfastes et même diaboliques. Lesmariages consanguins successifs contractés par ses ascendants royaux en sont certainement l'origine. Il reste toute sa vie une personne chétive, malade et faible, mais égalementstérile. Son incapacité à avoir un héritier constitue la cause de gravesconflits de succession dans les années qui précèdent et suivent sa mort, qui met un terme définitif au règne de lamaison de Habsbourg, remplacée par lesBourbons, sur les couronnes d'Espagne.

Jeunesse

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Charles naît le 6 novembre 1661 au palais de l'Alcázar de Madrid. Il n'est pas le premier enfant de son père,PhilippeIV, qui a déjà eu plusieurs filles, ni le premier fils vivant, puisqueJuan José d'Autriche est son aîné, ni encore le premier fils légitime. Il est le troisième fils légitime, son frèreBaltasar Carlos étant mort depuis 1646, tandis que son autre frèrePhilippe-Prosper, est mort quelques jours avant sa naissance, le1er novembre 1661, à l'âge de 3 ans. Il est donc un héritier attendu par leroi d'Espagne avec sa seconde épouse légitime,Marie-Anne d'Autriche[2].

Charles II, enfant, parSebastián Herrera Barnuevo.

Règne

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La régence de Marie-Anne d'Autriche (1665-1677)

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Le testament dePhilippeIV

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Le prince Charles a seulement quatre ans lorsque son père meurt en 1665. Celui-ci établit dans sontestament sa femme,Marie-Anne d'Autriche, commerégente. Elle est assistée d'unconseil de régence formé de six membres :

À l'ouverture du testament dePhilippeIV, un membre du conseil de régence est déjà mort : le cardinal Baltasar Moscoso y Sandoval s'est éteint quelques heures seulement avant le roi. La reine confie au cardinal Pascual d'Aragon le poste laissé vacant, tandis que le poste d'Inquisiteur général est confié à un proche de la reine, le cardinalJohann Eberhard Nithard.

Les difficultés extérieures

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Hors d'Espagne, les cours européennes ne font que peu de cas du jeuneCharlesII, dont l'état maladif augure d'une succession rapide et ouverte. L'Espagne est alors en butte aux appétits des rois européens, en particulier leroi de France,LouisXIV. De plus, l'Espagne est alors déjà engagée dans laguerre d'indépendance portugaise, et y consacre une grande partie de son potentiel militaire. La France se rapproche deJeanIV, roi portugais de lamaison de Bragance, et signe le une alliance offensive.

CharlesII enfant parJuan Carreño de Miranda.

Ayant épousé l'infanteMarie-Thérèse, fille aînée dePhilippeIV, en 1660,LouisXIV émet des prétentions en son nom sur plusieurs provinces espagnoles, sous le nom deTraité des droits de la Reine Très-Chrétienne, qui s'appuie essentiellement sur ledroit de dévolution, une vieille coutume duBrabant, d'après laquelle les enfants d'un premier mariage — en l'occurrence, Marie-Thérèse — sont les seuls héritiers de leurs parents au détriment des enfants nés d'un second mariage — en l'occurrence,CharlesII. Il y réclame la cession duduché de Brabant, de laseigneurie de Malines, d'Anvers, de laGueldre supérieure, deNamur, duLimbourg, avec les places duHainaut, de l'Artois, deCambrai, duduché de Luxembourg, d'une partie de laFlandre et enfin toute laFranche-Comté.

En 1667 éclate laguerre de Dévolution entre la France et l'Espagne, soutenue par lesProvinces-Unies et l'Angleterre. Afin de ne pas avoir à se battre sur deux fronts, la monarchie espagnole se décide à reconnaître l'indépendance du Portugal par letraité de Lisbonne, signé le. Cela n'empêche pasLouisXIV de remporter de brillantes victoires dans lesPays-Bas espagnols, où il occupe les places deLille etDouai en particulier, et en Franche-Comté, qui est conquise en deux semaines. Les négociations entre les deux monarchies s'ouvrent àAix-la-Chapelle, lecomte de Bergeyck représentant l'Espagne. Letraité d'Aix-la-Chapelle, signé le, reconnaît la perte deFurnes,Bergues,Courtrai,Oudenarde,Menin,Armentières, Lille, Douai,Tournai,Ath,Binche etCharleroi au profit de la France, qui rend cependant la Franche-Comté.

