Lecatholicisme est l'une des trois principalesconfessions duchristianisme. Il reconnait l'autorité dupape et desévêques en communion avec lui, notamment pour l’établissement de leur doctrine, sa transmission et l’organisation de leurculte. L’Église catholique considère que toutbaptisé dans l’Église catholique est catholique, mais elle ne définit pas de critères d’appartenance. Avec près de 1,1 milliard de membres sur Terre en 2010 selon lePew Research Center[1], elle est la première Église chrétienne dans le monde, le christianisme étant également la religion majoritaire au niveau mondial.
L'adjectif « catholique » renvoie ausymbole de Nicée et est interprété par l'Église catholique comme signifiant « se situer dans la continuité d’une tradition bimillénaire de recherche d'unité et d’universalité »[2]. Dans le catholicisme la vie chrétienne est marquée par lessacrements : lebaptême, laconfirmation, l’eucharistie, laréconciliation, lemariage, l'onction des malades, et, pour lesdiacres, lesprêtres et lesévêques, l'ordination. Le catholicisme peut être vécu selon divers états de vie et dans une grande diversité de courants et d’organisations qui font tous partie de l’Église catholique. La grande majorité des catholiques font partie de l’Église latine, mais l’Église catholique comprend également 23Églises catholiques orientales qui ont, entre autres particularités, le droit d’ordonner prêtres des hommes mariés[3].
Selon l’Annuaire pontifical2021, on dénombrait 1,345 milliard de baptisés dans l'Église catholique à la fin2019[4], ce qui représente une augmentation de 117 millions de catholiques par rapport à fin 2012. En effet, fin 2012, il y avait 1,228 milliard de baptisés dans cette Église[5]. Entre fin 2012 et fin 2013, le nombre de catholiques a donc augmenté de 2,12 %. La croissance du nombre de catholiques a tendance à s'accélérer depuis environ 10 ans. Entre 2005 et 2019, la croissance des catholiques a été de 20,6 %, soit une augmentation de 230 millions. Ces baptisés ont des pratiques, des convictions et des engagements religieux extrêmement variables :« un décalage croissant apparaît dans toutes les enquêtes d'opinion entre les croyances ou les prescriptions de l'Église et celles des populations qui se disent catholiques »[6].
Le catholicisme est présent aujourd'hui dans presque tous les pays du monde, principalement enEurope, enAmérique et enAfrique subsaharienne, beaucoup moins enAsie et dans lemonde arabo-musulman. Il enregistre un déclin dans lespays occidentaux et une forte progression en Afrique et en Asie. La croissance du nombre de catholiques dans le monde est légèrement supérieure à celle de la population mondiale. En 1978, le monde comptait environ 18 % de catholiques contre 17 % en2004[7], 17,5 % en 2012[8] et 17,7 % en2019[9].
L'adjectif « catholique » vient du grecκαθολικός /katholikós, « général, universel »[10]. Dès les premiers siècles de notre ère, ce mot apparaît chez différents auteurschrétiens, qui l'emploient pour clarifier ce qu'est une communauté locale en communion avec l’« Église universelle »[11] face à l'émergence de diverses sectes chrétiennes auxchristologies spécifiques. Ainsi, au début duIIe siècle,Ignace d'Antioche dénonce les divisions entre chrétiens :« Là où paraît l'évêque, que là soit la communauté, de même que là où est leChrist Jésus, là est l’Église universelle (katholikê ekklêsia) »[12]. Quelques décennies plus tard,Tertullien s'oppose aux dissidences des christianismes hétérodoxes deMarcion ou auxgnostiques, inaugurant la littérature chrétienne dans lalangue latine, qui ne dispose cependant pas encore du vocabulaire ajusté pour rendre l'expression grecque deκαθολική ἐκκλησία /katholikḗ ekklēsía.
