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Censure d'Internet

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(Redirigé depuisCensure de l'Internet)
Le degré de censure sur Internet varie selon les pays. Les démocraties appliquent généralement une censure modérée, permettant aux citoyens d’accéder à l’information et de participer aux débats publics, même si certaines restrictions sont justifiées. À l’inverse, les régimes totalitaires imposent de sévères restrictions à l’accès à Internet pour contrôler les discours et réprimer la dissidence. Ils utilisent la censure comme un outil pour restreindre la communication et empêcher les débats sur les questions politiques et sociales, en particulier lors d’événements critiques tels que des élections ou des manifestations.[non neutre]

Lacensure d'Internet, appelée aussicybercensure, désigne les limitations de l'information disponible par l'intermédiaire de ce réseau, pratiquée en général au niveau desÉtats, parfois à l'encontre desdroits de l'homme.

En effet, bien que laDéclaration universelle des droits de l'homme fasse de l'accès à l'information undroit indéniable (article 19[1]), certains États ou entreprises semblent, comme pour d'autresmédias, vouloir régulerInternet. Dans certains cas, l'État limite la propagande et autres publications qui n'ont pas un but informatif mais politique ou personnel ; par exemple, lesinfox (fake news), en nette croissance, et limités en France par laLoi contre la manipulation de l'information, ou les incitations à lahaine raciale tombant sous le coup duPacte international relatif aux droits civils et politiques. Dans d'autres cas, ce contrôle gouvernemental est en claire violation dudroit à l'information et certaines associations, commeReporters sans frontières, accusent ces États decensure. Entre 1999 et 2004, cette association s'est même fait l'écho d'une augmentation spectaculaire dufiltrage d'Internet.

Techniques

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Les technologies employées peuvent être leblocage IP parrouteur ou la redirection DNS. Des gouvernements peuvent bloquer les contenus du Web qui leur déplaisent, tout en bénéficiant néanmoins de ce qu'ils considèrent comme les avantages d'Internet. En, le code d'erreur HTTP 451 est officialisé pour permettre aux sites web d'indiquer lorsque le contenu d'unepage web a été censuré[2],[3]. Plusieurs États interdisent toutefois son utilisation, via uneobligation de silence[4].

D'aprèsRSF, des pays comme l'Ouzbékistan créent des miroirs modifiés. Ainsi, pourl'internaute, l'accès aux sites des dissidents politiques ne semble pas être bloqué. Les autorités ouzbèkes copieraient les sites controversés, puis les modifieraient afin de saper ou d'affaiblir les prises de positions interdites. Les internautes ouzbeks accédant à ces sites consultent alors des copies falsifiées. Ce type de manipulation sera peut-être décelée par un expert, mais elle est extrêmement difficile à détecter par l'internaute lambda[5],[6]. D'autres informations dans l'articleFiltrage d'Internet.

Dans le monde

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Contrôle des données Internet par pays[7]
  • Censure ou surveillance fortes (pervasives)
  • Censure ou surveillance partielles (substantielles)
  • Censure ou surveillance sélectives

Dans le monde, la censure en ligne se fait de plus en plus fréquente[8], souvent à l'aide de techniques sophistiquées. Les motivations, buts, et effets de la censure d'Internet varient selon les pays. Les contenus contenant des images liées aunazisme ou à la négation de l'holocauste par exemple sont bloqués de différentes manières et à différents niveaux enFrance et en Allemagne[9]. Lapédopornographie et lesdiscours de haine sont bloqués dans la plupart des pays dans le monde[9].

En fait, de nombreux pays à travers le monde, dont certaines démocraties qui soutiennent fortement laliberté d'expression et laliberté de la presse, s'engagent à lutter contre certains contenus montrés sur Internet[9]. La censure d'Internet enChine est parmi les plus restrictives au monde, le gouvernement bloquant l'accès à de nombreux sites[10] dont des sites de partage ou des réseaux sociaux commeFacebook,Twitter etYouTube[11] ou des sites de discussion sur ledalaï-lama par exemple.

Rapports

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Des informations détaillées de la censure d'Internet pays par pays sont fournies par des organisations telles queOpenNet Initiative,Reporters sans frontières,Freedom House, ou leDépartement d'État des États-Unis[12].