Le gouvernement du cardinal Nithard (1665-1669)

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La mort dePhilippeIV place la reine Marie-Anne d'Autriche au cœur du pouvoir. Elle s'appuie d'abord sur sonconfesseur, lejésuiteJohann Eberhard Nithard, qui l'a suivie en 1649 lorsqu'elle a quitté lacour de Vienne pourMadrid. Il exerce une grande influence sur elle dans le domaine spirituel, mais aussi dans le domaine politique. Son influence grandissante à la cour d'Espagne lui permet de se comporter comme un véritablevalido.

Ses opposants se rencontrent d'abord dans les cercles religieux, dans la mesure où il doit sa place dans le conseil de régence au poste d'Inquisiteur général, poste envié et recherché. Lesdominicains, ordre religieux en concurrence avec les jésuites, souffrent que le poste d'Inquisiteur général, ordinairement dévolu à l'un des leurs, soit abandonné à un jésuite. L'accession du jésuite à cette dignité n'est obtenue qu'avec difficulté par la reine, qui doit pousser Pascual d'Aragon à accepter l'archevêché de Tolède, puis obtenir lanaturalisation du cardinal Nithard qui, étant étranger, ne peut espérer devenir Inquisiteur général, gagner le vote des villes deCastille, et enfin obtenir l'approbation dupapeAlexandreVII, dans la mesure où, en tant que jésuite, Nithard ne peut pas obtenir une charge politique sans le consentement pontifical qu'il reçoit parbulle le 15 octobre 1666.

Portrait deCharlesII.

L'action de Nithard se révèle assez maladroite, ses décisions au conseil d'État étant d'inspiration plus théologique que politique, comme l'interdiction des représentations théâtrales en Espagne. Il crée l'éphémèreGuardia Chamberga, garde chargée de la protection du roi entre 1669 et 1676. Il développe un réseau de fidèles, nommant ses amis dans lesconseils de gouvernement espagnols. Mais confronté aux difficultés financières grandissantes de la monarchie espagnole, il se montre incapable de mettre en œuvre une politique ambitieuse de réformes des impôts : ses projets de contribution unique sont abandonnés.

Dans les milieux proches du pouvoir, les oppositions au cardinal Nithard ne manquent pas. Lanoblesse espagnole s'oppose à la promotion d'un homme qu'elle considère comme un parvenu. La conjoncture politique de l'époque, où la position de ministre-favori est sujette à de nombreuses critiques, sa faible extraction, son ambition affichée et ses liens privilégiés avec la reine lui valent des critiques nombreuses. Son principal opposant estJuan José d'Autriche : âgé de 36 ans, filsbâtard dePhilippeIV d'Espagne reconnu par son père, il a participé aux guerres enItalie, enCatalogne, dans lesFlandres et auPortugal ; il espère obtenir une reconnaissance de la reine, mais celle-ci intrigue pour le faire envoyer en exil. En réaction, il rejoint l’opposition au gouvernement de la régente qui fait assassiner l’un de ses serviteurs. Juan José d'Autriche prend alors la tête d'un soulèvement enAragon et en Catalogne en 1669 et obtient le renvoi de Nithard en 1669, mais doit toutefois se contenter de lavice-royauté d’Aragon.

Le gouvernement de Fernando de Valenzuela (1669-1677)

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Portrait de don Juan José d'Autriche, par Juan Carreño de Miranda, 1678.Musées d'État deBerlin.

La reine est alors assez isolée. Elle a peu de fidèles, les principaux étant l'amiral de Castille (es) et lecomte d'Oropesa (es). Elle choisit comme nouveau favoriFernando de Valenzuela, issu de la petite noblesse. Le nouveauvalido veut mettre en œuvre un plan de modernisation, en commençant par l'amélioration de la production agricole, qui passe par l'augmentation des rendements agricoles, la baisse des taxes sur les produits de première nécessité et le renforcement du réseau routier.

Sur le plan des relations extérieures, Valenzuela pousseCharlesII à prendre sa revanche surLouisXIV : le, l'Espagne, aux côtés desProvinces-Unies, de l'Autriche et de laLorraine, forme la Grande alliance de La Haye contre laFrance. Les opérations militaires de laguerre de Hollande tournent au désastre : en 1674,LouisXIV envahit laFranche-Comté, occupeBesançon etDole. L'Italie se soulève etMessine se révolte en 1675 avec le soutien des Français. L'année suivante, la flotte espagnole est systématiquement battue lors desbatailles d'Alicudi,d'Agosta etde Palerme, laissant le contrôle de laMéditerranée occidentale aux Français.