Dans la littérature latine, le grecκαθολικός /katholikós n'est pas traduit par son équivalent latin,universalis, mais se trouve directement translittéré encatholicus. Le mot acquiert une extrême importance dès qu'il est intégré dans lesymbole de Nicée, qui déclare :« Je crois en l'Église une, sainte, catholique et apostolique ». En latin, la carrière sémantique du termecatholicus reste déterminée par le fait qu'il est créé pour qualifier spécifiquement l'Église.
Lors de laRéforme protestante, le christianisme connaît des débats doctrinaux d'où émerge une pluralité confessionnelle[15]. Des traités polémiques publiés vers 1570, notamment ceux dePhilippe de Marnix, font que l'adjectif « catholique » identifie désormais une confession chrétienne parmi d'autres. Le substantif « catholicisme », lui, apparaît à la fin duXVIe siècle dans un livre du polémiste catholiquePierre Charron publié en 1595[16]. LeDictionnaire historique de la langue française[17] signale un emploi du terme remontant à 1598[18], à la suite de la naissance des confessions protestantes, pour désigner la religion deschrétiens en communion avec lepape et lesévêques. C'est alors un synonyme rare de « catholicité », au sens de « conforme à la doctrine catholique ».
Cependant, le terme « catholicité » renvoie aussi à l'universalité de l'Église et de la foi nonobstant la diversité des confessions chrétiennes ; en ce sens, la catholicité est a-confessionnelle. Au contraire, le terme « catholicisme » renvoie à la pluralité confessionnelle en désignantune de ces confessions. Le paradoxe est que « catholique » signifie « universel », tandis que ce terme et ses dérivés commencent à être appliqués à cette réalité lorsque son universalité commence à être contestée[19].
Le terme de « catholicisme » est donc utilisé tant par les « catholiques » qui se sont construit une identité confessionnelle sous ce nom, que par ceux qui ont besoin d'un mot pour les désigner de l'extérieur. Le catholicisme est donc paradoxalement la confession de ceux qui considèrent (ou devraient considérer) qu'être catholique implique de ne pas faire partie de la pluralité des confessions.
Le mot « catholicisme » peut aussi désigner la façon que l'on a de comprendre la doctrine catholique ou l'exposé systématique de la foi catholique[21]. C'est en ce sens que le terme est employé comme titre d'un essai d'Henri de Lubac[22], ou bien comme titre du dictionnaire encyclopédiqueCatholicisme[23].
L'usage commun est de considérer l'Église catholique ou le catholicisme comme une confession, mais les textes de l'institution concernée ne donnent guère d'éléments qui permettraient d'affirmer qu'elle a telle ou telle désignation officielle. Dans les textes des évêques ou du pape, le terme le plus courant est celui d'« Église », sans autre précision : le mot « Église » n'y vise pas seulement une institution mais aussi un objet defoi. Dans la « communication tous publics » (revues, sites internet des diocèses, livres…), lorsqu'il n'est pas tout simplement question de l'« Église », c'est l'expression « Église catholique » qui est généralement employée.
Les textes officiels duSaint-Siège utilisent, selon le contexte, l'expression « Église catholique » ou bien parlent de « l'Église » tout court. Sur le rapport entre Église et Église catholique, la constitution conciliaireLumen Gentium indique que :« l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité, cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur […]. Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui, bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique »[26].
L’Église catholique professe queDieu se révèle par le témoignage donné par la personne deJésus-Christ :« Je suis le chemin, la Vérité et la Vie »[27] et par l'inspiration duSaint-Esprit :« Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux ».
L’accès à cette révélation dépend d'une double source : lesÉcritures et laTradition : « l'une et l'autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d'amour et de respect »[28]. L'ensemble que forment les Écritures et la Tradition se nomme le « dépôt de la foi ».
Leconcile Vatican II réaffirme que la Tradition explique les Écritures. Les deux aspects sont intimement liés :
« La sainte Tradition et la Sainte Écriture constituent un uniquedépôt sacré de la parole de Dieu, confié à l'Église ; […] Il est donc clair que la sainte Tradition, la sainte Écriture et le magistère de l'Église, par une très sage disposition de Dieu, sont tellement reliés et solidaires entre eux qu'aucune de ces réalités ne subsiste sans les autres, et que toutes ensemble, chacune à sa façon, sous l'action du seulEsprit Saint, contribuent efficacement ausalut des âmes. »
— Vatican II, constitution dogmatiqueDei Verbum sur la révélation divine, §10,[1].