Reporters sans frontières

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En 2006,Reporters sans frontières (RSF) publie une liste dite d'« ennemis d'Internet »,« pour dénoncer ces pays qui contrôlent ce qui devrait être un espace de liberté »[13].

Ennemis d'Internet (au 12 mars 2012[14],[15],[16]) :

Pays sous surveillance[14] :

Prédateurs numériques de la liberté de la presse

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En 2020. RSF publie une liste de vingt organisations ou administrations qui compromettent le travail des journalistes. Parmi elles, six États sont accusés de cybercensure : la Chine, l'Égypte, l'Inde, l'Iran, la Russie et le Venezuela[17].

OpenNet Initiative

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Jusqu'en 2010,OpenNet Initiative a répertorié le filtrage Internet effectué par les gouvernements de plus d'une quarantaine de pays dans le monde[18]. Le degré de filtrage dans 26 pays en 2007, et dans 25 pays en 2009, a été classé en trois catégories : politique, sociale, et sécurité. Sur 41 pays classés, sept d'entre eux n'ont montré aucun signe de restriction dans aucune des trois catégories (l'Égypte, laFrance, l'Allemagne, l'Inde, l'Ukraine, leRoyaume-Uni et lesÉtats-Unis) tandis qu'un, laChine, effectuait des filtrages importants dans les trois catégories. Treize opéraient un filtrage important dans une ou plusieurs des catégories citées précédemment, et 34 étaient engagés dans le filtrage, à des niveaux différents, d'une ou plusieurs des catégories.

Principaux opérateurs de services Web

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La plupart des principaux opérateurs de services Web se réservent le droit de supprimer ou pré-filtrer le contenu publié au travers de leurs services, parfois sans donner une liste spécifique des conditions à respecter. Les opérateurs donnent parfois une liste générale vague des raisons pouvant entraîner un blocage. Les expressions « à notre entière discrétion », « sans préavis », et « pour d'autres raisons » sont communément utilisées dans les termes des contrats d'utilisation des services. Lesmoteurs de recherche retirent souvent de leurs résultats des sites dont le contenu est jugé indésirable :pédophilie,racisme, œuvres protégées par ledroit d'auteur… le filtrage différant d'un pays à l'autre. Ainsi, les sites allemand et français deGoogle, contrairement au site américain, excluent un certain nombre de pages diffusant des idées d'extrême droite[19]. Plusieurs moteurs allemands ont signé en février 2005 un « code de bonne conduite » proposé par l'association FSM (Freiwillige Selbstkontrolle Multimedia-Diensteanbieter), s'engageant ainsi à respecter une « liste noire » établie à partir de signalements faits par les internautes[20].

Monopole

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Au cours du premier semestre 2014, Google a dépensé 9,5 millions de dollars pour faire du lobbying, soit plus que presque toute autre entreprise. SelonMarc Rotenberg (en), président duElectronic Privacy Information Center, Google finance un grand nombre de groupes de réflexion axés sur la politique d'Internet et des télécommunications. Cette stratégie a réduit au silence les critiques contre l'entreprise au cours des dernières années[21]. D'après Barry Lynn de laNew America Foundation (en),« Google est très agressif en jetant son argent autour de Washington et de Bruxelles, puis en tirant les cordes […] Les gens ont peur de Google maintenant ». Toujours selon Lynn, Google essaye de« censurer les journalistes et les chercheurs qui luttent contre les monopoles dangereux »[22]. À la suite d'une publication louant les sanctions de l'Union européenne contre Google, Barry Lynn a été licencié de laNew America Foundation et sa publication a été temporairement supprimée en raison d'un « problème interne non intentionnel »[22]. LaNew America Foundation est unthink tank de Washington qui a reçu plus de 21 millions de dollars de Google. LaNew AmericaFoundation est perçue comme une voix qui compte au sein de la gauche américaine[23],[22].

En 2016,Eric Schmidt, ancien PDG de Google, dirige un conseil consultatif sur l'innovation auPentagone[24].

Durant la campagne présidentielle américaine, après queHillary Clinton ait présenté un « programme technologique » qui semblait conçu sur mesure pour faire plaisir à laSilicon Valley,Elizabeth Warren dénonce Google, Apple et Amazon qui, selon elle, utilisent leur taille pour « éliminer la concurrence »[25].