Pour augmenter le nombre de ses fidèles, Valenzuela multiplie lesoffices vénaux et augmente les dépenses liées au fonctionnement de la cour, afin de donner l'image du faste de la monarchie. Parallèlement, Valenzuela cherche à se rapprocher des amis de Juan José d'Autriche, afin de l'isoler. Il se rallie leprince d'Astillano (es), leduc d'Alburquerque, les marquis de Castromonte, Villalobos et Falces, le comte de Galve (frère duduc de Pastrana (es) et fidèle de Juan José d'Autriche), leduc de Medinaceli, lecomte de Montijo,Melchor Portocarrero Lasso de la Vega, lecomte de la Monclova et lecomte de Baños.

Portrait du cardinalJohann Eberhard Nithard, parAlonso del Arco, vers 1674. Huile sur bois,musée du Prado,Madrid.

Mais dès 1675, Juan José d'Autriche forme à nouveau autour de lui un groupe de partisans, composé de tous ceux que levalido de la reine a écartés : leduc d'Albe (es), lecomte de Monterrey, le cardinalLuis Fernández de Portocarrero et son oncle, le cardinalPascual de Aragón. À ce groupe s'adjoignent d'autres déçus du ministre, dont lecomte de Medellín, lecomte d'Ayala, et lemarquis de Castel Rodrigo. Alors que la date de majorité deCharlesII approche, la reine cherche à éloigner Juan José d'Autriche et l'envoie en Italie, avec le titre device-roi, afin de réprimer la révolte qui se développe àMessine depuis un an, mais le frère bâtard du roi retarde son départ. Le 6 novembre 1675, jour de sa majorité, le roi confirme le départ de Juan José d'Autriche pour l'Italie, tandis que la reine continue à diriger un conseil de gouvernement pour au moins deux ans. Valenzuela, cependant, doit s'éloigner quelques mois àGrenade, où il devientcapitaine général de la ville.

En avril 1676, il rentre à la Cour, où il retrouve titres, honneurs et postes : intendant général aux finances, grand écuyer et Premier ministre. Le 2 décembre 1676, il ajoute à son récent titre demarquis celui deGrand d'Espagne. Cette ascension trop rapide le fait détester : le 15 décembre, un manifeste signé par vingt-quatre nobles et Grands circule dans Madrid, demandant l'emprisonnement immédiat de Valenzuela et appelant Juan José d'Autriche à prendre place aux côtés du roi. ÀSaragosse, Juan José d'Autriche prend la tête de troupes qui défendent lafrontière contre la France et se dirige vers la capitale. Il entre dans Madrid le 23 janvier 1677 et obtient la soumission de la reine, tandis que levalido se réfugie au monastère de l'Escurial.

Le règne personnel deCharlesII (1677-1700)

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La succession des favoris

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Portrait du jeuneCharlesII en grand-maître de l'ordre de la Toison d'or, parJuan Carreño de Miranda, 1677.

Juan José d'Autriche parvient à se faire choisir Premier ministre, tandis que la reine Marie-Anne abandonne la cour pour se fixer à l'Alcazar de Tolède. Le nouveauvalido tire Valenzuela du monastère de l'Escurial, le fait juger pourprévarication,vente d'offices publics et vol de cent millions deréaux ; ce dernier est exilé auxPhilippines.

Mais Juan José d'Autriche ne peut tenir les espoirs mis en lui. Dès 1677, les mauvaises récoltes, la disette et les poussées depeste lui font perdre l'appui du peuple. Il exerce une surveillance implacable sur la population deMadrid, ce qui lui permet d'éviter toute révolte. En septembre 1679, Juan José d'Autriche meurt à Madrid.

Portrait équestre deMarie-Louise d'Orléans, parFrancisco Ricci, 1679, mairie deTolède.