Les Écritures saintes du catholicisme comprennent plusieurs textes répartis en deux parties.
Le livre de la Première Alliance (l'Ancien Testament) réunit des textes religieuxjuifs antérieurs àJésus de Nazareth ; soit laBible hébraïque. Pour le catholicisme, les « Écritures » de laBible, en tant que parole humaine inspirée divinement, expriment la « Parole de Dieu ».
leMagistère de l'Église (conciles œcuméniques, pontifes romains) qui bénéficie lui aussi ducharisme de l'infaillibilité quand il se prononce d'une manière définitive en matière de foi ou de principes moraux ;
Les professions de foi ont un rôle non seulement doctrinal mais aussi mystique et liturgique. Par elles, les catholiques expriment leur confiance (foi) en Dieu et réaffirment les grands « mystères » de la foi chrétienne :
laTrinité : un Dieu unique en trois personnes distinctes ;
l’Incarnation : Jésus, vrai Dieu et vrai homme, né de Marie ;
L’adhésion à ces textes est une condition nécessaire pour faire partie de l’Église catholique. Non seulement ils sont étudiés (dans leCatéchisme de l'Église catholique) mais ils sont aussi repris par les catholiques lors de leur baptême et de leur confirmation et redits à chaque messe.
Le catholicisme peut être vécu selon divers état de vie : laïc, consacré, ordonné, et dans une grande diversité de courants et d'organisations. Pour nombre de catholiques, le principal lieu de vie chrétienne est laparoisse ; celle-ci étant une portion du territoire d'undiocèse. Il existe au sein des paroisses de nombreuses associations ou mouvements établis de façon plus ou moins formelle. Certains de ces mouvements sont internationaux tels queCaritas Internationalis, les mouvements d'action catholique, les équipes Saint-Vincent, etc. Récemment, se sont développées les communautés nouvelles. Des centaines d'ordres religieux jouent un rôle important comptant de quelques dizaines de membres à plusieurs milliers.
L'enseignement catholique, grâce à ses nombreuses écoles et universités tenues par des laïcs ou des religieux, fait partie des aspects les plus visibles du catholicisme actuel.
Concernant ses relations avec lejudaïsme, l'Église catholique est revenue sur certaines positions. Celles des premiers siècles liées ausupersessionisme ne sont plus de mise. Rome a pensé qu'un renouvellement théologique était nécessaire dans ce domaine. Celui-ci est en cours depuis l'après-guerre et leconcile Vatican II notamment avec la déclarationNostra Ætate de1965 sur les relations avec les autres religions.
« Nous regrettons profondément les erreurs et les fautes de ces fils et filles de l’Église. Nous faisons nôtres les paroles de la déclarationNostra Ætate du deuxième concile du Vatican qui affirme sans équivoque : « L’Église […] ne pouvant oublier le patrimoine qu’elle a en commun avec les juifs, et poussée, non pas par des motifs politiques, mais par la charité religieuse de l’Évangile, déplore les haines, les persécutions et toutes les manifestations d’antisémitisme, qui, quels que soient leur époque et leurs auteurs, ont été dirigées contre les juifs »[29]. »
Au lendemain duconcile Vatican II, deux courants de contestation opposés se mettent en place. Dès la fin des années 1960, le débat s'engage sur la notion de « crise de l'Église »[30].
Alors qu'un courant traditionaliste refuse les conclusions du concile, un courant « réformateur » et « progressiste » estime au contraire que sa mise en œuvre reste insuffisante.