Enavril 2017, l'auteur et chercheurJonathan Taplin s’inquiète dans leNew York Time du danger que représentent les cinq plus grands groupes Internet américains[26]. Il cite alorsLouis Brandeis pour qui « dans une société démocratique, l'existence de grands centres de pouvoir privé est dangereuse pour la liberté du peuple »[26]. Selon Taplin, les autorités américaines « devraient décider assez rapidement si Google, Facebook et Amazon sont desmonopoles naturels qui doivent être réglementés, ou si nous autorisons lestatu quo à continuer, en prétendant que ces monolithes ne causent pas de dégâts à notre vie privée et à la démocratie »[26]. Dans un ouvrage publié également en 2017, il affirme que les cinq plus grandes entreprises du monde que sontApple,Google,Microsoft,Amazon etFacebook abusent de leurs positions de monopole et utilisent lelobbying pour étouffer la concurrence[27]. Il dénonce également l'augmentation de la concentration du pouvoir entre les mains de ces quelques géants[27]. Toujours selon Taplin, Google, Facebook et Amazon bénéficient maintenant d'un pouvoir politique comparable sinon supérieur aux grandes entreprises pharmaceutiques ou pétrolières, ce qui rend encore plus difficile la recherche de solutions à ce problème[28]. Certaines rumeurs laissaient en 2017 penser queMark Zuckerberg pourrait pousser le mélange des genres jusqu'à être candidat en 2020 pour les élections présidentielles américaines pour leparti démocrate[29]. En 2020, ces rumeurs se sont avérées inexactes.

En septembre 2017, le réseau socialGab.ai a intenté un procès contre Google qu'il accuse de violer leslois antitrust fédérales en ayant banni l'application duGoogle Play Store[30]. À cette occasion, Andrew Torba, chef de la direction de Gab.ai, a déclaré « Google est la plus grande menace pour la libre circulation de l'information »[30]. Google a déjà du payé une amende de 2,7 milliards de dollars de la Commission européenne pour violation des lois antitrust européennes en raison du fait que la société faisait injustement promouvoir ses propres services de comparaison d'achats au détriment de ses concurrents[31].

En plus de Gab, Google a déjà supprimé l'accès au Google Play Store à de nombreuses entreprises, parmi lesquellesDisconnect qui a porté plainte auprès de l'Union européenne[32], les applicationsAdBlock Plus en 2013 etAdBlock Fast en 2016[32] et d'une manière générale Google crée systématiquement des obstacles pour les utilisateursAndroid pour télécharger d'autres magasins d'applications depuis Google Play[33].

Censure

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Lors de l'élection présidentielle française de 2017, Facebook a annoncé avoir supprimé plus de 30 000 comptes[34].

À la suite durassemblement « Unite the Right » à Charlottesville en 2017, de nombreux opérateurs de services Web ont mis en place des mesures de suppression de contenu et bloqué l'accès à leurs services par des individus ciblés, des groupes d’individus et des entreprises[35]. La liste suivante donne un aperçu et n’est pas exhaustive :

Airbnb,OkCupid[36] etFacebook ont supprimé les comptes de certains des organisateurs de l'événement de Charlottesville, des comptes individuels et collectifs, ainsi que des organisations entières[37]. Airbnb a notamment publié un communiqué disant que « la violence, le racisme et la haine démontrés par les néonazis, les suprématistesalt-right et blancs ne devraient pas avoir de place dans ce monde »[37]. Après le rassemblement, Google retire l’applicationGab deGoogle Play. Twitter a suspendu un nombre inconnu d'utilisateurs, y compris des comptes populaires associés au forum de discussion4chan ouvertement fascistes ou politiquement incorrect[37].PayPal a coupé les fonds de l'organisation du nationaliste blancRichard Spencer[38], qui a ensuite perdu son hôte Web,Squarespace[37],[39].Spotify a même supprimé la musique « suprémaciste blanche » de sa bibliothèque[40].

