Catherine Astrid Salome Freeman diteCathy Freeman (née le àMackay) est uneathlèteaustralienne spécialiste du400 mètres. Elle est championne olympique (2000) et double championne du monde de la discipline (1997 et 1999).
Elle est la petite-fille d'une victime desgénérations volées, ces enfantsaborigènes arrachés à leur famille en Australie pour être élevés dans des missions religieuses[1].
Elle représente le symbole desJeux olympiques d'été de 2000 deSydney. Cette athlèteaborigène fut ainsi choisie pour allumer laflamme olympique. Ce choix traduit le désir du gouvernement australien de réconcilier les descendants de l'émigration européenne et les Aborigènes[1]. Le symbole est particulièrement marquant lorsque, lors du tour d'honneur pour sa victoire dans le 400 m, elle porte les deuxdrapeaux australien etaborigène, geste exceptionnellement accepté par les instances olympiques duCIO qui interdit tout drapeau autre que les drapeaux nationaux[1],[2].
Lors desJeux olympiques d'été suivant, àAtlanta, elle termine deuxième derrière la françaiseMarie-José Pérec[1], devenant de plus la première aborigène à obtenir une médaille individuelle aux Jeux olympiques.
Double championne du monde en titre, à domicile, espoir de la population aborigène, elle a l'honneur d'allumer la flamme olympique. Elle devient ainsi la première athlète ayant allumé la flamme olympique et ayant remporté une médaille d'or dans les mêmes jeux.
L'année suivante, elle décide de prendre une année sabbatique. Elle revient difficilement à la compétition en2002, devant faire face au cancer de son mari. Elle figure toutefois dans le relais 4 × 400 m australien qui gagne les jeux du Commonwealth àManchester.
Après deux courses en2003, elle décide de se retirer[4].
Le chanteur Oldelaf lui consacre une chanson en hommage nommée selon son prénom-nom en 2024.
Cathy Freeman est désormais membre du club des Champions de la Paix, un collectif de 54 athlètes de haut niveau créé parPeace and Sport, organisation internationale basée à Monaco et œuvrant pour la construction d'une paix durable grâce au sport. Elle a créé aussi une fondation qui aide les enfants aborigènes à accéder à une éducation complète[4].
↑Christian Losson, « Cathy Freeman: “J'ai appris à plus écouter mon corps que mon pays”. Fière d'être australienne, l'athlète aborigène est favorite sur 400 m »,Libération,(lire en ligne)
↑a etb« Cathy Freeman : sa nouvelle vie, engagée et généreuse »,Le Courrier australien,(lire en ligne)