En 1679, le roi, âgé de 18 ans, épouseMarie-Louise d'Orléans, nièce deLouisXIV. Le mariage ne donne pas d'enfant, malgré les pèlerinages nombreux de la reine. Elle meurt finalement en 1689, laissant le roi dans un état dépressif. Il se remarie six mois plus tard avecMarie-Anne de Neubourg, fille de l'électeur palatin du RhinPhilippe Guillaume de Neubourg, et sœur d'Éléonore de Neubourg, épouse de l'empereurLéopoldIer. Elle est choisie à cause de la fertilité des femmes de sa famille (sa mère avait donné le jour à dix-sept enfants). Les relations avec sa nouvelle épouse se révèlent particulièrement orageuses. La plupart des courtisans espagnols haïssent Marie-Anne, en partie parce qu'elle use de tout son pouvoir pour obtenir de l'argent pour sa famille palatine et pour elle-même, allant jusqu'à voler des tableaux des collections royales. Le couple reste, par ailleurs, stérile.

Autodafé sur laPlaza Mayor deMadrid, parFrancisco Rizi, 1683.

À partir de 1680,CharlesII, incapable de gouverner seul, fait appel auduc de Medinaceli. La crise financière, ladéflation qui mine l'économie espagnole acculent la monarchie à labanqueroute et le favori du roi à la démission.

CharlesII fait alors appel aucomte d’Oropesa (es), qui le conseille de 1685 à 1691 et de 1695 à 1699. Il concentre ses efforts sur le rétablissement des finances, qui souffrent de la crise économique de laCastille et du tarissement de l'or américain. La nouvelle surintendance générale aux finances royales est confiée aumarquis de Vélez (es) : malgré l'échec du surintendant à redresser la situation, cela marque une première étape vers les réformes dePhilippeV. D'un autre côté,CharlesII est fortement marqué par les superstitions religieuses. En 1683, il préside sur laplaza Mayor de Madrid le plus grandautodafé organisé par l'Inquisition espagnole : cent-vingt personnes y participent, dont vingt-et-une qui périssent dans les flammes.

Les mauvaises récoltes de l'année 1698 provoquent une forte révolte frumentaire à Madrid le 28 avril, en pleinesoudure : larévolte des Chats (Motín de los Gatos). Les émeutiers se calment au moment oùCharlesII accepte de paraître à la foule depuisson palais. Les principales victimes de cette émeute sont levalido (favori) du roi, le comte d'Oropesa, et lecorrégidor de Madrid, Francisco de Vargas, membres du parti autrichien, favorable au candidatHabsbourg pour la succession. Ils sont alors remplacés par lecardinalFernández de Portocarrero, nouveau Premier ministre, et le corrégidor Francisco Ronquillo, membres du partiBourbon.

L'Espagne sousCharlesII.

Les échecs de la politique extérieure

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CharlesII en armure, parJuan Carreño de Miranda, 1681.
Allégorie dutraité de Nimègue :LouisXIV etCharlesII scellent leur alliance sous la bénédiction duSaint-Esprit. École flamande,XVIIe siècle.

Sur le plan extérieur, laguerre contre la France tourne à la déroute. En 1677, les Espagnols reculent auxPays-Bas, perdant les places deValenciennes,Cambrai,Saint-Omer,Cassel,Bailleul etYpres : l'Artois et une partie ducomté de Flandre sont aux mains des Français. Le 17 septembre 1678, l'Espagne accepte lapaix de Nimègue, cédant une partie des Pays-Bas et laFranche-Comté.

Mais dès 1680,LouisXIV se lance dans unepolitique de Réunions, afin d'arrondir ses territoires, profitant de la faiblesse espagnole. Il annexe deux villes espagnoles,Courtrai en 1683 etLuxembourg en 1684. La même année, il contraint l'Espagne à l'humiliantetrêve de Ratisbonne. À partir de 1686, l'Espagne se joint, avec l'empereur, les princes du sud de l'Allemagne et laSuède à laligue d'Augsbourg, union défensive contre les ambitions françaises.

En avril 1689, l'Espagne se joint à ces alliés et déclare laguerre à la France. LesPays-Bas espagnols deviennent une zone clé de la guerre : les forces espagnoles sontdéfaites à Fleurus en 1690, tandis que les villes deMons etHal tombent en 1691,Namur en 1692,Huy etCharleroi en 1693. La défense des Pays-Bas repose alors presque entièrement sur lesNéerlandais : en 1690,GuillaumeIII fait même remplacer le gouverneur espagnol, lemarquis de Gastañaga, par l'électeur de Bavière.