Ce que cet incident a mis en lumière, est que Internet est dans les faits un ensemble de services de base. La plupart de ces services sont détenus et gérés par des sociétés privées, qui hébergent le contenu et donnent aux utilisateurs la possibilité de le consulter ou d’en créer de nouveaux. Si ces fournisseurs de services de base ne veulent pas de quelque chose sur Internet, ils peuvent le censurer et le faire disparaître d'Internet dans le monde entier[35]. Ce contrôle d'Internet est dans les faits concentré dans les mains de quelques entreprises massives qui font tout pour que le public n'en soit pas conscient[35]. À la suite de la mise en place de cette censure, l’éditorialisteTucker Carlson s’est inquiété de l’absence de contrôle de ces opérateurs de services Web et a proposé que les autorités publiques s'assurent que Google n’entrave plus la libre circulation de l'information[41]. Selon Carlson, « Google est en 2017 la société la plus puissante de l'histoire du monde. Google contrôle la réalité et a déjà démontré une volonté troublante de fausser cette réalité à des fins idéologiques »[28]. Réagissant à un blocage des revenus grâce aux contenus publicitaires de centaines de vidéos surYoutube,SkyNews écrit « c'est de l'intimidation. Le débat n'existe plus »[42].

Mis sous pression pour mettre un terme à l’hébergement du siteThe Daily Stormer, le chef de la direction deCloudflare, Matthew Prince, a finalement accepté et retiré le site de ses serveurs. Après coup, dans un mail envoyé à ses employés, il écrit « C'était une décision arbitraire, et qui n'était pas conforme aux politiques énoncées par la société […] Je me suis réveillé de mauvaise humeur et j'ai décidé que quelqu'un ne devrait pas être autorisé à être sur Internet […] Personne ne devrait avoir ce pouvoir ». Un de ces employé lui a alors demandé « Est-ce le jour où l'Internet meurt? »[43]. Lesgéants du Web détiennent un quasi-monopole sur le flux d'informations et, en tant que tel, sont en mesure de manipuler le discours public[28].

L’Electronic Frontier Foundation a exprimé ses inquiétudes face à cette série de « décisions arbitraires » menée par les géants du web[44].

Fin septembre 2017,Gab a été informé que son hébergeur menaçait de ne plus accueillir le site Web[32]. De nouvelles révélations ont montré que en débit de ses postures anti haine, Google suggère aux annonceurs de cibler les utilisateurs avec des sujets comme « quartiers en ruines deNoirs » et « contrôle juif des banques »[45].

En octobre 2017,Twitter fait supprimer de son réseau les publicités pourRussia Today etSputnik[46]. En novembre de la même année,Google décide de déclasser Russia Today et Sputnik dans ses algorithmes de façon à rendre ces médias plus difficiles d'accès pour les internautes[46].

Parades techniques

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Une partie des sites d’extrême droite ayant perdu leur hébergement est maintenant disponible sur leDark web. Des ingénieurs politiquement engagés à droite ont annoncé la création de laFree Speech Tech Alliance avec pour objectifs le développement d'outils permettant de contourner la censure des géants du web[47]. Le développement des technologiesBlockchain sont pressenties pour la construction duWeb 3.0 qui échapperait à la censure en supprimant le besoin de centralisation du traitement des données[48].

Image

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Prenons l’exemple des emojis par exemple, leConsortium Unicode décide de leurs significations officielles. Cependant en ligne l'utilisation des emojis est incontrôlable et imprévisible[49]. Selon le contexte de la phrase, la signification du rôle de l’emoji peut également être amplifiée et/ou modifiée[50].

Par exemple, l’aubergine et le revolver sont deux emojiscontroversés qui ont été censuré[51],[52].

C’est sous l’influence de différentes communautés (institutions, utilisateurs, justice…) que des « gestionnaires » peuvent modifier/supprimer des emojis, afin de répondre à leurs responsabilités et satisfaire leurs utilisateurs (comme l’a faitApple avec l’emoji revolver[53]).

Aujourd’hui, l'engouement autour des emojis devient un marché avec des start-ups spécialisées dans le brand sticker visant à fournir aux marques leurs propres emoji que les internautes ne pourront pas transposer ou détourner[54].

En 2019,Microsoft supprime de sa policeSegoe le rendu deshiéroglyphes égyptiens représentant des phallus[55], depuis qu’Unicode intègre lebloc des hiéroglyphes égyptiens.

Mesures étatiques

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Dans un article publié en septembre 2011,L'Humanité informe que« tous lesdictateurs ont acheté leurs technologies de censure à d'importantes entreprises occidentales »[56].

