Chaintreaux | |||||
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![]() Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Fontainebleau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing | ||||
Maire Mandat | Alexis Kerlo 2020-2026 | ||||
Code postal | 77460 | ||||
Code commune | 77071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chanterelliens | ||||
Population municipale | 831 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 12′ 01″ nord, 2° 49′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 88 m Max. 133 m | ||||
Superficie | 23,92 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Seine-et-Marne Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
Liens | |||||
Site web | chaintreaux.fr | ||||
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Chaintreaux est unecommune française située dans ledépartement deSeine-et-Marne enrégionÎle-de-France.
La commune est située à environ 5,3 km par la route, au nord-ouest d'Égreville et à 7 km à l'est deSouppes-sur-Loing[1],[Note 1].Elle est limitrophe avec le département duLoiret.
Poligny | Remauville | Lorrez-le-Bocage-Préaux |
Souppes-sur-Loing | ![]() | Égreville |
Dordives (Loiret) | Bransles |
L'altitude de la commune varie de 88 mètres à 133 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 123 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
La commune n’est traversée par aucuncours d'eau[4].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat de Seine-et-Marne.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 729 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deNemours à 12 km àvol d'oiseau[7], est de12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Au, Chaintreaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
La commune compte152lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[18] dont :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (82,9% ), forêts (14,6% ), zones urbanisées (2,2% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[19].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[20],[21],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Laloi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[22].
La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme approuvé[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 425 dont 99,3 % de maisons et 0,5 % d’appartements.
Parmi ces logements, 80,9 % étaient des résidences principales, 11,5 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 90,7 % contre 8,1 % de locataires et 1,2 % logés gratuitement[24],[Note 4].
La commune dispose de 30 kilomètres de voirie communale et est traversée par l’autoroute A6 (aire de repos deSonville et deFloée) et le départ del’autoroute A77[25].
La commune est desservie par la ligne d'autocarsNo 10 (Bransles – Saint-Pierre-les-Nemours) duréseau de bus Vallée du Loing - Nemours.
Le nom de la localité est mentionné sous les formesChanterella en 1189[26] ;Parrochia de Chanterello en 1227[27] ;Chantriaus juxta Ferrerias en 1239[28] ;Cheyntriaus en 1244[29] ;Chintriaus vers 1250[30] ;Cheintriaus en 1253[31] ;Chaintraus en 1265[32] ;E. de Chiemtrellis en 1295[33] ;Chintreaulx en 1491[34] ;Chentaulx en 1522[35] ;Chantereaulx en 1575[36] ;Chinteraulx en 1599[37],[30].
Chaintreaux pourrait tirer son nom du termechaintre signifiant « limite », cette commune se trouvant en limite des seigneuries de Dordives, Mez le Maréchal, Loiret, du Boulay, de Néronville et de Villebéon[25].
La commune regroupe les anciennesparoisses deChaintreaux et deLagerville, cette dernière ayant été absorbée en 1842[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | mars 2014 | Pierre Boyer | Agriculteur | |
mars 2014 | mars 2020 | Marie-Claude Souque | Professeur | |
mars 2020 | En cours | Alexis Kerlo |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au1er janvier 2026[39],[40].
En 2020, la commune de Chaintreaux ne dispose pas d'assainissement collectif[41],[42].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[43]. Le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à laSAUR, dont le contrat arrive à échéance le[41],[44].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) qui en a délégué la gestion à laSAUR, dont le contrat expire le[41],[45],[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].
En 2022, la commune comptait 831 habitants[Note 5], en évolution de −9,18 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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592 | 624 | 599 | 585 | 718 | 787 | 977 | 1 037 | 1 101 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 134 | 1 129 | 1 124 | 1 117 | 1 100 | 1 078 | 1 079 | 1 104 | 1 063 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 007 | 973 | 919 | 765 | 774 | 770 | 731 | 685 | 693 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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671 | 576 | 573 | 576 | 674 | 783 | 853 | 854 | 902 |
2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
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918 | 842 | 831 | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose d'une école communale (1 classe maternelle et 3 classes primaires)[25].
Association Sportive (tennis de table, gymnastique, atelier musique théâtre), club du troisième âge, association Astronomique, association des Anciens Combattants, société de Chasse[25] Nature et Vie Sud 77.
En 2018, le nombre deménagesfiscaux de la commune était de 343, représentant 882 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 460 euros[50].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 111, occupant 400 actifs résidants.Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,6 % contre un taux de chômage de 6,6 %.Les 20,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,2 % de retraités ou préretraités et 5,6 % pour les autres inactifs[51].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de53 dont2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres,8 dans la construction,12 dans lecommerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,4 dans l’Information et communication,1 dans les activités financières et d'assurance,10 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien,3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et13 étaient relatifs aux autres activités de services[52].
En 2020,7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont5individuelles.
Au, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[53].
L’agriculture représente l’activité principale avec une vingtaine d’exploitations de polyculture. Les céréales produites sont le blé, l’orge, lecolza et sont collectées par la Coopérative TBG aux silos de Chaintreaux, les betteraves sucrières sont traitées à la sucrerie de Souppes[25].
Chaintreaux est dans lapetite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[54].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000 ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[55]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 32 en 1988 à 17 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de83 ha en 1988 à130 ha en 2010[54].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chaintreaux, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[54],[Note 7] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 32 | 25 | 17 |
Travail (UTA) | 61 | 38 | 23 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 641 | 2 946 | 2 206 |
Cultures[56] | |||
Terres labourables (ha) | 2 640 | 2 945 | 2 206 |
Céréales (ha) | 1 838 | 1 969 | 1 446 |
dontblé tendre (ha) | 1160 | 1334 | 776 |
dontmaïs-grain et maïs-semence (ha) | 142 | 86 | s |
Tournesol (ha) | 277 | 16 | 25 |
Colza etnavette (ha) | 140 | 361 | 516 |
Élevage[54] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 203 | 427 | 448 |
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