Dans lapéninsule Ibérique, les combats se concentrent enCatalogne. En 1689, leduc de Noailles et les troupes françaises apportent leur soutien à une révolte contreCharlesII commencée en 1687. Exploitant la situation, il captureCamprodon le 22 mai, avant d'être repoussé par leduc de Villahermosa. En 1693, le duc de Noailles revient en Catalogne et s'empare de Rosas. L'année suivante, le duc de Noailles écrase les troupes espagnoles duduc d'Escalona à labataille de la rivière Ter, ce qui lui permet de mettre la main surPalamós etGérone.Barcelone menacée, les Alliés sont obligés de mener des opérations lointaines enMéditerranée afin d'aiderCharlesII. Le roi nomme le marquis de Gastañaga gouverneur-général de Catalogne, tandis que les Alliés envoient de nouveaux renforts sous le commandement du princeGeorges de Hesse-Darmstadt, un cousin de la reine d'Espagne.

À partir de 1695, la situation se renverse en faveur des Alliés. Namur et Huy sont reconquises par les forces néerlandaises et impériales : en Catalogne, enRhénanie et dans les Pays-Bas, les troupes deLouisXIV ne tiennent leurs positions qu'avec difficulté. Dès 1697, les adversaires acceptent de se rencontrer àRyswick en vue de mettre fin au conflit. Mais les combats continuent en Catalogne : les forces françaises menées par leduc de Vendôme s'emparent de Barcelone, après la capitulation de la garnison du prince Georges de Hesse-Darmstadt.

Pour obtenir les faveurs de Madrid sur la question de la succession d'Espagne,LouisXIV rend la plupart de ses conquêtes à l'Espagne. Selon les termes dutraité de Ryswick,CharlesII récupère la Catalogne, mais aussi les principales villes desPays-Bas (Luxembourg,Mons,Courtrai,Charleroi etAth). L'Espagne doit cependant reconnaître l'autorité de la France sur lapartie occidentale de l'île de Saint-Domingue.

Fin de règne et succession

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La succession d'Espagne

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Article détaillé :Succession d'Espagne (1680-1701).
Les domaines de l'Espagne en Europe (en rouge), quoique diminués, restaient assez considérables pour que leur acquisition par l'une des grandes puissances pût changer l'équilibre européen.
Les prétendants au trône d'Espagne.

CharlesII n'ayant pas de descendance, sa succession constitue le problème de la diplomatie européenne depuis son accession au trône : la généalogie désigne en effet comme héritier leDauphin, fils de sa défunte sœur aînéeMarie-Thérèse, épouse duroi de FranceLouisXIV. Plusieurs pays étrangers dont laFrance et l'Autriche commencent leurs manœuvres pour placer un prince de leur lignée :

CharlesII, prévoyant l'inquiétude que susciterait un accroissement de la puissance française, envisage une solution qui ne favorise ni la France ni l'Autriche et désigne un héritier plus jeune à sa succession : le ducJoseph-Ferdinand de Bavière, fils de l'électeur de Bavière et dernier petit-fils deMarguerite-Thérèse d'Autriche, sœur deCharlesII. Né en 1692, il est désigné comme héritier et élevé au rang deprince des Asturies. Entre-temps, les grandes puissances européennes entrent en négociation, et concluent en 1698 à un démembrement des États espagnols : l'archiduc Charles de Habsbourg recevrait leMilanais, leGrand Dauphin recevraitNaples, laSicile, laToscane et laSardaigne, tandis que Joseph-Ferdinand de Bavière hériterait de l'Espagne, desPays-Bas espagnols et de l'empire colonial.

La mort prématurée de Joseph-Ferdinand de Bavière, à l'âge de sept ans en 1699, bouleverse les projets deCharlesII et des autres puissances européennes. Les grandes puissances s'accordent sur de nouveaux partages : finalement, en 1699, de nouvelles négociations concluent à un démembrement : l'archiduc Charles recevrait l'Espagne, les Pays-Bas espagnols et les colonies, leduc de Lorraine recevrait le Milanais, le Grand Dauphin aurait Naples, la Sicile, la Toscane, leGuipuscoa et laLorraine. Face aux menaces de démembrement,CharlesII choisit comme héritier Philippe, duc d'Anjou, deuxième petit-fils de Louis XIV. En effet, par lapaix de Ryswick de 1697,LouisXIV a fait des concessions à l'Espagne. De plus,CharlesII se refuse au partage de ses États entre les couronnes française et autrichienne. Préférant qu'un seul héritier conserve l'ensemble des territoires espagnols, il jugeLouisXIV le plus capable de défendre les États de son petit-fils.