Algérie

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Article connexe :Censure en Algérie.

Le siteTSA a été bloqué en 2017[57].

Algérie Part est bloqué en 2018[58].

Dans le contexte desmanifestations de 2019 en Algérie, TSA est de nouveau bloqué en juin 2019[59], tout comme le mois suivant Inter-lignes[60] etObservAlgerie[61], puisAlgérie patriotique en août[62]. Quelques jours plus tard,YouTube et les servicesGoogle sont à leur tour bloqués[63] pendant quelques heures[64].

Bénin

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet au Bénin.[modifier].

Lacensure d'internet au Bénin, consiste dans le blocage par l'État des principaux réseaux sociaux et sites d'informations et à la coupure partielle ou totale d'internet auBénin.

Le, pour la première fois dans l'histoire du pays, internet est resté coupé toute la journée lors desélections législatives[65].

Cameroun

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Article connexe :Crise anglophone au Cameroun.

Entre janvier et avril 2017, Internet est coupé dans les deux régions anglophones du Cameroun en proie à une contestation. Cette coupure est la plus longue de l'histoire du continent africain[66].

Chine

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Article détaillé :Censure d'Internet en république populaire de Chine.

Entre 2015 et 2017, la Chine a ordonné la fermeture de plus de 13 000 sites Internet et de millions de comptes sur les médias sociaux. L'accès à Facebook, au moteur de recherche Google et à de nombreux médias étrangers est aussi interdit[67]. En septembre 2017, l'administration chinoise ducyberespace décide que les modérateurs de groupes de discussion sur Internet sont pénalement responsables en cas de diffusion d'un contenu « vulgaire, non civilisé, pornographique, incitant au terrorisme, ainsi que faux, violent ou colportant des rumeurs »[68]. En mai 2019, Wikipedia, déjà censurée en mandarin, est bloquée en chine dans toutes les langues[69].

Corée du Sud

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet en Corée du Sud.[modifier].
La censure d'Internet en Corée du Sud est similaire à la censure présente dans d'autrespays développés, mais elle est centrée sur des éléments précis tels que le blocage des sites internet pro-Corée du Nord, ce qui l'a conduit à être classés comme étant « envahissant » parOpenNet Initiative. Il est également unique parmi les pays développés de bloquer la pornographie et les contenus considérés comme dangereux pour les mineurs, considérés comme illégaux. Cependant, cette loi est très faiblement appliquée et de nombreux sites pornographiques sont encore librement accessibles. Celle-ci ne s'applique pas aux réseaux sociaux, qui est une source récurrente de pornographie "légale" en Corée du Sud[70].

Cuba

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Article connexe :Internet à Cuba#Censure.

LesCubains sont peu équipés en matériel informatique (3,3 ordinateurs pour 100 habitants, c'est-à-dire l'un des taux les plus faibles du monde[71]) et il n'existe qu'un seul opérateur dans le pays, la société ETEC SA[71]. L'ouverture d'une ligne Internet est soumise à l'autorisation des autorités de l'île. L'utilisation d'Internet ne doit pas « compromettre la sécurité d'État », ni aller contre « les lois et principes moraux du pays » ; ces motifs sont suffisamment flous pour couper arbitrairement un accès à Internet[71]. Lescybercafés sont surveillés et trop coûteux pour la population. Les clients sont dans l'obligation de décliner leur identité[71]. La recherche de mots-clés jugés « subversifs » par le régime entraîne la fermeture du programme[71]. Les dissidents tels queGuillermo Fariñas (qui a reçu leprix Cyberliberté deRSF en 2006) luttent pour la liberté d'expression et d'information sur Internet.

États-Unis

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En 2009, le Département du Trésor des États-Unis a ordonné la fermeture de plus de 80 sites Internet qui faisaient du commerce avec Cuba et violaient ainsila législation sur les sanctions économiques des USA envers Cuba.

En novembre2010, l'agence Immigration and Customs Enforcement (ICE) a saisi des noms de domaines dont les activités étaient contraires aux lois américaines[72]. Ces sites Internet ne sont donc plus accessibles pour personne, peu importe le lieu de résidence. Ces sites « interdits » sont principalement des sites proposant des produits decontrefaçon.

France

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet en France.[modifier].

