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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Nom de naissance | Charles Jules Bernard Bertin |
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Naissance | Mons (Belgique) |
Décès | (à 83 ans) Rhode-Saint-Genèse (Belgique) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | français |
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Œuvres principales
Les Jardins du désert
Le Bel Âge
Don Juan
Christophe Colomb
La petite dame en son jardin de Bruges
Charles Bertin, né le àMons et mort le àRhode-Saint-Genèse, est unécrivainbelge, élu membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique en1967.
Charles Bertin naît àMons en 1919 de Camille Bertin et Rose Plisnier. Il fait ses études secondaires à l'Athénée de Mons. Après des études de droit à l'Université libre de Bruxelles, Charles Bertin est d'abord avocat au Barreau de Mons de 1942 à 1947. Il devient ensuite chef de cabinet adjoint du ministre du Travail de 1947 à 1949. Il poursuit une carrière administrative, tout en commençant une carrière littéraire. En 1956, il s'installe àRhode-Saint-Genèse, unecommune à facilités duBrabant flamand, où il défendra les droits culturels de la population francophone. Dans cettecommune, il fonde l'Association culturelle de Rhode-Saint-Genèse et en sera Président jusqu'en 2002, date de sa mort.
En, avec 141 autres personnes[1], il est cosignataire d'unelettre ouverte auroi Baudouin. Dans ce document, les signataires appellent à un véritable fédéralisme de vie, basé sur la reconnaissance des droits de l'homme et l'égalité des citoyens et exhortent à l'égalité politique des communautés et des régions.
En 1967, succédant àPierre Nothomb, Charles Bertin est élu membre de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique et est président du comité belge de laSociété des auteurs et compositeurs dramatiques de 1971 à 1989. Il est brièvement membre de la Commission permanente deRadio-télévision belge de la Communauté française (RTBF).
La bibliothèque Charles Bertin àRhode-Saint-Genèse en porte le nom en témoignage de reconnaissance.
Charles Bertin s'est marié avec Colette Leblois (Jemappes, 9 juin 1927 -Anderlecht, 19 mars 2020). De cette union naquirent un garçon, Olivier, et une fille, Dominique.
Il est le neveu de l'écrivainCharles Plisnier dont il aimait citer cette phrase : « Pour écrire, comme pour vivre, il faut d'abord beaucoup d'amour... »[2],[3].
En 1963, Charles Bertin écrit la pièceL'Oiseau vert, une adaptation duconte philosophiqueL'augellino belverde (1765) deCarlo Gozzi.
Son romanLe Bel Âge (1964),prix Victor Rossel et prix du roman triennal, traite de l'hostilité des habitants d'une ville de province envers le personnage principal. Dans sa pièceLe Roi bonheur (1966), il se moque du monde des adultes à travers le personnage principal, une sorte de ridiculeCaligula.
DansJe reviendrai à Badenburg (1970), Bertin traite de la solitude de la mort et de l'échec d'un homme qui continue sa vie de libertin après s'être remis en question. Son ouvrageLes Jardins du désert (1981) est une représentation métaphorique de la civilisation. L'action a cours auXXIe siècle sur une île isolée dont les habitants sont les survivants d'une catastrophe déclenchée par undespote éclairé. Ses romans ultérieurs,Le Voyage d'hiver (1989) etLa petite dame en son jardin de Bruges (1995) ont obtenu un grand succès populaire et commercial. C'est unroman autobiographique où il se remémore les vacances d'été qu'il passait chez sa grand-mère àSint-Andries (Bruges). Ce livre n'est pas seulement un hommage affectueux d'un petit-fils envers sa grand-mère, mais aussi une esquisse de l'atmosphère particulière de la ville de Bruges pendant l'entre-deux-guerres. Il édite en 2000 un recueil comprenant troisnouvelles,Jadis, si je me souviens bien.