La mort deCharlesII

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À partir de 1696, lescrises d'épilepsie deCharlesII se multiplient. Il en fait six par jour, dont au moins une très forte (dans les deux derniers mois, il a en moyenne vingt-cinq crises dont trois se révèlent très graves). L'année suivante, l'état du roi se complique : il est atteint d'hallucinations, qui lui font voir des créatures démoniaques. En 1698, il a de très fortes migraines et commence à délirer. Sous le coup d'une de ses hallucinations, il tue un courtisan, le prenant pour un loup. En 1699, Charles ne sort presque plus, ses migraines sont quasi permanentes et il saigne très régulièrement du nez. Enfin en 1700, le roi a de plus en plus de mal à se tenir debout et à parler. Finalement, le1er novembre 1700 à 11h15 du matin,CharlesII meurt, cinq jours avant son 39ème anniversaire, à la fin d'une agonie entrecoupée de délires[3].

Letestament deCharlesII est connu à Madrid le, puis parvient àFontainebleau le. Il inquiète les Anglais, mécontente les Autrichiens et embarrasseLouisXIV. Le 16 novembre,LouisXIV accepte le testament deCharlesII et fait de son petit-fils, Philippe, duc d'Anjou, le futur roi d'EspagnePhilippeV. Lemarquis de Torcy, ministre des Affaires étrangères, annonce que les monarchies de France et d'Espagne demeureraient distinctes, mais le1er février 1701, leParlement de Paris conserve les droits à la couronne de France dePhilippeV. L'empereurLéopoldIer conteste immédiatement les droits dePhilippeV à la succession et refuse de reconnaître la validité du testament deCharlesII.

Titulature

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Ascendance

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Ascendance deCharlesII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32=40.PhilippeIer de Castille
 
 
 
 
 
 
 
16=38=56.Charles Quint
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33=41.JeanneIre de Castille
 
 
 
 
 
 
 
8=28.PhilippeII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34.ManuelIer de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
17=39=57.Isabelle de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35.Marie d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
4=14.PhilippeIII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36=20=46=48=60.FerdinandIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
18=58.MaximilienII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37=21=47=49=61. Anne Jagellon
 
 
 
 
 
 
 
9=29.Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38=16=56. Charles Quint
 
 
 
 
 
 
 
19=59.Marie d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39=17=57. Isabelle de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
2.PhilippeIV d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40=32.PhilippeIer de Castille
 
 
 
 
 
 
 
20=36=46=48=60.FerdinandIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41=33.JeanneIre de Castille
 
 
 
 
 
 
 
10=24=30.CharlesII d'Autriche-Styrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42.VladislasIV de Bohême
 
 
 
 
 
 
 
21=37=47=49=61.Anne Jagellon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43.Anne de Foix
 
 
 
 
 
 
 
5=15.Marguerite d'Autriche-Styrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44.GuillaumeIV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
22=50=52=62.AlbertV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45.Marie-Jacobée de Bade-Sponheim
 
 
 
 
 
 
 
11=25=31.Marie-Anne de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46=20=36=48=60.FerdinandIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
23=51=53=63.Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47=21=37=49=61. Anne Jagellon
 
 
 
 
 
 
 
1.CharlesII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48=20=36=46=60.FerdinandIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
24=10=30.CharlesII d'Autriche-Styrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49=21=37=47=61. Anne Jagellon
 
 
 
 
 
 
 
12.FerdinandII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50=22=52=62.AlbertV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
25=11=31. Marie-Anne de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51=23=53=63. Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
6.FerdinandIII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52=22=50=62.AlbertV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
26.GuillaumeV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53=23=51=63. Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
13.Marie-Anne de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54.FrançoisIer de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
27. Renée de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55.Christine de Danemark
 
 
 
 
 
 
 
3.Marie-Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56=16=38. Charles Quint
 
 
 
 
 
 
 
28=8.PhilippeII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57=17=39. Isabelle de Portugal
 
 
 
 
 
 
 
14=4.PhilippeIII d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58=18.MaximilienII du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
29=9. Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59=19. Marie d'Espagne
 
 
 
 
 
 
 
7.Marie-Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60=20=36=46=48.FerdinandIer du Saint-Empire
 
 
 
 
 
 
 
30=10=24.CharlesII d'Autriche-Styrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61=21=37=47=49. Anne Jagellon
 
 
 
 
 
 
 
15=5. Marguerite d'Autriche-Styrie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62=22=50=52.AlbertV de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
31=11=25. Marie-Anne de Bavière
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63=23=51=53. Anne d'Autriche
 
 
 
 
 
 
 

Personnalité deCharlesII

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Conditions physique et mentale

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Charles à dix ans, parJuan Carreño de Miranda.

