Ne doit pas être confondu avecParti chrétien-social d'Obwald.
Centre gauche - PCS (de)Mitte Links-CSP (it)Centro Sinistra-PCS (rm)Center Sanester-PCS | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Marius Achermann |
Fondation | 21 juin 1997 |
Siège | Eichenstrasse 79 3184 Wünnewil |
Secrétaire générale | Brigitte Dougoud |
Idéologie | Christianisme social Progressisme Démocratie chrétienne |
Couleurs | Sarcelle |
Site web | www.csp-pcs.ch |
Présidents de groupe | |
Conseillers fédéraux | - |
Représentation | |
Législatifs cantonaux[1] | 15 / 2609 |
Exécutifs cantonaux[1] | 1 / 154 |
Législatifs communaux | 26 / 5403 |
Exécutifs communaux[2] | 6 / 1146 |
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Centre gauche - PCS est unparti politique suisse.
Centre gauche - PCS (enallemand :Mitte Links - CSP, enitalien :Centro-sinistra - PCS, enromanche :Center sanester - PCS) est l'héritier du mouvement chrétien-social qui se développe enSuisse dès la fin duXIXe siècle au sein desconservateurscatholiques. Dans quelquescantons, les chrétiens-sociaux se distancent par la suite de cette tendance politique et créent un parti indépendant à gauche du spectre politique, menant alliance régulière ces dernières années soit avec lesVerts soit avec leParti socialiste.
Le Centre gauche - PCS Suisse est l'organisation faitière des partis chrétiens-sociaux des cantons deFribourg, duJura et deZurich. Il n'est officiellement fondé qu'en 1997 par les quatre sections[3] de Fribourg, du Jura, de Lucerne et de Zurich.
En 2005, les tendances chrétiennes-sociales duParti démocrate-chrétien (PDC) duValaisromand quittent le PDC pour rejoindre le PCS. LeParti chrétien-social d'Obwald obtient un statut d'observateur au PCS Suisse en 2005 qui dure jusqu'en 2010, date à laquelle il se retire officiellement du parti. La section lucernoise se dissout quant à elle en 2010[3].
Le, la section moribonde valaisanne annonce sa dissolution pour manque de force vives à l'interne et de base électorale solide laissant le choix aux membres et élus de rejoindre un autre parti[4]. Sur les 4 députés CG-PCS élus en 2021, Robert Burri, Émilie Dupuis et Maud Theler se représentent sur les listes du PS[5] alors que Sandrine Perruchoud ne se représente pas.
Le parti s'appelait « Parti chrétien-social ». Il prend le nom de « Centre gauche - PCS »[6] lors de son Assemblée des Délégués tenue àDelémont le.
Petit parti, le CG-PCS se déclare d'obédiencechrétienne tout en étantprogressiste sur les sujets de société. Tout en estimant que la famille est un pilier de la société, il approuve le régime du délai concernant la dépénalisation de l'avortement[7] et s'engage contre le non-remboursement de l'IVG par l'Assurance maladie[8]. En outre, le parti a pris position en faveur dupartenariat enregistré lors du référendum sur ce dernier.
Le parti est également en faveur d'une meilleure définition de l'euthanasie afin de légaliser cette dernière[9].
Du côté de la politique étrangère, il s'engage en 1999 également pour une adhésion avec l'Union européenne[10] et soutenait l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations unies[10].
D'un point de vue environnemental, le parti s'engage pour lesénergies renouvelables et se prononce contre lenucléaire[11]. Il a été un précurseur en matière d'environnement, avant l'émergence desVerts[12].
Le CG-PCS estime que l'homme est l'unique coresponsable de la communauté et s'engage pour des valeurs de tolérance, pour l'égalité de traitement et la solidarité ainsi qu'un partenariat entre hommes et femmes. Il estime que les immigrés apportent leur pierre à l'édifice duproduit national brut, au maintien des assurances sociales, à l'économie, ausport et à laculture. Il soutient les initiatives antimilitaristes et plus généralement leservice civil et milite pour un salaire minimum[13].
