Caudeau | |
Le Caudeau àLamonzie-Montastruc. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 38,4 km |
Bassin | 281 km2 |
Bassin collecteur | Dordogne |
Nombre de Strahler | 4 |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Nord du lieu-ditles Mirabeaux |
· Localisation | Limite entreSainte-Alvère-Saint-Laurent Les Bâtons etVeyrines-de-Vergt |
· Altitude | vers 190 m |
· Coordonnées | 44° 58′ 53″ N, 0° 47′ 53″ E |
Confluence | laDordogne |
· Localisation | En aval dubarrage de Bergerac |
· Altitude | 15 m |
· Coordonnées | 44° 50′ 49″ N, 0° 27′ 10″ E |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | Louyre |
· Rive droite | Seyze,Marmelet |
Pays traversés | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Principales localités | Bergerac |
Sources :Sandre,Géoportail,Banque Hydro | |
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LeCaudeau est unruisseaufrançais, affluent de laDordogne, qui coule dans le département de laDordogne, enrégionNouvelle-Aquitaine.
Sur lacarte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le cours d'eau est identifié sous le nom deCaudou[1].
Enoccitan, il porte le nom deCaudau[2].
Le Caudeau prend sasource vers 190 mètres d'altitude, entre les communes deVal de Louyre et Caudeau etVeyrines-de-Vergt, au nord du lieu-ditles Mirabeaux.
Il passe sous laroute départementale 8, au lieu-ditLafargue, puis en contrebas du bourg deClermont-de-Beauregard. Il longe ensuite la Route nationale(RN) 21, passant à l'est du bourg deMontclard, puis est à nouveau franchi par laRN 21 au Gué de la Roque. Il contourneLamonzie-Montastruc par le nord et l'ouest du bourg où il reçoit son principal affluent, laLouyre, en rive gauche. Il passe une troisième fois sous laRN 21 à Landrevie-Basse puis une quatrième fois, au niveau du tronçon de contournement oriental de Bergerac et reçoit alors sur sa droite laSeyze. ÀBergerac, au lieu-ditPombonne, il se sépare en deux branches. La plus courte (environ trois kilomètres et demi) est le canal de dérivation du Caudeau, créé vers l'an 1300[3], qui passe en souterrain à l'est de lagare de Bergerac, puis sous le centre-ville, avant de confluer en rive droite avec laDordogne. La seconde, longue de près de sept kilomètres, contourne les quartiers nord et ouest de Bergerac, reçoit en rive droite leMarmelet, et rejoint la Dordogne juste en aval dubarrage de Bergerac[4], à 15 mètres d'altitude.
Sa longueur est de 38,4 km pour unbassin versant de 281 km2[5].
Parmi les vingt-deux affluents que leSandre répertorie pour le Caudeau[Note 1], trois approchent ou dépassent les dix kilomètres :
Parmi les affluents du Caudeau, la Seyze a un affluent, le Campsegret[9], qui dispose lui-même d'un autre affluent, un ruisseau sans nom long de 0,9 km[10]. De ce fait, lerang de Strahler du Caudeau est de quatre.
À l'intérieur du seul département de la Dordogne, le Caudeau arrose quinze communes[5], soit d'amont vers l'aval :Veyrines-de-Vergt (source),Val de Louyre et Caudeau[Note 2] (source),Saint-Michel-de-Villadeix,Saint-Amand-de-Vergt,Saint-Félix-de-Villadeix,Fouleix,Clermont-de-Beauregard,Saint-Martin-des-Combes,Saint-Georges-de-Montclard,Liorac-sur-Louyre,Lamonzie-Montastruc,Saint-Sauveur,Lembras,Creysse etBergerac (confluence avec la Dordogne).
Depuis 2010, le débit du Caudeau est observé àCreysse, au nord du lieu-ditles Pélissous, en aval de sa confluence avec laSeyze[11]. Le bassin versant de la rivière y est de 252 km2, ce qui représente 90 % de la totalité du bassin versant.
En six ans, la plus haute valeur du débit instantané maximal enregistré est de 11,70 m3/s le à11 h 0, la hauteur du cours d'eau étant alors mesurée à 1,68 mètre[11]. Cette même journée, le débit journalier maximal est noté à 11,60 m3/s[11].
En 2015 a été approuvé unplan de prévention du risque inondation (PPRI) pour quatorze des seize communes riveraines du Caudeau depuisSaint-Laurent-des-Bâtons (intégrée à la commune nouvelle deVal de Louyre et Caudeau) jusqu'àBergerac ; les deux communes les plus en amont,Sainte-Alvère etVeyrines-de-Vergt, en sont exclues[12],[13].
La partie aval du Caudeau (ses 200 derniers mètres à Bergerac) est également concernée par le risque d'inondation de la Dordogne, par remontée du flux, comme indiqué dans le PPRI du Bergeracois[14],[15].
Deuxzones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) concernent le Caudeau.
En limites deSainte-Alvère et deVeyrines-de-Vergt, sur11,53 hectares, le Caudeau traverse la zone du marais du Petit Mas, propice à de nombreuses espèces d'oiseaux nicheurs ou de passage[26],[27].
En limites de Bergerac, et débordant légèrement sur Creysse et Lembras, le bois de Corbiac, sur44 hectares, présente quatre espèces de plantes rares au niveau régional[28],[29].
La commune de Bergerac a entrepris d'aménager progressivement les berges du Caudeau depuis le parc de Pombonne — qui s'étend sur55 hectares[30] — jusqu'à sa confluence avec la Dordogne. Commencée en 1995 avec l'aménagement du parc de Pombonne, l'opération foncière consiste à acheter des parcelles aux riverains pour permettre à terme unecoulée verte longue de six kilomètres qui se grefferait sur lavéloroute 91, projet de 240 kilomètres de long envisagé pour relierSouillac àLibourne, le long de laDordogne[31].
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