Les mariages consanguins[4] successifs de la famille sont souvent suspectés d'être la cause de l'état de Charles, qui naît maladif, rachitique et présente des défaillances mentales. Letaux de consanguinité de son pèrePhilippeIV était de 0,113 (ses parents étaient cousins et petit-cousin/grand-cousine), celui de sa mèreMarie-Anne d'Autriche de 0,157 (ses parents étaient cousins). Celui deCharlesII atteint 0,254, un taux rarissime, car il est le fruit d'un des trois mariages oncle-nièce de son ascendance (14 trajets de descendance à partir dePhilippe le Beau etJeanne la Folle)[5].

Son surnom d'El Hechizado (« l'Ensorcelé ») reflète la croyance populaire de l'époque selon laquelle ses troubles physiques et mentaux étaient causés par de la sorcellerie ou par une possession démoniaque.

CharlesII est sujet à des crises d'épilepsie de typegrand mal. Il est également atteint deprognathisme et la disproportion de sa langue a pour conséquence sa production importante de salive ainsi qu'une diction approximative.

Il est d'une complexion si faible qu'il ne peut parler avant l'âge de quatre ans[6] et marcher avant l'âge de huit ans. Les témoignages décrivent un enfant charmant par ses beaux cheveux blonds, mélancolique à cause de son attitude triste, mais idiot à cause de sa très faible compréhension. À dix ans, il ne sait pas lire.

Sa puberté n'ayant pas eu lieu à cause dusyndrome de Klinefelter[7], son corps ne présente aucune pilosité, et il est impuissant.

Il souffre d'hérédosyphilis, terme historique utilisé pour désigner la syphilis congénitale, qu'on pensait alors héréditaire, en réalité transmise intra-utérine. Ainsi, il rencontre de graves problèmes neurologiques en plus de l'épilepsie.

Dans ses dernières années, il tient très difficilement debout et souffre d'importanteshallucinations. Ses crises d'épilepsie s'accentuent également.CharlesII endure les plus pénibles troubles dans les dernières années de sa vie (hallucinations,perte de conscience, crises d'épilepsie fréquentes, saignements nasaux). Il meurt dans de grandes souffrances, avec des migraines quasi-permanentes, particulièrement douloureuses[3]. Sans descendance, sa mort représente l'extinction de labranche espagnole de lamaison de Habsbourg.

Personnalité

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Il parle lecastillan avec difficulté et essaye plutôt de s'exprimer enfrançais. Il dispose de quelques notions d'allemand.Aucune page écrite de sa main n'existe car il n'a jamais su écrire. Par ailleurs,les chercheurs[Lesquels ?] estiment qu'il présentait des troubles importants de la concentration[réf. nécessaire].CharlesII n'a, au cours de sa vie, pas de notion de temps ou d'espace[réf. nécessaire]. Cette compréhension limitée porte également sur des domaines importants de politique publique tels que les finances et la gestion de l'ensemble de ses possessions territoriales.

C'est en compagnie de sa seconde femmeMarie-Anne de Neubourg qu'il présentera de graves crises d'épilepsie avant les complications de ses derniers mois.

Dans les arts et la culture populaire

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Postérité

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Triomphe deCharlesII
sur la
Maison du Roi d'Espagne
(Grand-Place de Bruxelles).

La ville deCharleroi — « Charles roi » — enBelgique a pris ce nom en 1666 en l'honneur deCharlesII, qui possédait la ville. La place principale et centrale de la ville s'appelait d'ailleurs laplaceCharlesII de 1912 à 2023.

Juan Carreño de Miranda a peint unportrait du roi.