Les changements apportés à lamesse aprèsVatican II ont suscité des réactions variées. Certains ont cessé toute pratique religieuse, accentuant une tendance à ladéchristianisation constatée depuis plusieurs décennies par les observateurs, tandis que d'autres ont essayé de maintenir l'ancienne liturgie. Ceux-ci ont constitué la base desgroupes catholiques traditionalistes d'aujourd'hui, dont laFraternité Saint-Pie-X, qui considèrent que les réformes de Vatican II sont allées trop loin. En sens inverse, les catholiques dits « libéraux » forment un autre groupe qui estime que les réformes du Vatican II ne sont pas allées assez loin. Les déclarations de théologiens tels queHans Küng etCharles Curran ont conduit l'Église à leur retirer l'autorisation d'enseigner en tant que catholiques. Toujours est-il que la grande majorité des catholiques ont accepté les réformes de Vatican II de plus ou moins bonne grâce[31]. En 2007, lemotu proprioSummorum Pontificum deBenoît XVI a rétabli lamesse tridentine en tant qu'option, à célébrer à la demande des fidèles, initiative qui a été abrogée en 2021 par lemotu proprioTraditionis custodes dupape François.
Les catholiques interviennent en matière sociale. Cette question a fait l'objet d'une synthèse systématique et exhaustive en 2004, sous la forme d'unCompendium de la doctrine sociale de l'Église, rédigé par lecardinal Martino, président du Conseil pontifical Justice et Paix.
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Dans le mouvement de laThéologie de la libération, les catholiques progressistes s'éloignent d'un catholicisme conservateur, au profit d'une voie dans laquelle l’action politique apparaît comme une exigence de l'engagement religieux dans la lutte contre la pauvreté. Théorisé à partir de 1972 parGustavo Gutiérrez Merino, ce mouvement prône la libération des peuples et entend renouer avec la tradition chrétienne de la solidarité. Ce courant latino-américain, essentiellement composé dedominicains et dejésuites, est accusé par ses détracteurs d'être d'inspirationmarxiste et ses théologiens sont souvent en délicatesse avec leDicastère pour la Doctrine de la Foi (ex-Congrégation pour la doctrine de la foi), à l'instar deJon Sobrino.
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C'est en 1967 qu'apparaît aux États-Unis leRenouveau charismatique catholique, inspiré par les mouvements pentecôtistes américains[32]. Des communautés sont nées, appelées « charismatiques » parce qu'elles revendiquent « le don accordé par Dieu à une ou plusieurs personnes, comme un don de guérison, de « parler en langues ». Des familles, des célibataires, prêtres et laïcs consacrés en font partie.Jean-Paul II a reconnu ce mouvement nouveau au sein de l'Église notamment dans l'exhortation apostoliqueChristifideles Laïci[33].
Lanouvelle évangélisation est l'une des priorités de l'Église depuis le pontificat de Jean-Paul II, qui a instauré le concept de « nouvelle évangélisation » ou « réévangélisation ». Elle se différencie de l'évangélisation traditionnelle du fait de ses modalités mais également par le public qu'elle veut atteindre : les pays de vieille tradition chrétienne, c'est-à-dire principalement l'Europe et l'Amérique.
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Graphique : estimations parcontinent, exprimées en millions de catholiques, de1978 à2004.
Évolution par continent en millions de catholiques.Pourcentage de catholiques dans le monde en 2018.
Le catholicisme est une religion, ce qui, ensociologie, peut être appréhendé comme un « ensemble de pratiques et de croyances ». Cependant, les études sociologiques ou des sciences des religions sur le catholicisme restent très rares, pour ainsi dire inexistantes si l'on compare avec ce qui se fait pour d'autres religions[34].
En 2012, dansCatholicisme en tensions,Danièle Hervieu-Léger déplore que« trop peu de jeunes chercheurs, intéressés pourtant à la sociologie des faits religieux contemporains, s'engagent dans cet inépuisable champ de recherche ». Elle propose aussi une explication à ce manque d'intérêt :« Le sentiment de bizarrerie qu'inspire l'objet catholicisme - banal, vaguement familier, peuplé éventuellement de quelques références et souvenirs lointains, et, en même temps, étranger, exotique, ou plutôt saugrenu - explique, sans doute pour une part, cette absence d'attrait »[34].
