Pour les articles homonymes, voirSonghaï (homonymie).
Cet article est uneébauche concernant leBénin.
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Lecentre agro-écologique de Songhaï oucentre Songhaï est un centre de formation et de production agricole, fondé en, par le prêtre dominicainGodfrey Nzamujo, en compagnie d’un « groupe d’Africains et d’amis de l’Afrique », àPorto-Novo enRépublique du Bénin[1].
Démarré sur une étendue de terre de1 ha, le centre Songhaï de Porto-Novo, la« ferme mère », s'étend sur une étendue de22 ha de terre en[2].
À la suite de la création, en1993, du réseau des fermiers Songhaï et de l’Association Songhaï – France àLyon, un projet de réplication du modèle Songhaï dans une quinzaine de pays africains est lancé, avec le soutien duPNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement). En, le centre Songhaï est promu Centre d’Excellence régional pour l’Afrique par lesNations-Unies[3].
Face aux images d'uneAfrique dévastée par lafamine et les guerres relayées par les médias internationaux au cours des années -,Godfrey Nzamujo, prêtre dominicain et professeur d’université en électronique-informatique auxÉtats-Unis, né auNigéria, décida de revenir en Afrique pour y implanter, avec l'aide d'un groupe d’Africains et d’amis de l’Afrique, partageant la même vision que lui : Celle de redonner à l’Afrique, sa dignité, trop longtemps bafouée[4].
Pour Godfrey Nzamujo et son groupe d'amis, la croissance et le développement du continent passent par l’entrepreneuriat agricole[5]. Au départ, personne ne croyait au projet[6]. Après avoir parcouru plusieurs pays africain à la recherche d'un accueil pour l'implantation de son projet, Godfrey Nzamujo obtient en,1 ha de terre, par le gouvernement du présidentMathieu Kérékou, àOuando, près dePorto-Novo[4].
Le Centre Songhaï est ainsi créé en, empruntant son nom à l'Empire songhaï, puissant et florissant empireouest-africain duXVe siècle, pour inspirer aux membres, la fierté et l’espoir pour une Afrique digne et prospère[4].
Trente années après sa création, le Centre Songhaï s'étend sur plus de22 ha[7]. Il représente une vaste ferme deproduction bio, mettant en œuvre un modèle de fonctionnement intégré. Les principales activités menées dans ce modèle, répliqué dans d'autres localités du pays et certains pays africains, sont la production agricole et animale, la transformation agro-alimentaire et la formation[5],[8].
Le modèle deferme déployé au centre Songhaï fonctionne en totaleautonomie. Il permet d'obtenir des rendements bien supérieurs à ceux atteints grâce auxengrais chimiques et auxpesticides. Les productions de la ferme proviennent de l'agriculture, de l'aviculture, de lapisciculture, et de la production d'engrais[7].
Deslignes de production permettent d'assurer la transformation sur site des produits issus des différentes cultures et élevages. Au nombre des productions de ces lignes, on peut citer : leriz décortiqué, le jus demangue, le concentré detomates, leschips deplantain, etc[7].
Depuis, le Centre Songhaï recrute pour ses cursus de formation de fermier-entrepreneur, d'une durée de trente (30) mois, des stagiaires nationaux pour lesquels la formation est gratuite, et des stagiaires internationaux pour lesquels la formation est payante. Les formations dispensées permettent aux stagiaires de maîtriser les techniques de production développées à la ferme du centre, et d'acquérir des compétences en gestion de ferme.
Chaque année, 320 stagiaires sont recrutés, et 550 ressortissants africains accueillis pendant 3 à 6 mois pour des formations en gestion de ferme et en nouvelles techniques agricoles[9].
Depuis l'implantation de sa première ferme àOuando en, le Centre Songhaï a déployé dans plusieurs autres localités duBénin et dans d'autres pays africains, des modèles de sa ferme.
Localité | Superficie | Année de création |
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Porto-Novo (Ouando) | 22 ha | 1985 |
Lokossa-Kinwedji (Sud Ouest) | 30 ha | 1993 |
Parakou | 214 ha | 1999 |
Savalou | 250 ha | 1999 |
Kétou | 107 ha[10] | 2012 |
Zagnanado | 107 ha[11] | 2013 |
Pays | Ville | État | Superficie | Année |
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Nigéria | Amukpè | Delta | - | 2002 |
Nigéria | Bunu Tai | Rivers | 310 ha | 2010 |
Nigéria | Adani | Enugu | - | 2010 |
Nigéria | Heneke | Enugu | - | - |
Nigéria | Avia | Lagos | 250 ha | - |
Nigéria | Dutsinma | Katsina | - | - |
Nigéria | Sabke | Katsina | 100 ha | - |
Nigéria | Mairuwa | Katsina | 200 ha | - |
Nigéria | Makera | Katsina | 150 ha | - |
Nigéria | Abi | Cross River | 500 ha | - |
Nigéria | Abakaliki | Ebonyi | 100 ha | - |
Nigéria | Awka | Anambra | 5 ha | - |
Libéria | Bensonville | - | 500 ha | 2011 |
Sierra Leone | Newton | - | 150 ha | 2011 |
Congo-Brazzaville | Otsendé | - | - | - |
Congo-Brazzaville | Loukavou | - | - | - |