Au, Cazalis est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3 %),terres arables (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 151[17].
Parmi ces logements, 69,8 % étaient des résidences principales, 17,8 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[18].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 73,5 %(contre 61,3 % en 1999)[19].
Les principales voies de communication routière qui traversent toutes deux le bourg sont la route départementale D115 qui mène vers le nord-ouest àBourideys et vers le sud-est àLucmau et la route départementale D115e12 qui commence dans le village et mène vers le nord-nord-est àPréchac.
Cazalis est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cazalis.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 25,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 171 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 74 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Le toponyme est documenté sous les formes latineCasalicis (1363) etromaneCasalis (XIVe siècle)[28].
L'origine du nom de la commune est une formation romaneCasal-iç basée sur le latincasalis (qui donnecasau engascon) augmenté d'un suffixe dérivatif -iceu-. Le termecasau, qui désigne aujourd'hui « le jardin, les terres dépendant de la maison »[29] a pris (comme hors de la Gascogne,casal ouchasal) le sens de « domaine agricole », s'appliquant ici à une propriété desTempliers[30].
La commune a mis en place le tri sélectif. La responsabilité de collecte des déchets relève de la communauté de communes. Celle-ci fait également la promotion du compostage[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2022, la commune comptait 255 habitants[Note 1], en évolution de +7,14 % par rapport à 2016 (Gironde : +6,91 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 153 personnes, parmi lesquelles on comptait 61,5 % d'actifs dont 54,1 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs[46].
On comptait 24 emplois dans la commune, contre 28 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 84, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 2] est de 29,2 %, ce qui signifie que la commune offre approximativement un peu plus d'un emploi pour quatre Cazalisiens actifs[47].
Au 31 décembre 2010, Cazalis comptait 38 établissements : dix-sept dans l'agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, un dans la construction, douze dans le commerce-transports-services divers et six étaient relatifs au secteur administratif[48].
En 2011, une entreprise a été créée à Cazalis[49].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)