Enfin, le parti est pour la dépénalisation des drogues douces, notamment du cannabis, sous certaines conditions[14].
Au niveau fédéral, dès lesélections fédérales suisses de 1991, le PCS ne recueille qu'une audience nationale modeste mais relativement stable avoisinant les 0,4 %, principalement à Fribourg. Ce résultat lui permet d'être représenté par un député auConseil national,Hugo Fasel, qui siège avec le groupe parlementaire desVerts de 1991 à 2008. Sa successeur, la fribourgeoiseMarie-Thérèse Weber-Gobet siège également avec les Verts. Le parti n'est plus resprésenté au Conseil national depuis lesélections fédérales de 2011.
En février 2015, le parti est implanté dans un nombre limité de cantons, principalement de tradition catholique à l'exception duCanton de Zurich majoritairement protestant :
Au niveau cantonal, dans le canton de Fribourg, il obtient 7,4 % des voix en 2001 avec 10 sièges sur 130 auGrand Conseil. En 2002, dans le canton du Jura, leParti chrétien-social indépendant obtient 13,6 % avec 8 sièges sur 60 au parlement cantonal et même un siège augouvernement, donnant ainsi pour la1re fois de l'histoire de ce canton une majorité degauche et rompant avec l'hégémonie duParti démocrate-chrétien. Lors des élections cantonales de 2005 enValais, les chrétiens-sociauxromands, faisant partie du PCS, obtiennent trois élus au Grand Conseil. En 2006, dans le Jura, le PCS améliore encore son score de 2001 en conservant son siège au gouvernement et en obtenant un neuvième siège au parlement cantonal. La même année, les chrétiens-sociaux font leur entrée à l'exécutif de laville de Fribourg, faisant basculer la ville à gauche pour la première fois de son histoire. Toujours en 2006, les résultats aux élections cantonales dans le même canton sont moins bons, le parti perdant 6 de ses 10 sièges. Lors des élections communales valaisannes de 2008, le PCS obtient 8 élus dans les législatifs des villes qui siègent dans les groupes d'alliance de gauche avec le Parti socialiste et les Verts. En 2012, il obtient 2 élus dans des exécutifs (Sierre etSaint-Maurice).
Les chrétiens-sociauxalémaniques de Saint-Gall et d'Argovie restent une composante duPDC suisse, dont le groupement interne est appelé lui aussi leParti chrétien-social suisse (PCS suisse du PDC). C'est pour cette raison que dans lecanton du Jura, par exemple, le parti cantonal membre de Centre gauche - PCS Suisse est appeléPCSi, le i marquant l'« indépendance » par rapport au PCS suisse du PDC.
L'affiliation de divers partis cantonaux reste cependant difficile à comprendre :
Année | Votes | Députés | Rang | |
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Voix | % | |||
1999 | 73 198 | 0,40% | 1 / 200 | 15e |
2003 | 52 773 | 0,40% | 1 / 200 | 13e ex æquo |
2007 | 74 381 | 0,40% | 1 / 200 | 14e |
2011 | 60 140 | 0,30% | 1 / 200 | 14e |
2015 | 29 051 | 0,20% | 0 / 200 | 14e |
2019 | 33 545 | 0,30% | 0 / 200 | 13e ex æquo |
2023 | 2 397 | 0,09% | 0 / 200 | 14e |
En 1999, le parti se présente à ZH, LU & FR. En 2003, le PCS ne se présente que dans un seul canton, celui de FR. En 2007 et 2011, le parti se présente à ZH, FR, VS & JU. En 2015 et 2019, le PCS ne se présente qu'à FR, VS & JU[26]. En 2023, il ne se présente qu'à Fribourg.
Partis siégeant à l'Assemblée fédérale (52e législature) | |
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