Par contraste avec la sociologie, il existe de très nombreuses études historiques, littéraires, théologiques ou philosophiques sur le catholicisme ou l'Église catholique.
Si, jusque dans lesannées 1980, il ne semblait guère douteux que l'on puisse décrire objectivement et scientifiquement une religion comme un objet qui s'offre tel quel à l'observation et aux mesures, il n'en va plus de même aujourd'hui. L'impossibilité qu'ont les chercheurs de s'accorder sur ce qu'est une religion[35], comme celle de décrire de façon exhaustive ce que serait le système de pensée d'une religion[36], ont été maintes fois relevées.
Ces difficultés théoriques ont entraîné davantage de circonspection quant à la possibilité de définir ce que serait essentiellement le catholicisme. Des études mettent ainsi davantage l'accent sur la diversité du phénomène que l'on tente d'appréhender sous ce nom[37], tandis que pour ce qui est de la description du catholicisme comme d'une doctrine ou d'un système de pensée, on insiste sur le fait que l'on peut sans doute identifier des « accentuations »[38], caractéristiques ou « éléments constitutifs »[39] de la pensée catholique, mais sans décriremore geometrico un « système catholique » en sa totalité.
↑a etbAlainRey,Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert,, p. 656.
↑On le trouve dans le « Recueil des choses mémorables avenues en France sous le règne de Henri II » ; cf l'articleJean Le Frère. Titre complet :L'Histoire de France enrichie des plus notables occurrences et choses mémorables advenues en ce royaume de France et ès Pays-Bas de Flandres, soit en paix, soit en guerre, tant pour le fait séculier qu'ecclésiastique, reillie de divers mémoires, instructions et harangues d'ambassadeurs, négociations d'affaires, expéditions de guerre et autres avertissements particuliers. Paris,1582. (En société avecPaul-Émile Piguerre, conseiller auMans, natif du pays Chartrain). Cette histoire est tirée principalement deHenri Lancelot-Voisin de La Popelinière. Le Frère en a retranché tout ce que cet écrivaincalviniste y disait contre lareligion catholique.
↑Relevant ce problème,Étienne Fouilloux, dans leDictionnaire des faits religieux, commence l'article « Catholicisme » en écrivant :« Puisque l'adjectif catholique est synonyme d'universel, le catholicisme se réclame abusivement d'une catholicité à laquelle il aspire sans parvenir à l'atteindre malgré des efforts séculaires ». Étienne Fouilloux, « Catholicisme » in Régine Azria etDanièle Hervieu-Léger (dir.),Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, Quadrige Dicos poche, 2010,p. 111(ISBN978-2-13-054576-7).
↑Ignace d'Antioche dans saLettre aux Smyrniotes (v. 100) utilise l'expression « Église catholique » dans le sens d'« universelle », mais paruchronisme de nombreux auteurs catholiques modernes l'utilisent pour désigner l'Église nicéenne du premier millénaire comme étant le même institution que l'Église catholique telle qu'elle s'est constituée durant le second millénaire.
↑Thomas S. Bokenkotter,A Concise History of the Catholic Church, 2004, p. 410.
↑Patti Mansfield,Comme une nouvelle Pentecôte, les débuts du Renouveau Charismatique dans l'Église catholique, Éditions de l'Emmanuel 1992 (histoire du début de Mouvement Charismatique parmi des étudiants de l'université Notre-Dame à Duquesne.
↑Des auteurs parlent de « catholicismes » pour décrire le catholicisme, par exemple :Étienne Fouilloux, « Catholicisme » dans Régine Azria etDanièle Hervieu-Léger (dir.),Dictionnaire des faits religieux, Paris, PUF, Quadrige Dicos poche, 2010,p. 116(ISBN978-2-13-054576-7) ; voir aussi Céline Béraud,Frédéric Gugelot, Isabelle Saint-Martin (dir.),Catholicisme en tension, Paris, École pratiques de Hautes Études en Sciences sociales, 2012(ISBN978-2713223358).