Le territoire de la commune se situe sur une partie du territoire dumassif forestier de Bonnevaux qui compte de nombreux étangs dont celui de la Grande Tuilière.
Ces étendues d'eau, la plupart créés par les moines de l'abbaye de Bonnevaux, à l'écart des grandes agglomérations et gérées de façon raisonnable, ont permis le développement d'une biodiversité importante avec une grande diversité d'espèces faunistiques et floristiques.
La vallée de Châtonnay est d'origine glaciaire. Son sous-sol est argilo-caillouteux. Ce terrain est propice à la création d'étangs, le territoire en compte une centaine, essentiellement créés par l'homme.
Au, Châtonnay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %),terres arables (25,6 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), zones urbanisées (2 %), eaux continentales[Note 1] (1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Châtonnay, présentés selon les références toponymiques fournies par le sitegéoportail de l'Institut géographique national[13].
La place de la poste et la Grande Rue au début duXXe siècle.
Le secteur actuel de la commune de Châtonnay se situe à l'ouest du territoire antique desAllobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienneSavoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2022, la commune comptait 1 958 habitants[Note 2], en évolution de −6,67 % par rapport à 2016 (Isère : +3,07 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Rattachée à l'académie de Grenoble, Châtonnay possède une école de maternelles et de primaires (petites sections aux CM2). Les élèves du secondaire vont au collège Fernand Bouvier de Saint-Jean-de-Bournay ou au collège de Champier, puis au lycée de l'Oiselet , à Bourgoin Jallieu. Des établissements privés existent aussi à La Cote St André.
Historiquement, le quotidien à grand tirageLe Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris ledimanche, dans son édition duNord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Châtonnay (propriété de la commune) dépendent de la paroisseSaint Hugues de Bonnevaux (relais des étangs) qui est, elle-même, rattachée audiocèse de Grenoble-Vienne[20].
Église paroissiale Saint-Christophe-et-Sainte-Catherine de Châtonnay : l'édifice actuel situé sur le site de l'ancienne église Sainte-Catherine, fut terminé en 1846
Lechanoine Pierre Cavard, né àGivors le 2 avril 1889, mais originaire de Châtonnay, historien et spécialiste de l'histoire deVienne ("Vienne la sainte") mort le 21 février 1869 àVinay.
Marcel Brissaud, né à Châtonnay en 1928, décédé àVitteaux en 2011[22],[23]. Fils de tisseur, il a été Maître de Conférence Honoraire de lafaculté des Sciences de Lyon, et a animé dans les années 1970-1980 « l'équipe lyonnaise » dont les travaux sur laprétopologie font référence auprès des sociologues.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)