Cinéma

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Notes et références

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  1. Relacion del solemne bautismo del Principe Don Carlos Nuestro Señor (...) celebrado en 21 dias del mes de nouiembre de 1661 años en la Real Capilla del Palacio de su Magestad, Madrid, 1661 (consulté sur le site de l'Université de Grenade :http://hdl.handle.net/10481/12426).
  2. GonzaloAlvarez, FranciscoCeballos et QuinteroCelsa, « The Role of Inbreeding in the Extinction of a European Royal Dynasty »,PLOS ONE,vol. 4,no 4,‎, e5174(PMID 19367331,PMCID 2664480,DOI 10.1371/journal.pone.0005174Accès libre,Bibcode 2009PLoSO...4.5174A)
  3. a etb[1].
  4. tous ses arrière-grands-parents descendent soit de Charles-Quint et de son épouseIsabelle de Portugal qui est aussi sa cousine germaine, soit deFerdinandIer, le frère de Charles Quint, parfois des deux et souvent plusieurs fois. Ainsi son grand-pèrePhilippeIII est à la fois petit-fils et arrière-petit-fils deCharles Quint, et l'autre grand-père dePhilippeIII est le neveu de Charles Quint, marié à sa fille. Enfin sa mèreMarie-Anne d'Autriche est la nièce de son pèrePhilippeIV. Le siteRoglo indique qu'il descend de 14 façons différentes dePhilippe le Beau etJeanne la Folle.
  5. Vérifications sur la base généalogiqueRoglo, le "taux de consanguinité entre les parents de Charles II atteint alors le record de 25%, soit l'équivalent d'un frère et d'une sœur[2]
  6. « Juan Carlos, fils de Bourbon, est sauvé par ses gènes »,Le Monde, 16 avril 2009.
  7. Jean-ClaudeCastex,Histoire des Relations diplomatiques franco-anglaises, Guerre de Succession d'Espagne, Vancouver, Les Éditions du Phare-Ouest,, 201 p.(ISBN 978-2-921668-07-1,lire en ligne),p. 10.

Annexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Rois d'Espagne
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Bourbon-Anjou(depuis 1975)
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Bourbon
Habsbourg
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SavoieVictor-Amédée Ier (1713)
HabsbourgCharles IV (1713)
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Maison de Luxembourg
(963–1136)
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Maison de Limburg
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(1713–1780)
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(1780–1794)
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(1815–1890)
Maison de Nassau-Weilburg
(depuis 1890)
v ·m
Les générations sont numérotées dans l'ordre de la descendance masculine depuis les premiers archiducs. Au sein de chaque génération, l'ordre suit celui de l'aînesse.
1re génération
2e génération
3e génération
4e génération
5e génération
6e génération
7e génération
8e génération
9e génération
10e génération
11e génération
12e génération
13e génération
14e génération
15e génération
16e génération
17e génération
18e génération
19e génération
  • Ferdinand-Zvonimir de Habsbourg-Lorraine
  • Charles Constantin de Habsbourg-Lorraine
  • Amedeo de Belgique***
  • Joachim de Belgique***
  • Bartholomaeus d'Autriche-Este***
  • Emmanuel d'Autriche-Este***
  • Luigi d'Autriche-Este***
  • Félix Charles de Habsbourg-Lorraine
  • André François de Habsbourg-Lorraine
  • Paul Jean de Habsbourg-Lorraine
  • Charles Christian de Habsbourg-Lorraine
  • Johannes de Habsbourg-Lorraine
  • Thomas de Habsbourg-Lorraine
  • François Louis de Habsbourg-Lorraine
  • Michel de Habsbourg-Lorraine
  • Joseph de Habsbourg-Lorraine
  • Imre de Habsbourg-Lorraine
  • Christophe de Habsbourg-Lorraine
  • Alexandre de Habsbourg-Lorraine
  • Lorenz Charles de Habsbourg-Lorraine
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  • Jacques Maximilien de Habsbourg-Lorraine
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  • Maximilien de Habsbourg-Toscane**
  • Léopold de Habsbourg-Toscane**
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  • Paul Salvator de Habsbourg-Toscane**
20e génération
Le Bindenschild
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Le lion des Habsbourg
Le lion des Habsbourg
*sont aussiinfant d'Espagne
**sont aussiprincesde Toscane
***sont aussiprincesde Modène et Reggio

Lignées non-dynastes :Comte de Méran (de),Maison de Hohenberg
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