Lacensure d'Internet en France consiste notamment dans le blocage de certainssites web par lesfournisseurs d'accès à Internet. Cette mesure est permise par certaines lois comme laLCEN ou laLOPPSI 2. La liste des sites web censurés n'est pas connue du public français.

L'importance de la censure d'Internet en France a conduit certainesONG commeFreedom House à classer la France parmi les pays où laliberté sur Internet a le plus reculé ou encoreReporters sans frontières qui place la France comme un des pays« sous surveillance ».

Les sites visés hébergés en France peuvent être fermés ou redirigés, les sites hébergés à l'étranger sont généralement rendus inaccessibles aux internautes ayant une configuration par défaut mais restent disponibles aux autres.

Guinée

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet en Guinée.[modifier].
Lacensure d'Internet en République de Guinée consiste dans le blocage par l'État des principaux réseaux sociaux et sites d'informations et dans la coupure partielle ou totale d'Internet enGuinée.

Libye

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Information rendue publique en 2011 :« Une entreprise française, filiale deBull, fournissait des technologies de contrôle des communications àKadhafi »[56], il s'agit d'Amesys.

Maroc

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L'article contient des affirmations qui ne sont plus d'actualité ; il a été mis à jour par l'ajout de nouvelles données sans pour autant remettre dans le contexte temporel les affirmations préalablement présentées
La censure d'Internet auMaroc est conduite par le biais de plusieurs lois et réglementations, ainsi que par la mise en place de dispositifs restrictifs par les fournisseurs d'accès.

Russie

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Article détaillé :Censure en fédération de Russie.

En février 2018, la Russie annonce son intention de créer un "Internet souverain", capable de fonctionner de façon indépendante du reste du monde. Le projet est présenté comme une réponse russe aux menaces croissantes de cyberattaque, mais il pourrait renforcer le contrôle de l'état sur Internet et faciliter la censure du réseau[73].

Suisse

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En mars 2017, la section suisse duChaos Computer Club accuse l'Université de Fribourg de censurer son réseau Internet. Précédemment en 2014, l'Université de Zurich avait du renoncer à ce type de censure sous la pression des étudiants[74].

En 2018, lors d'un référendum au sujet des casinos en ligne, plusieurs associations comme leParti pirate, le Chaos Computer Club Suisse et l’Internet Society Suisse dénonce le risque de censure d'Internet[75]. Malgré ces craintes, la loi est votée, l’accès depuis la Suisse aux sites de jeux d’argent installés à l’étranger est interdit[76].

Tunisie

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet en Tunisie.[modifier].

La censure d'Internet en Tunisie a connu une baisse significative depuis le départ du présidentZine el-Abidine Ben Ali, à la faveur de la décision prise par legouvernement tunisien de retirer les filtres sur lesréseaux sociaux commeFacebook etTwitter[77].

Le succès de larévolution de 2011 a en effet offert une chance d'établir une plus grandeliberté d'expression enTunisie, pays qui a vécu sous unecensure très stricte, frappant particulièrement les moyens de communications en ligne. Ainsi, à la suite des révolutions duPrintemps arabe,Reporters sans frontières a retiré la Tunisie et l'Égypte de la liste des « ennemis d'Internet » pour les placer sur la liste des « pays sous surveillance »[78].

Turquie

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Article détaillé :Censure d'Internet en Turquie.

En 2021, le magazine d’enquêteProPublica dévoile que la direction de Facebook a cédé aux pressions de laTurquie lors de la campagne turque contre les forces kurdes syriennes en 2018. Alors que le gouvernement deRecep Tayyip Erdoğan menaçait l’entreprise de représailles,Sheryl Sandberg, la directrice des opérations de Facebook, aurait décidé de bloquer la page officielle desforces kurdes syriennes (YPG) en Turquie pour ne pas perdre ce marché important[79].

Viêt Nam

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Cette section est un extrait deCensure d'Internet au Viêt Nam.[modifier].

