Pour les articles homonymes, voirCharles Aubert (homonymie) etAubert.
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Nom de naissance | Marie Jacques Charles Aubert |
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Naissance | Châteauneuf-sur-Loire |
Décès | (à 67 ans) 5e arrondissement de Paris |
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Arme | ![]() |
Grade | Vice-amiral |
Années de service | 1866 – 1915 |
Commandement | Davout Troude Châteaurenault Jauréguiberry Tempête 2e escadre 3e escadre |
Conflits | Guerre franco-allemande de 1870 Première Guerre mondiale |
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Mort pour la France |
Autres fonctions | Chef d'état-major général |
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Marie Jacques Charles Aubert (Châteauneuf-sur-Loire, -Paris,) est unofficier de marinefrançais.
Fils d'un receveur de l'Enregistrement, il entre à l'École navale en et en sortaspirant de2e classe en. Il sert alors sur le vaisseau-écoleJean Bart puis devient aspirant de1re classe en et embarque sur lafrégate cuirasséeGloire avant de passer en sur laCircé à la division duBrésil et deLa Plata comme aspirant de majorité.
Enseigne de vaisseau (), il ramène en France un navireprussien capturé devantMontevideo en et sert en sur leSolférino enescadre du Nord avant de passer en sur leKersaint à la division desAntilles et deTerre-Neuve où il s'occupe activement de l'école élémentaire du bord.
Sur lecroiseurVolta en, il effectue une campagne de plus de deux années dans les mers de Chine et dans l'Océan Pacifique et mérite alors deux témoignages de satisfaction pour les secours qu'il a apportés à unecanonnièrebritannique en feu ainsi que pour la qualité de sa tenue des journaux de bord.
Lieutenant de vaisseau (), il est détaché quelques mois à l'observatoire de Montsouris puis embarque en sur le croiseurDesaix enescadre de Méditerranée. Une étude qu'il rédige sur la tactique navale lui vaut les félicitions en du ministre.
Il sert à l’École des défenses sous-marines deBoyardville en avril 1879 puis commande en le torpilleurno 1 àCherbourg où il reste de à comme officier torpilleur adjoint au commandant de la défense fixe.
Il embarque en sur laLoire puis commande en l'aviso à rouesArdent à la station duSénégal et obtient un nouveau témoignage de satisfaction pour avoir dirigé avec succès la pacification des régions duRio Nunez.
En, il commande le torpilleur 55 à la défense mobile de Cherbourg puis le torpilleurDoudart-de-Lagrée à la division d'expériences des torpilleurs deToulon (). Il sert en sur laBombe en Méditerranée puis est le commandant de laDragonne () à bord de laquelle il mène des recherches sur les chaudières qui lui donnent de nouveau un témoignage de satisfaction ().
Capitaine de frégate (), commandant de la défense fixe à Cherbourg (), sous-directeur des défenses sous-marines (), il commande en le croiseurDavout en Méditerranée.
Aide de camp du major général à Cherbourg (), il devient en, commandant ducroiseurTroude en escadre de Méditerranée.Capitaine de vaisseau (), adjoint au major général à Cherbourg (), il supervise l'achèvement du croiseurChâteaurenault à partir d' et en prend le commandement.
Il est à nouveau adjoint à la majorité de Cherbourg en mars 1901 puis commande en le cuirasséJauréguiberry en Méditerranée et en novembre laTempête et la division navale deTunisie et est promucontre-amiral en.
Organisateur de la base deBizerte, il est chef d'état-major général de la marine de à.Vice-amiral (), il commande en la2e escadre en Méditerranée avec pavillon sur leSaint-Louis puis passe en, au commandement de la3e escadre.
Inspecteur des écoles, à nouveau chef d'état-major général de à, il prend sa retraite en janvier 1913 mais est rappelé au service en à l'état-major général. Épuisé, il meurt six mois plus tard à Paris.
La décision d'attribuer au vice-amiral Aubert la mention« Mort pour la France » fut prise en 1930, lors de l'érection aux Invalides d'un monument à la mémoire des officiers généraux morts pendant la guerre[1].