Lacensure d'Internet au Viêt Nam est le blocage de sites web allant à l'encontre des principes du gouvernement vietnamien, de ceux de partis politiques expatriés et d'organisations internationales des droits de l'Homme, entre autres[80]. LeViêt Nam règlemente l'accès de ses citoyens à Internet par des moyens à la fois techniques et légaux. Les efforts du gouvernement vietnamien pour réglementer et assurer la surveillance d'Internet sont désignés sous le terme de« pare-feu de bambou[81]. »

L'OpenNet Initiative qualifie le niveau du filtrage web au Viêt Nam comme omniprésent sur les contenus politiques, important sur les contenus d'Internet en général et sélectif dans les domaines conflictuels/de sécurité en 2011[82], tandis queReporters sans frontières considère le Viêt Nam comme un« ennemi d'Internet[80],[83]. ». Le1er septembre 2013 est entré en application le Décret 72, qui interdit notamment toute évocation de l'actualité sur les réseaux sociaux[84]

Le gouvernement vietnamien prétend protéger son pays contre des contenus sexuels et obscènes grâce à ses efforts de blocage, mais la plupart des sites filtrés contiennent des contenus politiques et religieux qui pourraient compromettre leParti communiste au pouvoir[85].Amnesty International rapporte que des militants ont été arrêtés pour leurs activités en ligne[86].

Mesures supra-étatiques

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Union européenne

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L'Union européenne envisage de mettre en place un filtrage d'Internet afin de contrôler les documents téléchargés par les internautes[87]. Le député européenFelix Reda etGitHub évoquent une menace pour le logiciel libre[88],[89].

Parade technique (partielle)

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Le logicielPsiphon permet à un internaute résidant dans un pays censurant Internet d'accéder à Internet sous certaines conditions[90].

Le projet Peekabooty[91], lancé en 2002, semble une alternative pour les internautes des pays pratiquant la censure. Le logiciel est en fait un navigateur qui permettrait de surfer anonymement via un ingénieux système d'encapsulage-décapsulage. La création du logiciel a été annoncée par le groupe de hackersCult of the Dead Cow et fonctionnerait sur un système distribué de typeGnutella (aussi connu par des logiciels dePeer-to-peer, fonctionnant sur le principe de redistribution de l'information par tous les ordinateurs hébergeant Peekabooty). Le tout sera couplé avec des dispositifs de chiffrement.

Le déploiement desites miroir rend beaucoup plus difficile la censure d'un site web. Ce procédé fut utilisé pour assurer l'accès aux informations publiées parWikiLeaks durant leCablegate.

Articles détaillés :P2P anonyme etPeer-to-peer web hosting.

Notes et références

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Notes

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Références

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  1. Article 19 : Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
  2. « Erreur 451 : le nouveau code signalant la censure sur internet », surclubic.com,(consulté le)
  3. « Erreur 451 : le nouveau code HTTP pour exposer la censure du Web », surzdnet.fr,(consulté le)
  4. (en) Mark Nottingham, « Why 451? », surmnot.net,(consulté le).
  5. « Ouzbékistan - Reporters sans frontières »[archive du],(consulté le)
  6. (en) « Attack Of The Cloned Websites...This Time In Uzbekistan »,(consulté le)
  7. (en) OpenNet Initiative, « Summarized global Internet filtering data spreadsheet »,
  8. Agence France-Presse (WASHINGTON), « La censure gouvernementale est en hausse, soutient Google »,(consulté le)
  9. ab etc(en)Access Denied: The Practice and Policy of Global Internet Filtering - Jonathan Zittrain et John Palfrey, MIT Press, 2008[PDF][présentation en ligne]
  10. (en) « News about Internet Censorship in China, including commentary and archival articles published inThe New York Times. »,The New York Times
  11. (en) Human Rights Watch, « World Report 2012: China »(consulté le)
  12. (en) « 2010 Country Reports on Human Rights Practices »,Département d'État des États-Unis,
  13. (en) « La liste des 13 ennemis d’Internet », surReporters sans frontières, 7 novembre 2006 (voir archive)
  14. a etb« Les ennemis d'Internet »,Reporters sans frontières,
  15. Pierre Fontaine et Pascal Samama, « RSF propose de « cybertaguer » les ambassades des ennemis du Net », sur01net.com,
  16. AFP, « Qui sont les "ennemis d'Internet" ? »,Europe 1,
  17. « RSF dévoile la liste 20/2020 des Prédateurs numériques de la liberté de la presse », surrsf.org,(consulté le)
  18. « West Censoring East: The Use of Western Technologies by Middle East Censors, 2010-2011 | OpenNet Initiative », suropennet.net(consulté le)
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